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dimanche, 03 février 2013

La malchance est le produit du hasard ; c’est l’expression de la volonté du sort – sur laquelle, nous-mêmes issus du hasard et misérables prétextes d’un échec temporel, nous n’avons aucune prise.*

Hier était une journée occupée qui devait être bonne. Et elle l'a été. C'était le cadeau de noël que j'offrais à E., 17 ans. Vous aviez vu le bon que je lui avais confectionné ici. (Même si personne n'a commenté mon oeuvre.) E. avait choisi les deux musées que nous visiterions, et j'en avais choisi un, surprise, en prime.

Nous avons vu de belles choses.

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Rencontré des gens célèb's.

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Quelqu'un peut-il me dire qui est la chanteuse en bas à droite ? Son étiquette était introuvable... Elle était dans la même salle que Ray Charles, Phil Collins et Armstrong.

J'ai vachement aimé le Musée Grévin. Je n'y étais pas allée depuis mes 8 ou 10 ans, et la magie a opéré presque tout pareil.

Mais à 17 h, ADMV s'est fait piquer son porte-feuilles dans le métro, station Stalingrad. C'est banal et con, je sais, mais c'est chiant. Heureusement, les banques indiquent sur ses distributeurs le n° qu'il faut appeler pour faire opposition. On voulait aussi porter plainte tout de suite, mais le policier à l'entrée nous ayant dit que ça allait prendre une heure et demie à deux heures (!!!) nous avons préféré retourner sur les lieux du crime, jeter un coup d'oeil aux poubelles, des fois que le voleur ait jeté l'objet du délit après avoir piqué le fric et les cartes dedans. (C'est vrai quoi, ce porte-feuilles, c'est un cadeau que j'avais fait à ADMV pour son anniversaire, on y tenait, quoi !) Mais on a rien trouvé...  On n'a pas pu non plus aller visiter une expo à la Halle St Pierre, comme c'était initialement prévu. Du coup, recherche rapide sur le net, et on a trouvé un super restau indien près de Chaussée Dantin, où on a vraiment pris un repas magnifique et délicieux. En plus l'accueil était super chaleureux.

Le petit con, professionnel de la fauche dans la foule, n'aura pas réussi à nous gâcher notre journée.

* Cioran

samedi, 22 décembre 2012

"Des passages qui font dresser les cheveux à la tête des simples"*

Malgré toutes les alertes lancées par les media concernant la fin du monde, et surtout les bouchons près de Paris hier, je suis rentrée chez moi à 19h30. La description des derniers était à peu près aussi apocalyptique que celle de la première telle que les illuminés se l'imaginaient. Et aucun des deux évènements ne s'est produit.

Le matin au Musée du Quai Branly on a été reçu sans ménagement, exactement comme l'an dernier. C'est à se demander s'ils veulent que tout soit primitif, les arts comme l'accueil. A la vue de la dernière salle de l'expo et des têtes réduites, j'ai eu comme le pressentiment qu'à la prochaine visite on finirait comme ça.

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L'après-midi on a vu l'expo sur les jouets dérivés de Star Wars. Je l'avais déjà vue à la Toussaint, et j'ai été à peu près aussi peu convaincue. Pourtant j'ai aimé les films, et j'aurais adoré voir une expo sur les costumes et les décors. Alors, y aller, je ne le vous conseille pas, jeunes padawans. J'ai quand même acheté des auto-collants souvenirs pour ADMV au magasin du musée. Et heureusement au Musée des Arts Décos, il y a tout un tas de collections permanentes et d'autres expos qui valent le détour. Et ils sont un peu plus aimables qu'au Quai Branly, mais pas trop, faudrait pas qu'on pense que la culture c'est fun, quand même !

Bon le matin, il n'y avait pas que des têtes réduites dans l'expo "Cheveux Chéris", il y avait aussi cette merveille :

 

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* Pascal

vendredi, 16 novembre 2012

Art, Foule et vacances

Donc j'étais à Paris. Il y a une semaine encore, il y a un siècle.

J'ai d'abord vu, grâce à la carte Sésame Duo de Virgibri, gratuitement et sans avoir à attendre trois heures, l'expo des œuvres de Celui-dont-je-ne dois-pas-dire-le-nom (à cause d'une autre copine blogueuse qu'a pas pu lui rendre visite, et que ça lui fout les boules grave). C'était un bon moment, bien que j'aurais préféré qu'on soit vraiment en duo, comme la carte. Là, on était plutôt en mode sardine, avec une mise en espace des panneaux à lire telle, qu'on se demande si le but n'était pas de nous faire jouer au culbuto vivant plutôt que de nous informer. (Des infos chronologiques accrochées dans le sens inverse de celui de la visite). Il y a quelques tableaux célèbres, beaucoup que l'on découvre et des œuvres de jeunesse. Il y a aussi à mon avis un peu trop d'œuvres de gens qui ont finalement peu de rapport direct avec le peintre dont c'est l'expo, et dans les premières salles on se dit qu'on s'est peut-être un peu fait avoir.

Les jours suivants j'ai vu dans l'ordre :

Les jouets de Star Wars au Musée des Arts Décoratifs : c'était pour le boulot, j'aurais pu m'en passer, mais le reste du musée et des expos (particulièrement celle sur les Trompe-l'oeil) était génial. Une expo "Mary Cassatt" au Mona Bismarck American Center for Art and Culture, avenue de New York. Comme j'étais dans le coin, je suis ensuite allée au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris où j'ai surtout apprécié "L'Art en Guerre", foisonnante de tableaux, dessins, sculptures, qui ne peuvent pas laisser insensible. On peut y passer deux heures sans s'ennuyer une minute.

Le temps n'étant pas extensible, j'ai dû me résigner à ne pas visiter le Palais de Chaillot et la Gaîté Lyrique qui sont pourtant parmi mes lieux chouchous.

Mais il me reste assez pour faire encore quelques notes, dès que le temps m'en sera donné, l'approche des conseils de classe se fait sournoisement, mais implacablement sentir.

dimanche, 11 novembre 2012

Toute prison a sa fenêtre.*

Hier et aujourd'hui, même programme. Lever 8 heures, deux heures et demie de boulot le matin, 4 heures et demie l'après-midi. Hier ADMV a fait à manger, aujourd'hui, je m'y colle. Elle a droit à son weekend aussi... Déjà que je lui cause pas beaucoup, du coup.

Il va être l'heure de ma pause.

J'en ai fait 12. Youpi ! me dis-je.

Oui, mais les vieilles séquelles d'arithmétique me rattrapent : il m'en reste 24 !

Essayons de regarder du côté éclairé :

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Les fenêtres de Paris ou d'ailleurs m'ont toujours fait plus rêver que les copies. Sûrement parce qu'elles ont chacune leur personnalité malgré le but un peu identique qu'on attend d'elles. Elles arrivent encore à me surprendre. Mais c'est aussi parce que je ne suis pas obligée de les regarder et de les photographier, je ne prends en compte que celles qui me plaisent au premier coup d'oeil.

Je vous parlerai du reste de mon Paris de Toussaint dans une prochaine note.

*Gilbert Gratiant

jeudi, 03 mai 2012

A Paris, y'a vraiment des trucs qu'on trouve pas chez nous ! *

A cause de la météo nous avons annulé un séjour de trois jours en Normandie et l'avons remplacé par une journée à Paris, dominée par l'art. Comme à mon habitude, quasi-rituelle, j'ai rendu visite au Centre Culturel Wallonie-Bruxelles, situé juste en face de Beaubourg entre un salon de thé - glacier italien sublimissime et le Dailymonop'. Ce centre culturel c'est un bijou parce qu'il change assez ses expositions pour qu'à chaque visite je fasse une découverte. C'est toujours de l'art contemporain, mais les styles et les thèmes sont très variés.  

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Hier il y avait de l'art vidéo, des scultptures étonnantes, mais le clou du spectacle ce fut l'auto-portrait de Pascale, que par modestie sans doute elle est allée faire connaître en Belgique, mais on a bien reconnu ses lunettes !

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 Ensuite, après avoir déjeuné dans un petit restau Italo-portugais situé rue Saint-Martin, à côté du magasin d'affiches de ciné et de marionnettes,  on est parti chez les riches, dans le 16ème. Musée Marmottan, proche du Bois de Boulogne, à l'orée d'un square près du métro La Muette, où les enfants du centre aéré portaient des cravates à 6 ans, et du bleu marine, non, je ne caricature pas. Nous avons vu l'exposition Berthe Morisot, un bonheur reposant, une sérénité et une lumière qui font rêver. Mais un commentaire sur les regrets de Berthe Morisot à la fin de sa vie sur la scolarisation des filles, qui lui faisait perdre des modèles, car ces petites n'avaient plus le temps de poser oisivement, m'a interpellée.

Eugène Manet (frère d'Edouard et mari de Berthe) à l'Ile de Wight.

Les musées français manquant cruellement de convivialité (pas de cafétéria, des toilettes au compte-gouttes [excusez l'expression !] et quasi-impossible à trouver, et quand on les trouve, dix personnes attendent déjà...), nous avons trouvé un café. Et quel café, un lieu très classieux, qui fait restaurant et que nous testerons un jour et qui se situe M° La Muette.

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Ensuite, nous nous sommes dirigées vers la station Iéna, là où je n'aime pas traîner car l'architecture me pèse, mais où il y a quelques musées que je retrouve avec plaisir (La Cité de l'architecture, le Palais de l'Architecture, et le Palais de Tokyo !)

On a donc choisi le troisième et on a visité la Triennale : des découvertes là aussi bien sûr, des expériences grandeur nature, car l'espace s'y prête, de l'humour, du pessimisme, du cynisme, de l'esthétique parfois, mais pas forcément, de l'audace et de la clairvoyance en tout cas. Je vous refais une note demain pour illustrer mon propos.

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Puis il a fallu reprendre le train, dans une vraie gare cette fois, et nous avons apprécié à sa juste valeur le retour "preum's première", qui nous avait été proposé par l'ordinateur.

*M'dame Lebrun qui n'habite pas à la Muette...

 

dimanche, 12 juin 2011

A la Pentecôte, fraises on goûte. A la Trinité, fraises au panier.*

Un peu d'éducation religieuse pour les mécréants:

 

Et en plus, aujourd'hui dans ma grande mansuétude, je vous propose un document traduit !

Et pour ceux qui ne font pas leur journée de solidarité aujourd'hui, et qui, donc, ont le temps de lire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentec%C3%B4te

*Dicton français

dimanche, 05 juin 2011

Le Parisien prend grand soin de ne visiter aucun monument. Jamais. Sauf s'il est neuf. Pour pouvoir en causer.*

Je viens de passer environ 27 heures en région parisienne. Génial. Je vous raconterai demain quand je serai un peu moins fatiguée. (Oui, une journée de travail, suivie de deux conseils de classe, ce n'est rien par rapport à une journée remplie à Paris !)

En attendant, je vous propose un jeu:

Où se trouve ce monument ? Que représente-t-il ?

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*Alain Schifres

vendredi, 30 juillet 2010

PENSEE POUR MES BLOGGERS N°3

J'ai vu "Le premier qui l'a dit", titre idiot, quelqu'un peut-il me dire ce que signifie le titre italien ? "Mine Vaganti". C'est le titre original, et le traducteur de chez gougueule me dit que cela veut dire "mines dérivantes", ce qui serait bien plus drôle, vu le surnom de la grand-mère, "la bombe à retardement". Quelqu'un peut-il me confirmer la traduction ?

J'y suis allée par hasard, ne connaissant absolument pas le sujet du film. Et d'ailleurs, je devrais dire "les sujets" du film. C'est son gros défaut. Trop d'intrigues tuent l'intrigue, et là où il y avait une idée originale sur le "coming out", on a rajouté l'histoire d'une grand-mère avec flash-backs lourdingues, et une fille hétéro follement amoureuse d'un homo qui lui dit pourtant tout de suite ce qu'il ressent. Bref, même si certains moments m'ont fait rire (j'ai connu moi-même les affres du coming-out à une époque pas si lointaine où la France était dans l'obscurantisme le plus total, c'est à dire les années 80), mais j'ai trouvé malgré tout, l'ensemble grandiloquent et chargé.

Heureusement, il y a les pâtes, et les rital/e/s. Quelle que soit leur importance dans l'histoire ils sont beaux, enfin sauf les parents (obtus) et les domestiques (faut pas pousser non plus), et donc j'ai passé de bons moments, même si le tout était cousu de fil blanc.

A part le cinéma, j'ai beaucoup marché, comme prévu, mais je vous raconterai ça dans de prochaines notes. J'ai vu un beau musée aussi. 

mercredi, 28 juillet 2010

PENSEE POUR MES BLOGGERS N°2

Si ce n'était la pollution, l'odeur de pisse un peu partout, et les travaux pour le tramway qui rendent faux mon tout nouveau plan de bus, Paris serait une ville parfaite. Je m'y fais une semaine familiale, ce qui n'est pas coutume. Cousins, cousines... Et je sens que cela va aussi être une semaine "remise en forme". Cinq étages sans ascenseur que je vais grimper à une moyenne de trois fois par jour. Des gens qui habitent exprès là où il n'y a ni bus, ni métro et où ça monte et tourne à souhait, et une balade prévue demain que mon guide "le piéton de Paris" qualifie lui-même de "harrassante" ! Mais je fais des pauses cinéma. Hier j'ai vu CopaCabana avec Isabelle Huppert et sa fille entre lesquelles je n'arrive toujours pas à voir la moindre ressemblance, mais comme ça colle avec le thème du film... J'ai beaucoup aimé, l'humour un peu grinçant, que je devais être la seule à sentir, car personne d'autre ne riait, puis vers la fin plus évident, car la salle riait, et enfin un dénouement qui n'a sans doute fait pleurer que moi. Je n'ai pas vu les autres sortir leurs kleenex, mais moi, les histoires de mère et de fille, ça a le don de me faire pleurer, surtout si c'est pas triste. Je vous dirai ce que j'ai vu aujourd'hui. J'y vais tout à l'heure vers 11 heures. Ca va, vous ? 

 A la réflexion, le nez peut-être...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

samedi, 03 juillet 2010

J'AI GAGNE QUATRE JOURS

J'ai eu de la chance cette année, 50 copies seulement ! J'ai encore eu plus de chance. En observant le calendrier de fin d'année, j'ai vu que si je corrigeais assez vite, je pourrais tout boucler pour le 28 au soir, et avoir 4 jours de totale liberté ! Pas de réunion obligatoire, de pot de départ auquel on culpabilise de ne pas aller, de rendez-vous obligatoire avec un assureur ou un artisan... Alors je suis allée à Paris, profiter des films et des expos que ma ville de province ne m'offre jamais. Y'en a, mais pas ceux-là.

Tout va bien à Paris, pour preuve ces photos : (Tiens, ça va me permettre de voir si les liserés bleu électrique ont disparu.)

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Il y fait chaud, comme partout, peut-être un peu plus qu'ailleurs grâce à la pollution... Le métro, le RER, le TGV qui m'a ramenée, ont tous leurs problèmes techniques dûs ou non à la chaleur, qui nous poussent au contact humain et nous font arriver en retard. J'ai vu une gamine de huit ans se faire hurler dessus par sa maman qui devait gérer sa gosse et trois valises parce que la gamine en question avait peur d'entrer dans la rame de métro bondée, on la comprend, mais que la maman avait peur de rater son train, on la comprend.
 
Consciente de vivre 4 jours à Paris dans des conditions idéales, j'en ai profité. J'ai vu toutes les expos de Beaubourg ou presque, ce qui m'a fait oublier la canicule grâce à la clim. J'ai vu 5 films dont un nul et deux merveilles. Le nul : Sweet Valentine. Emma Luchini devra admettre que bien qu'ayant un nom italien, celui-ci ne lui a pas donné le don de la mise en scène comme à Sophia Coppola (dont je déteste le père pourtant. Quiconque suit et comprend mon raisonnement gagne un coca-cola light en terrasse !), j'ai en effet trouvé ce film prétentieux, vainement esthétisant et nul.
 
En revanche j'ai adoré A Cinq Heures de Paris (décidément le cinéma israélien a le don de me toucher) et Dans Ses Yeux. Ames sensibles, courez-y-vite !
 
J'ai aussi vu des gens. Qui m'ont fait découvrir des tables sympas, restaus ou persos. Un weekend pour me reposer et je reprends le bac. Délibérations, zorros de rattrapage. Prochaines vacances, le 11 juillet !

mardi, 28 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (2)

J’ai donc passé six heures par jour pendant six jours à écrire. L’animateur nous énonçait une proposition d’écriture, nous donnait environ une heure pour y répondre. Puis ajoutait une piste, puis une autre. A chaque fois on reprenait notre texte, on le retravaillait en approfondissant une description physique, où en développant les réactions d’un personnage, et tout cela à propos de nos origines. Parfois pour qu'on s'en inspire ou pour nous rendre compte du contenu exact de la consigne, P. nous lisait des extraits littéraires. Pour ne pas que l’atelier tourne à la psychanalyse sauvage, on n’avait le droit que d’écrire à partir de nos grands-parents et au-dessus. Quand on manquait d’informations, on inventait, en fonction du peu qu’on savait. C’est comme ça que j’ai réussi à écrire à propos de la grand-mère de mon arrière-grand-mère ! Qui l’eût cru ?

 

Analyse de mon comportement et de mes compétences en atelier d’écriture :

J’écris vite. Je suis concise. Je suis les consignes à la lettre. Je n’ai pas un vocabulaire sophistiqué. J’utilise peu d’images ou de métaphores. Je sais rester silencieuse sans rien faire pendant une demi-heure. Le bruit des claviers d’ordinateurs m’agaçait, mais je ne me suis jamais plainte. Je suis parfois étonnée et admirative devant certains textes. J’ai souvent l’impression que mes textes sont plats. Certains textes m’étaient abscons, et je me suis demandé si quelqu’un d’autre rencontrait les mêmes difficultés.

 

L’ambiance était bonne, avec bien sûr les petites anicroches inévitables dans un groupe de douze personnes, mais dans l’ensemble, c’était bon enfant, et j’ai bien grandi, je n’ai volé dans les plumes de personne, j’ai gardé le sourire toute la semaine (sauf dans quelques moments de grande émotion, mais personne n’a rien vu). Le midi je me faisais ma petite pause en solitaire, car Ed est un cheval qui ne peut pas rester tout le temps en troupeau. Et c’est comme ça que j’ai goûté à quelque chose de nouveau pour moi dans un chinois : des pâtes au soja farcies aux crevettes. La consistance m’a légèrement étonnée, mais le tout était d’une grande fraîcheur et très subtil. Par la suite, j’ai mangé libanais, mexicain, et le dernier jour, nous avons fait un repas des ancêtres, chacun ayant apporté quelque chose en rapport avec ses origines. C’était très sympa, et fort délicieux. Heureusement que j’ai marché toute la journée de Samedi pour éliminer !

 

 

dimanche, 26 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (1)

Envie de vous parler de ma dernière journée. La plus belle finalement. ADMV m’a rejointe vendredi soir et nous avons mangé avec l'amie qui me logeait toute la semaine (il y a des gens courageux !) dans un petit coin de paradis pas loin du tumulte du boulevard Magenta. Un endroit où l’on s’est senti en vacances pour la soirée, à déguster des produits du sud-ouest. Le Graves a suffi à mon bonheur.

 

Samedi avec ADMV on a joué les touristes. Le matin nous avons d’abord passé deux heures au Musée Picasso, pas trop rempli à cette heure. C’était ma troisième visite, et je ne m’en lasse pas. En plus, cette fois il y avait une oeuvre de Buren qui semblait habiter le musée sans aucune incongruité. 100_7015.jpgPeut-être planifierai-je une visite avec mes élèves. Ensuite nous sommes parties par la rue Elzévir où nous avons croisé un restaurant africain récemment ouvert et là, la pause déjeuner fut une merveille. Délicieuse, lente, confortable et amicale. Le jus de gingembre nous ayant redonné des forces, nous avons marché dans le Marais, pas tout à fait au hasard, croisant la maison de Nicolas Flamel (la plus vieille maison de Paris)100_7024.jpg, le musée Carnavalet (qui avait perdu son calme envahi qu’il était par les touristes), la cour de la bibliothèque historique de Paris, la rue Saint-Paul et son village. Un espresso pour tenir le rythme et nous voilà reparties vers l’Ile Saint Louis, avec un regard vers Paris-Plage, puis les bouquinistes, pour en conclure que nous aurions de quoi tenir un stand. Enfin, retour par le 47. 100_7025.jpgL’impression d’avoir beaucoup fait et vu, une vraie journée de vacances, le TGV en a été plus supportable. Dommage que l’ingénieur qui a conçu ce train n’a pas pu s’empêcher de caser les lampes dans un moule en plastique contondant qui empêche les amoureux d’être proches pendant le voyage…

 

De retour chez nous, la maison est entière, la terrasse est toujours au soleil. Et voilà, j’ai 15 jours pour me reposer avant de repartir.

 

Le reste de ma semaine vous parviendra dans un doux désordre.

samedi, 23 février 2008

La Scoumoune

Ce titre va sûrement rappeler un film à Pascale. Pour moi ce fut un coup de coeur de mon adolescence775907199fa025f38f71e636692b43fd.jpg, et une musique qu'on n'oublie pas. Cette musique a résonné dans mon crâne jeudi matin, ainsi qu'une réflexion d'emy : "Quand une journée commence mal, en général, je sais déjà que tout le reste de la journée va s'enchainer par des merdes sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit."

D'abord en arrivant à Paris, je me suis aperçu que la majorité des tickets de métro que j'avais dans mon porte-feuilles était démagnétisée. En plus du fait qu'une machine sur deux n'a plus de fentes (pour mettre en place le système navigo, un truc pervers qui, comme d79828822a91ef73e2020f7eec87d666.jpgmonéo, sert surtout à écarter les sdf...) il m'a fallu affronter une employée aimable et éclairée (:-) qui m'a rappelée la grand-mère Tartine de mon enfance.

Ensuite, le film annoncé en VO sur l'Officiel (Le merveilleux magasin de monsieur Magorium) est passé en VF. 76ba44d86542e391b5ca85201cd27f68.jpgD'où l'impression de mièvrerie et de platitude qui en a découlé. J'ai d'abord culpabilisé (on ne se refait pas !) et ai cru que j'avais mal lu. Mais une coupure intempestive avec rallumage brutal de la lumière m'a permis de vérifier. Un japonais qui avait dû choisir cette séance pour la VO aussi s'est réveillé en sursaut, et est sorti de la salle sans s'apercevoir qu'il n'y avait pas eu de fin au film... Le mec de la caisse m'a expliqué que le cinéma passait la VF cette semaine parce que les vacances "approchaient". Je lui ai répondu que les miennes, de vacances, étaient là, et que je payais le train exprès pour venir à Paris voir ce genre de film en VO. Mais il ne m'a proposé aucun bon d'achat pour le lendemain !

L'après-midi une bloggeuse que je ne nommerai pas pour ne pas lui filer la honte, n'est pas venue au rendez-vous ! Bon, heureusement le café où je l'attendais était sympa, et j'avais un bon bouquin. Au bout de trois quart d'heure je suis allée au cybercafé en face lui dire que j'abandonnais, et je suis partie voir l'expo Soutine (qui fera l'objet d'une autre note, ou vous allez vous endormir...).8b1c3e4a94a74401999642a25c9bba41.jpg

 Photo: Avant le film : Apercevez-vous le japonais qui s'assoupit ?

Le reste de la journée (pensant sans doute que j'avais assez donné) a été sympa avec moi. Le repas du soir a été une réussite. Ma jeune copine A. a été ravie. Et j'espère qu'elle se décidera à créer son blog. A, si tu me lis, à bientôt !

Edit : 12.05 : Sur cette photo je crois qu'on voit mieux le japonais, et en plus, l'horrible pub coca que Pascale adore, et qu'emy n'a pas vue.9fe6073f62d4acf022efb280e8b5085f.jpg C'est un peu sombre, mais en agrandissant, je crois qu'on voit.

jeudi, 30 août 2007

Trois films et deux restaurants

Au cas où il y aurait des bloggers qui l'aurait pas encore compris, j'ai passé deux jours à Paris. J'ai vu 4 potes, ai été deux fois au restau, et ai fait une bouffe chez les copains, ai visité une expo (j'en reparlerai peut-être) et vu trois films !

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Au premier, la séance était à 9 h 10, il y avait 9 personnes dans la salle, du silence, quelques sourires à propos. Le film c'était Le Fils de l'Epicier. (Ben oui, quand on s'appelle Ed, on ne peut pas rater un film qui parle d'épicier !)

Au deuxième, la séance était à 9 h 10, il y avait 22 personnes, trois personnes bafraient des pop corn, 4 ou cinq faisaient du bruit avec des sacs plastique, trois ou quatre bavardaient. Le film c'était Trois Amis.

Au troisième, la séance était à 14 h 00, il y avait 6 personnes, personnes ne bavardait, une a failli s'endormir, moi. Le film c'était Mientras Tanto.

Ne ratez pas le premier, qui est vrai, frais et émouvant, allez voir le deuxième si vous voulez voir quelque chose de facile, mais sympa, et si vous supportez de voir Philippe Noiret défiguré par la mort approchante, n'allez voir le troisième que si vous ne ratez aucun film en espagnol. C'est plutôt bien filmé, mais trop de scènes sont "gratuites", et ce film décrit comme "urbain" m'a montré des personnages que j'ai trouvé un peu "ringards". Mais l'Argentine en est sûrement là.

lundi, 16 juillet 2007

A game again !

UN JEU POUR LES PARISIENS OU CEUX QUI AIMENT VISITER PARIS LE NEZ EN L'AIR :

OU SE TROUVENT CES "MORCEAUX DE PARIS" ? (22 et Agla, pas la peine de répondre DTC ...)

1
adb1453419ac0afd1b090c1b5626617f.jpgLa Mairie du Xème arrondissement.
286bf01ec678859eea2214aabc72d47ce.jpg
3132199b6e18fbc8cbb02180bca799925.jpgLe Centre Pompidou / Beaubourg
Pourquoi y-a-t-il écrit "de Pa" ?
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5918e5eb22e9aff4c7b6ede4e89d9f593.jpg
L'église Saint Louis Saint Paul
Toutes ces photos ont été prises le 13 juillet 2007. Je dis ça parce qu'une photo au moins montre quelque chose qui n'était pas là il y a quelques temps et ne le sera plus dans quelques semaines.
INDICE
Indice, dans le désordre : il y a un sauna, un musée, un bâtiment officiel, un lieu pédagogique...
Le 5 a été trouvé par zaboutek !
NOUVEL INDICE
Le 1 se trouve dans le 10ème arrondissement
Le 2 se trouve dans le 3ème
Le 3 dans le 4ème
Le 4 dans le 4éme
et le 5 dans le 4ème aussi, mais ça vous le saviez déjà...
Le 1 a été trouvé par Doud'

10:00 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (66) | Tags : super la vie, jeu, Paris