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dimanche, 14 avril 2013

14 avril, pour moi, c'est ça.

Première grande nouvelle : je suis en vacances !

Pour vous, ça ne change pas grand chose, sauf que je vais peut-être pouvoir publier plus souvent. Pour moi, c'est enfin pouvoir faire des choses, le ménage, la cuisine, de la peinture (pourquoi pas !), lire, regarder des films sans me dire "tu as encore du boulot, arrête de glander". Et m'endormir sans faire x fois la liste de ce que je n'ai pas encore fait pour le boulot.

Avant les vacances, j'ai fini de remplir tous les bordereaux de bac et de bts, et fait des tableaux pour garder un double des notes, ça m'a quand même pris 5 heures ! Le double, c'est au cas où le proviseur-adjoint perdrait mes bordereaux, car c'est arrivé il y a deux ans.

Il me reste trois paquets de copies, un bilan du soutien organisé pour les secondes à rédiger, et quelques coups de fil à des parents. J'ai tellement de temps pris pour les oraux et les tâches administratives que je n'ai réussi à recevoir que 6 parents sur les 11 que je devais voir...

Bref, je suis en vacances et le printemps, que dire l'été est arrivé aujourd'hui, au lendemain d'un hiver qui m'a paru un siècle.

Jour de fête ! on est invitées, donc, je ne cuisine pas.

Et puis je ne vous quitterai pas aujourd'hui sans vous parler de cet animateur de Radio Nostalgie (oui, j'écoute ça parfois pour me détendre en voiture et chanter) qui a fait la promotion d'un bouquin ou un logiciel, je ne sais plus, qui peut "permettre à tout le monde de résolver tous les problèmes de rédaction". Je pense qu'il en a été le premier acheteur.

Et ce matin par hasard, je suis passée devant un "artisan fumisterie". C'est peut-être une voie pour ma potentielle reconversion... je crois bien avoir les compétences pour une Validation des Acquis et de l'Expérience !

Ah ! et j'ai gagné mon pari : voici une photo de l'arbre dont j'avais photographié les fleurs le 9 avril en 2012 ! Le 14 avril en 2013, ça donne ça...

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On est loin des jolies fleurs de l'an dernier ! Bien triste, malgré le ciel bleu. Allez, un petit sprint, les cerisiers !

 

lundi, 18 mars 2013

Les portes de l'avenir sont ouvertes à ceux qui savent les pousser.*

Encore un lundi. Avant de repartir pour de nouvelles aventures educnatiennes, un petit mot. Quelles sont les news depuis mardi ? Eh bien, j'ai cuisiné 21 nems vendredi pour des amis qui ont besoin de réconfort. Et ça a semblé faire effet !

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Puis, hier, j'ai travaillé, ou du moins j'ai passé une bonne partie de ma journée sur mon lieu de travail, car c'était la Journée Portes Ouvertes. Une journée où l'on oublie un peu les mesquineries du quotidien, qu'elles viennent des élèves, des collègues ou de la hiérarchie, pour ne montrer et voir que le positif. Car c'est ce positif que toutes les contraintes administratives, les corrections de copies, les rendez-vous avec les parents, les visites d'inspecteurs, les organisations d'examens que nous prenons maintenant en charge, les sujets à trouver pour ces-dits examens, nous cache. Ce que les élèves et nous faisons de bien devient trop souvent invisible. Il y a eu des concerts, des extraits de pièces de théâtre, des salles où l'on informait sur les diverses options spécifiques à mon lycée et une magnifique expo. Il y a eu, me semble-t-il moins de visiteurs que d'habitude. Pourquoi ? je l'ignore. L'entrée est gratuite, donc on ne peut pas imputer cela à la crise. Le lieu n'a pas changé. Le temps était redevenu "normal". Il est resté beaucoup de crêpes et de brownies invendus !

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* Coluche (conf. de presse 1980)

dimanche, 11 novembre 2012

Toute prison a sa fenêtre.*

Hier et aujourd'hui, même programme. Lever 8 heures, deux heures et demie de boulot le matin, 4 heures et demie l'après-midi. Hier ADMV a fait à manger, aujourd'hui, je m'y colle. Elle a droit à son weekend aussi... Déjà que je lui cause pas beaucoup, du coup.

Il va être l'heure de ma pause.

J'en ai fait 12. Youpi ! me dis-je.

Oui, mais les vieilles séquelles d'arithmétique me rattrapent : il m'en reste 24 !

Essayons de regarder du côté éclairé :

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Les fenêtres de Paris ou d'ailleurs m'ont toujours fait plus rêver que les copies. Sûrement parce qu'elles ont chacune leur personnalité malgré le but un peu identique qu'on attend d'elles. Elles arrivent encore à me surprendre. Mais c'est aussi parce que je ne suis pas obligée de les regarder et de les photographier, je ne prends en compte que celles qui me plaisent au premier coup d'oeil.

Je vous parlerai du reste de mon Paris de Toussaint dans une prochaine note.

*Gilbert Gratiant

dimanche, 18 mars 2012

"pour la République, pour la civilisation, je veux reconstruire l’école dans les cinq ans qui viennent"*

Semaine de reprise, sans surprise, sans véritable crise, mais de grosses valises...

Sous les yeux !

Et du coup, mon blog est resté muet. Envie de vous parler de ma journée d'hier, car c'était la journée "Portes Ouvertes" au lycée, comme dans beaucoup de lycées polyvalents de mon académie. Malgré tout ce que le gouvernement a fait contre l'éducation nationale, et particulièrement contre les sections technologiques, cette journée a encore lieu et permet aux élèves qui ont choisi l'option "Kültürdisaïllegn" [Arzaplikés si vous préférez] de présenter des merveilles. Un peu moins que les autres années, car les heures de cours ont fondu, pourtant il n'y a pas tant de soleil que ça par chez moi parait-il, mais toujours d'une grande qualité car les enseignants ont envers et contre tout garder leur passion et leur envie de développer compétences et envies chez les ados. Pour les futurs élèves qui montrent un peu de curiosité concernant leur prochain lycée, les différents pôles avaient des stands pour présenter les spécificités, les locaux: en sciences, lettres, langues vivantes, sciences économiques et sociales. La section théâtre présentait trois scènes jouées par chaque niveau de classe, un jazz band composé d'élèves et de profs intervenait aussi en intermède. Par ailleurs le CDI, la salle multi-media et le gymnase étaient ouverts, avec des adultes pour répondre aux questions. Ca et là on pouvait acheter des crêpes, des gâteaux africains, des bijoux, des cartes postales, tout cela fait "maison" et pour soit aider des associations internes au lycée, mais ouvertes sur le monde, soit pour aider au financement de voyages qui, pour nos étudiants qui ont de plus en plus de problèmes d'argent, deviennent difficiles d'accès. A la fin de cette journée, le lycée offrait des boissons fraîches lors d'un moment de retrouvailles avec les anciens élèves. J'ai bavardé non-stop pendant une heure trente avec des élèves qui sont passés dans ma classe, une année au moins, réussissant plus ou moins en anglais à l'époque, mais ayant aujourd'hui tant de choses à nous dire, nous les profs, sur leur vie, leurs études, leurs rêves, leurs difficultés, leurs succès...

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Je me suis demandé pourquoi les journalistes, les politiques, les blablateux des blogs, les gens que je connais et qui parfois pensent avoir tout compris de l'éducation nationale, ne parlaient jamais de ce genre de journée qui fait pourtant aussi partie de notre quotidien. Parmi ces profs qui sont arrivés à ce résultat, il y en a qui ont été malades, en stage, en grève, qui refusent de rentrer leurs notes et leur cahier de textes sur le net par opposition au flicage, qui font plus de 26 h de présence au lycée, sans passer par la case "banque" et toucher 500 euros, qui vont voter Hollande... ou pas. Ils n'ont donc pas encore réussi à tuer l'éducation nationale complètement. Mais ça vient. Une collègue, qui, plus persévérante que moi continuait d'organiser des voyages parce que, quand même, pour les élèves, etc., m'a annoncé hier que ce serait sans doute le dernier ! Une collègue est au bord de la dépression et la hiérarchie s'en moque. Un collègue entre dans la salle des profs. Il me semble le connaitre, ah oui, il a déjà fait un remplacement il y a trois ans. Là, il remplace partiellement un collègue. Ca fait déjà 6 ans qu'il fait ça. Au pied levé, efficace, mais un peu moins souriant aujourd'hui. Combien de temps tiendra-t-il encore avant de jeter l'éponge?

Moment de détente en soirée : DVD de Lucky Luke avec Jean Dujardin, Alexandra Lamy, Michael Youn, Daniel Prévost, Jean-François Balmer. Beau casting pour un samedi soir.

* Le comique qui vient donc de ne rien foutre pendant 5 ans, ou bien pire, aime détruire son château de cartes pour les réempiler n'importe comment et remettre un grand coup de pied méprisant dedans aussitôt.

mardi, 28 septembre 2010

UNE FIEVRE DE CHEVAL CA N'AIDE PAS A PUBLIER

J’ai mal aux genoux. Ca me fait ça toujours quand je reste assise trop longtemps. Et là, je viens de passer deux heures à rechercher des fichiers audio exploitables en classe dans le groupe moyen-moins que j’ai. Car les directives et les conseils venus d’en haut sont plein d’inventivité. Compréhension de l’oral à gogo. Mais pour ce qui est des ressources, c’est « démerde yourself ! ». Alors pendant que mon jeune collègue, que j’ai formé l’an dernier, et qui est un ange, bossait au lycée, eh bien j’ai fait une recherche. Et j’ai trouvé tout une liste de sites et blogs où il y a des fichiers, qu’il pourra maintenant nous mettre en mp3 sur clé USB. Moi, c’est cette partie technique qui me gave. Comme il s’est plaint qu’en cherchant « dialogues en anglais » il ne tombait que sur des sites X ou de rencontres, il faudra que je lui conseille la recherche « conversation anglais mp3 », on tombe sur des liens beaucoup moins glamour.

J’espère pouvoir aller bosser demain. Hier soir, j’étais fiévreuse avec mal dans toutes les articulations, même celles des doigts ! Ce matin, ça allait mieux. Mais est-ce mon repas troisième âge, mon passage à ma banque fantôme (oui, on se serait cru dans un Lucky Luke quand tout le monde était reparti après la ruée vers l’or… Peut-être que je suis arrivée juste après un hold-up ! C’était complètement vide, éteint et tout noir dans le couloir du fond, et pas un employé en vue, pendant tout le temps où j’ai rempli mon bordereau pour les chèques que je déposais. Mais, craché, juré, y’avait pas une goutte de sang sur le comptoir. Sinon, j’aurais appelé les flics.), ou mes deux heures passées devant l’écran à écouter John et Betty parler de pollution, de commerce équitable et de shopping, mais en tout cas, je suis sûre que je suis à nouveau à 38° et malgré le chauffage allumé, je me gèle.

Je vous tiens au courant !

mercredi, 08 septembre 2010

COMMENT TENIR LE CHOC SI JE M'ENDORS DEJA SUR MES CORRECTIONS ?

La rentrée, c'est fait. Un peu différent de d'habitude : une nouvelle proviseure, un bon emploi du temps, deux hommes dans l'équipe d'anglais. Une reprise progressive des activités aussi. Deux jours de cours, suivis de deux jours de grève. Malgré les manifs, cela m'a permis d'avoir un vrai weekend entre les deux. Si je n'avais pas passé 4 heures sur mes évaluations lundi, j'aurais perdu mon dimanche, et l'occasion d'aller faire du vélo avec des copains et découvrir une ou deux expos.  En début d'année, je passe encore plus de temps à préparer mes cours que le reste de l'année. Ne pas connaitre mes élèves, leur caractère, leurs difficultés ou /et leurs points forts, ne m'aide pas à anticiper. De plus la pause des vacances fait perdre l'habitude. Je suis lente en ce mois de septembre.

Les évaluations "diagnostiques" qui me consomment mon temps comme disent les anglais, sont destinés à la répartition des groupes de compétences. Rassurez-vous, malgré ce qualificatif inquiétant, les élèves désignés pour subir ces gorupes ne sont pas malades. Demain nous nous réunissons une heure et cela suffira j'espère à faire les groupes. Est-ce l'âge qui me fait devenir mesquine ? Ou la perspective de subir cela pendant encore dix à 15 ans ? J'ai décidé de noter toutes les heures passées en plus pour ces GNC. Ensuite, comem j'ai une autre classe de seconde qui fonctionnera de façon classique, j'essaierai de comparer les résultats et voir si tout cela est rentable.

Notre stagiaire est toujours debout. Mais avec l'air bien inquiet ce matin, j'ai trouvé. J'ai entendu plusieurs journalistes annoncer que les tuteurs seraient "payés" 2000 euros. Je me demande d'où vient cette information. Dans la lettre où l'on me désignait officiellement et à laquelle j'ai répondu par un "non" justifié et non négociable, on me disait seulement "Vous serez indemnisée, bien sûr." De somme annoncée, aucune !

Quelqu'un peu m'expliquer pourquoi j'ai trouvé ce truc au-dessus en tapant "groupes de compétences anglais" dans gougueule images ?

jeudi, 25 mars 2010

La vie quotidienne aliène et voile la vraie vie, la vie quotidienne permet trop de compromis. Hélène Rioux

Je lis des blogs, moins qu'avant car je n'ai plus le temps, et j'en vois qui parlent de vies trépidantes, de voyages lointains, de passions, de créations, et j'en passe. A chaque note je me demande de quoi je vais bien pouvoir vous parler, et en dehors des vacances, c'est de plus en plus difficile de trouver l'idée nouvelle, l'anecdote drôle, la colère saine à développer ici. Aujourd'hui encore j'ai passé la journée en stage, et même si je ne me suis pas ennuyée, je ne vois pas bien ce que je pourrais vous en transmettre. A part Max, qui va pouvoir partager mon intérêt pour le groupe nominal au point d'y réfléchir toute une journée ? A midi, une pause bavardage avec une jeune collègue m'a fait à la fois du bien, et en même temps penser avec nostalgie à l'époque où j'avais à la fois son insouciance et ses angoisses. Vous avez dit "contradictoire"? Non, à 30 ans je me demandais encore ce que je ferais quand je serais grande et plein de peurs m'empêchaient de dormir, et dans le même temps j'étais passionnée par la musique à la mode, les potins de mon établissement, et même la mode, si, si ! Mais je croyais encore que je ferais de ma vie un truc incroyable. Bon, dans dix jours c'est les vacances, je redeviendrai peut-être drôle et fréquentable.

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jeudi, 21 janvier 2010

REFLEXIONS SUR LE TRAVAIL UN JOUR DE GREVE

"Les députés français ont adopté une proposition de loi du parti majoritaire UMP qui contraint à terme les grandes entreprises à un quota de 40% de femmes dans leur conseil d'administration."

Le "à terme" dit tout. C'est pas pour tout de suite, c'est pour dans six ans. Largement le temps d'enterrer cette loi et d'en voter d'autres contradictoires. Et puis, il ne faudrait pas traumatiser ces mâles dirigeants. Encore faudrait-il de surcroît que les femmes acceptent de prendre ces responsabilités, tout en acceptant d'être payées 20% de moins que leurs homologues masculins, puisque la loi ne dit rien de la féminisation des hauts salaires.

C'est bizarre, dans l'éducation nationale on ne semble pas manquer de femmes dirigeantes. Du moins dans les établissements scolaires, là où la tâche est rude, où le temps est dévoré, où le salaire n'est pas si élevé où la notion de prestige a disparu depuis longtemps. (Quand je vois comment les gens s'adressent à ma proviseure - élèves, parents, autres...- je me dis qu'il n'y a plus qu'elle pour croire que son statut implique respect et admiration.) Dans les autres instances, plus cool à mon avis, même si les heures travaillées sont importantes aussi, les hommes restent aux commandes : CRDP, Rectorats, Inspections Académiques.

La semaine dernière, j'ai eu la bizarre sensation de participer à un stage sous la direction d'un mec, gentil par ailleurs, et sûrement sérieux, mais qui nous expliquait comment c'était simple d'inclure dans nos cours, pas une fois de temps en temps mais au quotidien, des technologies modernes hyper sophistiquées, alors que lui ne serait même pas capable d'assurer un cours classique avec comme seul objectif d'animer et maîtriser les débordements d'un groupe d'élèves dans des activités traditionnelles. Bien élevés les 15 profs du groupe n'ont pas bavardé, ne se sont pas moqués de lui, ont obéi, et sont repartis chez eux avec leurs réticences non exprimées. Tout ce qui arrive dans nos classes évidemment (exclamation d'ironie) ! Ce type, dans sa famille, son entourage, il a sûrement l'appellation "prof", alors que son boulot n'a rien à voir avec le nôtre, côté fatigue surtout.

Bon, je vous laisse, faut que j'aille "cirer mes baskets".

jeudi, 10 décembre 2009

RIEN, DE RIEN, TOUSSA !

Il y a 31 ans j'ai fait un choix. J'avais fait deux ans d'études pour devenir secrétaire de direction trilingue. Le bilan était plus en faveur du secrétariat que du trilingue, quant à la direction sachant très bien qu'elle ne m'embaucherait pas forcément au début, j'ai décidé d'en changer. Pourtant, même pour faire un boulot qui ne m'intéressait pas, et qui consistait à assurer un confort de travail à trois cadres qui à l'époque ne savait pas taper sur un clavier ou se faire un café, au sein d'un service intitulé "Direction de l'exportation", on me proposait 9000,00 FF pour démarrer en région parisienne. Trois ans de fac, un an en Angleterre et un an d'angoisse et de sueur sur concours plus tard, j'ai intégré l'Educnat en province, pour un salaire de début de 6340,00 FF. J'ai eu alors quelques doutes. Avais-je bien fait de repartir à zéro (pas d'équivalence en ce temps-là pour un BTS géré par le Ministère du Travail...) ? J'en ai eu de nouveau au moment de la réforme des retraites. Oui, ce choix m'avait fait entrer dans la vie "active" à 25 ans. Mais hier quand j'ai lu ce petit article sur l'entreprise où je suis restée quelques mois, et malgré tout ce que je peux râler, je me suis dit qu'à 20 ans, j'avais été très clairvoyante. En 1978, on arrivait là-bas dans le bus de l'entreprise qui nous avait ramassés Porte de Vanves, et on fonçait pointer, puis, plus tranquillement, comme un seul homme vers la cafet'. Aujourd'hui, le passage cafet' me semble bien compromis. Un café ou un bureau pour bosser ailleurs que dans un placard, il faut choisir !

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Le Canard Enchaîné. Mercredi 9 décembre 2009

mardi, 19 mai 2009

ON NE TROUVE RIEN SUR GOUGUEULE - IMAGES POUR : "SUBMERGEE DE BOULOT"

Bon on semble l'avoir un peu retrouvé. Pour combien de temps ? Mais ce n'est pas cela que je voulais vous dire quand j'ai trouvé cette image. Mon problème, c'est que je suis submergée de boulot : les derniers cours, les derniers tests, les listes de bac, les photocopies de bac à faire, les sujets à trouver pour les oraux de BTS, les sélections de dossiers pour les prochains post-bac, un stage demain sur mon temps libre, mon dimanche donné à l'éducnat parce que je suis convoquée lundi à 8 heures à 500 bornes d'ici, les convocations de bac qu'on n'a toujours pas reçues, et les dates des conseils de classes qu'on ne connait pas, mais on sait que ça va arriver, et c'est l'angoisse. Un jeudi pour respirer et rattraper son retard. Les amis qui nous invitent pour le dessert et le café. C'est sympa, mais j'ai déjà dit qu'on ne resterait pas longtemps, j'ai du boulot, moi. Les petits bouts "d'expérimentation" qui passent sans que l'on puisse dire quoi que ce soit pendant que dark vados a fait semblant de retirer sa réforme. Des mesquineries qui me fatiguent, comme dans tous les lieux de travail.

Vous avez dit "En mai, fais ce qu'il te plait" ????!!!!!