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jeudi, 24 septembre 2009

EMMA ME SAUVE... POUR CETTE FOIS !

Il y a quelques temps déjà, Emma, blonde qui réfléchit et dont le blog n'est pas toujours assez visité (Mais peut-être ne traîne-t-elle pas assez les blogs elle-même ?) m'a taggée.

Faire une note qui présente cinq livres qui ont été écrits par des écrivaines. Je vais vous les présenter dans l'ordre où je les ai lus, mais sans remonter aussi loin qu'Emma. Quoique j'aurais pu vous parler longuement du Club des Cinq en Péril, dont l'héroïne, Claude, a été l'objet de projection chez bien des futures homos !

Je vais commencer avec Ainsi Soit-elle de Benoîte Groult, que j'ai lu en 1977. Livre fondateur de qui je suis aujourd'hui. J'aimerais tant qu'il soit au programme en seconde, au moment où mes élèves rêvent de leurs vies d'adultes et qui me font peur par leur ignorance, volontaire ou non, du féminisme.

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Mon deuxième titre, c'est mon premier titre de "chick-lit", drôle, et très marqué par son époque. Je l'ai lu quand j'étais assistante en Angleterre en 1984. Aujourd'hui il a valeur de témoignage. Il s'agit d'un roman épistolaire "hilarious" comme la couverture m'en avertissait. Love, Mary de Mary Gwynn (un nom d'auteure prédestiné pour une lectrice qui s'ignorait à l'époque comme moi...). On ne le connait plus aujourd'hui, j'ai même dû scanner le mien pour vous offrir cette image !

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Le troisième, c'est en fait une trilogie, signée Marie Chaix, la soeur d'Anne Sylvestre. Un beau livre de femme qui raconte comment on se construit quand on a un père "collabo". Ca doit être tellement plus lourd à porter que d'avoir un héros dans la famille, bien que ça aussi, ça puisse marquer une famille de manière indélébile et profonde. Je parle donc de Les Lauriers du Lac de Constance, Les Silences de la Vie d'une Femme et L'Âge du Tendre. Je les ai lus de 1985 à 1988.

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Mon quatrième choix est un pavé de Marge Piercy, écrivaine américaine, dont peu de romans ont été traduits et pourtant tous ses romans m'ont emmenée loin, sans que je puisse leur résister. Mon préféré reste le premier que j'ai lu d'elle : Gone to Soldiers. Une saga à multiples points de vue sur la Deuxième Guerre Mondiale. En 1990, mon projet était de le traduire avec mon amie anglaise Alison, et puis... Mais internet est là, on s'y mettra peut-être.
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Il y en a eu bien d'autres depuis, mais vous les connaissez sans doute, surtout les petites jeunes qui me lisent, alors que les titres ci-dessus, faudra peut-être les acheter d'occase. Mais mon dernier titre, c'est du récent, et je ne l'ai pas encore lu. ADMV vient de me l'offrir. Il est arrivé par courrier. En français cela l'a fait mourir de rire. Alors je suis très impatiente de le commencer : The Spellman Files de Lisa Lutz.

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Comme à chaque fois que je réponds "présente" à un tag, je n'oblige personne à me suivre, mais s'il vous en dit de parler d'un livre écrit par une femme, je serai ravie de prendre des idées.

mercredi, 09 septembre 2009

ENTRE LES LIGNES

La rentrée, c'est aussi lire les fiches des élèves. Deux perles pour la route des anglophones : « My favourite hobbit is writing. » « I want to do right studies. »

En français pour tout le monde : il y en a un qui me dit que ce qui le met en colère, c'est d'entendre son petit frère jouer du violon, car il fait d'horribles fausses notes, et qui ajoute que la deuxième cause de ses colères, c'est les gens qui critiquent les autres derrière leurs dos !

C'est se rendre compte que 7 élèves sur 64 ne se souviennent pas du dernier livre qu'ils ont lu ou ne répondent pas à la question, 7 sont plus honnêtes et admettent sans complexe « Je ne lis jamais de livres », ou « je ne lis jamais pour le plaisir. », 6 répondent par un titre de manga ou de BD (Titeuf !), deux donnent le titre d'un magazine, et un pense que « les meilleurs moments du football » ça peut être considéré comme un titre de livre. (Bon, là, je sais, je suis intolérante, un brin méprisante, mais c'est parce que les supporters de foot de ma ville m'ont volé la boîte aux lettres qui était sur le chemin du lycée, et ça m'a mise en colère, et n'a pas rehaussé l'estime que j'avais pour eux.)

Les lectures de mes élèves c'est Harry Potter, Twilight, Marc Levy, Urgence (c'est une novellisation de la série TV ?), mais aussi Genet, Hugo et Voltaire, dont l'élève qui l'a cité m'a précisé « Ca m'a plu. ».

41 lecteurs contre 23, ce n'est pas une proportion négligeable, et je ne suis pas sûre qu'elle ait été plus grande quand j'étais lycéenne, quoi qu'on en dise. Je garde donc espoir pour cette année, comme pour les autres.

vendredi, 17 juillet 2009

QUAND J'ETAIS PETITE JE CROYAIS QUE SA LECTURE AIDAIT A DIGERER...

Saviez vous qu'on peut éviter les mauvaises odeurs des poubelles en répandant un peu de litière pour chat à bas d'argile au fond, mais qu'avec cette même litière, enfin, pas vraiment la même, de la fraîche et propre, on peut se faire un masque de beauté ? Auriez-vous pensé à utiliser du dentifrice pour nettoyer votre fer à repasser ? Et dire qu'il suffit de recouvrir une étiquette d'adresse sur un colis de vernis à ongles incolore pour la rendre imperméable... 

Toutes ces bonnes idées je les ai trouvées dans un livre que nous avons offert récemment à des amies : « Usages extraordinaires de produits ordinaires. » C'est publié par Sélection du Reader's Digest. ADMV s'est tellement extasiée sur notre cadeau toute la journée, ce qui ne se fait pas, je lui ai dit, que nous nous en sommes acheté un exemplaire le lendemain. C'était le dernier. Soit les stocks étaient légers, soit ça a fait un tabac ! 

Il me reste une question : La revue du Reader's Digest existe-t-elle encore ? Je lisais ça avec délice quand j'allais chez ma grand-mère quand j'étais petite. Il y avait les blagues, les débuts de romans dont on ne connaissait jamais la fin, des faits-divers américains racontés avec des détails sordides, et même quelques passages plus osés, qui, perdus dans la diversité, échappaient à la vigilance des parents.

 

L'arme fatale

Contre

 

dimanche, 08 mars 2009

PAROLES ET MUSIQUE DU 08/03

Comme je suis une femme, j’ai fait du shopping. LOL. Comme y’a rien à ma taille, j’achète des livres et des CDs. Et comme je sais que vous en mourrez d’envie, je vous dis ce que j’en pense.

 

Et puis comme on est le 8 mars, je vais vous donner la phrase qui commence à la 3ème ligne de la 8ème page ou de la 8ème chanson. Ca va, tout le monde suit ?

 

Le Vrai est au Coffre, de Denis Lachaud. J’ai lu  J’Apprends l’Allemand  du même auteur, et j’ai beaucoup aimé. Je retente ma chance. C’est aux Editions Babel.

 

« Mais cette Véronique avait besoin de quelque chose et l’opulente chevelure de sa poupée donnait envie de glisser ses doigts parmi les boucles. » Ca se trouve page 16 en fait, qui est la 8ème page imprimée du roman. La couverture, un homme qui plonge. La phrase qui m’a donné envie de le lire : « Jouant du vrai et du faux, Denis Lachaud aborde le thème du choix identitaire dans ce qu’il peut avoir de plus ambigu. »

 

Pour ADMV, j’ai choisi Mort aux Cons, de Carl Aderhold. Des ballons de couleurs sur la couverture. Et un titre qui me plait.

 

« Je vais me coucher, dit-elle. » Suivi immédiatement d’un n° : 8. C’est pas extraordinaire cette coïncidence ? La phrase qui m’a interpellée derrière : « Mais passé les premiers meurtres d’humeur qui le débarrassent des cons de son entourage, le héros prend peu à peu conscience de l’ampleur de sa mission. » Je le lirai aussi, c’est sûr.

 

Musique, maintenant !

 

Moriarty, « Gee Whiz But This Is a Lonesome Town » Bel objet. Deux CD (je n’en ai écouté qu’un pour l’instant.), des illustrations, des graphismes originaux, pas toujours facile à lire, mais est-ce le but ? Et comme l’a dit Pascale dans la Cbox, tout est excellent. Des inspirations diverses, étonnantes : L’Irlande d’après moi, Kurt Weill d’après ADMV. On en redemande.

 

 

« He’s coming to steal and to rape and he calls it business » Cette phrase assez horrible commence juste à la fin de la troisième ligne du 8ème titre : Whiteman’s Ballad.

 

Ridan, « L’Un est l’autre. » Un autre très bel objet. Des belles photos du sud. Deux livrets, un pour les paroles, l’autre pour nous parler de Ridan, nous expliquer d’où viennent ses chansons. C’est vrai qu’il a un style, que toutes les chansons, ou beaucoup d’entre elles, se ressemblent un peu, mais ça a le mérite d’être mélodique, d’avoir des textes travaillés, et surtout d’être sincère. Une nouveauté, l’humour. Le plus gros défaut de cet album ? On a du mal à sortir le disque sans y mettre les doigts…

 

La 8ème chanson, c’est « Star Minute », et à la 3ème ligne : « On dit de toi, le garçon dans le vent tu as déjà ce petit don que les gens appellent talent. »

 

Bashung, « Bleu Pétrole », c’est du Bashung, on en est sûr, c’est du lourd, de l’excellent. Lui aussi a son style. Mais je l’aime. Alors… Un livret aussi. Des photos. Des gravures. Le tout sépia. Il y a deux reprises géniales dans ce CD : Il voyage en solitaire, de Manset et Suzanne de Leonard Cohen. Deux bijoux.

 

 

La 8ème chanson, co-crée avec Gérard Manset. « Chaque jour de ma vie Chaque semaine, chaque mois Et je mordrai sa joue Qui un jour fut à moi »

 

Je ne sais pas quand je pourrai retourner dans les magasins car nerveusement j'ai du mal à supporter l'épreuve, mais cette fois, je suis ravie de mes achats.

lundi, 26 janvier 2009

LE LUNDI, C'EST LIBRAIRIE ET TUTTI QUANTI

Pour ceux qui ne connaissaient pas mes écrivains : Ce qu’il ne faut pas rater…

 

Ira Levin, Un Bonheur Insoutenable.

Ruth Rendell (qui écrit aussi sous le pseudo de Barbara Vine), Le journal d’Asta.

Sue Townsend, Le Journal Secret d’Adrian Mole, 13 ans ¾.

Benoîte Groult, Ainsi Soit-elle (Obligatoire pour les petites jeunes qui pensent que le féminisme, c’est dépassé !)

Katherine Pancol, Moi d’Abord !

Milan Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’Etre… et tous les autres !

Claude Roy, Léone et les Siens.

Raymond Radiguet, Le Diable au Corps.

Christine de Rivoyre, La Mandarine.

Jean-Marc Roberts, l’Ami de Vincent (j’ai lu ses romans jusqu’au début des années 90, depuis, je l’ai lâché…)

 

C’est donc zapette qui gagne et qui va recevoir un bolot, et pour la question subsidiaire, c’est Vil Coyote, qui lui aussi recevra une surprise. Quand ? je ne sais pas. Mais un jour, promis !!!

 

A la date du 18 janvier 2009, j’avais publié exactement 376 notes dans ce blog, ajoutées aux 372 de mon blog précédent, qui à eux tous ont totalisé 15648 commentaires. Ce qui nous donne une moyenne d'une vingtaine de coms par note ! Merci pour votre assiduîté !

 

Avec ses 15794, Vil me surestimait un petit peu, mais pas trop. Bravissimo donc, fidèle bloggeur !

 

dimanche, 18 janvier 2009

ENFIN MON JEU !

Ils et elles sont dans ma  bibliothèque, mais ils se sont quelques peu mélangés, ce qui fait qu’on ne les reconnait plus. Saurez-vous retrouver les dix auteurs qui sont dans mes rayons depuis plus ou moins longtemps.

 

Il y aura bien sûr, comme promis, un lot surprise !

 

1. VINILARE IRA LEVIN (Vil ! en colonne de gauche sur mon ancien blog...)

2. THENDRULLER RUTH RENDELL (oui, bon, ben c'est zapette !)

3. TEWDOUSSENN

4. GENORIBLETOUT BENOITE GROULT (zapette, grâce à un indice donné à Vil...)

5. LATAPORCHINENKE KATHERINE PANCOL (Re-zapette !)

6. KARANDILUMEN MILAN KUNDERA (zapette !)

7. YOUCRALED  CLAUDE ROY et là, c'est la réponse qui fait gagner zapette !

8. DYARRODUMAGEINT RAYMOND RADIGUET (et une bonne réponse pour Vil, une !)

9. DIVINOCHITREYERES CHRISTINE DE RIVOYRE (et encore zapette !)

10 BARTOMANCRESERJ JEAN-MARC ROBERTS (zapette again !)

 

A vous !

 

Question subsidiaire :

 

En ajoutant ceux de ce blog-ci, et ceux de mon blog d'avant, combien pensez-vous qu'il y ait eu de commentaires en tout, jusqu'à aujourd'hui, 18 janvier, à 14 h 51 ?

Cherchez quand même les réponses ! C'est comme en classe, y'en a qu'une qui participe et les autres attendent que ça se passe...

samedi, 17 janvier 2009

QUEL BEAU LOT !

Il y a quelques temps j’avais joué chez Zapette, et j’avais gagné ! Elle m’avait promis un lot, sans me dire quoi, et ce matin, surprise, le bruit familier du paquet qui tombe dans la boîte aux lettres, m’a interrompue pendant ma mug de thé et mes réponses à vos commentaires. Voilà ce que j’ai déballé en partant pour rencontrer des parents (pas de répit, même le samedi !) :

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Cela a donné à mon œil un petit éclat qui manquait après la soirée arrosée et gastronomique d’hier avec des copines. Et j’ai pu avoir l’air crédible de la prof motivée et impliquée, qu’aurait quand même été mieux dans son lit…

 

Pour en revenir au cadeau de Zapette, il vise juste. J’adore Paul Auster. Et ce livre en particulier, avec son beau cheval en couverture, (parle-t-il ? Je vous le dirai après lecture.), pas trop long, et dont le résumé me donne très envie de commencer. (Mais je dois d’abord finir les Five Minutes in Heaven, de Lisa Alther, qui s’avèrent plus longues que prévu.), me comble car en plus elle l’a choisi en anglais. Je ne sais pas pourquoi, cela ne semble pas évident qu’un auteur anglophone, eh bien je le lis en anglais. Je reçois encore beaucoup de livres traduits. C’est un peu comme si on proposait de faire les comptes d’un prof de maths, en pensant qu’il est incapable de faire une addition en dehors de ses cours. Quoique, la notion de plaisir là-dedans… Alors que lire en anglais ne me rappelle jamais le boulot. Et je ressens comme un privilège de ne pas être obligée de lire des traductions. Enfin, tout cela n'est pas bien grave. En général ADMV lit le livre traduit en français, et je me le rachète en anglais pour pouvoir profiter de l'intention. Et comme disait ma grand-mère (et sa grand-mère aussi sûrement), c'est l'intention qui compte !

 

Après un beau cadeau comme ça, je vais me sentir obligée de penser à un nouveau jeu ! Préparez vos méninges !

jeudi, 17 avril 2008

Que lisiez-vous à 20 ans ?

Quand je vais chez quelqu'un pour la première fois, je suis souvent plus curieuse des livres que je vais trouver dans la bibliothèque que de la déco. Et je ne suis pas la seule, je le sais. Chez nous, d'ailleurs, il y a une grande bibliothèque dans le salon, et nous y avons mis les livres à feuilleter, ceux qui font rêver sans qu'on ait à les lire en entier. Livres d'art, BD, dictionnaires, etc. Dans mon bureau ce sont les livres de poches et tous les livres qui me servent pour mon boulot. Et dans la chambre, tout le reste, ceux que j'aime pour l'objet autant que pour le contenu, que j'aimerais relire si j'avais le temps. Si on lisait tous ces livres, je suppose qu'on me connaitrait presqu'en entier.

L'autre jour, avec ADMV on a réalisé que nos trois ans de différence, nos milieux sociaux différents, nos études avaient fait que nous n'avions pas lu les mêmes livres à 20 ans. J'ai essayé de me rappeler quels livres m'avaient "faite". Et la conclusion, c'est que je n'aurais pas été la femme que je suis sans :

Un Lit à Soi d'Evelyne Le Garrec, sous-titré du slogan féministe "Une femme sans homme, c'est comme un poisson sans bicyclette", Ainsi Soit-Elle de Benoîte Groult, La Petite Différence et Ses Grandes Conséquences d'Alice Schwarzer, Pipi Debout Quelle Injustice de Suzy Vergez, Marie Salope de Gisèle Bienne (et Bleu Je veux, et tous ses autres romans), Entre Chienne et Louve de Michèle Perrein (ainsi que Gemma Lapidaire, Le Buveur de Garonne, La Partie de Plaisir), Lâchez Tout ! d'Annie Le Brun. Quand je me suis aperçue qu'être féministe avec un homme ne suffisait pas à me rendre heureuse, j'ai lu Joue Nous Espana de Jocelyne François, Le Puits de Solitude de Radclyffe Hall (ça a bcp vieilli, mais c'est intéressant), les Amies d'Heloïse d'Hélène de Montferrand, Le Jardin d'Acclimatation d'Yves Navarre . Ensuite, plutôt que de lire j'ai enfin pu construire ma vie de femme telle que je la rêvais.

Ces livres ont certainement vieilli, ou du moins je le souhaiterais, car cela signifierait que les femmes d'aujourd'hui ne connaissent plus ce que celles de ces années-là avaient à subir... Pour info donc, ou parce que rien n'est encore gagné définitivement dans ce domaine, que cette petite bibliographie serve à mes jeunes copines bloggeuses !

(Je ne lisais pas que des bouquins féministes ou sur l'homosexualité, il y a aussi eu la science-fiction, mais ceux-là d'autres en parlent souvent, alors que la littérature féminisme, bizarrement, reste plus confidentielle...)