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jeudi, 13 juillet 2023

La vacance des grandes valeurs n'enlève rien à la valeur des grandes vacances. *

Les vacances ont commencé. Je pourrais m’en désintéresser, ne pas le remarquer, mais du jour au lendemain les symptômes sont apparus. Les places de parking disponibles dans ma rue se soudain multipliées. Le matin le petit-déjeuner sur la terrasse a perdu son bruit de fond de moteur permanent, remplacé par un silence agréable coupé seulement parfois par la perceuse d’un bricoleur ou la conversation criée de deux cyclistes. Je ne leur en veux pas. Le bruit du pédalier est bien moins pénible que les klaxons et bruits de motos ou camions. Quant aux conversations entre humains, je les aime, qu’elles soient hurlées, chantées ou chuchotées. Mais les conversations sur le net, avec la même soudaineté, elles, se sont arrêtées. Plus un commentaire ou un like sur Facebook ! En revanche, depuis mi-juin, les évènements annoncés sont innombrables. Dommage qu’il fasse si chaud que le courage d’aller à pied où que ce soit m’abandonne souvent. Je termine mes journées à l’ombre de mes stores à lire, jouer sur mon téléphone, ou regarder une série dont ARTE ou NETFLIX ont le secret quand on sait les dénicher sur ces plateformes, tout en caressant mon chat posé sur mes genoux. Euh, non, là je délire complètement et prend mes rêves pour des réalités. Mon chat passe ses nuits dehors à faire la nouba avec ses potes, et ses journées à dormir à l’ombre des buissons ou dans le sous-sol. Dans mes moments d’activité intense, je cuisine, car les légumes du jardin me donnent du boulot ! Mes créations : poulet à la coriandre et aux courgettes, crevettes à la thaï aux courgettes, omelette au cheddar et aux courgettes, tomates fraîches et bio à la mozzarella aux courgettes, s’il en reste. On ne se lasse pas. Ce sont nos courgettes, et elles ne nous déçoivent jamais ! Reprise de ce texte le 13 juillet : Le soleil semble nous laisser un petit repos et nous permettre de fêter la Bastille comme il se doit. Ce soir j’espère avoir l’énergie d’aller écouter de la musique cubaine en ville, car la séance d’ostéo de ce matin, même si elle est censée me rendre capable de randonner un peu bientôt, m’a mise littéralement à plat, dans le flou. Demain en tout cas, je me laisserai aller à mon éternel bonheur des feux d’artifice. A tous, je souhaite un bel été, le plus tranquille possible, en oubliant, tout comme les media, les sombres problèmes qu’il faudra reprendre à-bras-le-corps dès septembre.

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Karine Rougier, Série flux, 2022, aquarelle sur papier

(à vendre chez Connaissance des Arts)

* Henri Weber 

mardi, 21 août 2012

Mon abécédaire d'été

Les vacances se poursuivent donc, et se terminent un peu aussi comme suit:

A comme Acupuncture. (première séance pour moi. Positif)

B comme Barbecue, C comme Chaleur, D comme Dormir,

E comme Epinards dans les caillettes.

F comme Farniente et Four solaire , G comme Godiveaux,

H comme Hospitalité, I comme Idéales, J comme Jardin,

K comme Keskecébien les vacances (proposé par Hervé)

L comme Liberté, M comme Maison, N comme Nouvelles,

O comme Olives vertes et noires, P comme Piscine géniale et le Poët-Laval,

Q comme Qu'est-ce que c'est bien les vacances ! (encore Hervé !) et comme Quadrupède (proposé par Zapette).

R comme Rire, S comme Salades fraîches, T comme Tomates juteuses,

U comme Super U de Dieulefît, V comme Vélo (pas trop, il fait trop chaud)

W comme Waouh c'est beau !, X comme XL taille de mon nouveau t-shirt, Y comme Yaourt au lait de brebis,

Z comme Zéro défaut.

Pour certaines lettres je n'ai pas trouvé de proposition... Suggérez-moi des idées et je vous dirai si ça colle avec mes vacances ou non.

Pour le A, j'ai une réponse, mais je veux vous faire deviner. C'est un truc que j'ai fait pour la première fois, mais en général, ce n'est pas forcément une activité de vacances.

Ah, et j'oubliais, nos voisins sont charmants et discrets.

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vendredi, 22 juillet 2011

La vie, c'est comme un cône glacé ; il faut savourer chaque bouchée.*

3ème Rapport d'activités :

"Agriculture Bio" peut aussi être synonyme de :

MODERNITE, ORIGINALITE, PROXIMITE.

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Ca ressemble aux distributeurs qu'on trouve dans les gares et lieux publics, tu tapes le n° du casier choisi, tu insères l'argent, et ça tombe.

Mais, ca sent bon, et c'est pas trop cher.

Dans ce village, Montolieu, qui est aussi un village plein de librairies, d'artistes, d'ateliers pour les enfants, d'anglais sympas, on a trouvé un salon de thé où les décos intérieures m'ont parlé, et où j'ai dégusté un crumble aux pommes tiède délicieux. 

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Tout cela console (un peu) de la grisaille.)

*Charles Monroe Schulz (Peanuts)

dimanche, 03 juillet 2011

Le farniente est une merveilleuse occupation. Dommage qu'il faille y renoncer pendant les vacances, l'essentiel étant alors de faire quelque chose.

Bientôt les vacances ! Et depuis mardi 17 h 00, moment où j'ai rentré mes notes de bac sur internet, je me sens beaucoup plus cool. Evidemment, il y a bien eu quelques réunions, et demain je pars délibérer, mardi regarder les résultats et cacher ma larme, jeudi et vendredi interroger ceux qui en ont besoin, mais dans l'ensemble, le simple fait de ne pas avoir de "devoirs" est un vrai bonheur. Et c'est la période des "pots". Mercredi, pour l'accession au grade d'agrégée d'une collègue de physique, hier au pot de retraite d'une copine prof des écoles, mardi repas au restau pour deux collègues de l'équipe d'anglais qui eux aussi ont la chance de partir en retraite, et mercredi midi, pot officiel et chiant au lycée pour les dix départs en retraite. Deux de moins que l'an dernier. Je m'occupe des cadeaux d'un collègue, commandés sur internet. Je suis prête à parier qu'ils ne seront pas tous là mercredi. Mais je fais de très beaux "BONS POUR...".

Ce soir je pars dormir chez ma cousine dans la ville où je délibère, car on nous convoque à 8 h 00 à 120 km de chez nous, et je n'ai pas envie de me lever à 5h30. Il n'y a aucune urgence puisque les résultats seront officiellement affichés mardi matin à 10 h 00, mais ça doit leur apporter un plaisir particulier à nous gâcher la vie. Enfin, je suppose, car je ne vois aucune autre explication pour ne pas commencer à 9 heures. Le 8 au soir, je serai donc officiellement en vacances ! Ca va être la fête ! Je vous parlerai alors de mon programme de l'été. Le vôtre, à part pour ceux qui bossent, mais qui partent en période creuse, c'est quoi ?

En tout cas, moi, ça ne sera pas ça :

*Pierre Daninos

mercredi, 14 juillet 2010

COMMENT REUSSIR SON SEJOUR EN NORMANDIE

Réserver un hôtel avec vue sur la mer. 100_8593.jpgA Yport, il y en a un pas trop cher, La Sirène, ancien rénové, du coup un peu sonore, mais coquet, où les petits-déjeuners et les repas pris dans la salle à manger panoramique sont simples et délicieux.

100_8570.jpgVisiter quelques lieux culturels : le Palais de la Bénédictine à Fécamp, où la visite se termine par une exposition d’art contemporain étonnante, le musée du chocolat qui vaut surtout par son magasin et les bouchées au chocolat noir et les guimauves maison laissent un souvenir gustatif indélébile. La marque : Hautot, vendue également dans un petit magasin d’Etretat, le Clos-Lupin, maison de Maurice Leblanc, guidés par la voix de Georges Descrières (pour ceux qui se souviennent de la série télé).

Profiter de l’opération « Lire à la Plage ». 100_8562.jpgDes livres tout neufs, pas même couverts de plastique, que l’on choisit simplement pour les dévorer au choix sur des chaises, des transats ou des poufs joliment colorés, au soleil (mais attention aux coups de soleil !). Le choix de BD, romans, et autres livres en tous genres est riche et de qualité. Ce petit lieu convivial est à disposition sur chaque plage de la Seine-Maritime, gratuitement et sans inscription. Un petit bonheur offert à tous, et apparemment apprécié par tous.

Débusquer des restaurants où les prix ne sont pas affolants, mais la cuisine fine recherchée, sans excès toutefois. Deux exemples : « Les Terre-Neuvas » à Fécamp qui propose à midi un menu à 17. 50 €, gastronomique, frais, régalant, et pour couronner le tout, une coupe de champagne offerte, parce qu’on est à l’hôtel dans la région ! Un autre lieu fort sympathique : « La Salamandre » à Etretat.100_8598.jpg Rue René Coty. Un peu plus cher, mais non moins délicieux et dans une maison datant du Moyen-âge, une merveille. En plus, c’est bio et il y a un choix intéressant de plats végétariens.

Se promener sur les chemins au-dessus des falaises, sans prendre de risque évidemment, et admirer les paysages grandioses.

S’organiser un petit séjour à une période où le temps est étouffant de chaleur chez vous. Vous apprécierez d’autant plus l’air pur, et la fraîcheur du matin, mais également les lumières et couleurs sublimes que le soleil estival provoque sur la mer.

La date du 14 juillet n’est pour autant pas obligatoire. Le feu d’artifice à Etretat, le 13, est en effet très décevant. Quasi monochrome, et ne mettant en valeur ni les falaises, ni la mer… Prennent-ils les touristes étrangers (il y en a plus que de français !) pour des ignorants en matière de pyrotechnie ? De plus, n’étant pas au courant des mesures répressives du préfet de la Haute-Normandie, nous ignorions qu’aucun alcool ne pouvait être vendu le 14, et nous sommes donc rentr100_8592.jpgées sans les bières locales et la cervoise que nous comptions acheter…

Voilà, mis à part ces deux bémols, nos 4 jours furent doux et reposants, et ensoleillés, n’en déplaise à certaines, d’ailleurs, ne partez ni sans votre écran total, ni sans Biafine ! Et gardez votre âme d'enfant pour jouer avec les galets. Je n'ai pas battu de record de hauteur de pyramide, mais j'ai aimé toucher leurs rondeurs.

dimanche, 29 juin 2008

LES ANNEES

Dans le ciel pendant ma sieste j'ai aperçu un cheval dans les nuages. Flemme de prendre mon appareil pour vous le montrer. Du coup m'en souviendrai-je ? Je suis en train de lire Les Années d'Annie Ernaux. J'avais lu Les Armoires Vides, puis La Place, puis Passion Simple, et beaucoup aimé ces trois romans. Ensuite sans trop savoir pourquoi elle avait quitté mes lectures. Il faut dire que depuis 15 ans, je lis beaucoup plus en anglais qu'en français. Là, elle revient avec ses souvenirs. Elle est née 18 ans avant moi. Ce qu'elle dit de ses parents me rappelle mes grands-parents, et d'elle, mes tantes. Pas ma mère, déjà 8 ans plus vieille qu'elle. Au moment où l'on vit les choses, on ne sait pas ce qui restera dans notre mémoire un jour. Tout est déterminé par nos émotions bien sûr, mais aussi plus qu'on ne le pense par notre classe sociale, et les autres. Les souvenirs individuels deviennent mémoire collective, et bien que les miens datent de 18 ans plus tard que les siens, ils sont souvent les mêmes. C'est étrange. Son vécu d'adolescente, de jeune femme, en tous cas me rappelle bien des choses, même si évidemment entre temps, la pilule était apparue, et même l'avortement en 1975. Mais des lois ne transforment pas complètement une vie construite par une éducation donnée par des gens ayant des idées de 25 ans et 31 ans de plus... J'aimerais avoir le talent d'Annie Ernaux pour comme elle écrire mes souvenirs à partir d'un album photos, et me demande si une femme née en 1975 y trouverait autant de sa propre vie.

lundi, 23 juillet 2007

Vous y avez pensé ?

A mettre votre chapeau de soleil ?

Celui-ci par exemple... Un de mes préférés.

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Guillaume Appolinaire

07:25 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : calligramme, chapeau, été