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lundi, 11 octobre 2021

Ecrire c'est lire en soi pour écrire en l'autre *

Deux livres dont je voudrais vous parler. 

Le premier, de Marie Maher, Pour la Beauté du Geste

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Le deuxième, de Asya Djoulaït, Noire Précieuse.

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Cliquez sur les images pour avoir plus d'informations 

Le premier, je l'ai lu l'an dernier, d'une traite, et ai été bouleversée par le contenu et par sa sobriété efficace. Le deuxième, je n'ai pas encore eu le temps de le lire, mais il est en haut de ma PAL ! 

Qu'ont-ils en commun ? Eh bien, ils m'ont été présentés lors de moments très agréables. Une ancienne collègue organise chaque année un brunch où, en petit nombre, nous avons l'occasion de rencontrer un auteur, en l'occurrence deux autrices, dont le livre dont nous parlons est un premier livre. 

C'est une chance incroyable de pouvoir profiter de tels moments. Et la semaine qui suit ces écrivaines présentent leurs œuvres à des élèves, et échangent avec eux. Ah, que j'aurais aimé ça quand j'étais au lycée ! A cette époque, un écrivain étudié en classe me semblait forcément mort, au mieux inexistant. Je me souviens de ma surprise quand Prévert est mort quand j'étais en BTS. Moi qui avais lu tous ses poèmes, vu les films de Carné en noir et blanc, bêtement, je le croyais déjà mort. Nos profs nous parlaient des œuvres, quasiment jamais des humains, de leurs vies.

*Robert Sabatier

samedi, 31 mars 2012

Le voyage est ma maison.*

Voyager à l'étranger sans bouger de son canapé et sans passeport, c'est possible. D'abord, un soir regarder un feuilleton policier suédois sur ARTE. C'est dingue, qu'ils parlent d'enquêtes, de flics ou de voyous, on dirait du Bergman. Ambiance sombre et qui rappellent les films français sur l'occupation. Il fait toujours sombre, voire, il pleut. A la fin du film, le générique apparait, et on ne sait pas si les flics ont trouvé le coupable, on n'a rien compris, même si on a vu, ressenti, aimé ou détesté. Du Bergman, je vous dis.

Pour voyager ailleurs, je vous conseille un recueil de nouvelles par Anna Moï. Vietnamienne venue en France en 1970 et qui n'est retournée dans son pays qu'en 1990. Ses nouvelles nous font voyager entre les deux pays, comme elle le fait depuis 20 ans. Mélange d'ambiances, de personnalités, d'humeurs. C'est dépaysant, poétique, subtilement cynique, nostalgique, bienveillant, selon les pages.

En attendant les vacances et les vrais voyages, ce n'est pas mal du tout.

*Muriel Rukeyser

lundi, 29 août 2011

Le sexe est une des neuf raisons qui plaident en faveur de la réincarnation. Les huit autres sont sans importance.*

 

Le jeune fils de mes voisins a fait beaucoup ces temps-ci pour favoriser le karma des habitants de la rue. Grâce à M. Pantalon, il a pu passer sa deuxième épreuve d'oral de rattrapage (il ne savait pas qu'il fallait passer deux matières, et après la première était rentré chez lui, et le centre d'examen ayant appelé, M. Pantalon l'a remmené en urgence... Et là, une semaine avant la rentrée, je découvre qu'il n'a formulé aucun vœu sur le portail informatique en mars, et qu'il n'est inscrit nulle part. Sa mère panique et ne comprend rien au système. Ce matin, je l'ai emmené au CIO où ma collègue COP a passé plus d'une heure à le conseiller et l'encourager. J'ai personnellement eu avec lui deux conversations sur le thème "ne laisse pas tomber les études". Si avec tout ça je ne suis pas au moins réincarnée en mammifère !

 

Cette réflexion m'est venue suite à un livre que j'ai lu cet été, très drôle, et en même temps pas si idiot que ça : "Maudit Karma", de David Safier. C'est traduit de l'allemand, et c'est un régal de légèreté.

* Henry Miller

 

samedi, 26 mars 2011

Les fonctionnaires sont un petit peu comme les livres d'une bibliothèque. Ce sont les plus hauts placés qui servent le moins.*

Ma bibliothèque de quartier en 1967. Une seule entrée, deux bâtiments au fond de la cour : à gauche, la bibliothèque, à droite, le commissariat. Pas intérêt à te tromper.

Entrée dans la bibliothèque, dire bonjour aux bibliothécaires : M. et Mme S. A mes yeux, plus de 60 ans. Je ne dois pas me tromper beaucoup, ils étaient retraités de l'enseignement. A ma mère qui avait perdu son "carnet de bibliothèque", ils reprochaient "ça coûte cher à la ville". A mon frère, 14 ans, qui voulait emprunter un livre de la salles "adultes", accessible à 16 ans sur autorisation des parents, ils opposaient un refus sans appel. De Closets, Cousteau ou Paul-Emile Victor devaient être subversifs. A ma prof de maths, qui me l'avait raconté, ils faisaient remarquer avec mépris qu'elle n'empruntait que de la science fiction. A moi, ils ne disaient rien, car je respectais tous les règlements en ne lisant que du Charles Vildrac, de l'Enid Blyton ou du Caroline Quinn. J'ai eu de la chance. Pour mes 14 ans à moi, on a eu droit à l'ouverture d'une nouvelle bibliothèque, avec de vrais bibliothécaires, qui nous laissaient emprunter des livres d'adultes, nous y encourageant, même, vérifiant sûrement discrètement que c'était "correct".

Aujourd'hui, c'est toujours un endroit agréable, où il reste un semblant de calme, d'enfants et d'ados qui viennent s'évader quelques heures le samedi après-midi, sans walkman, sans coca, sans insultes, et ça fait du bien. J'y reste une heure, hors du monde, et ça me détend autant que mon cours de dessin.

laon zola

 

*Paul Masson

dimanche, 09 janvier 2011

LES LIVRES NOUS PARLENT DE CONTREES ETRANGERES ET MYSTERIEUSES

J'aime lire. Je ne lis plus assez pourtant. Mais j'ai eu envie de jouer avec des titres de romans. Je les ai tous lus sauf un. Leurs titres ont un point commun. Saurez-vous trouver les titres grâce à un fragment amoureux de leur couverture ?

Vous êtes tellement pas bons, que je vous offre les initiales ! Cette fois, aucune excuse.

1.

Indice: c'est pas des doigts, regardez mieux ces petits objets qu'on a tous à la maison, rouges à l'extrémité. 

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"Les Allumettes Suédoises" de Robert Sabatier. Trouvé par Breizh', Bravo !

2.

Indice : Le titre de ce livre est une phrase à la première personne du singulier.

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Indice : le titre de ce livre a un rapport avec l'éducation nationale. Le nom de son auteur veut dire qu'il ne se les gèle pas.     

D L

3.

Indice : Dans le titre, y a une référence au pays du chocolat et de la marmotte.

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"Le Robinson Suisse" de Johann David Wyss, trouvé par Axel. Bravo.

 4.Indice : Un autre roman de cet auteur parle d'une partie du corps.

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indice: le titre de ce livre parle de littérature et d'une nationalité qui me tient à coeur, je vous en ai parlé récemment.

E C

 

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"Sarah et le Lieutenant Français", trouvé par Pascale. Bravo !

C'est dingue ! Y'a des petits nains qui sont passés cette nuit et ont remis tout tout droit... Bon, j'avais bien vu que les chiffres n'étaient pas là où je voulais, alors que sur mon aperçu ils y étaient. Chez h&f, t'es aligné et centré ou tu n'es pas!

Bon, merci Pascale quand même.

dimanche, 30 mai 2010

TIENS, UNE BD !

Je lis et relis mes BD et parfois j'en découvre une nouvelle. Ca a été le cas lors de mon dernier passage à ma librairie préférée. Un beau regard un peu caricatural, mais pertinent sur la vie en ville, et par exemple, à Paris. Au début, je me suis demandé si je ne m'étais pas trompée, si ce n'était pas une BD pour enfants, mais au bout de trois pages, non, j'ai souri, puis ri. Je me suis sentie visée parfois dans ce portrait des citadins. C'est sûrement pour cela que j'ai trouvé ça drôle.

J'attends le deuxième !

mercredi, 17 mars 2010

I USED TO READ, I READ, I WILL READ

Dana m'a taggée.

Petite j’étais fan de Caroline, Martine, et le jeudi, le journal de Mickey arrivait avec Tic et Tac et Pim Pam Poum, mes préférés. Ce fut aussi Fripounet, abonnement offert par ma grand-mère catho, poursuivi par J2 magazine, puis Christiane. Elle ne s’est jamais découragée dans son entreprise d’évangélisation. Pourtant… L’enfance, c’est aussi la bibliothèque rose Milimalimalou la toute petite fille ; le club des cinq, le clan des 7, Fantômette…, puis la promotion en bibliothèque verte ! Alice, les 6 compagnons. Parallèlement la Comtesse de Ségur est venue m’inonder de bons sentiments et de notions telles que la pénitence et le pardon, que je ne connaissais pas à la maison, et plus je ressentais la désapprobation de mon père, plus je lisais ces romans, dans une collection ancienne, reliée rouge, quasiment sans illustrations. Mon préféré ? Un bon petit diable, même si Les petites filles modèles, premier vrai beau livre reçu à 7 ans, est resté un must. A 10 ans j’ai découvert Astérix, en même temps que mes parents, et par la même occasion, les BD. Les titres cités ci-dessus auraient pu faire peur, mais cela ne m’a pas empêchée de lire entre 14 et 18 ans, l’Ecume des Jours, l’Arrache-cœur, Les Fleurs Bleues, la poésie de Prévert, d’Eluard, Aragon, Rimbaud. En anglais, je ne lisais que Peanuts de Schulz. Je ne parle que de ce que je lisais pour le plaisir, pas de ce que le lycée m’imposait. Oui, je n’aimais pas la littérature en cours, moi qui adorais lire !!! Ensuite il y eut ma période Editions des Femmes. J’ai lu des merveilles de lucidité et de sens critique qui sont toujours malheureusement d’actualité aujourd’hui. A la fin de mes études où la fac n’avait toujours pas réussi à me donner des cours de littérature qui me plaisent (à la Sorbonne, les profs de littérature étaient si vieux à l’époque, que je croyais toujours les voir s’effondrer sur leurs micros), j’ai découvert la littérature contemporaine anglophone. Pendant encore quelques années, la lecture était une véritable partie de moi. Jusqu’à une espèce de dépression qui n’a pas dit son nom, et qui m’a fait devenir insomniaque, accro aux mots croisés, puis aux sudokus et autres jeux sur ordis. Je vais mieux, je dors plus que je ne joue à des jeux stériles, mais la lecture de romans est revenue comme une activité de vacances. Entre-temps, j’ai trop de boulot, et peu d’occasions où je puisse me plonger dans un livre pendant des heures. J’associe donc « lecture » à « plage », ou « train », ou « chaise longue sur terrasse », les jours où aucun coup de fil, aucune correction urgente, préparation de cours en attente, ne viendra interrompre mon plaisir. J’aime avoir quelqu’un qui fasse la même chose à côté de moi. Faire une pause de deux minutes le temps d’aller chercher une boisson fraîche, et repartir dans l’autre univers, échanger une impression. Mes auteurs d’adulte, je ne peux pas les citer ici. Si j’en dis un ou deux, cela semblera réducteur, si je les dis tous… eh bien, c’est impossible. Je continuerai donc à parler d’eux au fil de mes notes sur ce blog. En dehors de ces moments privilégiés des vacances où je peux dévorer les livres achetés depuis des mois, je lis des journaux, des magazines, des nouvelles parfois quand même, des BD, des extraits de livres pour mes cours, beaucoup d’articles sur internet, et vos blogs. L’avenir, je ne le vois pas radieux tant que je travaillerai. Mais ensuite, (à 65 ans, si mes comptes sont exacts) j’aurai le droit d’avoir le temps. Et comme il me semble que je ne serai peut-être plus aussi encline à la bougeotte, je rêve de pouvoir rester chez moi, confortable, et lire tout ce que je n’aurai pas encore lu. Chez moi, ici, ou en Angleterre, puisque mon rêve est d’y vivre à mi-temps pour mes vieux jours, et que c’est un pays où l’on ne manque pas de livres et où l’on trouve des salons de thé dans les librairies.

 

 

Voilà Dana, j’espère que j’ai répondu à ton tag. Je me sentais prête à partir dans d’autres directions, mais j’aurais lassé mes lecteurs.

 

A mon tour de tagger :  Lire, hier, aujourd’hui, demain. Où, comment ?

Je désigne Virgibri, Zapette, Catherine, Emma, Agathe et Imposture (ces deux dernières pourront écrire leur texte en commentaire ou me l’e-mailer. Imposture, demande mon adresse à zabugonde !)

 

jeudi, 24 septembre 2009

EMMA ME SAUVE... POUR CETTE FOIS !

Il y a quelques temps déjà, Emma, blonde qui réfléchit et dont le blog n'est pas toujours assez visité (Mais peut-être ne traîne-t-elle pas assez les blogs elle-même ?) m'a taggée.

Faire une note qui présente cinq livres qui ont été écrits par des écrivaines. Je vais vous les présenter dans l'ordre où je les ai lus, mais sans remonter aussi loin qu'Emma. Quoique j'aurais pu vous parler longuement du Club des Cinq en Péril, dont l'héroïne, Claude, a été l'objet de projection chez bien des futures homos !

Je vais commencer avec Ainsi Soit-elle de Benoîte Groult, que j'ai lu en 1977. Livre fondateur de qui je suis aujourd'hui. J'aimerais tant qu'il soit au programme en seconde, au moment où mes élèves rêvent de leurs vies d'adultes et qui me font peur par leur ignorance, volontaire ou non, du féminisme.

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Mon deuxième titre, c'est mon premier titre de "chick-lit", drôle, et très marqué par son époque. Je l'ai lu quand j'étais assistante en Angleterre en 1984. Aujourd'hui il a valeur de témoignage. Il s'agit d'un roman épistolaire "hilarious" comme la couverture m'en avertissait. Love, Mary de Mary Gwynn (un nom d'auteure prédestiné pour une lectrice qui s'ignorait à l'époque comme moi...). On ne le connait plus aujourd'hui, j'ai même dû scanner le mien pour vous offrir cette image !

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Le troisième, c'est en fait une trilogie, signée Marie Chaix, la soeur d'Anne Sylvestre. Un beau livre de femme qui raconte comment on se construit quand on a un père "collabo". Ca doit être tellement plus lourd à porter que d'avoir un héros dans la famille, bien que ça aussi, ça puisse marquer une famille de manière indélébile et profonde. Je parle donc de Les Lauriers du Lac de Constance, Les Silences de la Vie d'une Femme et L'Âge du Tendre. Je les ai lus de 1985 à 1988.

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Mon quatrième choix est un pavé de Marge Piercy, écrivaine américaine, dont peu de romans ont été traduits et pourtant tous ses romans m'ont emmenée loin, sans que je puisse leur résister. Mon préféré reste le premier que j'ai lu d'elle : Gone to Soldiers. Une saga à multiples points de vue sur la Deuxième Guerre Mondiale. En 1990, mon projet était de le traduire avec mon amie anglaise Alison, et puis... Mais internet est là, on s'y mettra peut-être.
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Il y en a eu bien d'autres depuis, mais vous les connaissez sans doute, surtout les petites jeunes qui me lisent, alors que les titres ci-dessus, faudra peut-être les acheter d'occase. Mais mon dernier titre, c'est du récent, et je ne l'ai pas encore lu. ADMV vient de me l'offrir. Il est arrivé par courrier. En français cela l'a fait mourir de rire. Alors je suis très impatiente de le commencer : The Spellman Files de Lisa Lutz.

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Comme à chaque fois que je réponds "présente" à un tag, je n'oblige personne à me suivre, mais s'il vous en dit de parler d'un livre écrit par une femme, je serai ravie de prendre des idées.

mercredi, 09 septembre 2009

ENTRE LES LIGNES

La rentrée, c'est aussi lire les fiches des élèves. Deux perles pour la route des anglophones : « My favourite hobbit is writing. » « I want to do right studies. »

En français pour tout le monde : il y en a un qui me dit que ce qui le met en colère, c'est d'entendre son petit frère jouer du violon, car il fait d'horribles fausses notes, et qui ajoute que la deuxième cause de ses colères, c'est les gens qui critiquent les autres derrière leurs dos !

C'est se rendre compte que 7 élèves sur 64 ne se souviennent pas du dernier livre qu'ils ont lu ou ne répondent pas à la question, 7 sont plus honnêtes et admettent sans complexe « Je ne lis jamais de livres », ou « je ne lis jamais pour le plaisir. », 6 répondent par un titre de manga ou de BD (Titeuf !), deux donnent le titre d'un magazine, et un pense que « les meilleurs moments du football » ça peut être considéré comme un titre de livre. (Bon, là, je sais, je suis intolérante, un brin méprisante, mais c'est parce que les supporters de foot de ma ville m'ont volé la boîte aux lettres qui était sur le chemin du lycée, et ça m'a mise en colère, et n'a pas rehaussé l'estime que j'avais pour eux.)

Les lectures de mes élèves c'est Harry Potter, Twilight, Marc Levy, Urgence (c'est une novellisation de la série TV ?), mais aussi Genet, Hugo et Voltaire, dont l'élève qui l'a cité m'a précisé « Ca m'a plu. ».

41 lecteurs contre 23, ce n'est pas une proportion négligeable, et je ne suis pas sûre qu'elle ait été plus grande quand j'étais lycéenne, quoi qu'on en dise. Je garde donc espoir pour cette année, comme pour les autres.

vendredi, 17 juillet 2009

QUAND J'ETAIS PETITE JE CROYAIS QUE SA LECTURE AIDAIT A DIGERER...

Saviez vous qu'on peut éviter les mauvaises odeurs des poubelles en répandant un peu de litière pour chat à bas d'argile au fond, mais qu'avec cette même litière, enfin, pas vraiment la même, de la fraîche et propre, on peut se faire un masque de beauté ? Auriez-vous pensé à utiliser du dentifrice pour nettoyer votre fer à repasser ? Et dire qu'il suffit de recouvrir une étiquette d'adresse sur un colis de vernis à ongles incolore pour la rendre imperméable... 

Toutes ces bonnes idées je les ai trouvées dans un livre que nous avons offert récemment à des amies : « Usages extraordinaires de produits ordinaires. » C'est publié par Sélection du Reader's Digest. ADMV s'est tellement extasiée sur notre cadeau toute la journée, ce qui ne se fait pas, je lui ai dit, que nous nous en sommes acheté un exemplaire le lendemain. C'était le dernier. Soit les stocks étaient légers, soit ça a fait un tabac ! 

Il me reste une question : La revue du Reader's Digest existe-t-elle encore ? Je lisais ça avec délice quand j'allais chez ma grand-mère quand j'étais petite. Il y avait les blagues, les débuts de romans dont on ne connaissait jamais la fin, des faits-divers américains racontés avec des détails sordides, et même quelques passages plus osés, qui, perdus dans la diversité, échappaient à la vigilance des parents.

 

L'arme fatale

Contre

 

mercredi, 03 juin 2009

DIALOGUE COURT QUI EN DIT LONG

Le décor : Une immense librairie de centre ville.

Les personnages : Deux ado(tte)s de 14 ou 15 ans.

"Eh, en Angleterre, tu prends un livre ou pas ?"

Réponse du tac au tac, et sans appel.

"Pour quoi faire ?"

 

Y'a plus d'place pour un livre !

lundi, 26 janvier 2009

LE LUNDI, C'EST LIBRAIRIE ET TUTTI QUANTI

Pour ceux qui ne connaissaient pas mes écrivains : Ce qu’il ne faut pas rater…

 

Ira Levin, Un Bonheur Insoutenable.

Ruth Rendell (qui écrit aussi sous le pseudo de Barbara Vine), Le journal d’Asta.

Sue Townsend, Le Journal Secret d’Adrian Mole, 13 ans ¾.

Benoîte Groult, Ainsi Soit-elle (Obligatoire pour les petites jeunes qui pensent que le féminisme, c’est dépassé !)

Katherine Pancol, Moi d’Abord !

Milan Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’Etre… et tous les autres !

Claude Roy, Léone et les Siens.

Raymond Radiguet, Le Diable au Corps.

Christine de Rivoyre, La Mandarine.

Jean-Marc Roberts, l’Ami de Vincent (j’ai lu ses romans jusqu’au début des années 90, depuis, je l’ai lâché…)

 

C’est donc zapette qui gagne et qui va recevoir un bolot, et pour la question subsidiaire, c’est Vil Coyote, qui lui aussi recevra une surprise. Quand ? je ne sais pas. Mais un jour, promis !!!

 

A la date du 18 janvier 2009, j’avais publié exactement 376 notes dans ce blog, ajoutées aux 372 de mon blog précédent, qui à eux tous ont totalisé 15648 commentaires. Ce qui nous donne une moyenne d'une vingtaine de coms par note ! Merci pour votre assiduîté !

 

Avec ses 15794, Vil me surestimait un petit peu, mais pas trop. Bravissimo donc, fidèle bloggeur !

 

samedi, 10 mai 2008

COMPENSATION

Heureusement qu'il fait un soleil magnifique et qu'on s'est acheté des transats hyper-confortables, parce que je suis en train de lire Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel.

J'adore, mais c'est un peu l'antithèse du prozac si vous voyez ce que je veux dire.

dimanche, 25 novembre 2007

Dites-moi ce que vous y lisez...

Il est un lieu, qui est partout un peu semblable, et en même temps si particulier, si propre (si je puis m'exprimer ainsi) à chaque propriétaire. Ce qui fait le charme et la personnalité de ce lieu, ça peut-être la des murs et de la lunette, le parfum d'ambiance et di savon, mais aussi, et surtout ce qu'on y lit.

Je viens d'aller chercher les trois premières lectures qui me sont tombées sous la main, et voici ce dont il s'agit :

1. Le Petit Livre de la Paresse de Jack Chaboud, dans lequel on trouve par exemple cette phrase : "La télévision n'engendre pas la paresse ; elle prive ses assujettis de la liberté de ne rien faire."ac8ef3f1b95af3fa1bbe4489d7f07b7b.gif

 

 

 

 

 

 

2. Un numéro de la revue Beaux-Arts, consacré à "Ingres érotique".e56cb1818a8fdc5ac15d4adf56a2f434.jpg

b5aa5c1d88976c0231caede6c642e568.jpg3. Le livre lourd et grand format, mais source inépuisable de souvenirs et articles variés... L'Almanach 1973/2003 de Libération.

Et chez vous, qu'est-ce qu'on y lit ?