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vendredi, 20 mai 2011

On ne reçoit de l'école que ce qu'on y a apporté.*

Apparemment d'après mon agenda à partir de lundi soir je souffle un peu. Enfin, je veux dire que tous mes temps libres ne seront pas pris par des convocations à des examens ou séances de correction de certification et que je pourrai enfin m'occuper des copies de mes élèves.

Je vois bien au réveil et en soirée qu'il a fait beau. J'espère que certains peuvent profiter de ce printemps exceptionnel. Si des agriculteurs passent me dire que je suis égoïste et ne pense pas à leurs cultures, j'assume. Je pairai mon impôt sécheresse sans ronchonner. Mardi après-midi donc je me prévois 4 heures de correction, mais sur ma terrasse. Ca change tout.

J'ai fait quelques kilomètres en voiture ces temps-ci et ai ainsi pu profiter des deux feuilletons médiatiques du moment. L'un est en prison, l'autre pas.

Dans les deux cas ça me laisse pantoise. Un autre monde. On a peut-être de la chance finalement de ne pas être riche, de ne pas appartenir à la classe supérieure.

Comme je les ai notées, je vous les offre. Deux perles trouvées dans des dossiers de candidats à une classe post-bac dans mon lycée :

"Depuis toujours j'ai développé mon dont pour le dessin."

"Travail régulier, superficiel."

*Bill Watterson.

Mon titre n'a rien à voir avec ma note, mais vu qu'elle est extraite de Calvin et Hobbes, et qu'elle reflète ce que j'essaye d'expliquer à mes élèves tous les jours, je m'en resservirai.

mardi, 17 mai 2011

"Toutes les civilisations qui ont reconnu et justifié l'homosexualité comme un mode de vie normal ont connu la décadence." *

La journée est presque finie, vous allez donc pouvoir recommencer à être homophobes demain !

Evidemment je ne m'adresse pas à mes lecteurs habituels, mais à ceux qui arriveraient ici par hasard, parce qu'ils auraient entendu parler de cette journée, et n'auraient aucune idée de ce qu'elle signifie.

L'homophobie n'est pas une maladie non plus d'ailleurs. Il suffit en effet de ne pas vouloir en souffrir pour arrêter de dire des conneries ou d'avoir des préjugés stupides !

http://www.homophobie.org/default.aspx?scheme=3155

 


Monis (feat. Philippe Arino) - Lettre Ouverte par monis-officiel

*Christine Boutin

Pour en lire encore plus des comme ça, allez LA.

dimanche, 15 mai 2011

Il vaut mieux qu'il pleuve un jour comme aujourd'hui, plutôt qu'un jour où il fait beau.*

Veni, vidi, victa sum.

Je ne suis pas trop sûre de mon latin... Mais bon, pour résumer la journée : Lever à 5 h 40 après une insomnie manifeste et funeste. Un peu mal à la tête. Ibuprofène. Au radar, petit-déjeuner, douche, voiture, installation. Pas trop mal réussie. Achat de petits pains pour tout le monde pour tenir le choc. Pas de doute, il fait froid. Peu de gens. Des autochtones surtout. Nous sommes à la campagne. Ah ! la campagne ! En face de nous, une maison à vendre, pas de risque que nous devenions propriétaires. Il n'y a même plus de boulangerie, les petits pains étaient industriels et venus d'un supermarché ! 8 h 30. Première pause pipi. Il fait froid. Ah ! j'ai vendu une petite carafe. 50 centimes. De plus en plus mal à la tête. 9 h 00, il pleut. Il fait toujours froid. Je me suis toujours dit qu'une brocante devait être un plaisir. Toutes les mauvaises choses ayant une fin, nous décidons de remballer. Zomig. Quelques voyages à brouette jusqu'à la voiture. Il ne pleut plus. A 10 h 30 nous sommes chez nous. Dans ma tête, plus trop mal, mais ça tourne, ça tangue. Position allongée d'urgence. Je ferme les yeux. Dehors, il pleut des cordes. Il est 11 h 00. Je les rouvre, il est 15 h 00. Des cerises sonnent à la porte ! Nous mangeons au soleil.

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Programme de fin de journée : une note, vite ! Et mes évaluations. 68 enregistrements de voix adolescentes m'attendent.

*Pierre Dac

mardi, 03 mai 2011

La liberté est une sensation. On peut parfois l'atteindre, enfermé dans une cage comme un oiseau.*

Si vous êtes allergiques aux notes qui parlent de l'educnat, contentez-vous de regarder l'image.

Il continue de faire beau comme jamais il a fait beau un printemps sur Maville. Je ne demande pas grand chose pour me sentir heureuse. Pouvoir profiter du mardi après-midi et du mercredi après-midi où je ne travaille pas pour corriger mes copies sur ma terrasse en jetant négligeamment un regard distrait sur mon beau mobile. Cela ne coûte rien ni à l'éducation nationale, ni à la sécu, et cela me rend plus efficace et moins prompte à l'utilisation des anti-dépresseurs.

Mais mon Ypéhaire en a décidé autrement. Aujourd'hui je serai de 9 heures à... ?h30 dans une salle sinistre du rectorat à corriger les certifications des élèves des classes européennes. Elèves que je n'ai pas en cours, mais qui, tout en bénéficiant gratuitement de mes services, privent MES élèves de leurs heures de cours et d'un délai d'attente décent avant de récupérer leurs copies. Vous me direz, une journée, ce n'est pas grand-chose. Mais ça recommence demain. Et jeudi. Là, je suis convoquée du mercredi 9 h 00 au Jeudi 18 h 00. Ah bon ! Je dors sur place ???? Cette fois, pour aller interroger les candidats libres au BTS ainsi que ceux qui ont suivi les cours des boîtes privées. Super ! Non seulement j'ai dû organiser les épreuves de mes propres étudiants (mes autres élèves ont également déjà perdu qq heures de cours) mais je vais maintenant faire le boulot des profs  du privé !

La vie est vraiment belle dans l'educnat. En tout, cas soyez sereins, le gouvernement sait effectivement limiter les dépenses. Mais plutôt que de faire croire qu'il rallonge l'année scolaire, il devrait informer le public qu'il prive les élèves de cours dès le 3 mai.

Une note inintéressante, mais qui m'a fait du bien en ce mardi matin. Un hasard, quand je parle du ministère ? A l'instant où je tape cette note, j'entends les poubelles qui se vident dans la rue.

 

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*Camilo José Cela

mercredi, 30 mars 2011

Un bon traitement contre l'insomnie est de beaucoup dormir.*

 

J'ai des yeux comme ça.

 

Dès 11 h, je baillais comme ça.

 

J'ai dormi comme ça.

 

Et quand enfin j'ai trouvé le sommeil, j'ai fait des cauchemars comme ça.

 

 

Katsuhiro Ōtomo, "Akira" (1982). La destruction de Neo-Tōkyō.

Alors ce soir, je vais essayer de bosser comme ça.

 

 

Louison. http://macawpictures.blogspot.com/

Mais c'est pas gagné !

*W.C. Fields

dimanche, 27 mars 2011

Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité.*

Pour des raisons de communications urgentes avec l'Australie, on m'a conseillé d'installer Skype. Je comptais bien profiter de ce moyen économique pour téléphoner. C'est vrai, ce n'est pas la porte à côté. Alors, je cherche le site de skype sur le net, je clique, j'installe, tout se passe bien. Sauf que quand je veux me connecter, cela s'avère impossible. Je ne comprends pas pourquoi. Je réitère. Et à chaque fois, la même consigne : Contacter votre administrateur.

En l'occurrence, mon administrateur, c'est moi.

Skype

*Albert Einstein

mercredi, 02 mars 2011

Plus la terre se peuple plus la vacuité l'envahit.*

Gilet ou pull ? Manteau d'hiver ou veste demi-saison ? Chaussures kickers ou montantes pikolino ?

Voici les trois questions existentielles que je me pose ce matin devant ma lampe de luminothérapie. Pour un peu je vous ferais une note de sossotte, en ce début de mars, juste avant la journée de la femme... Non !!! je n'ai pas le droit !

Une note educnat ne vous ferait sans doute pas plus plaisir. D'ailleurs les concernés (et dans "concernés", il y a "cernés") sont en vacances et loin de se précipiter sur mon blog pour commenter, comme activité principale !

Une note ciné peut-être. Mais je vais encore avoir à argumenter avec Pascale, la mettre de mauvaise humeur. J'ai ADORE le discours d'un roi, tout en finesse, qui montre la famille royale de l'intérieur, et avec émotion et humour. J'ai été un peu plus circonspecte sur un film que j'ai vu en DVD, et c'est sans doute pour ça : Le Garage. J'avoue m'être ennuyée dans la première partie. Mais cela nous a donné à parler à ADMV et moi. Ce regard sur une époque où la solitude et la vacuité de la vie des gens a atteint son paroxysme ne nous a pas vraiment remonté le moral lundi soir mais a alimenté notre conversation pendant près d'une heure. Aucun personnage de ce film n'a de vie intéressante. Ca se passe en Irlande. Est-ce la même chose ici ?

J'aurais pu opter pour une note mécanique. Mais mon garagiste m'a dit qu'on ne réglait plus les voitures pour qu'elles consomment moins. Bon, tant pis, je ne pourrais pas vous parler du moteur de mon bolide, quoi qu'il va quand même regarder les bougies.

Alors, au lieu d'une note passionnante, puisque sujet il n'y a pas finalement, je vais m'en retourner vers mes copies et mon boulot pour lundi. Bonne journée à vous qui menez une vie trépidante où chaque jour vous donne une idée d'article, de débat, de rigolade.

En plus j'ai plus d'appareil photo, et du coup je ne peux pas vous montrer mes derniers croquis. Pourtant la dernière fois c'était un homme ! Qu'en sera-t-il demain ?

 C'est un proverbe irlandais. Je pencherais pour l'idée inverse.

*Robert Marteau

 

mercredi, 02 février 2011

CHUTES

Ce matin je suis allée d'une glissade élégante de mes marches à la porte de la rue qui m'a salutairement arrêtée. Devant ma porte, j'ai trouvé mon collègue co-voiturant qui patinait sans style, et ma voiture comme emballée dans du scello-frais qui aurait durci incroyablement, au point que nos petits grattoirs fluo ont eu bien du mal à en venir à bout.

Ceran Wrapped Car, 2007

photo © 2006 Fred Benenson | more info (via: Wylio)

 

Arrivée au lycée j'ai retrouvé quelques collègues, et aussi peu d'élèves, surtout occupés à compter leurs bleus, la cour du lycée n'ayant pas été salée apparemment.

Quelle matinée calme ce fut !

Il parait que ça recommence demain. Vous croyez que cette fois j'aurai le ruban du cadeau ?

 



vendredi, 24 décembre 2010

LA PATIENCE N'EST PAS LA PREMIERE QUALITE DE L'HUMAIN EN 2010...

C'est pas grave si les cadeaux sont en retard, de toutes façons, avec la neige les invités vont tous être en retard. Y'a plus qu'à tout congeler ! Pô grave, Noël, ça peut se fêter le 27, ou l'année prochaine. C'est cool, y'en a un tous les ans.

mercredi, 22 décembre 2010

PARCE QUE MOI JE VEUX REPONDRE AUX GENS

@zapette: mais, il ne faut négliger aucune piste !

@Spleen : oui, mais ça n'a pas marché longtemps !

@drôle de princesse : les nobles ont toujours eu le droit d'aller lentement. A bas les privilèges !

@imposture : ah! j'avais pas vu...

Je suis obligée de publier ici les coms qui répondent aux vôtres sur la note précédente...

J'ai perdu bcp de temps ce matin avec ces histoires de coms qui ne voulaient pas se publier. Mais je ne suis pas la seule à avoir des problèmes, plusieurs bloggers en ont parlé sur le blog hautetfort, et la dernière note de ce même blog ne s'affiche pas complètement... Z'ont dû bidouiller.

Ici aussi quelqu'un a bidouillé et depuis, même si c'est plus beau, c'est un sac de noeuds pour modifier le contenu de mes listes. J'ai voulu faire du ménage et depuis c'est un peu le bouzon. Je m'y repencherai, promis.

En plus, j'ai un nouvel ordinateur, et je ne maîtrise pas encore tout de windows 7, qu'est-quand même bien sympa, qui produit des post-its qui salissent pas l'écran avec la colle, et sur lequel j'écris tout ce que je ne dois pas oublier. Mais mon cerveau est dans un tel état que je ne vais bientôt plus avoir de surface disponible (pas dans mon cerveau comme les pôv's qui regardent téhaifun) mais sur mon écran ultra big et moderne que j'ai. Ce qui ne m'empêche pas de boire du coca light, comprenne qui peut.

L'informatique peut être une frustration parfois, mais je n'en suis pas encore à la révolte. Qu'Hautetfort se rassure, je n'espère que des conseils.

 

lundi, 20 décembre 2010

LENTEUR A L'HONNEUR

Je viens de lire sur Libération que la mode était à la lenteur:

http://www.ecrans.fr/En-v-la-du-slow-jeu-en-v-la,11599.html

La neige se charge de nous ralentir, et je ne le regrette pas. Je vais partir un peu plus en avance pour un rendez-vous cet après-midi. Prendre un livre pour patienter dans la salle d'attente d'une médecin que j'aime bien parce qu'elle prend son temps. J'aimerais que le monde du travail s'adapte à ce rythme. Mais je sais que dans 2 semaines je retrouverai ces gens qui envoient des e-mails le lendemain pour une réponse la veille, des élèves qui croient qu'on peut corriger en deux heures ce que 33 élèves ont rédigé en une. Je sais que les rues se rempliront de gens qui s'énervent dans leurs voitures parce que leurs patrons ne tolèrent pas une minute de retard bien que les bouchons, neige ou pas, encombrent la ville de manière notoire et immuable. Les trois personnes pressées qui se sont engagées sur le passage à niveau dans le nord ce matin devaient être pressées... Elles ne le seront plus.

Pour illustrer mon propos, un classique, où même le générique respecte salutairement ce principe de lenteur.

 

 

jeudi, 16 décembre 2010

A 19 H 37 LE CANARD ETAIT TOUJOURS VIVANT

On l'attendait. Elle était annoncée. Mardi, elle devait arriver mercredi. D'ailleurs, elle s'est présentée, modestement. Mais du coup, la préfecture, appliquant le principe de précaution, a annulé un voyage de 24 h en Angleterre, avec spectacle dans un célèbre théâtre. A l'annonce officielle de cette annulation, tout le monde se dit "c'est du sérieux, elle va sûrement être méchante !"

Ce matin, je m'équipe en pensant que la radio ne se trompe pas en me disant qu'elle arrivera finalement vers 11 h ce jour. A 11 h, rien. Un collègue qui a capté un autre flash info, me dit, non, en fait, elle sera là à 14 h. A 12 h, la proviseure nous annonce que la préfecture, toujours selon le même principe, a fait cesser leurs activités aux transports scolaires dès 16 h. A la récréation, rien. Le ciel est un peu plombé, mais sans plus. A 15 h, une surveillante passe dire que en conséquence, on libérera les élèves qui utilisent les sus-dits transports scolaires dès 15 h 30.

Toujours au chaud dans mes boots fourrées, je suis allée comme prévu rendre visite à une amie à l'hosto, où j'ai retiré mes chaussures, sinon je risquais l'amputation!, et je suis rentrée, après m'être cassé le nez au dessin (pas de cours, et j'ai pas été prévenue !) et là, toujours rien. Mes (vieux) voisins ont tous mis du sel tous les jours sur les trottoirs depuis lundi, mais à part ça, le macadam est nickel.

Bref, à 19 h 37, heure de cette note, il n'y a toujours pas de neige. Les parents qui vont avoir perdu le prix de la place de théâtre et du shuttle (seul le bus accepte de rendre les sous), vont être ravis du zèle de la préfecture ! Et si la population se rebiffe, je pense qu'Hortetrucmuche va faire écarteler en place publique le patron de météo-france.

Une image qui n'a rien à voir :

 

Le clown Slava, qui, lui, fait tomber la neige dans une salle de spectacle !

mardi, 30 novembre 2010

C'ETAIT POURTANT UN BEAU TITRE DE FILM...

Samedi nous sommes allées faire nos courses à la RNAC.

Sur les 5 articles que nous étions prêtes à acheter, et qui se trouvaient en rayon, vantés par un vendeur, 2 n'étaient plus en stock et incommandables, 2 n'étaient pas en stock mais commandables, et 1 était disponible (hourrah !).

Nous en avons acheté 3, dont deux que je récupérerai demain. Alors que je disais que ce n'était pas normal de laisser en rayon des articles non disponibles, on m'a gentiment proposé le dernier exemplaire avec 5 % de réduction (royal quand on pense que ce weekend il y avait 10 euros en bons d'achat pour chaque tranche de 100 euros achetés! - incidemment, sur la pub j'avais compris que c'était une réduction, mais j'avais dû mal lire les petites lettres...) et on m'a répondu que "c'était le commerce".

Alors j'ai dit que non, le commerce, on m'avait toujours dit que c'était que le client était roi. Mais on m'a alors rétorqué que "d'abord à un mois de Noël, on n'avait qu'à pas tous être là en même temps le même jour". La bonne blague! Je lui ai dit que j'avais quand même reçu un courrier postal, un catalogue, et trois mails pour me dire de venir justement ce jour-là. Et que mon bon monsieur la RNAC se foutait de ma gueule.

Il m'a dit de ne pas l'insulter. Je lui ai dit que je n'étais pas grossière avec lui, mais avec la RNAC. Mais il a pas aimé quand même, et il m'a dit que c'était normal qu'il se sente insulté, parce qu'il portait un badge de la RNAC et que du coup il devait la défendre. J'ai dit que j'aurais sûrement dû employer d'autres mots, mais que je n'en avais pas trouvé dans la langue française qui expriment la même chose et soient assez forts pour dire ce qu'on me faisait subir. Après j'ai dit au revoir monsieur, mais je ne pense pas le revoir. Un magasin qui rend les mêmes services qu'un service de vente par correspondance en faisant semblant d'être autre chose, ça ne m'intéresse pas.

Et puis finalement, avec les bons d'achat, je pourrai m'acheter l'imprimante qu'il n'avait plus en stock, par correspondance, pour rien.

 

 

jeudi, 25 novembre 2010

MERCREDI FOLLE JOURNEE

Normalement, le mercredi je peux blogger. Mais là, j'ai été envahie, que dis-je, agressée, par un spyware vicieux et vorace. Son nom : internet security suite. Sa méthode : envoyer des faux messages d'alertes qui ont l'air de vrais, et se camoufler sous un graphisme qui rappelle à s'y méprendre windows (mise en page, couleurs d'icônes, etc.) Une fois installé, il vous inonde de messages accompagnés de cris de cochon qu'on égorge. Comment le liquider : télécharger Combofix http://www.bleepingcomputer.com/download/anti-virus/combo... , l'enregistrer et créer un raccourci sur le bureau. Eteindre l'ordi et le redémarrer en mode sans échec. (Si tu sais pas faire, je t'expliquerai. Cliquer sur le raccourci, et exécuter. Laisser le scan se faire, même si le programme cherche à te décourager en disant que ton ordi n'a pas de boîte de récup et autres conneries, même à tes risques et périls, clique sur oui. A la fin, éteins et redémarre ton ordi, et tout baigne, tout est propre, la bête est morte !

Un peu pendant, et après cette bataille, j'ai regardé "Fais pas ci, fais pas ça" sur France 2. Des acteurs et des dialogues qui rendent vraiment le mercredi soir jubilatoire.

Pour conclure, ce fut une grande nuit. J'ai dormi pour la première fois avec...ma nouvelle porte! En sécurité, au chaud, et son image de bois massif dans ma tête. Ca va être un plaisir d'entrer et sortir de chez moi tous les jours.

Edit: pour que Cunégonde comprenne bien ce qui s'est passé ! La première photo vous montre mon ancienne porte, datant de 1932, s'ouvant d'un coup d'épaule et laissant passer moult courants d'air, la deuxième vous montre la nouvelle, superbe, bois massif, double vitrage, et fermeture trois points !

Et t'as vu, Cunégonde, j'ai réussi à les faire pencher dans le sens inverse !

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jeudi, 18 novembre 2010

LA SEMAINE INFERNALE

Des copies à n'en plus finir, le démarrage des conseils de classe (de ce soir à dans dix ou douze jours), une ADMV qui est repartie lundi parce qu'elle avait fait le pont vendredi, l'Aïd qui m'oblige à faire rattraper un devoir demain et à le corriger au lycée avant de repartir pour que tout soit dans l'ordi à temps, couchée après minuit tous les soirs, et levée à 6 h 15... J'ai quand même réussi à aller au cours de dessin ce soir, juste après mon premier conseil de classe. Et même j'ai réussi à vous prendre des photos, bien que la carte de mon appareil m'ait joué des tours. Et voilà mes oeuvres du jour.

Aujourd'hui on a travaillé sur des poses d'équilibre (pas pour les premiers), et à la fin, la prof nous a fait marquer en foncé tout ce qui est clair en vrai. Il parait que c'est pour qu'on prenne conscience des valeurs. Je vous expliquerai quand j'aurai compris.

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samedi, 06 novembre 2010

VENDREDI C'ETAIT PAS MA JOURNEE

Déjà, comme chaque vendredi, faut que je me lève tôt. 6 h 15. Avant c’était 6 h 20, mais comme y’a plein de travaux dans Maville, j’ai 5 mn de sommeil en moins. Arrivée au lycée la machine à café marchait pas. Obligée de me faire une horreur en poudre, dans ma tasse et la bouilloire qui voient jamais l’eau chaude, ni un quelconque liquide vaisselle. Cela participe certainement de la participation de l’éducation nationale à la grande campagne d’immunisation systématique des personnels enseignants. A 8 heures j’envoie comme prévu chez ma collègue généreuse l’élève absente au dernier test pour qu’elle le refasse dans la salle multi-média. Mais comme elle a pas obtenu la médaille de l’élève la plus débrouillarde, il faut que je l’accompagne. En chemin nous croisons un grand dadais qui n’en sait pas plus sur la localisation de la dite salle, je l’embarque donc aussi. Mais dans la salle, personne. Retour au premier étage à la salle de la collègue, qui en fait, attendait trois retardataires, pour pas niquer sa séance multi-média, et forcément, si les élèves sont en retard on peut en conclure que eux non plus, ne trouveront pas le chemin tout seul. Il faudra bientôt équiper nos élèves de GPS pour qu’ils ne se servent plus de l’excuse « j’ai pas trouvé la salle » pour être en retard. Quand enfin je rejoins ma salle, et mes élèves, (une demi-classe heureusement) je m’apprête à noter les absents, (y’en a évidemment une qui ne s’est pas rappelé qu’on était semaine 1 et a dormi une heure de plus, la bien heureuse…), mais mince, j’ai oublié ma trousse et j’ai rien pour noter. J’emprunte un stylo. Et je me rappelle soudain que ma trousse est restée dans mon sac de dessin ! J’annonce fièrement que nous allons corriger le test (celui que la perdue sans GPS avait loupé, faut suivre) et m’apprête à insérer ma clé dans mon bel appareil de lecture de MP3 que j’ai et dont je suis très fière. Mais là, soudain, ça me saute au cerveau : mes clés USB sont dans ma trousse !!! Panique à bord. Les 4 profs des groupes de compétence ont cours en même temps, et doivent donc être en train de se servir de leur document MP3… Je laisse quand même encore mes gentils élèves, heureusement encore un peu endormis, pour aller chercher désespérément (comme Susan) un enregistrement. Et là, mon jeune collègue préféré, me sauve ! Il s’interrompt (gentiment, comme toujours) et me sort de son armoire (non, pas moi !), son matériel de secours : son lecteur MP3 où il y a le fameux doc, et des baffles. Son lecteur est un peu compliqué me dit-il, mais il me trouve la piste, et m’affirme qu’il l’a bloquée pour que je tombe dessus directement dans ma classe. Sauf que, évidemment, une fois que je suis revenue dans ma classe, que j’ai eu branché les baffles et le lecteur, et appuyé sur play, eh bien on a entendu une chouette musique des années 80 (oui, mon petit préféré est fan) que j’ai arrêtée avant que mes élèves n’aient le temps de jouer à Fasilachanter. Une élève sympa m’aide à manipuler la nouvelle technologie, et le reste du cours se passe plutôt bien. Bon avec tout ça, on n’a corrigé que la moitié du devoir. Il faudra donc que je m’arrête là avec le deuxième groupe aussi, et que j’improvise pour le reste de l’heure. Mais au bout de 27 ans, c’est des trucs qu’on gère. Ensuite, à part la migraine qui m’a saisie à 10 heures, tout s’est plutôt bien passé jusqu’à mon cours de terminale (un groupe de 34 que je vois deux heures par semaine pour les préparer à une épreuve de 20 mn à l’oral ! Issus de trois classes différentes, et qui trouvent ça très fun de se retrouver avec les vieux potes le vendredi en fin d’après-midi). Une heure sportive où j’ai réussi à faire passer à l’oral deux élèves pendant que leurs soi-disant copains étaient incapables de garder le silence, et ont même réussi à faire sonner le portable de l’élève interrogée, portable resté dans son sac au fond de la salle ! Evidemment, je n’ai rien pu prouver, et n’avais pas envie d’entamer une enquête juste avant mon weekend, alors j’ai décidé qu’à partir de mardi j’allais imposer un plan de classe. En 15 ans de lycée, c’est la première fois que je fais ça en terminale ! Des mecs qui votent dans 6 mois et sont incapables de se comporter mieux que des élèves de 5ème… Je vais donc séparer les 6 branquignoles qui niquent le cours des 28 autres qui seraient sans doute prêts à bosser. A la fin de ce moment de pur bonheur, j’ai réalisé que j’avais avec tout ça oublié de donner un papier important à mes secondes qui viennent eux aussi de trois classes différentes ! J’ai repéré les trois salles, et suis allée aux trois coins du lycée faire ma distribution en interrompant trois cours ! Je suis cool comme collègue.

 

Quand ADMV est rentrée, après que je sois allée faire des petites courses, aie répondu à une collègue en arrêt maladie, et qui voulait que je lui rende un service, elle m’a trouvée un peu tendue. Mais elle m’a gentiment offert une flûte de champagne qu’on a bue avec un petit plateau-télé devant Le Sens de La Vie des Monty Python. Une bien belle soirée thérapeutique.

Ah et ce matin, en déjeunant je me suis rappelé que mardi j'avais trouvé les arbres de mon jardin magnifiques avec leurs couleurs flamboyantes d'automne (gourde que je suis, je n'ai même pas pris de photo...) et ai réalisé (Grâce au film d'hier soir) que toutes les feuilles avaient dû se suicider cette nuit.

 

 

J'avais vu ce film visionnaire à bien des égards en 1985. Et jamais revu depuis.

dimanche, 24 octobre 2010

FAUSSE ALERTE, JE VAIS BIEN, TOUT VA BIEN

Hier j’ai voulu faire mon intéressante et ai déclaré une allergie au ménage. Au moment même où je poussais énergiquement sur mon balai-brosse, j’ai ressenti une grande douleur dans le crâne, qui s’est localisée derrière l’œil droit et n’a plus voulu en partir. J’ai vérifié que je voyais comme d’hab, que je pouvais encore appeler ADMV et me rappeler de ma date de naissance, mais quand même, ça faisait sacrément mal et ça voulait pas partir. Sur internet, j’ai lu « mal de tête soudain : appeler le médecin », et qu’ils parlaient d’hémorragie, et j’ai flippé. Au bout d’une demi-heure les nausées arrivaient et le médecin aussi. Un jeune qui avait de l’humour et m’a dit que j’avais de la chance d’être prof d’anglais, car les profs d’histoire, ils leur faisaient systématiquement une piqûre avec une grosse aiguille. Après avoir vérifié tous mes réflexes et pris ma tension qu’était un peu haute quand même, il m’a dit que c’était une migraine. Une comme ça, j’avais jamais eu. D’habitude, elles prennent leur temps, s’installent avec quelques signes précurseurs, ou sont là au réveil. Bref j’étais soulagée, ADMV aussi, mais j’ai eu droit à une piqûre quand même. Efficace ! et douloureuse pour ma fesse. Moi, je ne vous la montrerai pas sur mon blog, même si j’en connais qui le font. Mais j’ai au moins un témoin. Aujourd’hui dans la foulée je recevais la famille. Pour me venger (de quoi, je ne sais pas) j'ai fait une mousse au chocolat à 85 % qui pourrait bien être classé dans les armes de destruction massive...) Les vacances commencent ce soir !