Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 22 octobre 2011

- Voulez-vous me prendre en photo avec mon chapeau ? - Ce serait plus facile avec un appareil photo !*

Il y a des jours où aller en ville c'est fatiguant. Il y a trop de monde, il pleut, vous ne trouvez rien de ce que vous cherchiez... Et puis il y a des jours où c'est super méga génial d'aller en ville. Il fait beau, ce n'est pas surpeuplé, les gens semblent avoir préféré aller dans les zones commerciales de périphérie, (grand bien leur fasse !), et on trouve tout ce qu'on cherche et même plus, parce qu'on nous fait des cadeaux. C'était comme ça aujourd'hui ! Je sais ce que je vais avoir pour noël : un Banco à gratter.

Parce que mon gros cadeau, le vrai, je l'ai eu aujourd'hui. La batterie est en train de se charger. J'ai accroché les bandoulières, collé un protège-écran lcd, et j'ai 5 jours pour apprendre à me servir de ce bijou pour pouvoir vous rapporter de belles photos de mes vacances.

*Philippe Gelück

mardi, 11 octobre 2011

L'être stoïque sait que la vie moderne n'est qu'une série de moments pendant lesquels on attend de passer à la caisse.*

Je suis à la caisse de monoprix avec ADMV. A toutes les caisses beaucoup de gens, sauf à la nôtre, car la caissière a déjà renvoyé au moins six personnes, disant "je ferme" d'un ton à la fois ferme et soulagé. C'est notre tour. Derrière nous il n'y aura plus qu'une jeune femme.

Une femme arrive, se dirige en nous ignorant vers la caissière, et lui demande : "C'est une caisse réservée aux handicapés ?"

Je me suis sentie partagée entre l'envie de lui donner un coup de pied et celle d'un énorme éclat de rire.

Si elle avait vu ça, elle aurait demandé si la caisse était réservée aux pingouins...

*Jean Dion (de la famille à Céline ?)

vendredi, 07 octobre 2011

On a sans doute a peu près les mêmes chances de gagner à la loterie, que l'on y joue ou pas.*

Mais que fait Zapette ????

Elle n'est toujours pas allée chercher ses 162 millions d'euros !!!

Dis, c'est parce que je t'avais demandé de m'en donner un peu ?

Non, en fait, on ne sait pas qui c'est. Voici le portrait-robot qui en a été fait:

 

Savez-vous ce que devient l'argent si personne ne le réclame ?

* Fran Lebowiz

samedi, 01 octobre 2011

Le féminisme, c'est ne pas compter sur le Prince Charmant.*

Le samedi, en général, vous ne lisez pas, vous ne commentez pas, alors, je ne vais pas m'escrimer à rédiger une prose qui restera sans écho. Voici juste un clip qui me fait rire et résume bien une situation débilo-machiste qui n'a que trop duré.

 


Madame Mademoiselle Clown par osez_le_feminisme

*Jules Renard

lundi, 26 septembre 2011

Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.*

Envie de causer de ciné. La semaine dernière on est allé voir La Fée, et on a adoré ! Une merveille qui nous a fait rire, (du non-stop pendant les vingt premières minutes), et qui nous a donné envie de dire merde à tous les gens qui nous empêchent de vivre. Et je trouve ça sain. Les acteurs qui jouent dans La Fée et qui sont aussi les scénaristes, et sûrement plein d'autres trucs dans ce film, sont des clowns qui se sont mis au cinéma. Ils sont merveilleusement polyvalents : drôles, danseurs, poètes, acteurs, acrobates, déjantés congénitaux.

Vendredi on a vu un film un tout petit peu plus ancien qu'ADMV a acheté rien que pour me faire plaisir, parce que j'adore Annie Girardot, et puis, j'adore aussi Audiard. Pascale a déjà deviné.... Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause.

Un chef-d'oeuvre et je pèse mes mots. En plus il fait partie des films d'une époque où pour ne pas laisser le spectateur espérer vainement d'autres images ou se demander si les personnages vivaient d'autres aventures après la dernière photo, on écrivait en blanc sur fond noir, ou sur la dernière image qui faisait rêver, le mot "FIN". Ou bien, "Teu hande" ! Vous ne pouvez pas imaginer le sentiment de nostalgie que provoque cette vision à la fin d'un film !

Du coup, j'ai une question (mais y'a rien à gagner) : Sauriez-vous quel est le dernier film qui s'est terminé par le mot "FIN" ? Le vraiment dernier des derniers, hein !

*Jean-Luc Godard

mardi, 20 septembre 2011

La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie.*

Trouvé sur le site d'Amnesty International :

"Depuis que Troy Davis est dans le couloir de la mort, plus de 90 personnes condamnées à la peine capitale ont été libérées aux États-Unis après que leur innocence eut été démontrée. Dans chaque cas, lors de leur procès, les accusés avaient été déclarés coupables au-delà de tout doute raisonnable."

Et pourtant depuis quelques heures, il doit savoir qu'il va mourir. A chaque fois cela m'atterre. Comment accepter qu'un pays qui se dit démocratique et et prétend être en avance sur le reste du monde puisse encore se comporter de manière aussi barbare et primitive?

Un article de Libération vous explique comment se passe la justice là-bas.

Depuis 1976, moment où ils ont rétabli la peine de mort, les juges de Georgie ont été responsables de 51 assassinats (je ne vois pas comment appeler cela autrement), et n'ont grâcié que 7 personnes. Encore un endroit où je ne risque pas de partir en vacances.

*Victor Hugo

lundi, 12 septembre 2011

Fermant les yeux et criant ouf, L'adolescent se mit à braire.*

Comme la marche est une suite de chutes évitées, la vie heureuse est une suite de catastrophes évitées.

Ouf ! On n'a pas eu d'attentat terroriste. Ouf ! bien que mon document audio n'ait été qu'à moitié enregistré sur ma clé ce matin, et que je ne m'en sois aperçu qu'une fois le cours commencé, j'ai réussi à faire passer les tests d'évaluation quand même. Et re-ouf ! A la cantine, j'ai réussi à trouver une place ailleurs qu'en face du seul collègue qui m'horripile au point de me couper l'appétit. Et en plus, cela m'a permis de faire connaissance d'une jeune collègue très sympa, qui enseigne l'espagnol, mais est roumaine !

*Scarron

vendredi, 09 septembre 2011

Tâtons : une façon de compter sur ses doigts.*

Ca va faire plaisir à ceux qui pensent qu'être homo est une malformation congénitale, vous savez, ceux qui il y a peu lobotomisaient leurs fils. J'ai lu ça, j'étais même pas encore homo, et j'ai eu du mal à m'en remettre.

Aujourd'hui, j'ai lu un article qui m'a interpellée.

Regardez vos doigts, ils parlent !

Va-t-on décider de ré-égaliser les petits doigts des bébés à la naissance pour avoir un homme ou une femme parfaite (chez moi le féminin l'emporte en grammaire !), et les empêcher de devenir (oh, horreur !) homosexuel ?

Je savais que je ne ressemblais pas à Marylin. Mais je n'avais jamais remarqué que, physiquement, c'est le masculin qui l'emporte chez moi, c'est flagrant.

101_5911.JPG

Regardez vos doigts, et dites-moi si vous êtres aux normes.

J'ai trouvé un autre article qui, lui, explique que cela peut avoir une influence sur le cancer de la prostate, et les risques cardiaques. Des femmes, on ne parle pas du tout.

*Bertrand Bell

mercredi, 07 septembre 2011

Il n'y a de bons professeurs que ceux en qui subsiste la révolte de l'élève.*

Dans sa dernière note Axel m'a fait me rappeler de l'attitude d'une de mes profs face aux textes de Maxime Le Forestier.

Dans son cas, il s'agissait de La vie d'un homme. Je n'ai pas trouvé le clip. Mais vous trouverez les paroles ici. Et l'histoire de Pierre Goldman, à qui il dédiait la chanson sur scène, là. Avant une fin dont il ne se doutait sans doute pas.

Dans ma classe de première, c'est J'men fous d'la France qui mettait ma prof de français hors d'elle.

Ecoutez en fermant les yeux, car les images ne sont pas celles auxquelles il pensait à cette époque-là !

Quand j'ai commencé à écouter et aimer MLF, il avait à peine 25 ans, sa première tournée, il l'a faite sous chapiteau (c'était nouveau) et ça coûtait 10 F. J'avais 15 ans, j'étais enthousiaste, et je suis retournée à plusieurs de ses concerts, vu que ce n'était vraiment pas cher. (30 F à l'Olympia, en 1978 !) Sa révolte me plaisait, et il m'a fait découvrir des gens supers en première partie : Yvan Dautin, Joël Favreau. Le comble, c'est dans le Figaro que j'ai trouvé un article qui raconte bien son parcours !

Et vous, à 15 ans, vous vous passionniez pour qui ? Vos profs en disaient quoi ? C'était quand ?

* Edmond Gilliard

mardi, 06 septembre 2011

Un trop grand silence me paraît aussi lourd de menaces qu'une explosion de cris inutiles*

MANIFESTATION DE JOIE - PHILIPPE GELÜCK

Je vais finir par devoir arrêter ce blog. J'aimerais trouver un sujet de note qui soit sinistre ou révolté quant à ma rentrée, mais, vraiment, j'ai beau chercher, je ne vois pas. Déjà 5 heures face aux élèves, 4 jours devant mon emploi du temps, et TOUT-VA-BIEN ! Mais vous, si je ne parle que de mon bonheur, et de ce qui me comble de plaisir, comme dans la note précédente, vous ne venez plus lire, ou bien, vous ne commentez même pas.

Je sais ! Je vais faire une note sur le fait qu'il est inadmissible que vous ne fassiez plus vivre ce blog !!!!

* Sophocle

lundi, 05 septembre 2011

La lecture est une amitié.*

Un chouette weekend. Rien de mieux pour se préparer à la rentrée. Du coup, malgré la réforme en marche, la tête de certains collègues, et une nouvelle classe de seconde à accompagner vaille que vaille vers la première, j'ai même pas eu peur !

Contenu du week-end salvateur : Samedi, vélo. Une balade d'une vingtaine de kilomètres, le long d'un cours d'eau, avec l'odeur du monoï en prime, car soleil au zénith. Dimanche, découverte d'un coin où je n'avais jamais mis les pieds, aux confins de la Seine-et-Marne et de la Champagne. Pas mal de conduite pour y aller, mais le paysage était sympa, et arrivée vers 10 h 45 dans un joli village, presque aussi beau qu'un village anglais : Le Thoult-Trosnay. Pourquoi ce lieu ?, me direz-vous. Eh bien, mon artiste fétiche, et maintenant ami, y faisait une lecture de textes humoristiques du 20ème siècle. Cela dure un peu plus d'une heure, et cela fait un bien fou. Ensuite, apéro local à bulles, et petits-fours faits par les villageois, très bons vraiment !

Retrouver Gilbert est toujours sympa et chaleureux. Vous pouvez l'écouter sur deezer, en apprendre plus sur lui sur son site perso, acheter son dernier disque piano-voix enregistré avec Nathalie Fortin ou ses livres sur traficom.music. Mais en plus, trois de ses textes ont été choisis pour accompagner des photos réunies dans un très beau livre "A Hauteur de Paris" qui réunit des photos de Marcel Bovis. On le trouve partout, ne vous privez pas. Gilbert y est en très bonne compagnie.

101_5902.JPG

* Marcel Proust

jeudi, 01 septembre 2011

Dieu a fait l'aliment ; le diable, l'assaisonnement.*

VIE ET MORT D'UN CROUSTILLANT

Il arriva, tellement fier. Il bombait son torse doré, arborait ses dessins en relief, on aurait dit des tatouages.

DSC_1726.JPG

Je plais, se dit-il, je le sens. Son paprika et sa crème intérieurs rivalisaient avec le crabe pour crier son bonheur. Et il se réjouit, l'inconscient, de voir arriver un couteau et une spatule gourmands.

DSC_1731.JPG

 Il ne réagit pas immédiatement à la coupure, mais se sentit s'envoler.

DSC_1733.JPG

Il ne savait pas que c'était pour une mort certaine, pour le plus grand plaisir des bouches affamées qui l'entouraient.

DSC_1735.JPG

Avant de disparaître définitivement, il vécut l'humiliation de se retrouver en compagnie d'un vulgaire végétal . Il eut le temps de réaliser qu'aucun de ceux qui se disaient ses amis ne venaient à son secours. Je veux parler, bien sûr de la tarte à la rhubarbe et du riz pilaf.

DSC_1596.JPG

DSC_1584.JPG

Crédits photos : Virgibri, http://profarchere.canalblog.com/

Sans doute n'en eurent-ils pas la force, ni le pouvoir. Le destin alimentaire est l'un des plus funestes.

* James Joyce

mercredi, 24 août 2011

La chanson est liée profondément avec la réalité, avec les gens vivants, avec le monde entier et toutes ses connections. *

Pendant les vacances, au mois d'août, quand d'ordinaire les gens oublient tout, un artiste que j'écoutais en boucle sur mon mp3, s'est donné la mort. Je ne sais pas pourquoi, et cela ne regarde sans doute que lui, et laisse de toute façon ses proches sûrement dans l'incompréhension, quelle que soit la raison qu'il ait avancée. C'est un de ces moments où l'on aimerait faire quelque chose, mais on ne sait pas quoi. Alors je lui rends un hommage en son et images, sur ce blog en vous faisant réécouter, ou découvrir, un texte magnifique, comme il en écrivait beaucoup pour les autres et pour lui-même. Pour nous surtout.

http://www.deezer.com/listen-251993

crédit Pierre Olcese

 

Et pour mieux le connaître encore, allez là.

*Allain Leprest

samedi, 20 août 2011

Après 60 minutes d'équitation, l'homme dit qu'il a fait une heure de cheval, le cheval, lui, doit se dire qu'il a fait une heure d'homme.*

Je suis encore en vacances. Ce n'est que repos mérité, car comme le prouve encore cette photographie, les chevaux (et autres dadas ou bourrins si vous préférez) sont constamment exploités. Et ce n'est même pas eux qui en tirent le bénéfice :

102_5803.JPG

* Philippe Geluck.

mercredi, 10 août 2011

J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art.*

De retour pour trois jours avant de repartir, je lis un peu les infos. Et puis évidemment, je m'intéresse à ce qui touche à l'éducation nationale. Depuis 2008, dans la circulaire de rentrée ministérielle, l'accent est mis sur la lutte contre l'homophobie. En toute logique, les programmes évoluent. L'homosexualité n'est plus un tabou. Mais les réactions montrent que la partie n'est pas gagnée. Ce ne sont j'espère que les derniers soubresauts de convictions arriérées. L'ignorance en est la cause, espérons-le. Et si l'école persévère dans son rôle d'informatrice, les générations à venir seront peut-être moins homophobes.

http://www.liberation.fr/societe/01012353222-l-homosexual...

*Max Jacob

mercredi, 03 août 2011

A force d'être gentil, on finit par être suspect.*

Vous avez dû vous rendre compte que je n'étais plus là... Ou tellement contente d'avoir du soleil, que je m'activais à autre chose qu'à mon ordi !

Pour vous faire patienter d'ici mon retour, voici une note sur quelques petites découvertes faites lors d'une balade à Narbonne, l'un de mes trois jours de soleil dans le sud, durant la deuxième quinzaine de juillet.

D'abord, un mur peint en hommage au Fou Chantant. J'en avais vu un autre il y a deux ans, mais celui-là était nouveau pour moi. Et puis cela vous donnera peut-être envie de rester "fidèle" à mon blog !

102_5720.JPG

Ensuite, la maison des Trois Nourrices. Je ne sais ni quand, ni qui elles nourriçaient, mais elles avaient de quoi en faire rêver plus d'un et plus d'une parmi mes bloggers aux goûts variés ! ("blogger" en anglais est unisexe !)

102_5724.JPG

Et enfin, le meilleur pour la fin, cette note affichée sur une porte d'entrée. Elle fera rêver les syndics d'ici et d'ailleurs. Et j'en connais !

102_5718.JPG

*Charles Trenet

vendredi, 29 juillet 2011

Quand on regarde attentivement un cochon d'Inde, on remarque : premièrement que ce n'est pas un cochon, deuxièmement qu'il n'est pas d'Inde, et qu'en définitive seul le "d' " est authentique.*

Exercice d'écriture : LA VISITE DE ED CHEZ ZAPETTE.

 

IMG_0020.JPG

 

 

Une photo, deux visions. L'autre est à lire là.

La mienne :

Zapette, je ne pouvais la voir que le soir. Oui, la journée, elle travaille. Du coup, j'ai eu une journée à occuper. Je suis allée dans une ville où il y avait plein de monde apparemment tiraillés entre mille spectacles à voir ou non, et comme je n'aime pas les tiraillements, que toute seule, voir une pièce choisie au hasard dans une clim' en panne ou pas qui ne ferait que faire empirer mon rhume, à peine ma salade avalée, je suis repartie vers la campagne. J'ai joué les touristes, avec pour une fois tant de soleil que j'ai eu envie de m'installer à une terrasse au bord de l'eau. Et ça a donné ça :

102_5734.JPG

En attendant Zapette.

Mais ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que pour moi cette visite a été initiatique. J'avais déjà vécu (et même plusieurs fois) l'étape "Rencontre réelle avec un(e) ami(e) virtuel(le)". Mais je n'avais encore jamais osé celle-ci "Face-à-face avec un être vivant vous inspirant naturellement une grande répulsion, voire peur." (Ce n'était quand même pas ma phobie principale, il me reste des étapes...) C'est fait.

102_5735.JPG

Mes pieds ont supporté qu'il les renifle, mais n'auraient pas même osé imaginer que ses pattes à lui les touchent !

C'est dommage, j'ai oublié de photographier le gratin, car le récit de ma visite aurait été complet, avec ses moments conviviaux, effrayants, et délectables.

*François Cavanna

mardi, 26 juillet 2011

On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.*

4ème rapport d'activités.

Question activité, je suis plutôt au niveau zéro... j'avais plein de projets aujourd'hui, mais je me suis réveillée fiévreuse, et la tête bizarre. Bref, je me repose pour être fraîche et sympa ce soir.

En effet, le grand évènement, c'est que je suis chez Zapette ! J'ai presque trouvé du premier coup. et je ne voudrais pas que ma réputation de bavarde soit anéantie ce soir et qu'elle soit obligée de causer tout le temps. Chez Zapette c'est beau autour : c'est une belle région, j'y étais venue en 1988, j'ai aimé, je suis revenue ! :-) Dans sa ville, y a plein de restaus pour les touristes, et il vaut mieux connaitre les bons. Hier, elle a bien choisi ! et il y a aussi des princesses.

Et c'est beau dedans aussi chez Zapette ! Elle a un joli appart' qu'elle a aménagé superbement. En plus c'est hyper bien rangé. Quand elle viendra à la maison, faudra qu'elle me prévienne deux ans à l'avance !

Zapette, elle est exactement comme sur son blog. Sympa, accueillante, pas compliquée, d'humeur apparemment égale. Bon, je sais je ne suis arrivée qu'hier soir... On s'était tellement parlé par blogs interposés depuis 2006 que j'ai l'impression de la connaître déjà depuis longtemps.

Chez elle, y a pas de photos de pieds (au début que je la connaissais, elle publiait des photos de ses pieds), mais y'a une blague sur les chevaux dans la salle de bain, et j'ai pris ça comme un cadeau de bienvenue. Y'a aussi Crunch, qui est resté sagement dans sa cage, et même ce matin, eh ben, il doit me faire un peu la tête, il sort pas de sa petite maison en plastique.

Rectificatif, je viens d'aller vérifier, il est sorti !

Donc, il ne m'en veut pas tant que ça.

*Topor

dimanche, 17 juillet 2011

Aimer c'est s'engager, c'est travailler, c'est être intéressé, c'est créer.*

Premier rapport d'activités :

Drôme - Ardèche, ça ne fait pas si loin que ça. Une heure trente quand même. Mais quand on aime on ne compte pas. Et j'ai eu, en avance, un très beau cadeau d'anniversaire. Je suis allée à Antraigues sur Volane, et j'ai assisté au spectacle de Francesca Solleville et François Mathouret intitulé "Merci Jean".

Ils étaient accompagnés par Nathalie Fortin au piano, et Patrick Reboud à l'accordéon et à un truc qui ressemble à un melodica un peu sophistiqué.

Un régal, de force, de conviction, d'amour et de talent. Avec en fond un magnifique portrait de Jean Ferrat.

On a eu de la chance, il a venté, nuagé, mais pas plu. Aujourd'hui, en revanche, la nappe phréatique est contente.

101_9388.JPG

101_9392.JPG

*Lina Wertmuller

vendredi, 08 juillet 2011

L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.*

Ouf, c'est fait. Les délibérations, les résultats, les oraux de rattrapage (quand c'est possible !), les allers-retours pour rien, vu qu'aucun candidat ne choisit l'anglais. Les idiots ! Expériences de covoiturage avec des collègues dont je viens de faire connaissance, et qui sont bien sympas. Des imprévus et des ratages.

Comment je m'emmêle les pinceaux, et n'enregistre qu'un quart d'heure de l'émission Mot de Passe où joue un copain.

Comment j'ai dû annuler ma soirée avant-première d'Harry Potter avec projection de l'avant-dernier opus avant la magistrale fin :

La Fnac annonce que c'est en VO, mais après vérification, Gaumont ne s'améliore pas et projette ses films en VF... (alors qu'il y a deux lieux de projection !) Heureusement la Fnac a reconnu son erreur et m'a remboursé mes billets.

Du coup, on ira mercredi, à la séance de 18 heures, car je ne veux pas manquer le feu d'artifice !

Autres réjouissances à venir, et réussies celles-ci, j'espère : un concert des Percussions de Strasbourg, un repas brésilien, un son et lumière parait-il génial sur un monument qui m'est cher, des balades, des barbecues, et une dernière réunion de collègues ce soir !

Comment voulez-vous que je trouve le temps de vous écrire des choses intéressantes ?

Il y a des jours comme ça :

 

Et heureusement d'autres comme ça :

 

Et faut pas être parano, des fois ça finit bien ! Bon, je pars boire un pot en ville !

*Sigmund Freud

dimanche, 26 juin 2011

Et pour un homme de votre intelligence, monsieur, vous vous êtes empêtré jusqu'au cou dans vos mensonges. Une vraie désolation !*

C'est donc en 1971 que je l'ai vu pour la première fois !

Mais aussi dans les films de Cassavetes. Faut pas oublier.

Bye Peter Falk !

*Lieutenant Columbo, dans Jeu de Mots, 1978

 

mercredi, 22 juin 2011

La grande supériorité de l'examinateur est de se trouver du bon côté de la table*

Tous les ans je suis là, 4 heures, voire 5, trois fois au moins. Tous les ans ils se rongent les ongles, mangent des galettes st-michel ou des granolas, font tomber leurs cheveux devant leurs yeux jusque sur le papier. Tous les ans leurs chaussures sont le reflet de la mode adolescente du moment. Les ballerines et les converses perdurent. Elles sont humides cette année. Tous les ans, que les cheveux soient coupés ras, frisés, attachés ou non, colorés ou naturels, ils et elles se concentrent, se tordent, s'appliquent, essayant soit de valider le travail régulier d'une année, soit, dans un dernier élan, après avoir bachoté comme des fous pendant une semaine, de prouver qu'ils peuvent déchirer leur race et l'avoir ce putain d'bac. Hier (oui, j'ai écrit ce texte mardi) c'était l'épreuve de langue vivante 1, un peu comme une récré entre philo-Histoire/Géo et SES-Maths. C'est vrai, c'est même pas la honte de n'avoir rien compris : c'est dans une langue étrangère, et les vieux sont encore plus nuls qu'eux. Pas comme en maths ou en sciences-éco. Les pères se feront un plaisir de leur dire que c'était facile, qu'ils auraient dû faire ça, démontrer ça ou parler de ça. Tous les ans pendant que nous speedons comme des malades pour corriger nos 64 copies (110 en philo !) ils s'angoissent, extrapolent, consultent les corrigés sur le web, recherchent les listes de textes oubliées et froissées au fond du sac Eastpack depuis le dernier cours. Ils s'imaginent qu'ils ont raté, exorcisent leurs peurs en rédigeant des statuts provocateurs sur facebook. Tous les ans ils viennent aux résultats blêmes, tremblants ou grandes gueules, puis s'effondrent de rire ou de pleurs, hurlent, ravalent leur déception. Et tous les ans je suis là et je n'arrive pas à me retenir de pleurer. Et tous les ans, je vous écris une note sur ce fameux bac dont on dit tous les ans qu'il va disparaitre, et qui reste.

*Edouard Herriot

 

lundi, 20 juin 2011

Police : a toujours tort.*

Bon, je résume. y'en a des qui se sont fait arrêter pour avoir chanté "Hécatombe" de Brassens. Pour protester, y'en a ds qui ont été le chanter devant le commissariat. Moralité, arrêtés aussi.

Et pour finir, y'en a qui réagissent et qui propose de le chanter à 18 heures demain pour la fête de la musique.

http://www.lettredesete.fr/index.php/echos/452-hecatombe-...

et aussi là :

https://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=1751063...

L'objet de cette colère dans la police :

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau

La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas

Moi, Brassens, j'adore, je ne m'en lasse pas, à toutes les heures du jour et de la nuit, vous pouvez m'en faire écouter, je chante avec lui, et me régale de ses mots ou de la manière dont il chantait ceux des autres.


*Gustave Flaubert

samedi, 18 juin 2011

Ce sont toujours dans des petites choses inattendues, des détails, des gestes ou des faits divers que nous apprenons tout.*

Quatre jours un peu plus cools avant de repartir pour 15 jours un peu speed. Cela fait du bien et me donne envie de vous présenter une rencontre inattendue dans Paris il y a une semaine. Elle aussi semblait faire une pause dans ce Paris du XXIème siècle.

101_9379.JPG

Edit : 19/06/11 à 17.09

A vue de nez, j'avais situé cette dame vers 1915. Mon arrière-grand-tante Alice, était née en 1893. Je ne me suis pas trompée. Voici une photo trouvée sur ce site.

*Suzanne Daigle (Fly, Baby, Fly, 1979)

mardi, 14 juin 2011

Chaque fleur attire sa mouche.*

Ma journée de solidarité ayant été effectuée un samedi de mars, j'ai pu profiter du ouikainde de la Pentecôte. Je suis partie deux jours à Paris rejoindre mon ami le warrior et son coach, dont je n'ose pas dire qu'elle est mon amie, car ça la fâche. Tout en douceur et sans précipitation, nous avons quand même arpenté pas mal de kilomètres, du Chemin-Vert au Père Lachaise (pour apprécier la photo, agrandissez la !), 101_9344.JPGdu Palais-Royal aux Tuileries, de la Place Vendôme au Palais-Royal (oui, on l'aime bien). D'ailleurs, on y a super bien mangé, dans le jardin plus exactement, mais on a moins aimé la galerie du Carousel du Louvres, sauf pour faire des essais de voix portée. Ca peut paraître un itinéraire banal, mais cela ne l'était pas. Quand on n'a pas pu se promener avec ses copains depuis neuf, presque 10, mois, le moindre pas est agréable. On a évidemment testé quelqu101_9339.JPGes bancs, et on connait les trajets de bus par coeur. On a croisé des tags plus ou moins fins, qui nous ont en tout cas fait causer. On a apprécié trois très bon restaus rue du Bac, au jardin du Palais Royal donc, et rue Saint-Martin. Pascale, elle a fait plein de trucs 101_9356.JPGrigolos pour me faire marrer, et ça a marché. 101_9362.JPG101_9358.JPG  101_9375.JPG101_9383.JPGEt puis j'étais tellement émue de dire au revoir que, comme prévu par ADMV, j'ai oublié de rendre l'Amélie Nothomb à Pascale. C'est comme qui dirait bêta de l'avoir traîné dans mon sac toute la journée. J'ai fait d'autres choses bêtas ce weekend. J'ai pris le parapluie le jour où il n'a pas plu, et pas l'autre. J'ai failli rater mon train de retour parce que j'avais mal mémorisé l'heure du train. J'ai fait quelques photos floues. Mais dans l'ensemble, on peut dire que ces deux jours étaient ultra-réussis ! Et le plus beau de ces deux jours, c'est sans aucun doute lui, le warrior ! Il nous a épatées.101_9343 copie.jpg

 *Jules Renard