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vendredi, 08 mai 2020

Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois *

J'ai envie de vous présenter un livre. Il a 73 ans. Au début il n'existait pas. Mais deux frère et sœur sans enfant, dont je pourrais vous raconter l'histoire un jour, Fernand et Alice, donnaient leur amour à leurs petits-neveux et nièces en leur offrant des vacances, des moments heureux dans un jardin, et des lectures. La revue Lisette fut achetée toutes les semaines, puis les numéros furent reliés pour en faire un livre. Fernand, ancien ingénieur, était en retraite, avait vécu deux guerres, et voulait toujours apprendre plus. Malgré tout cela, il n'avait pas perdu son optimisme, sa foi en l'humanité, le modernisme, l'avenir. Un relieur qui avait sa boutique pas loin lui a appris la technique. C'est ainsi que mon grenier est plein de livres divers, de plus ou moins grand intérêt, mais merveilleusement reliés. Cet "album de Lisette", comme je l'appelais enfant, a fait mon bonheur. J'ai tout lu, en négligeant sans doute un peu trop les pages couture et tricot. Aujourd'hui, en période de confinement, je le regrette. Sinon, oui, j'ai tout lu. J'y ai acquis autant de principes moraux de base que d'esprit critique. Car oui, certains textes me faisaient sourire, ou bondir, mais j'y puisais ce qu'il y avait d'émotion et de nostalgie universelle. Et savoir que ma mère avait feuilleté ces pages, sans les abîmer du tout, donnait à cette lecture encore plus de valeur. Je pense que je vais relire le roman-feuilleton "Nicole au Pays des Dollars", et me demande quelle idéologie il véhiculait !

 

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* Pierre Dumayet

 

jeudi, 11 octobre 2012

La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie.*

Hier en arrivant au lycée, je me suis dit "De mieux en mieux !"

En effet, sur le tableau lumineux dans le hall, j'ai lu :

UNSS : CRS

Résultat déplorable imputable à mes problèmes d'yeux ?

Il fallait lire GRS.

Mais si on se rappelle de ce qui m'avait choqué précédemment dans les activités de mes collègues d'EPS, on comprend que je puisse me tromper.

Et sinon, les yeux de celui qui aimait sa biche se sont fermés. Ce n'est pas que je l'aimais beaucoup à l'époque, d'ailleurs, j'étais trop petite pour que ce soit mon idole, ou alors, des très jeunes, car j'avais 5 ans. Mais sa chanson fait partie de mes souvenirs d'enfance au même titre que les malabars et leurs décalcomanies, le poinçonneur des tickets dans le bus, le bled à copier quand on était puni ou les marrons qui couvraient les trottoirs à l'automne. (Dans Maville, y'en a quasiment plus, des marrons.)

Demain, je vais raconter plein de choses hyper intéressantes à 36 paires de parents. Quelle chance ils ont !

*Albert Camus

 Edit : Ce soir, regardez la 3, le film avec Belmondo ! Je joue dedans.

Enfin, au milieu de la foule sur le quai près du France au Havre, y'a une gamine de 9 ans qui était hyper émue d'être là au moment du tournage, ça la changeait de l'ambiance pourrie de la colo...

dimanche, 26 juin 2011

Et pour un homme de votre intelligence, monsieur, vous vous êtes empêtré jusqu'au cou dans vos mensonges. Une vraie désolation !*

C'est donc en 1971 que je l'ai vu pour la première fois !

Mais aussi dans les films de Cassavetes. Faut pas oublier.

Bye Peter Falk !

*Lieutenant Columbo, dans Jeu de Mots, 1978

 

samedi, 18 juin 2011

Ce sont toujours dans des petites choses inattendues, des détails, des gestes ou des faits divers que nous apprenons tout.*

Quatre jours un peu plus cools avant de repartir pour 15 jours un peu speed. Cela fait du bien et me donne envie de vous présenter une rencontre inattendue dans Paris il y a une semaine. Elle aussi semblait faire une pause dans ce Paris du XXIème siècle.

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Edit : 19/06/11 à 17.09

A vue de nez, j'avais situé cette dame vers 1915. Mon arrière-grand-tante Alice, était née en 1893. Je ne me suis pas trompée. Voici une photo trouvée sur ce site.

*Suzanne Daigle (Fly, Baby, Fly, 1979)

jeudi, 21 avril 2011

La vie est, en quelque sorte, un pèlerinage.*

Conversation :

"Vous cherchez quel numéro exactement ?"

"Le 24"

"C`est là-bas."

Je regarde, je m`approche, je reconnais un peu, mais nous n`entrons pas.

"Mais vous cherchez qui exactement."

"Personne. En fait mon amie Ed a habité là."

"Oui, vous m`avez peut-être vue, il y a 30 ans avec mon vélo français..."

"Oh vous savez, en ce temps-là, j`étais un gros buveur ! (a heavy drinker)"

 

J`ai failli répondre "Moi aussi."

*Platon

Post-scriptum : Il va falloir être patient pendant le weekend pascal (nan, y a pas de e!), je pars dans l`ouest du pays...

mardi, 14 décembre 2010

CINEMA DU LUNDI

Hier, c'était Le Nom des Gens. C'est génial ce film. Je n'ai qu'une envie, le revoir. J'ai ri beaucoup, pleuré aussi mais faut pas le dire, et c'était tellement super comme film que j'en ai oublié que je déteste l'actrice principale. Là, le rôle lui allait comme un gant. Et pour niquer un film pareil, y'aurait vraiment fallu se forcer. Vous connaissez sûrement l'intrigue principale, mais même si ça vous parait idiot comme idée de départ, foncez. C'est fin, clairvoyant, et ça vous rappellera forcément quelque chose.

Ah, et puis la pièce des élèves cet après-midi, c'était fun, et un grand succès, comme chaque année. Si j'arrive à avoir récupéré tous les chèques pour un autre spectacle de la part de mes élèves de seconde, à rendre mon compte-rendu de la réunion parents-profs à ma sous-chef, à corriger les deux paquets de copies qui me restent demain après-midi et jeudi matin, alors, je serai une prof heureuse et méritant d'être en vacances samedi.

dimanche, 15 novembre 2009

NOTE MANUSCRITE

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vendredi, 20 mars 2009

MYSTERE-VILLE

Mais quel est le nom de cette ville où j'ai passé plusieurs fois 3 semaines avec ma maman et mon frère quand j'étais petite ? Je crois même qu'une année j'ai passé une semaine dans l'hôtel à gauche ! Les voitures étaient un peu plus modernes que ça, mais à peine...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas loin de cette ville il y a un plan d'eau où j'allais nager et autour duquel je faisais du vélo, qui a un rapport avec moi. Les premières années, on louait un meublé chez Mme Monsillon. Ses descendants reconnaitront peut-être cette bourgade. J'y suis passée il y a quelques temps, et ça n'a pas beaucoup changé.

Ah ! J'oubliais, c'est dans cette ville que j'ai vu les premiers films des Charlots ! Autant dire des chefs-d'oeuvre...

mardi, 10 mars 2009

ON N'EST PAS SERIEUX QUAND ON A MOINS DE DIX-SEPT ANS

Pendant les vacances deux élèves m’ont demandé que je devienne leur amie sur fesse-bouc. J’ai refusé. Et hier je leur ai dit qu’on pouvait devenir mon amie virtuelle uniquement après voir quitté le lycée et obtenu son bac, avec mention bien au moins ! Où ne va-t-on pas chercher les moyens de les motiver ?????

 

Gloussements dans la classe…

 

Ca me rappelle quand avec des copains on avait appelé chez notre prof d’allemand (après moult recherches dans l'annuaire, hésitations, on l'fait, on l'fait pas, allez, va-z-y toi ! elle reconnaitra pas ta voix), on entendait la sienne, (de voix) et on raccrochait. Je sais, c’est con. Ce n’était même pas pour lui nuire, on l’adorait. On avait 13 ans, et on ne pouvait pas voir sur l’appareil qui appelait. Heureux temps !

 

Une autre fois, on était allé voir où habitait notre prof de maths en faisant tous les étages de la tour toute neuve près du CES, d’au moins 15 étages ! On ne l’a jamais croisée, mais on a fait des tours d’ascenseurs fantastiques.

 

Et vous, vous avez aussi essayé de percer à jour le mystère de la vie privée de vos profs quand vous étiez élèves ? Ou vous leur avez fait des farces pendables ?