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mardi, 07 mai 2013

Il vaut mieux ne pas faire le voyage que s'arrêter en chemin. *

Bon, soyons clairs, je suis rentrée dimanche à 13 h 40 et le dernier parent (ils ont tous été prévenus de l'heure d'arrivée par une chaine téléphonique) est arrivé à 14 h 15. Le temps qu'on se dise au revoir entre collègues et de rentrer à la maison, ça m'a bien niqué le dimanche après-midi, déjà fort entamé par le reformatage d'un document audio que je devais trouver pour une étudiante qui repassait son épreuve orale, car elle avait été absente la première fois. Contrairement à la mère qui est venue chercher son fils avec 35 minutes de retard, l'étudiante m'a dit merci.

Le séjour s'est passé correctement si l'on considère que l'on a ramené tout le monde en bon état et en temps voulu. Les visites étaient intéressantes dans l'ensemble : Jedburgh, sur la route d'Edinburgh, DSC03646.JPGil y a en bas du château une marchande de sandwiches adorable,

 

 

 

 la maison de Walter Scott, DSC03661.JPGl'auteur d'Ivanohé et de Quentin Durward dont les yeux m'ont fait fantasmer quand j'étais bien jeune dans la série télé du même nom, le Château de Glamis, reflet des richesses de la famille royale, et c'est tellement beau qu'on en oublierait qu'on est républicainDSC03685.JPG, Saint Andrews, son château et sa cathédrale en ruines au bord de la mer, son golf, et sa ville qui a l'air si agréable, Edinburgh, à ne pas manquer même par jour de forte pluie : le château, le parlement et le Scotland Museum,DSC03787.JPG

 

 

 

 

 

 et pour finir au retour, le mur d'Hadrien, son paysage environnant, ses moutons, lieu idéal pour un pique-nique.DSC03838.JPG

 

J'ai moins aimé New Lanarck, un village coopérative dont l'esprit rappelle le Familistère de Guise, mais dont la visite est du niveau Disneylandien, dommage et le Château de Stirling où la visite est totalement mal fléchée, ce qui n'est pas idéal quand on y traîne des lycéens.

Je vous mets en garde justement contre la compagnie de trop d'ados de 16 ans qui ont trop tendance à prendre les adultes pour, au mieux pour des employés d'agence touristique, au pire pour des domestiques, qui ne comprennent pas l'humour équin, et qui confondent filet derrière le fauteuil de devant avec une poubelle que les susdits domestiques videront bien, et sans râler s'il vous plait !

Les 30 ados auront compris j'espère qu'à jouer au plus con avec moi, eh bien on perd. Et après avoir donné deux "gages" plutôt que des punitions pour salissure abusive du car et retard par négligence à un point de rendez-vous, j'ai finalement puni tout le groupe pour provocation collective, d'une rédaction de 4 pages en anglais dont ils se souviendront.

Côté bouffe, au restau c'était bien, dans ma famille, ça l'était moins. Pourtant avec ma collègue on était chez la mère de Julien Doré, enfin, un genre de, qui a participé et gagné à un télécrochet de la Bibissi et a du coup chanté dans des comédies musicales. Ca doit pas payer encore fort, ou bien il ne donne pas d'argent à sa mère du tout, car la maison et la cuisine n'étaient pas au top. Et le froid dans les chambres et la salle de bain dépassaient les limites dites "bonnes pour la santé".

Ce que je vous recommande, c'est le ferry entre Zeebrugge et Hull, et surtout son restaurant, un vrai bonheur pour le repas du soir et le petit-déjeuner. Une merveille !

La cantine hier et aujourd'hui aura été un choc.

* Michel Polac

samedi, 02 avril 2011

Les adolescences trop chastes font les vieillesses dissolues.*

C'est le printemps, et nos élèves se sentent amoureux. C'est classique. Le romantisme dans mon lycée prend toutefois des formes nouvelles et étranges. J'appelle ça le romantisme du placard à balais. Il y a de nombreux recoins où ils peuvent être tranquilles, assis parterre ou même sur l'herbe quand il fait beau, des lieux où quasiment personne ne passe. Mais certains couples choisissent immuablement le coin en bas, près de l'escalier inévitable pour aller en salle des profs. Ils se tiennent debout, langoureusement enlacés, et leurs bouches emmêlées, appuyés contre la porte du placard à balais, avec, s'ils ont de la chance, un seau et une serpillière en attente à leurs pieds.

Corinne Pierre-Duplaix

*André Gide

samedi, 22 mai 2010

COMMUNICATION

La com est un métier. Quand on voit l'ambiance surchauffée dans mon lycée en ce moment, on s'en rend compte.

A propos de com, j'ai aperçu une affiche sur la porte du CDI hier. "Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas parler de sa différence à tout le monde, qu'il ne faut en parler à personne."

J'ai tout de suite pensé à l'homosexualité. Mais vu comment elle était collée tout en bas de la porte, l'affiche, le documentaliste, lui, a dû penser aux personnes de petite taille !

En fait, c'est moi qui avais raison. J'ai vérifié. La ligne Azur, c'est ça :

http://www.ligneazur.org/index.php3

mercredi, 03 juin 2009

DIALOGUE COURT QUI EN DIT LONG

Le décor : Une immense librairie de centre ville.

Les personnages : Deux ado(tte)s de 14 ou 15 ans.

"Eh, en Angleterre, tu prends un livre ou pas ?"

Réponse du tac au tac, et sans appel.

"Pour quoi faire ?"

 

Y'a plus d'place pour un livre !

samedi, 07 février 2009

DANS UN MONDE A LUI...

Ma note sur ma commandante en second ne semble pas vous avoir inspirés... Alors je vous en propose une sur les élèves. J'espère que vous maîtrisez assez l'anglais pour que cela vous fasse rire. Pour vous, un cours d'anglais d'un niveau nettement supérieur à Victor, il me semble.