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mardi, 10 juillet 2012

Les jours de pluie ça ne veut rien dire*

Ce matin, malgré le temps gris et la pluie, j'ai mis mes sandales.

J'ai bien fait. Il a fait beau.

Côté péda, c'est un poil mieux.

Sauf le cours sur la planification de séance qui avait sûrement été pompé sur celui de mon formateur du CPR de 1983.

Ensuite, on a été au pub, à Lewes, sympa, une pale ale au léger goût de miel, puis on a visité la maison d'Anne de Cleeves, une des heureuses épouses d'Henry VIII, une des rares à ne pas avoir perdu la tête. J'ai pris quelques photos de l'endroit.

 

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*Véronique Sanson

samedi, 07 juillet 2012

Les films sont plus harmonieux que la vie. Il n’y a pas d’embouteillage dans les films, il n’y a pas de temps mort. *

C'est les vacances. Vous le savez tous maintenant, ou bien vous êtes des extra-terrestres, car tous les media de ce pays, et même de la planète, nous gavent avec cette nouvelle, vraiment extraordinaire à laquelle on ne s'attendait pas.

On nous fait également prendre conscience de notre chance de partir si on part, car de plus en plus de français ne partent plus, ou moins. C'est vrai que si on n'a pas une vieille tantine à Palavas-les-Flots, il nous reste la belle-soeur (avec un peu de chance, postière !) à Villers-Cotterêt ou à Hagondange.

Mais les media veulent aussi consoler et même compenser la frustration de ceux qui ne partent pas. Hier, sur BFMTV ils avaient dépensé des sous pour envoyer pendant toute la journée une "reporter" qui faisait des kilomètres sur l'autoroute (celle du sud je suppose) et interviewait les gens au péage, qui vous racontaient les bouchons comme si vous y étiez. Alors, de quoi ils se plaignent les pauvres, puisqu'on leur faisait vivre la galère qu'ils ne peuvent pas s'offrir cette année "en temps réel" !

Personnellement je suis chanceuse, puisque je pars demain, dans le sens inverse des bouchons (je serai du côté gauche de la photo) ! Je me dirigerai vers l'Angleterre où je vais suivre un stage didactique et linguistique, payé par l'educnat (sauf le trajet aller/retour). Je vais revenir avec un statut de "superteacher", bien mérité cette fois, et le bon côté est que pour une fois vous savez où passent vos impôts !

Comme je suis prof dans un "éco-lycée", je co-voiture, pour qu'il y ait moins de CO2 dans votre atmosphère. Je vous tiendrai au courant j'espère assez régulièrement de mes activités, rencontres, découvertes, etc.

*François Truffaut

 

mercredi, 13 juin 2012

Dis ta prof d anglais, elle parle anglais?*

Ca sent la fin des cours. Demain, je donne ma dernière heure. En fait deux élèves vont nous montrer des photos de leurs voyages aux USA et on se fera un goûter américain. Je compte apporter Coca, marshmallows, doughnuts (si j'en trouve) et chips de couleurs. Leurs parents vont me bénir.

 

Aujourd'hui, c'est mon conseil de classe de prof principal. Toujours une petite angoisse avant d'y aller. Pourvu que je n'aie pas oublié un papier important à remplir ! Cette élève qui a perdu deux points en physique, mais qui a la moyenne sur l'année dans les trois moyennes scientifiques, pourvu qu'ils la laissent passer en S... On ne va quand même pas la faire redoubler pour un trimestre amoureux sur toute une scolarité ! Ensuite, il faut rendre les feuilles jaunes qui doivent revenir demain signées, accompagnées du dossier de réinscription. Autre angoisse. Et la dernière, pourvu que tous les parents soient d'accord car je hais la commission d'appel. Une vingtaine de personnes qui mettent à mal tout le travail fait sur l'année avec l'élève, les rendez-vous avec les parents, les entretiens divers avec l'élève, la Conseillère d'Orientation, etc. Tout ça, pfff ! envolé en dix minutes.

La semaine prochaine, ce sont les surveillances pour nous, les épreuves écrites du bac pour nos élèves. Les épreuves orales ont déjà commencé depuis quelques jours, même si Pujadas va se réveiller comme d'hab' le jour de la philo, en disant "c'est la première épreuve du bac !" Et ensuite, le 22, si aucun prof d'anglais ne passe sous un rouleau compresseur dans Maville, je serai "en vacances" !!!!! Génial. Je pourrai ainsi préparer comme il faut mon stage en Angleterre (je ne sais plus si je vous en ai parlé) car je serai logée dans une famille avec trois ados, et je dois penser aux cadeaux. Il y en a même une qui trouve le moyen d'avoir son anniversaire pendant mon séjour. Les trois enfants : 15, 16 et 17 ans ! Ca va quand même me rappeler un peu le boulot... Si vous avez des idées pour les cadeaux, je suis preneuse : sympas, pas trop chers, et un peu français.

http://elliotho.canalblog.com/archives/2012/06/02/2438706...

* "Ma petite soeur", trouvé sur ce site : http://citation.waluu.com/d/citation/dis-ta-prof-d-anglai...

jeudi, 25 mars 2010

La vie quotidienne aliène et voile la vraie vie, la vie quotidienne permet trop de compromis. Hélène Rioux

Je lis des blogs, moins qu'avant car je n'ai plus le temps, et j'en vois qui parlent de vies trépidantes, de voyages lointains, de passions, de créations, et j'en passe. A chaque note je me demande de quoi je vais bien pouvoir vous parler, et en dehors des vacances, c'est de plus en plus difficile de trouver l'idée nouvelle, l'anecdote drôle, la colère saine à développer ici. Aujourd'hui encore j'ai passé la journée en stage, et même si je ne me suis pas ennuyée, je ne vois pas bien ce que je pourrais vous en transmettre. A part Max, qui va pouvoir partager mon intérêt pour le groupe nominal au point d'y réfléchir toute une journée ? A midi, une pause bavardage avec une jeune collègue m'a fait à la fois du bien, et en même temps penser avec nostalgie à l'époque où j'avais à la fois son insouciance et ses angoisses. Vous avez dit "contradictoire"? Non, à 30 ans je me demandais encore ce que je ferais quand je serais grande et plein de peurs m'empêchaient de dormir, et dans le même temps j'étais passionnée par la musique à la mode, les potins de mon établissement, et même la mode, si, si ! Mais je croyais encore que je ferais de ma vie un truc incroyable. Bon, dans dix jours c'est les vacances, je redeviendrai peut-être drôle et fréquentable.

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mardi, 28 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (2)

J’ai donc passé six heures par jour pendant six jours à écrire. L’animateur nous énonçait une proposition d’écriture, nous donnait environ une heure pour y répondre. Puis ajoutait une piste, puis une autre. A chaque fois on reprenait notre texte, on le retravaillait en approfondissant une description physique, où en développant les réactions d’un personnage, et tout cela à propos de nos origines. Parfois pour qu'on s'en inspire ou pour nous rendre compte du contenu exact de la consigne, P. nous lisait des extraits littéraires. Pour ne pas que l’atelier tourne à la psychanalyse sauvage, on n’avait le droit que d’écrire à partir de nos grands-parents et au-dessus. Quand on manquait d’informations, on inventait, en fonction du peu qu’on savait. C’est comme ça que j’ai réussi à écrire à propos de la grand-mère de mon arrière-grand-mère ! Qui l’eût cru ?

 

Analyse de mon comportement et de mes compétences en atelier d’écriture :

J’écris vite. Je suis concise. Je suis les consignes à la lettre. Je n’ai pas un vocabulaire sophistiqué. J’utilise peu d’images ou de métaphores. Je sais rester silencieuse sans rien faire pendant une demi-heure. Le bruit des claviers d’ordinateurs m’agaçait, mais je ne me suis jamais plainte. Je suis parfois étonnée et admirative devant certains textes. J’ai souvent l’impression que mes textes sont plats. Certains textes m’étaient abscons, et je me suis demandé si quelqu’un d’autre rencontrait les mêmes difficultés.

 

L’ambiance était bonne, avec bien sûr les petites anicroches inévitables dans un groupe de douze personnes, mais dans l’ensemble, c’était bon enfant, et j’ai bien grandi, je n’ai volé dans les plumes de personne, j’ai gardé le sourire toute la semaine (sauf dans quelques moments de grande émotion, mais personne n’a rien vu). Le midi je me faisais ma petite pause en solitaire, car Ed est un cheval qui ne peut pas rester tout le temps en troupeau. Et c’est comme ça que j’ai goûté à quelque chose de nouveau pour moi dans un chinois : des pâtes au soja farcies aux crevettes. La consistance m’a légèrement étonnée, mais le tout était d’une grande fraîcheur et très subtil. Par la suite, j’ai mangé libanais, mexicain, et le dernier jour, nous avons fait un repas des ancêtres, chacun ayant apporté quelque chose en rapport avec ses origines. C’était très sympa, et fort délicieux. Heureusement que j’ai marché toute la journée de Samedi pour éliminer !

 

 

mardi, 17 février 2009

UN MARDI EN VILLE

Aujourd’hui je participais à un stage dans un lycée de l’hyper-centre ville. Pas question de prendre la voiture. Alors pour me sentir en empathie avec zaboutek, j’ai pris les transports en commun. A 9 h 00, c’est tout à fait supportable, pas bondé. J’ai même lu quelques pages de mon livre. Et puis ensuite, j’ai trouvé très agréable les dix minutes de marche à pied au milieu des magasins. Je ne vais plus souvent en ville. Voir une vitrine, remarquer ce qui est à la mode, flâner dans une librairie, tient de l’exceptionnel. Ce matin, j’ai eu l’impression de vraiment faire partie de la vie de Maville, de l’intérieur.

 

Ensuite il y a eu le stage. J’aime les stages. Je sais, ce n’est pas tout le monde. J’en ressors toujours le moral au beau fixe. D’abord, c’est une journée de boulot pour laquelle je n’ai en général rien à préparer, pas de paquet de copies à finir de corriger dans la précipitation la veille, pas d’angoisse à propos de ce que j’aurais pu oublier, ou de ce qui pourrait ne pas marcher…, et ça me repose. Même si aujourd’hui le stage durait six heures et que d’habitude, le mardi, je travaille deux heures. Ensuite, le contenu du stage, souvent, me rassure. Je m’aperçois que je pratique à peu près comme on nous le démontre en stage, même si je ne donne pas à mes méthodes les noms estampillés educnat 2009. Et enfin, les collègues, dont certaines comme aujourd’hui s’opposent, ou ne comprennent rien, (je pense franchement qu’elles font semblant !) aux nouvelles marottes des IPR, me font prendre conscience que finalement je ne vis pas si mal les choses, et que je m’adapte.

 

En fin d’après-midi j’avais rendez-vous dans un pub avec une jeune collègue, stagiaire de lettres l’an dernier, et ça aussi, prendre un pot en ville, ça tient de plus en plus de l’exceptionnel. Ca m’a fait un bien immense. La bonne bière irlandaise, la tchatche avec deux jeunes qui n’avaient même pas l’air de s’emmerder, le retour par le bus et à pied, l’impression d’être plus vivante que les autres jours de la semaine. ( Dommage, aller à mon lycée à pied, en bus ou à pied est impossible en un temps raisonnable.) Seul bémol, une jeune femme m’a proposé de m’asseoir avant de prendre une place qui venait de se libérer ! Je confirme, ce genre d'incident, c’est le début de la fin.

 

 

Me proposer ça le soir de la journée la moins fatiguante de mon année, alors qu'elle avait l'air, elle, d'en avoir vraiment bavé à son boulot...

mercredi, 06 février 2008

Dos cassé, tête éclatée...

80 profs mal assis dans un amphi... Les premiers avaient des tables, ceux du haut leurs genoux... Les myopes squattaient les premiers rangs et même de là on ne voyait rien sur l'écran. f899d4979c57949be959606568f90b37.jpgToute une journée avec pour thème : l'évaluation des stagiaires. En fait, au programme, l'évaluation dans nos cours, selon le cadre européen. Soyons positifs ! C'est le mot d'ordre. Cela n'était pas inintéressant, mais je me refais le même programme après les vacances. Si j'avais su que j'en apprendrais si peu concrètement sur le Carnet de Bord Informatique, j'aurais pris mon après-midi ! Mais peut-être n'aurais-je pas mérité mon avancement d'échelon que m'annonçait ce soir le syndicat... Je ne peux plus aller plus haut sur l'échelle, sinon, je suppose que ... je tombe ! 5d8a791153aed96c6d946e599e84ba5c.jpg15 ans à faire à cette altitude. Vais-je y parvenir ?