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samedi, 31 mars 2012

Le voyage est ma maison.*

Voyager à l'étranger sans bouger de son canapé et sans passeport, c'est possible. D'abord, un soir regarder un feuilleton policier suédois sur ARTE. C'est dingue, qu'ils parlent d'enquêtes, de flics ou de voyous, on dirait du Bergman. Ambiance sombre et qui rappellent les films français sur l'occupation. Il fait toujours sombre, voire, il pleut. A la fin du film, le générique apparait, et on ne sait pas si les flics ont trouvé le coupable, on n'a rien compris, même si on a vu, ressenti, aimé ou détesté. Du Bergman, je vous dis.

Pour voyager ailleurs, je vous conseille un recueil de nouvelles par Anna Moï. Vietnamienne venue en France en 1970 et qui n'est retournée dans son pays qu'en 1990. Ses nouvelles nous font voyager entre les deux pays, comme elle le fait depuis 20 ans. Mélange d'ambiances, de personnalités, d'humeurs. C'est dépaysant, poétique, subtilement cynique, nostalgique, bienveillant, selon les pages.

En attendant les vacances et les vrais voyages, ce n'est pas mal du tout.

*Muriel Rukeyser

samedi, 24 mars 2012

People who claim they don't let little things bother them have never slept in a room with a single mosquito *

Je suis dans la salle multimedia depuis dix minutes environ. J'ai appuyé sur le bouton "on" de l'ordi central et tous les postes s'allument les uns après les autres. Le premier de mes étudiants entre. Je le vois grimacer. Puis tous les autres. Ils se bouchent les oreilles. Je commence à me demander s'ils se moquent de moi, me préparent une blague, je ne remarque en effet rien du tout d'anormal (à part eux) dans la salle. Ce n'est pas le moment de déconner pourtant, ça va être l'heure de la minute de silence. Une étudiante débranche son casque. Tous les visages retrouvent leur sérénité d'un seul coup et j'entends des "oufs". Ils entendaient tous un sifflement, que mon âge m'empêche apparemment totalement d'entendre. J'avais lu un article là-dessus, mais ne l'avais pas vécu.

Je vous assure, le coup de vieux que vous prenez à ce moment-là est radical. Quelques minutes plus tard, vous vous dites qu'il faut retenir le n° de l'ordi pour rebrancher le casque un jour où une classe est un peu trop pénible.

*ThinkExist.com

mercredi, 21 mars 2012

On a été obligé de mettre la grand-mère à l'hopital, remarque, elle est mieux là-bas qu'à la cave ! *

Allo pital ?, c'est pas cool. On a rendez-vous à 15 h 00, on arrive 40 minutes avant pensant que ça suffira pour faire les démarches d'enregistrement, et puis on arrive finalement en retard de 10 minutes chez un jeune mec, qui vous pose tout un tas de questions indiscrètes, alors que vous, ben vous n'avez même pas le droit de lui demander son numéro de téléphone, alors qu'il est pas trop mal pour un médecin de l'hôpital public. Pas de panique, c'est juste pour un contrôle, mais comme je ne tiens pas en place, il faut qu'on m'endorme. Je ne sais pas si c'est ses questions ou l'attente en bas, au milieu de 50 personnes toutes plus mal en point les unes que les autres, mais il m'a trouvé 17/9 de tension ! J'ai jamais eu ça, sauf peut-être après une opération. Il n'a pas eu l'air de s'affoler, mais pour me remercier de mes réponses, il m'a envoyée faire une prise de sang et la dame m'a piquée sur le côté du coude, parce que dans le creux, on voyait pas mes veines il parait. Elle n'était pas tellement sympa au début, mais comme j'ai été hyper chaleureuse, elle a même blaguée à la fin et m'a souhaité bon courage pour dans trois semaines.

Un peu plus tôt, donc, dans la partie du hall où on attendait devant les guichets, les yeux rivés sur le petit écran qui affiche le numéro qui doit passer, il y avait un mec trachéotomisé, quand il parlait, on aurait cru un dessin animé où 6 Donalds se seraient mis à parler en même temps. Je sais, c'est pas sympa de se moquer. Mais c'est le seul truc qui m'a fait rire à ce moment-là. Parce que sinon, tu peux même pas lire, car si jamais tu loupes ton numéro d'un quart de seconde, la dame, elle a déjà rebuzzé, et ton tour, tu peux lui dire adieu ! Pour le moral des troupes, il y a un patient tous les deux numéros. Du coup au début, tu te dis, merde ! il y a 60 personnes avant moi... Et puis au bout du deuxième affichage, tu comprends qu'il n'y en a que 30 et tu es drôlement content ! Y'en a, tu sais pas s'ils sont morts, s'ils sont partis pisser ou autre chose, mais quand leur n° s'inscrit, ils y vont pas. Et là aussi t'es drôlement content.

En rentrant je me suis autorisée à glander sur ma terrasse, à lire un peu. Tant pis pour mes copies de bac blanc...

*Brève de comptoir de JM Gourio.

dimanche, 18 mars 2012

"pour la République, pour la civilisation, je veux reconstruire l’école dans les cinq ans qui viennent"*

Semaine de reprise, sans surprise, sans véritable crise, mais de grosses valises...

Sous les yeux !

Et du coup, mon blog est resté muet. Envie de vous parler de ma journée d'hier, car c'était la journée "Portes Ouvertes" au lycée, comme dans beaucoup de lycées polyvalents de mon académie. Malgré tout ce que le gouvernement a fait contre l'éducation nationale, et particulièrement contre les sections technologiques, cette journée a encore lieu et permet aux élèves qui ont choisi l'option "Kültürdisaïllegn" [Arzaplikés si vous préférez] de présenter des merveilles. Un peu moins que les autres années, car les heures de cours ont fondu, pourtant il n'y a pas tant de soleil que ça par chez moi parait-il, mais toujours d'une grande qualité car les enseignants ont envers et contre tout garder leur passion et leur envie de développer compétences et envies chez les ados. Pour les futurs élèves qui montrent un peu de curiosité concernant leur prochain lycée, les différents pôles avaient des stands pour présenter les spécificités, les locaux: en sciences, lettres, langues vivantes, sciences économiques et sociales. La section théâtre présentait trois scènes jouées par chaque niveau de classe, un jazz band composé d'élèves et de profs intervenait aussi en intermède. Par ailleurs le CDI, la salle multi-media et le gymnase étaient ouverts, avec des adultes pour répondre aux questions. Ca et là on pouvait acheter des crêpes, des gâteaux africains, des bijoux, des cartes postales, tout cela fait "maison" et pour soit aider des associations internes au lycée, mais ouvertes sur le monde, soit pour aider au financement de voyages qui, pour nos étudiants qui ont de plus en plus de problèmes d'argent, deviennent difficiles d'accès. A la fin de cette journée, le lycée offrait des boissons fraîches lors d'un moment de retrouvailles avec les anciens élèves. J'ai bavardé non-stop pendant une heure trente avec des élèves qui sont passés dans ma classe, une année au moins, réussissant plus ou moins en anglais à l'époque, mais ayant aujourd'hui tant de choses à nous dire, nous les profs, sur leur vie, leurs études, leurs rêves, leurs difficultés, leurs succès...

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Je me suis demandé pourquoi les journalistes, les politiques, les blablateux des blogs, les gens que je connais et qui parfois pensent avoir tout compris de l'éducation nationale, ne parlaient jamais de ce genre de journée qui fait pourtant aussi partie de notre quotidien. Parmi ces profs qui sont arrivés à ce résultat, il y en a qui ont été malades, en stage, en grève, qui refusent de rentrer leurs notes et leur cahier de textes sur le net par opposition au flicage, qui font plus de 26 h de présence au lycée, sans passer par la case "banque" et toucher 500 euros, qui vont voter Hollande... ou pas. Ils n'ont donc pas encore réussi à tuer l'éducation nationale complètement. Mais ça vient. Une collègue, qui, plus persévérante que moi continuait d'organiser des voyages parce que, quand même, pour les élèves, etc., m'a annoncé hier que ce serait sans doute le dernier ! Une collègue est au bord de la dépression et la hiérarchie s'en moque. Un collègue entre dans la salle des profs. Il me semble le connaitre, ah oui, il a déjà fait un remplacement il y a trois ans. Là, il remplace partiellement un collègue. Ca fait déjà 6 ans qu'il fait ça. Au pied levé, efficace, mais un peu moins souriant aujourd'hui. Combien de temps tiendra-t-il encore avant de jeter l'éponge?

Moment de détente en soirée : DVD de Lucky Luke avec Jean Dujardin, Alexandra Lamy, Michael Youn, Daniel Prévost, Jean-François Balmer. Beau casting pour un samedi soir.

* Le comique qui vient donc de ne rien foutre pendant 5 ans, ou bien pire, aime détruire son château de cartes pour les réempiler n'importe comment et remettre un grand coup de pied méprisant dedans aussitôt.

samedi, 10 mars 2012

Certains déchets nucléaires produits dans les années 60 resteront dangereux pendant un demi million d'années. Pour ceux qui sont produits maintenant, il faudra compter 30 ans de plus.*

Je ne peux pas descendre dans le sud demain. Mais si vous êtes par là, ça vaut le coup de participer. Il faut 200 000 personnes pour joindre les deux bouts !

Un an que Fukushima a eu lieu, un an qu'on nous raconte des conneries sur le nucléaire dans notre pays.

 

* philippe Gelück

Devine, si tu peux ; et choisis, si tu l'oses.*

QUI A DIT ?

1. "Il y a beaucoup de questions avec qui je suis d'accord, [Baisse de la voix + pause] avec M. Bayrou !"

Trouvé par Axel pour qui la syntaxe n'a pas de secret. "La syntaxe présidentielle" comme a dit une chroniqueuse d'Europe 1 hier en nous faisant entendre la phrase en question.

2. "Nous sommes des gens modestes."

Trouvé par Zapette. La femme étrangère du président français. Lire: http://nyamat2012.com/2012/02/13/nicolas-sarkozy-sen-prend-aux-couples-mixtes-a-faible-revenus/ (Ca c'est sûr que pour ce qui est des revenus, son couple n'est pas en danger !)

3. "On s'est abstenu. C'était la meilleure solution. Sinon on aurait eu l'impression qu'on ne prenait pas de décision."

4. [Les profs ne sont pas remplacés] "Parce que (cette année !) de nombreux professeurs sont malades en janvier et février."

5. qu'il possédait cette sculpture chez lui (dans son salon ou sa chambre à coucher, l'histoire ne le dit pas), car il l'avait achetée à un antiquaire, mais que celui-ci n'avait pas pu lui donner le nom de l'auteur ?

6." En raison d'agressions verbales dont certaines ont été victimes, un membre de l'équipe de direction leur a proposé d'adopter une autre tenue."

Trouvé par Axel. En effet un chef d'établissement a puni les filles qui étaient venues en jupe, il les a exclues, carrément ! Alors qu'on ne parle d'aucune sanction en direction de ceux qui les agressaient verbalement. Porter une jupe est donc hors la loi de nos jours....

7. "Alors je me suis emportée et j'ai crié à l'hôtesse de cesser de râler"

Je ne sais pas ce que vous allez gagner... Un dessin ?

*Pierre Corneille

jeudi, 08 mars 2012

Le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours *

Vive nous !

Depuis quelques temps le féminisme occupe un peu plus la toile. Oui, les femmes savent écrire, réussissent mieux à l'école, même si, après, des tas de choses leur rognent un peu les ailes. Du coup on a récemment obtenu qu'on nous appelle officiellement Madame, je réclamais ça depuis que je bosse et paye des impôts. Le droit de ne pas recevoir une appellation diminutive, juste parce que je n'étais pas mariée, le droit de ne pas être appelée "Mademoiselle" quand j'aurais 80 ans, comme c'était le cas pour ma voisine d'en face. Je l'appelais Madame, et elle faisait de même pour moi, mais tous les beaufs de la rue, s'obstinaient à utiliser du Mademoiselle. Avec ADMV, ils ont comme un blême. Dire "Mesdemoiselles" ? Ca doit être pour ça du coup qu'ils ne lui disent pas bonjour du tout.

Les féministes d'aujourd'hui ont d'autres moyens d'expression et sont plus remarquées, entendues, tant mieux. Un peu de lecture si vous le souhaitez, mais ma liste n'est pas exhaustive !

http://www.osezlefeminisme.fr/

https://www.facebook.com/pages/Le-Mouvement-F%C3%A9minist...

http://encorefeministes.free.fr/

http://femmesenmouvement.over-blog.com/

Alors, oui, encore une journée de quelque chose me direz-vous, mais nous sommes seuls responsables, pas les organisateurs de cette journée, si nous ne pensons pas aux problèmes le reste du temps. Critiquons notre indifférence, pas les journées symboliques et d'alerte.

Quand j'avais 20 ans, le mot "féministe" était quasiment une insulte, synonyme dans la bouche de ceux qui le prononçaient de "mal baisée". Si aujourd'hui il a une autre connotation, c'est que les mentalités ont évolué. Sinon, tout le boulot reste à faire !

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J'ai cherché plus original comme dessin, mais je n'ai pas trouvé...

*Benoîte Groult

 

 

 

mardi, 06 mars 2012

L'art contemporain n’amène que peu de certitudes.*

Il y avait Toulouse la ville rose, j'ai découvert Metz la ville jaune. La pierre de la cathédrale et de la majorité des bâtiments du centre ville, les bus (petits et grands), les voitures de la poste (pour ça, c'est comme partout). C'est d'un beau jaune ! J'ai aimé. DSC00823.JPGEn plus, (et ça, c'est pas comme partout), l'employée de l'office de tourisme est charmante et efficace. Bien que ce fût un lundi, nous avons trouvé un bon restau, aux couleurs sympas (et pourtant pas de jaune) et où les pommes de terre sont utilisées à des fins originalement savoureuses.DSC00830.JPG

 

 

 Le champagne était bon, la compagnie rigolarde et sympathique, que demander de plus me direz-vous ? De la culture. Pascale armée du plan, et moi au volant, nous avons trouvé sans presque aucun problème le chemin vers Le Centre Pompidou Metz. DSC00836.JPGDésolée, je n'ai pas pris de notes et ils ont tous des noms compliqués, et les œuvres demandent souvent qu'on les observe en se posant beaucoup de questions, alors autant que vous alliez directement vous renseigner ici.

 

Les plus : Un espace vaste, clair, où les œuvres sont mises en valeur. Des choses surprenantes, invitant au voyage, ou au moins au déplacement en leur intérieur.DSC00845.JPG Un personnel sympa et ayant le sens de l'humour, surtout au vestiaire. (Bonjour à Stephan l'ardennais s'il me lit !) Un petit magasin de souvenirs où l'on trouve de jolies choses comme dans beaucoup de magasins de musées. Un parking juste à côté. Des toilettes à tous les étages. Le choix entre ascenseur et escalier pour ceux qui ont le vertige. Et on a le droit de prendre des photos !

Les moins: Beaucoup de courants d'air à chaque entrée d'étage, et un hall quasiment réfrigéré. Une cafétéria minuscule et vite remplie, dès qu'un groupe du 3ème âge s'y arrête boire un chocolat. Pourquoi si petite, et avec si peu de tables alors que l'espace est ce qui manque le moins dans ce musée et autour ????? En revanche ils ont prévu une immense terrasse extérieure ce qui dénote la connaissance aiguisée que l'architecte avait du climat lorrain.

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Le plus des plus, c'est de faire la visite avec Pascale et son mari Mouche, alias Superman, alias Hervé. Les qualités humoristiques, musicales, ludiques (et j'en passe) de tout ce qui est présenté sautent alors aux yeux et cela rend la journée pétillante.

* Fabrice Hergott

 

dimanche, 04 mars 2012

Une image trompeuse ne vient-elle pas abuser mes yeux ?*

La dernière fois que je suis allée à Londres, j'ai adoré mon séjour parce que je n'ai visité que des musées où je n'étais jamais allée avant comme la Serpentine Gallery dans Hyde Park et le Victoria and Albert Museum. Comme j'avais une journée à passer à Paris, j'ai voulu découvrir un lieu aussi et je suis allée à la Gaité Lyrique. Il y a une expo très surprenante où l'on passe son temps à s'émerveiller comme des enfants. D'ailleurs les lieux permanents de ce musée inhabituel sont remplis de jeunes et d'enfants. Jeux vidéos à volonté, leur paradis.

Dégustez cette petite vidéo http://www.gaite-lyrique.net/experience/ puis, visitez le site, vous en saurez plus.

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Ma salle préférée a été sans conteste celle où une vingtaine d'écrans proposaient des portraits d'animaux qui se transformaient si on s'en approchait. C'est ludique, sûrement un peu inutile, mais tout le monde restait scotché, les adultes encore plus longtemps que les enfants.

Le lendemain je me suis promenée à Saint-Germain-en-Laye, jolie ville où chaque piéton pourrait être un touriste, où l'on n'entre dans aucun magasin ou ascenseur sans qu'on vous dise "Bonjour Madame", où même la police municipale est polie, mais où les affiches ne font pas la promotion de Poutou ou Arthaud, mais de mouvements anti-islam ou autres idées pas toujours très propres, en tout cas moins propres que les rues environnantes.

 

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Néanmoins je n'ai pas craché sur leurs éclairs au chocolat, chocolatés comme jamais je n'en avais goûté, ni sur la quiétude d'un joli salon de thé, "Chez Alice", où nous avons mangé entourées de clients tous anglais. La veille, à Montreuil, j'avais mangé coréen, dans un tout petit restaurant, tenu par Madame Li, qui y fait tout, de la cuisine au service, et où il n'y a qu'un menu, qui change chaque jour, et dont on ne sait pas ce que l'on mange, enfin pas tout, et c'est littéralement délicieux. Deux repas, entrée, soupe, plat, dessert et thé au sarrasin inclus, 27 euros pour 2 ! A St Germain, deux repas, 4 thés (on ne rempote pas !) et un dessert pour deux, 62 euros ! (ça ne se fait pas de dire le prix quand on offre, mais tant pis, si tu passes ici mon invitée, ne lis pas la phrase précédente!)

On m'a encore dit récemment à propos de Montreuil "ah, la ville des bobos branchés" avec une certaine moue ironique dans la voix, sûrement parce que la maire est une femme, et de surcroît écologiste, mais pour élire la ville la plus "bourgeoise", pas besoin de beaucoup réfléchir.

*Fénelon