Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 12 décembre 2009

DEFI D'ECRITURE N°8

Le temps passe, et il devient urgent de l'écrire !

Quoi donc ? Votre lettre au Père Noël !!!

Si vous souhaitez qu'il ait une chance d'être dans les délais pour vous faire plaisir, il faut que votre lettre soit publiée au plus tard Vendredi soir prochain, le 18 décembre !

Vous avez le droit de ressortir une vieille lettre de votre enfance, de ne pas croire au Père Noël, d'être optimiste ou pessimiste, en ces temps de guirlandes électriques et de marrons chauds, tout est permis !

lundi, 07 décembre 2009

LE DEFI DE ZAPETTE N°7

 

On y pensait depuis longtemps. Il y a vingt ans ce n'était qu'un rêve, que l'on remodelait un peu à chaque vacances : une idée agréable, une odeur de vent marin et de vinaigre de malt, une couleur ambrée de bitter locale, l'image d'un petit cottage à la campagne, l'humour des amis qu'on s'imaginait retrouver au quotidien. Plus la retraite approchait, plus l'on se renseignait : la sécurité sociale, la banque, le prix des loyers, les régions les plus abordables. Bloggeuse acharnée, j'avais contacté des expatriés pour obtenir des témoignages. Certains nous confortaient dans notre projet et nos espoirs. D'autres nous faisaient peur. Des déçus congénitaux essayaient de nous dissuader. Enfin, le 1er juillet 2023 je fus en retraite. Ce fut une belle journée. Il faisait soleil, et dès le lendemain nous avons commencé à vider la maison, trier, empaqueter. Nous n'emporterions que les plus beaux souvenirs. Des photos, des livres, nos disques durs. Le reste, nous l'achèterions sur place. Les meubles anglais ont du charme, si l'on se passe du feu artificiel. Les nouveaux propriétaires voulaient s'installer le 1er septembre, date à laquelle nous aurions nos clés pour notre nouvelle maison. Quel timing ! Je regrettais parfois de vieillir, mais ce jour-là, j'ai senti que l'âge m'aidait à bouger « léger ». Plus jeune, je m'accrochais aux objets, aux lieux. Cette fois, je partais sans déchirement. Et aujourd'hui, je ne regrette rien. Cela fait dix ans déjà. J'ai des nouvelles des amis et de ma famille par internet. Certains font même le voyage parfois. La vie ici nous convient. Le champagne et le foie gras sont un peu chers, mais j'y pense parce que c'est noël. Le reste du temps, le thé, la bière et le stilton me suffisent. Ca valait la peine de rêver.

 

100_0073.jpg100_0292.jpg
100_0158.jpg100_0161.jpg
 

dimanche, 06 décembre 2009

OYEZ AMIS ECRIVAINS DU DIMANCHE

Depuis quelques temps avec Zapette, nous lançons des défis d’écriture, sans prétention, juste pour nous faire plaisir, et éventuellement faire plaisir à ceux qui nous lisent. Nous nous sommes dit que nous aimerions retrouver nos textes à un seul endroit du web, le défi, suivi de tous les textes publiés pour y répondre.

Emma s’est prise au jeu et nous a même créé un blog ! Si vous acceptez que j’y publie vos textes (ceux que vous m’aviez envoyés par mail, ou en commentaire ici), dîtes le moi. Je me charge de les publier. Je vais poster des notes « rétro-actives » !

Si vous avez envie de lancer des défis vous-même, et de faire partie intégrante de l’aventure, écrivez-moi ou à Zapette et Emma, et vous pourrez poster vous-même vos textes, et publier à l’occasion vos consignes.

Comme je l’ai dit à mes deux acolytes, j’ai envie que ça reste un blog de copains, ce n’est pas que je n’ai pas envie de connaître de nouveaux bloggers, mais il existe déjà des blogs d’écriture, où il y a tellement de membres, que j’ai fui dès que j’y ai mis les yeux. Cela semblait à la fois trop peuplé, et d’un autre côté lourd et peu accueillant. Le nombre de participants jusqu’ici me convenait. C’est juste un moyen de conserver les textes pour les lire plus facilement.

Les défis pour rire continueront donc d’apparaître sur nos blogs respectifs.

En attendant le dernier défi en date est chez Zapette !!! Précipitez-vous, c'est pour demain soir !

Et pour finir en se marrant, voici la phrase d'un "journaliste" de télévision entendue hier soir (SAMEDI !!) :

"Continuez à donner pendant tout le weekend, jusqu'à ce soir."

mercredi, 02 décembre 2009

S . O . S

Un jour sur mon blog, j'ai écrit cette note-là :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2007/11/02/vous-donner-envie-de-voir-une-exposition.html#comments

Et une autre fois, celle-ci :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2008/02/14/sourires.html

J'ai lu dans le jdd qu'on abandonne ce musée pour un sombre projet immobilier. Il faut agir d'urgence ! Le Musée Montmartre est un des endroits les plus merveilleux de Paris. Les expos y sont toujours de qualité, et il est le symbole de toute une époque qui a bien plus de valeur que tous les élus et promoteurs véreux.

Pour agir, il faut aller signer la pétition là :

http://www.petitionduweb.com/LAISSERONS_NOUS_DISPARAITRE_LE_MUSEE_DE_MONTMARTRE-5434.html

Je veux pouvoir retourner flâner là, quand je veux !

 

samedi, 21 novembre 2009

REFLEXION D'UN SAMEDI MATIN

Je profitais de mon samedi matin après un petit marathon de trois jours pour finir à temps toutes mes copies, calculer mes moyennes et rentrer tout ça sur le logiciel ultra-nul qui nous sert de kalamazoo (anciens bulletins papiers pour les profanes), quand j'ai eu l'occasion d'entendre le disque d'un couple de pianistes qui jouaient magnifiquement. J'ai dit à ADMV : "Ces deux-là, ils ne pourront pas se plaindre de ne pas avoir 4 mains !"

vendredi, 20 novembre 2009

JE PENSE QUE C'EST LE SIXIEME

Il y a longtemps que nous avons interrompu nos défis d'écriture. Y'en avait qui étaient en vacances, d'autres qu'avaient des soucis, plein de grosses excuses bidons, mais le fait est que nous n'avons pas écrit depuis une éternité. Les règles restent les mêmes : les participants publient leur texte sur leur blog ou me l'envoient par mail et je le publierai ici. Le texte doit être publié vendredi prochain au plus tard (ou me parvenir par mail la veille). Il faut tant soit peu respecter les consignes, et assumer tous les commentaires colorés que l'on trouve ici. Allez-y ! Lancez-vous ! Comme diraient mes élèves, c'est fun !

Ecrire un texte de maximum 300 mots où l'on retrouve ici et là des détails inspirés par ces quatre photos prises pendant mes vacances en Angleterre et que je ne vous avais pas encore montrées :

100_7475.jpg100_7457.jpg
100_7520.jpg100_7604.jpg
 

mercredi, 18 novembre 2009

UN COLLEGIEN MENACE DE TUER SES PROFS SUR SON BLOG: "C'ETAIT UN ELEVE SANS PROBLEME."

Y'en a marre de ces titres à la noix, de ces considérations sans fondements par des journalistes qui n'ont qu'une envie, écrire ce que leurs lecteurs ont envie de lire, ce qui ne choquera ni la ménagère de moins de cinquante ans, ni l'octogénaire paranoïaque. Si ce gamin a pris une carabine avec 25 cartouches dans l'intention déclarée de tuer ses profs, excusez-moi, mais, IL AVAIT BIEN UN PROBLEME.

Le problème, justement, c'est qu'on ne les repère pas toujours ces problèmes, pas qu'ils n'existent pas. D'ailleurs il y a aussi des profs avec problèmes. Il y en a qui les hurlent sur leurs élèves ou en salle des profs, et d'autres qui les gardent pour eux. Comme ce garçon de 13 ans. Et si un jour ils pétaient les plombs, eux aussi, et venaient tirer dans le tas dans leur classe, ou plus probablement au rectorat ? Ce n'est peut-être pas tant que ça de la science-fiction...

Plus loin dans l'article il y avait cette phrase fabuleuse : "C'était un bon élève, il avait 12 de moyenne." Si c'était un bon élève, pourquoi n'avait-il pas 15 ? (Note qu'il avait l'année d'avant.) Il avait peur d'une réunion parents-profs ! Quelle pression tout de même. Cela m'anéantit. Elle vient d'où cette pression ? Des profs qui hésitent à noter au-dessus de 14, des parents qui veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants et leur répètent que s'ils ne sont pas excellents à l'école ils rateront leur vie, mais parallèlement leur rabâchent que c'est de la faute de leurs profs s'ils ne réussissent pas, ou des journalistes et des politiques qui se délectent de phrases bâteau, vides de sens sur les jeunes et sur l'école ?

Je suis en plein dans le système, avec ma part de culpabilité, mais j'ai envie de crier "STOP !" et qu'on nous foute la paix. Marre des media qui écrivent et vendent de la soupe, des politiques qui ne pensent qu'au nombre de voix qu'une phrase choc bien qu'éculée va leur rapporter, des parents qui consomment de plus en plus l'école, des Inspecteurs qui n'ont pas plus qu'hier conscience de la réalité de notre travail, des chefs d'établissements qui nous assomment de réunions, papiers à remplir, à distribuer, de délais à tenir, de projets à organiser, de commissions dont il faut faire partie, tout ça pour réussir leur propre carrière, marre de tout cela qui m'empêche de repérer les problèmes de mes élèves, et de ce fait me transforme en cible potentielle lors d'un prochain pétage de plomb.

lundi, 16 novembre 2009

PARCE QUE C'EST AUSSI VOTRE VICTOIRE

Merci à tous et à toutes pour vos votes. Je suis vraiment ravie que vous trouviez mon blog "VERY NICE" et espère que vous vous y sentirez toujours les bienvenus, y compris Pascale dont le blog est très beau aussi, mais moins very nice quand même. Et puis côté honneurs, elle a déjà donné. Il en faut un petit peu pour tout le monde. D'ailleurs, il y a même un blog qui a obtenu 436 votes ! Mais la preums de chez h&f, c'est moi !

vnb.jpg
Je suis toujours dans mes expériences diverses de scan, et je viens de découvrir que le papier fluo, eh bien, ça ne rend rien ! J'espère que vous n'en trouverez pas mon blog moins beau.
Pour célébrer ça et faire encore plus plaisir à Pascale, je vous offre une photo de ma petite visiteuse du soir.
100_7630.jpg

samedi, 14 novembre 2009

MERDE ! J'AI RATE LE 20 000 EME !

Je savais que j'en approchais, alors je m'étais dit que je guetterais le 20 000ème commentaire. C'est le 20 000ème depuis l'ouverture de mon premier blog, qui n'est en fait que le frère jumeau de celui-ci quant à sa forme,  en avril 2006. Trois ans, six mois, 21 jours. Ca nous fait un total de 20 000 commentaires en 1300 jours. Chapeau bas mes lecteurs ! Cela vous fait une moyenne de 15 commentaires par jour ! Vous n'êtres vraiment pas feignants.

Et puis voilà ! Raté ! ça a eu lieu le 6 novembre, sans que je m'en aperçoive, dans la bousculade de la reprise. Le voici :

"Les scones ????? Mais ce sont de vraies estouffades !!!
Quant à speaker english, I have no soucy  !!!"

L'auteure de ce commentaire inoubliable, qui mériterait de rester graver dans la pierre, c'est Zapette sur ma note du 5 novembre ! Ca a failli être moi, et Axel a raté de peu cet honneur.

Je vais réfléchir à une récompense et vous tiendrai au courant.

 

jeudi, 12 novembre 2009

MON EXERCICE CINEMATOGRAPHIQUE

Je vous préviens, cette note va être longue, et peut-être chiante. Parler de cinéma, ce n'est pas ma spécialité, mais Pascale m'a "taggée". Et comme je suis un cheval obéissant...

Le film que mes parents m'ont empêchée de voir :

Aucun, sauf ceux interdits aux moins de 18 ans, quand je n'avais pas 18 ans, ou de 16 quand je n'avais pas 16 ans. Il y en a de moins en moins. Vous vous rendez compte, Vol au-dessus d'un nid de coucous était interdit aux moins de 16 ans. On m'a demandé ma carte d'identité. Plus tard, c'est d'ailleurs avec ma maman que je suis allée voir, j'avais 23 ans, "Les Valseuses" sorties en salle (si je puis m'exprimer ainsi) lorsque j'avais seulement 16 ans.

Une scène fétiche qui me hante :

Le gâteau bleu chez les aristocrates chez qui le héros de The Go-Between de Losey a été invité un été. Il regarde, puis déguste ce gâteau en transpirant, car sa maman lui a fait elle-même un costume élégant, mais dans un tissu trop épais. Quand on est pauvre, on n'a qu'un costume pour toutes les saisons.

Vous dirigez un remake, lequel ? :

Aucun. Je n'aime pas les remakes. Tous ceux que j'ai vus m'ont déçue. Je pense à Rollerball par exemple. En général, remake rime avec assassinat. Remake, pour moi, c'est comme reprise par la starac !

Le film que vous avez le plus vu :

Le Dernier Métro. Pour l'ambiance, pour le message, pour Deneuve, pour Truffaut.

Le film que vous êtes la seule à connaître :

Tumultes, de Van Effanterre. A chaque fois que je demande aux gens, ils ne l'ont pas vu. Je ne l'ai pas encore en DVD, mais ça ne saurait tarder. Avec Bleu, c'est le plus beau film que j'ai vu sur le deuil.

Qui ou qu'est-ce qui vous fait rire ? :

Le dessin animé d'ouverture et la rupture avec le début du film dans Who Framed Roger Rabbit ?, Bernard Blier dans tous les films comiques dans lesquels il a joué.

Votre vie devient un biopic... :

Qu'est-ce que c'est encore que ce truc ? Je file sur google, mais j'ai bien peur, rien que pour le nom, que ce soit un truc de naze.

J'avais raison. Pouvez pas parler français comme tout le monde. D'ailleurs ce genre de film, c'est tellement nul que c'est sans doute pour ça qu'on lui a pas donné de nom. Les biographies, je les préfère en documentaires. Le seul biomachin que j'ai regardé, c'est celui sur Sagan. Heureusement, je l'ai vu à la télé. Pour moi, ce n'est pas une œuvre cinématographique. Et par ailleurs je ne suis pas sûre que tout ce qu'on m'a raconté là-dedans soit vrai. Donc, problème. C'est bien joué, mais il manque un scénario original. Et forcément, une vie, c'est long, et ça tire en longueur. Mais à chacun ses choix.

Le cinéaste absolu :

Il y en a que j'adore. « Absolu », c'est sans doute trop. Je ne vénère personne. Mais j'aime énormément et quasiment sans exception, Kieslowski, Truffaut, Ozon, Varda et Kurys.

Une citation de dialogue que vous connaissez par cœur :

« Tu vois la fille, là. Elle a des bas. Eh bien, cette fille, elle est dans ma classe. » (il se peut que ce ne soit pas tout à fait exact mot pour mot.)

L'actrice que vous auriez aimé être :

Isabelle Huppert ou Miou-Miou. (elle a quand même vécu avec Coluche et avec Julien Clerc !)

 

Le dernier film que vous ayez vu :

Sin Nombre. Un chef-d'œuvre. Encore sur vos écrans.

Un livre que vous adorez, mais impossible à adapter :

Les Météores de Tournier.

Le Monde Selon Garp, et tous les romans de Irving. La preuve que c'est inadaptable, toutes les adaptations tentées jusqu'ici sont des navets.

Quelque chose que vous détestez dans un film :

Quand quelqu'un se croit original et fait en réalité quelque chose de pontifiant, artificiel, et cousu de fil blanc.

Le film disparait, une épitaphe :

Adieu la vie. Quel est le con qui a brûlé la bobine ?

Sur cette image, je passe le flambeau à Virgibri, zapette, Emma, Axel et Max. J'aurais bien aimé demander à emy, mais avec ses arachides, elle a pas une minute à elle.

lundi, 09 novembre 2009

UN ANNIVERSAIRE QUI COMPTE POUR MOI

1974.jpg

J'ai pris la première photo en 1974. J'étais en seconde et je participais pendant mes vacances à un séjour itinérant en RDA. Un soir, dans une auberge de jeunesse, un groupe de collégiens est-allemands a demandé à passer la soirée avec nous. Autour de tables rondes, un peu gênés au départ, nous avons parlé, échangé des adresses. J'ai écrit 5 lettres au retour. Deux personnes m'ont répondu. Un garçon qui me demandait régulièrement de lui envoyer des jeans, et dont les dernières lettres me sont parvenues en 1983 ou 84 d'une prison de Berlin Ouest !, et une fille de deux ans plus jeune que moi, qui ne m'a jamais rien demandé, sauf des paroles de chansons en anglais, et m'envoyait plein de cadeaux, objets en bois, papier à lettres démodé, qui me faisaient plaisir à chaque fois. Les années ont passé. En 1982, je finissais mon année d'assistanat, avec un moral dans les chaussettes à l'idée de revenir en France. J'ai fait une demande de visa, pour lequel mon amie devait m'inviter officiellement, et je me suis rendue seule en train en RDA, ai passé la frontière sous la pluie "protégée" par les mitraillettes. J'avais 24 ans, un visa d'entrée, pour le retour il fallait aller voir la police sur place, et ma mère n'en menait pas large avec tout ce qu'on racontait sur le rideau de fer et ce qui se passait derrière ! A 22 ans, M. était mariée et avait déjà un petit garçon de 4 ans. Tout le monde s'étonnait qu'une française vienne voir ses amis, alors que les allemands de l'Ouest, négligeaient souvent de rendre visite à leur famille. On m'a souvent demandé si j'étais au PC, car ils croyaient qu'il fallait avoir sa carte pour obtenir un visa. Ma réponse négative les rassurait. Je me souviens de la grand-mère de G. qui a pleuré en me remerciant d'être venue voir la famille de son petit-fils, d'un petit garçon à qui j'avais apporté une pochette de feutres, et qui avait couru chercher les siens pour me les montrer, d'une pizza dont on avait parlé pendant une semaine avant de réunir les ingrédients un peu tous les jours avant de pouvoir enfin la faire, de la vie pas chère, mais des magasins où on trouvait des choses, mais pas toujours ce qu'on voulait, d'un mariage où je suis allée et où la bière coulait à flots, et dont on est reparti à pied en traversant une forêt, de G. qui me disait de venir vivre en RDA, que là je serais sûre de ne pas être au chômage et qu'on parlerait de moi dans les journaux, je me souviens de tant de gentillesse. Je me souviens des larmes le jour où ils m'ont ramenée à Magdeburg, du train où ils n'avaient surtout pas le droit de monter, de l'impression d'injustice d'être aussi libre, et eux, si peu. Sept ans plus tard, je commençais à me dire qu'il fallait que je retourne les voir et la nouvelle est tombée ! Le mur aussi. Aussitôt, ma lettre d'invitation est partie, celle de M. l'a croisée m'annonçant son arrivée. En mars 1990 ils ont fait tout le voyage en Trabant, avec dans le coffre tout le mélange de carburant nécessaire à l'aller-retour ! Ce séjour chez moi, nécessitant auparavant encore pas mal de démarches administratives, fut magique et ce sont eux qui ont eu les honneurs de la presse locale. Depuis on se voit quasiment tous les ans. En 1992 j'ai pu prendre la deuxième photo, tout près de la porte cette fois. On s'est fait visiter mutuellement les coins qu'on connaissait bien : l'Angleterre, Berlin, la Savoie, la Tchékoslavaquie, et on va se revoir en avril pour fêter ces 20 ans de liberté. Voilà pourquoi cet anniversaire n'est pas pour moi qu'un évènement médiatique.

1992.jpg

vendredi, 06 novembre 2009

PARTIR AILLEURS

J'aime bien l'Angleterre, parce que malgré la globalisation, dès qu'on a débarqué, on est ailleurs. Là où on était, c'est un peu la Riviera britannique. Les hôtels ont un petit côté désuet, mais authentiques, car ils sont effectivement pleins de touristes. Même en novembre, ça ne fait pas ville fantôme comme en France. Il y a les jetées dans les villes balnéaires où l'on peut s'acheter des sucres d'orge et jouer aux machines à sous. On a rigolé au moins pour dix livres, à s'inventer des stratégies avec les copines pour faire sauter la banque. Elles ont été meilleures que nous car je crois qu'elles ont autant rigolé que nous pour 8 livres seulement. Et puis j'ai fait un tour par la gare, car elles ne sont pas comme chez nous non plus !

100_0161.jpg100_0180.jpg

Il y a aussi dans cette région de beaux châteaux, avec parfois des noms qui nous rappellent le pays. Celui-ci s'appelle Herstmonceux. Trace d'un temps où les français étaient des touristes encore moins civilisés et plus arrogants qu'aujourd'hui ! C'était en 1066, on arrivait nombreux, on dézinguait tout le monde et on s'installait un un siècle ! Qui dit mieux ?

100_7541.jpg100_7549.jpg

Quand je serai vieille grande, j'habiterai quelques mois par an en Angleterre pour me ressourcer dans des coins dignes de la série Barnaby. Si vous ne connaissez pas, regardez au moins une fois un dimanche soir, et vous aurez une idée de l'Angleterre qui me fait rêver, avec les deux ou trois meurtres par épisode en moins, évidemment !

PS: ce ne sont pas des anglais qui ont mis ces horribles spots au-dessus de l'entrée, mais les canadiens auxquels ce château appartient à présent...

samedi, 24 octobre 2009

CHEZ MOI ON EST OPTIMISTE

Et ça commence dès le matin ! Regardez mon toast...

100_7432.jpg
Il n'a qu'un oeil, et pourtant, il sourit.

mercredi, 14 octobre 2009

RENCONTRE FORTUITE MAIS NEANMOINS AGREABLE

Je ne savais encore pas trop de quoi vous parler. Ou plutôt si, j'ai bien une idée, mais elle est en gestation dans mon cerveau un peu embrumé ces temps-ci. De plus c'était à peu près mon premier vrai mercredi à moi, où je pouvais faire ce que je voulais parce que je n'avais pas de réunion ou de stage, et que comme une bonne prof que je suis, j'ai préparé tout mes cours pour demain et vendredi, et que j'ai décidé que si les trois heures de demain matin ne suffisaient pas à leur correction, eh bien les 21 copies de Terminales attendraient lundi pour être remises à leurs auteurs. Au lieu de ça, j'ai réservé mes vacances en Angleterre, mis au point une visite sympa, toujours pour mes vacances, suis allée expliquer à ma copine de 4ème le présent simple et le présent en Be+ing, en la rassurant puisque je l'explique encore à mes secondes, et même à d'autres..., je suis restée une heure pour boire un café avec son papa et j'ai même eu le temps de faire un peu de rangement et de ménage pour que ma maison ressemble un peu à une maison. Mais tout ça, bien que cela fasse une belle journée, cela ne vous a pas donné de note ! Alors j'ai utilisé une méthode aléatoire.

Sur gougueule, j'ai tapé "14 octobre" et sur la première page j'ai trouvé ce dessin :

J'ai adoré ! Je ne sais pas si c'est à cause de la référence à Motus, ou de la tête du psy, mais ça m'a fait mourir de rire. Et puis j'ai "feuilleté" le blog, suis allée vérifier que son auteur continuait à publier d'aussi bons dessins. Et... oui ! je vous conseille de lui rendre visite, c'est un super artiste : Sylvain Euriot. Je vais ranger ce blog de BD (Encore un blog égocentrique, c'est son titre), qui a un style que je trouve unique, dans mes favoris.

mercredi, 07 octobre 2009

RUBRIQUE A BULLES

Il y a quelques temps déjà je me suis fait un petit plaisir en achetant le 400ème numéro de FLUIDE GLACIAL. Fluide, c’est ma jeunesse, mes trajets en train qui me laissaient le temps de tout lire, du temps où le TGV était de l’ordre d’une vision dans une boule de cristal. Mon père cheminot me parlait encore du turbotrain, se réjouissait du Corail, mais n’aurait pas osé imaginer un train qui ne me laisse pas le temps de lire plus que l’épisode de la vie des Bidochon, la page des Idées Noires de Franquin et quelques bribes de Gai-Luron. Fluide, c’est l’humour potache, mais intelligent. C’est une bande de mecs (oui, y’avait quand même pas l’ombre d’une nana à l’horizon) qui se marraient et me faisaient marrer quand j’avais la boule au ventre à l’idée de retrouver ma piaule sans chauffage ni eau chaude au 5 ème étage, rue du Fbg St Antoine. Je ne l’achète plus. Ou alors quelques numéros spéciaux sur des thèmes improbables. Mais à chaque fois c’est l’éclate. Encore une fois, je n’ai pas pu résister. Pourtant c’était pas gagné, car le format est tel que le magasin n’avait même pas un sac plastique de la bonne taille. A l’intérieur, des clins d’œil, des hommages, des grosses blagues bien grasses dans les marges, bref tout un univers toujours imité, jamais égalé. Merci Fluide de m’avoir fait connaitre Binet, Goossens, Franquin sans Gaston, Edika, et bien d’autres. La Bd évolue, mais celle-ci restera parmi les classiques.

 

 

samedi, 03 octobre 2009

C'EST CA LE BONHEUR

Pas de gadget cette fois, mais un cadeau quand même ! Ca :

100_7357.jpg
Vous pouvez rêver mieux comme weekend, vous ? Ce serait mieux sans mes trois paquets de copies... Mais ça sera pour demain. Chaque chose en son temps.
C'est de votre faute si je retombe dans ma tendance blog facheune et fille concon, fallait pas me demander la dernière trouvaille d'ADMV. Elle m'a aussi acheté des chaussettes !

jeudi, 24 septembre 2009

EMMA ME SAUVE... POUR CETTE FOIS !

Il y a quelques temps déjà, Emma, blonde qui réfléchit et dont le blog n'est pas toujours assez visité (Mais peut-être ne traîne-t-elle pas assez les blogs elle-même ?) m'a taggée.

Faire une note qui présente cinq livres qui ont été écrits par des écrivaines. Je vais vous les présenter dans l'ordre où je les ai lus, mais sans remonter aussi loin qu'Emma. Quoique j'aurais pu vous parler longuement du Club des Cinq en Péril, dont l'héroïne, Claude, a été l'objet de projection chez bien des futures homos !

Je vais commencer avec Ainsi Soit-elle de Benoîte Groult, que j'ai lu en 1977. Livre fondateur de qui je suis aujourd'hui. J'aimerais tant qu'il soit au programme en seconde, au moment où mes élèves rêvent de leurs vies d'adultes et qui me font peur par leur ignorance, volontaire ou non, du féminisme.

auteuretag1.jpg

Mon deuxième titre, c'est mon premier titre de "chick-lit", drôle, et très marqué par son époque. Je l'ai lu quand j'étais assistante en Angleterre en 1984. Aujourd'hui il a valeur de témoignage. Il s'agit d'un roman épistolaire "hilarious" comme la couverture m'en avertissait. Love, Mary de Mary Gwynn (un nom d'auteure prédestiné pour une lectrice qui s'ignorait à l'époque comme moi...). On ne le connait plus aujourd'hui, j'ai même dû scanner le mien pour vous offrir cette image !

auteuretag3.jpg

Le troisième, c'est en fait une trilogie, signée Marie Chaix, la soeur d'Anne Sylvestre. Un beau livre de femme qui raconte comment on se construit quand on a un père "collabo". Ca doit être tellement plus lourd à porter que d'avoir un héros dans la famille, bien que ça aussi, ça puisse marquer une famille de manière indélébile et profonde. Je parle donc de Les Lauriers du Lac de Constance, Les Silences de la Vie d'une Femme et L'Âge du Tendre. Je les ai lus de 1985 à 1988.

auteuretag4.jpgauteuretag5.jpgauteuretag6.jpg
Mon quatrième choix est un pavé de Marge Piercy, écrivaine américaine, dont peu de romans ont été traduits et pourtant tous ses romans m'ont emmenée loin, sans que je puisse leur résister. Mon préféré reste le premier que j'ai lu d'elle : Gone to Soldiers. Une saga à multiples points de vue sur la Deuxième Guerre Mondiale. En 1990, mon projet était de le traduire avec mon amie anglaise Alison, et puis... Mais internet est là, on s'y mettra peut-être.
auteuretag2.jpg

Il y en a eu bien d'autres depuis, mais vous les connaissez sans doute, surtout les petites jeunes qui me lisent, alors que les titres ci-dessus, faudra peut-être les acheter d'occase. Mais mon dernier titre, c'est du récent, et je ne l'ai pas encore lu. ADMV vient de me l'offrir. Il est arrivé par courrier. En français cela l'a fait mourir de rire. Alors je suis très impatiente de le commencer : The Spellman Files de Lisa Lutz.

auteuretag7.jpg
Comme à chaque fois que je réponds "présente" à un tag, je n'oblige personne à me suivre, mais s'il vous en dit de parler d'un livre écrit par une femme, je serai ravie de prendre des idées.

dimanche, 06 septembre 2009

OU EST SA CH'MISE GRISE ?

Ayant passé une bonne partie de mon weekend à paramétrer et à déchiffrer le mode d'emploi de mon nouveau brand new enregistreur/graveur de DVD (!) j'ai failli louper l'actu ! Heureusement qu'Agathe veille...

Alors une pensée pour Sim. Combien d'entre vous peuvent se vanter de l'avoir vu chanter en live, et devant un public en délire "Et vlan ! Passe moi l'éponge !" et "J'aime pas les rhododendrons" ? Ca m'est arrivé quand j'avais 11 ans à la foire-expo de Maville, et je m'en souviens encore.

Une tête comme la sienne, ça ne s'invente pas. Je vous l'offre !

PS: Je ne sais pas si j'ai la tronche en biais comme la baronne de Sim, mais à la Keufna, quand j'ai dit que je voulais acheter un enregistreur/graveur, le mec m'a regardée et m'a dit "Vous voulez quelque chose de simple !", comme si c'était une évidence.

samedi, 29 août 2009

PLEURE PASCALE, PLEURE

Dès que Pascale entend un prof parler de vacances, elle pleure. Ben oui, elle, elle ne bosse que quand nous sommes en vacances... Alors, mon titre est faux. Ris, Pascale, ris ! Tu es bientôt en vacances.

Pour avoir le moral mardi, j'ai envie de rassembler quelques souvenirs, de belles images croisées cet été. Et je vous les fais partager.

100_7024.jpg100_6971.jpg100_7000.jpg100_7057.jpg100_7081.jpg100_7137.jpg100_7198.jpg100_7147.jpg

vendredi, 07 août 2009

PATIENCE

Je m'éloigne quelques temps, mais pas trop longtemps. 

Prochaine date à retenir : le 24 août !

"C'est la date des catastrophes," aimait à dire mon père. Il n'avait pas tort : Eruption du Vésuve, Le massacre de la Saint-Barthélémy, première bombe H dans le Pacifique... Mais il ajoutait : naissance de ta mère !

Mon père est mort un 24 août. On a de l'humour dans la famille !

Allez, j'aurai d'autres anecdotes à vous raconter sûrement, des jeux à vous proposer, et l'humeur un peu moins cynique. Reposez-vous bien, et revenez le 24 !

Entre temps, si je trouve une connection, il se peut que je passe commenter.

vendredi, 31 juillet 2009

YESTERDAY...

Pourquoi hier fut une belle journée : 

100_7031 copie.jpg
Une devinette pour la route :
Qu'est-ce que et à quoi sert cet objet récemment entré dans ma maison ?
100_7026.jpg
 

mardi, 28 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (2)

J’ai donc passé six heures par jour pendant six jours à écrire. L’animateur nous énonçait une proposition d’écriture, nous donnait environ une heure pour y répondre. Puis ajoutait une piste, puis une autre. A chaque fois on reprenait notre texte, on le retravaillait en approfondissant une description physique, où en développant les réactions d’un personnage, et tout cela à propos de nos origines. Parfois pour qu'on s'en inspire ou pour nous rendre compte du contenu exact de la consigne, P. nous lisait des extraits littéraires. Pour ne pas que l’atelier tourne à la psychanalyse sauvage, on n’avait le droit que d’écrire à partir de nos grands-parents et au-dessus. Quand on manquait d’informations, on inventait, en fonction du peu qu’on savait. C’est comme ça que j’ai réussi à écrire à propos de la grand-mère de mon arrière-grand-mère ! Qui l’eût cru ?

 

Analyse de mon comportement et de mes compétences en atelier d’écriture :

J’écris vite. Je suis concise. Je suis les consignes à la lettre. Je n’ai pas un vocabulaire sophistiqué. J’utilise peu d’images ou de métaphores. Je sais rester silencieuse sans rien faire pendant une demi-heure. Le bruit des claviers d’ordinateurs m’agaçait, mais je ne me suis jamais plainte. Je suis parfois étonnée et admirative devant certains textes. J’ai souvent l’impression que mes textes sont plats. Certains textes m’étaient abscons, et je me suis demandé si quelqu’un d’autre rencontrait les mêmes difficultés.

 

L’ambiance était bonne, avec bien sûr les petites anicroches inévitables dans un groupe de douze personnes, mais dans l’ensemble, c’était bon enfant, et j’ai bien grandi, je n’ai volé dans les plumes de personne, j’ai gardé le sourire toute la semaine (sauf dans quelques moments de grande émotion, mais personne n’a rien vu). Le midi je me faisais ma petite pause en solitaire, car Ed est un cheval qui ne peut pas rester tout le temps en troupeau. Et c’est comme ça que j’ai goûté à quelque chose de nouveau pour moi dans un chinois : des pâtes au soja farcies aux crevettes. La consistance m’a légèrement étonnée, mais le tout était d’une grande fraîcheur et très subtil. Par la suite, j’ai mangé libanais, mexicain, et le dernier jour, nous avons fait un repas des ancêtres, chacun ayant apporté quelque chose en rapport avec ses origines. C’était très sympa, et fort délicieux. Heureusement que j’ai marché toute la journée de Samedi pour éliminer !

 

 

dimanche, 26 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (1)

Envie de vous parler de ma dernière journée. La plus belle finalement. ADMV m’a rejointe vendredi soir et nous avons mangé avec l'amie qui me logeait toute la semaine (il y a des gens courageux !) dans un petit coin de paradis pas loin du tumulte du boulevard Magenta. Un endroit où l’on s’est senti en vacances pour la soirée, à déguster des produits du sud-ouest. Le Graves a suffi à mon bonheur.

 

Samedi avec ADMV on a joué les touristes. Le matin nous avons d’abord passé deux heures au Musée Picasso, pas trop rempli à cette heure. C’était ma troisième visite, et je ne m’en lasse pas. En plus, cette fois il y avait une oeuvre de Buren qui semblait habiter le musée sans aucune incongruité. 100_7015.jpgPeut-être planifierai-je une visite avec mes élèves. Ensuite nous sommes parties par la rue Elzévir où nous avons croisé un restaurant africain récemment ouvert et là, la pause déjeuner fut une merveille. Délicieuse, lente, confortable et amicale. Le jus de gingembre nous ayant redonné des forces, nous avons marché dans le Marais, pas tout à fait au hasard, croisant la maison de Nicolas Flamel (la plus vieille maison de Paris)100_7024.jpg, le musée Carnavalet (qui avait perdu son calme envahi qu’il était par les touristes), la cour de la bibliothèque historique de Paris, la rue Saint-Paul et son village. Un espresso pour tenir le rythme et nous voilà reparties vers l’Ile Saint Louis, avec un regard vers Paris-Plage, puis les bouquinistes, pour en conclure que nous aurions de quoi tenir un stand. Enfin, retour par le 47. 100_7025.jpgL’impression d’avoir beaucoup fait et vu, une vraie journée de vacances, le TGV en a été plus supportable. Dommage que l’ingénieur qui a conçu ce train n’a pas pu s’empêcher de caser les lampes dans un moule en plastique contondant qui empêche les amoureux d’être proches pendant le voyage…

 

De retour chez nous, la maison est entière, la terrasse est toujours au soleil. Et voilà, j’ai 15 jours pour me reposer avant de repartir.

 

Le reste de ma semaine vous parviendra dans un doux désordre.

mardi, 14 juillet 2009

ARTISTES QUE J'AI CROISES

Dans les années 80 j'écrivais beaucoup. Je veux dire "manuellement". Depuis cette époque où j'ai commencé à gagner ma vie, et pouvoir dépenser mon argent à des futilités, j'ai aimé les stylos, plumes, crayons divers, les papiers fantaisies. Et après avoir passé les années 70 à décorer mes enveloppes, à dessiner moi-même mes en-têtes de lettres, j'ai découvert les cartes postales originales, sur lesquelles j'écrivais mes mots d'amour et d'amitié. Les fax, puis le téléphone, les e-mails, et le besoin que tout aille vite ont fait quelque peu péricliter cette habitude.

C'est donc dans les années 80 que j'ai connu ses cartes :

 

En retournant la carte, j'ai découvert le nom de l'auteur, Jean-Vincent Sénac. Et je me suis souvenu qu'on avait souffert un jour sur les mêmes chaises de lycée dans une section scientifique. La vie heureusement nous mène là où nous appartenons réellement.

Récemment une amie m'a envoyé un flip-book créé par lui et qu'il m'a aimablement dédicacé, en souvenir. J'ai été très touchée, et je me suis dit qu'il méritait une note dans la rubrique : Artistes et gens célèb's que j'ai croisés un jour.

Pour passer un bon moment, et découvrir ses créations, allez là :

http://www.jeanvincentsenac.com/article.php3?id_article=331#Séquence_1

vendredi, 10 juillet 2009

WHO ARE THEY ?

Au mois d'août j'ai réussi à trouver une location là où j'étais allée en colo quand j'avais 13 ans. A l'époque mes goûts musicaux étaient surtout ceux de ma mère (Brassens, Barbara, Ferrat, Moustaki, etc) et je commençais à peine à posséder mes propres disques (souvent des 45T) et mes propres goûts. Voici les yeux de ceux dont je me souviens. Certains sont TRES faciles à reconnaitre, d'autres moins, surtout que trois d'entre eux sont d'ailleurs les yeux d'un seul membre du groupe concerné ! Il n'y a qu'une photo d'artiste étranger. L'anglais, ça ne me disait rien à l'époque.

1

mystère3.jpg
FrontBlog.jpg

2
mystère6.jpg
indice :
mystère 8.jpg
nouvel indice :
slade copie.jpg
Puisque personne ne semble avoir trouvé le nom du groupe, voici la réponse en vidéo :
Et la photo complète :
slade.jpg
3