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lundi, 07 février 2011

ADIEUX

Je l'avais connue en lisant l'Autre et la Maison Sans Racines. La découvrant presque en même temps que je découvrais son fils. "Anne ma soeur Anne" et "Monde cinglé"...

Elle est une des rares poétesses (ou même poètes) contemporaines dont je lis les vers sans avoir besoin de relire dix fois pour comprendre, sans me dire que c'est trop précieux ou pédant.

Et puis un jour j'ai assisté à une soirée merveilleuse où il y avait elle, son fils et son petit-fils. Les deux hommes chantant ensemble les mots de la femme. Et que d'amour il y avait sur cette scène-là.

Est-ce avant, ou après cette soirée ? Dans un petit théâtre parisien, j'ai assisté à une pièce intitulée "Le Dernier Candidat", écrite par Andrée Chédid. Elle avait choisi cette soirée pour venir voir sa pièce. Et dans l'entrée, où elle attendait tout comme nous, soudain elle a dit "ah, Loulou, te voilà." Et ce chanteur que j'aime aussi beaucoup est arrivé, barbu comme jamais. Ils se sont serrés dans les bras. Je n'ai pas demandé d'autographe ou parlé. Mais quand même, j'étais émue d'être à côté d'eux sur les bancs du théâtre. Les acteurs aussi était émus !

Il y a un site qui parle d'elle en anglais:

http://www.andreechedid.com/

mardi, 14 décembre 2010

CINEMA DU LUNDI

Hier, c'était Le Nom des Gens. C'est génial ce film. Je n'ai qu'une envie, le revoir. J'ai ri beaucoup, pleuré aussi mais faut pas le dire, et c'était tellement super comme film que j'en ai oublié que je déteste l'actrice principale. Là, le rôle lui allait comme un gant. Et pour niquer un film pareil, y'aurait vraiment fallu se forcer. Vous connaissez sûrement l'intrigue principale, mais même si ça vous parait idiot comme idée de départ, foncez. C'est fin, clairvoyant, et ça vous rappellera forcément quelque chose.

Ah, et puis la pièce des élèves cet après-midi, c'était fun, et un grand succès, comme chaque année. Si j'arrive à avoir récupéré tous les chèques pour un autre spectacle de la part de mes élèves de seconde, à rendre mon compte-rendu de la réunion parents-profs à ma sous-chef, à corriger les deux paquets de copies qui me restent demain après-midi et jeudi matin, alors, je serai une prof heureuse et méritant d'être en vacances samedi.

samedi, 18 octobre 2008

J'aime quand je rencontre l'art

Cette semaine, j'ai visité une exposition d'art contemporain. J'ai encore une fois été étonnée, émue, bluffée. Dans notre groupe, certaines personnes pourtant ne ressentaient rien. Je me suis demandé d'où venait notre capacité à nous émouvoir, ce qui la déclenchait. Depuis toujours j'ai préféré le Musée d'Art Moderne au Louvre, la Tate (et depuis, la Tate Modern) à la National Gallery, les musées d'art contemporain en Hollande, ou le Musée Van Gogh, au Rijksmuseum...

Tout ce qui précède l'impressionisme m'inspire le respect pour la technique, et la valeur historique et de racine que cela représente pour l'art d'aujourd'hui. Certaines oeuvres arrivent à m'émouvoir, mais peu. Turner, oui !

Un de mes artistes préférés est Antony Gormley. Il est anglais. Je l'ai découvert lors de mon premier voyage à Newcastle en 1996.

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vendredi, 02 novembre 2007

Vous donner envie de voir une exposition...

Mardi je suis allée à une exposition consacrée à Francisque Poulbot, particulièrement focalisée sur ses talents d'affichiste et le côté "angélique" du personnage. Le clou de la visite, c'est une émission d'environ 40 minutes en noir et blanc, tournée en 1966 où le témoignage de Roland Dorgelès nous en apprend plus que tous les commentaires sous les affiches.

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Il y a 11 ans j'avais déjà vu une expo au Musée Montmartre, où l'amour de l'homme pour les enfants, et tout le bien qu'il leur avait apporté était mis en évidence, sans oublier l'engagement politique. Ce qui m'a frappée c'est l'oubli dans lequel on semble s'obstiner à laisser cet artiste. En 1966 sa veuve et ses amis déploraient qu'aucune rue ne portât son nom à Montmartre (ce fut apparemment réparé en 1968 alors qu'il est mort en 1946), et aujourd'hui j'ai cherché en vain sur internet une photo de lui à vous montrer sur cette note.

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J'ai souri de l'audace, mais aussi de la franchise et de l'absence de langue de bois quand sur une affiche promouvant un spectacle gratuit pour les enfants de la Butte, il précisait que "les gosses de riches étaient exclus". Aucun commentaire ne soulignait le fait que les Frères Fratellini lui apportèrent leur participation gratuite à plusieurs de ses spectacles de bienfaisance.

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Allez quand même voir cette expo, car les affiches valent le détour. Mais passez aussi par le Musée Montmartre, aucune expo ne m'y a encore déçue et le lieu est rempli de nostalgie, et d'engagement.

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dimanche, 23 septembre 2007

Ce qui me touche à dix-huit heures

Un dimanche familial. Notre invitée s'en va, et je regarde yahoo actualités, histoire de me tenir au courant. Beaucoup de choses me laissent de marbre, mais une nouvelle m'émeut. La mort du Mime Marceau. Sous son maquillage je ne l'avais pas vu vieillir. Et cette photo me semble toujours d'actualité.

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