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vendredi, 31 juillet 2009

YESTERDAY...

Pourquoi hier fut une belle journée : 

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Une devinette pour la route :
Qu'est-ce que et à quoi sert cet objet récemment entré dans ma maison ?
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jeudi, 30 juillet 2009

SI, SI, J'ECOUTE DE LA MUSIQUE DE DJEUNS !

Hier j'écoutais Marc Jolivet à la radio parler d'humour. D'un seul coup j'entends cette chanson :

 

Annonce, désannonce, quelques commentaires qui se veulent "ouverts" sur la grossièreté de l'expression "fuck you", mais sur l'homophobie, rien du tout ! Ils n'avaient donc rien compris au texte. Marc Jolivet, puisque tu as fait remarquer que tu avais une fille de 16 ans, demande-lui, elle t'expliquera !

Ce matin, j'ai réentendu cette chanson, tout le monde la trouve chantante, mignonne, un peu "osée", mais sans comprendre le fond du message. Zapette en avait parlé (désolée zapette, j'arrive pas à retrouver ta note pour mettre un lien...), mais vu où en est la France par rapport à l'homophobie, je fais une note la dessus pour me faire plaisir pour mon anniversaire. Et si seulement ça pouvait donner envie aux jeunes français de faire une chanson sympa et écoutable sur le sujet !

mercredi, 29 juillet 2009

HER TEILLELORE IS RICHE !

Il suffit parfois d'aller faire ses courses à Monoprix pour prendre conscience que notre influence en tant que prof d'anglais est légère ou que celle des programmes débiles de la télé est trop grande.

Lundi, j'ai entendu trois fois en cinq minutes une voix de femme apparemment très fière et convaincue de ce qu'elle disait :

"Studio Six Crêtes Professionnale" (prononciation restituée). J'aurais préféré carrément "Secret Professionnal", tout à la française.

Malgré tout, je rempile en septembre, et vais essayer de continuer d'y croire.

mardi, 28 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (2)

J’ai donc passé six heures par jour pendant six jours à écrire. L’animateur nous énonçait une proposition d’écriture, nous donnait environ une heure pour y répondre. Puis ajoutait une piste, puis une autre. A chaque fois on reprenait notre texte, on le retravaillait en approfondissant une description physique, où en développant les réactions d’un personnage, et tout cela à propos de nos origines. Parfois pour qu'on s'en inspire ou pour nous rendre compte du contenu exact de la consigne, P. nous lisait des extraits littéraires. Pour ne pas que l’atelier tourne à la psychanalyse sauvage, on n’avait le droit que d’écrire à partir de nos grands-parents et au-dessus. Quand on manquait d’informations, on inventait, en fonction du peu qu’on savait. C’est comme ça que j’ai réussi à écrire à propos de la grand-mère de mon arrière-grand-mère ! Qui l’eût cru ?

 

Analyse de mon comportement et de mes compétences en atelier d’écriture :

J’écris vite. Je suis concise. Je suis les consignes à la lettre. Je n’ai pas un vocabulaire sophistiqué. J’utilise peu d’images ou de métaphores. Je sais rester silencieuse sans rien faire pendant une demi-heure. Le bruit des claviers d’ordinateurs m’agaçait, mais je ne me suis jamais plainte. Je suis parfois étonnée et admirative devant certains textes. J’ai souvent l’impression que mes textes sont plats. Certains textes m’étaient abscons, et je me suis demandé si quelqu’un d’autre rencontrait les mêmes difficultés.

 

L’ambiance était bonne, avec bien sûr les petites anicroches inévitables dans un groupe de douze personnes, mais dans l’ensemble, c’était bon enfant, et j’ai bien grandi, je n’ai volé dans les plumes de personne, j’ai gardé le sourire toute la semaine (sauf dans quelques moments de grande émotion, mais personne n’a rien vu). Le midi je me faisais ma petite pause en solitaire, car Ed est un cheval qui ne peut pas rester tout le temps en troupeau. Et c’est comme ça que j’ai goûté à quelque chose de nouveau pour moi dans un chinois : des pâtes au soja farcies aux crevettes. La consistance m’a légèrement étonnée, mais le tout était d’une grande fraîcheur et très subtil. Par la suite, j’ai mangé libanais, mexicain, et le dernier jour, nous avons fait un repas des ancêtres, chacun ayant apporté quelque chose en rapport avec ses origines. C’était très sympa, et fort délicieux. Heureusement que j’ai marché toute la journée de Samedi pour éliminer !

 

 

dimanche, 26 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (1)

Envie de vous parler de ma dernière journée. La plus belle finalement. ADMV m’a rejointe vendredi soir et nous avons mangé avec l'amie qui me logeait toute la semaine (il y a des gens courageux !) dans un petit coin de paradis pas loin du tumulte du boulevard Magenta. Un endroit où l’on s’est senti en vacances pour la soirée, à déguster des produits du sud-ouest. Le Graves a suffi à mon bonheur.

 

Samedi avec ADMV on a joué les touristes. Le matin nous avons d’abord passé deux heures au Musée Picasso, pas trop rempli à cette heure. C’était ma troisième visite, et je ne m’en lasse pas. En plus, cette fois il y avait une oeuvre de Buren qui semblait habiter le musée sans aucune incongruité. 100_7015.jpgPeut-être planifierai-je une visite avec mes élèves. Ensuite nous sommes parties par la rue Elzévir où nous avons croisé un restaurant africain récemment ouvert et là, la pause déjeuner fut une merveille. Délicieuse, lente, confortable et amicale. Le jus de gingembre nous ayant redonné des forces, nous avons marché dans le Marais, pas tout à fait au hasard, croisant la maison de Nicolas Flamel (la plus vieille maison de Paris)100_7024.jpg, le musée Carnavalet (qui avait perdu son calme envahi qu’il était par les touristes), la cour de la bibliothèque historique de Paris, la rue Saint-Paul et son village. Un espresso pour tenir le rythme et nous voilà reparties vers l’Ile Saint Louis, avec un regard vers Paris-Plage, puis les bouquinistes, pour en conclure que nous aurions de quoi tenir un stand. Enfin, retour par le 47. 100_7025.jpgL’impression d’avoir beaucoup fait et vu, une vraie journée de vacances, le TGV en a été plus supportable. Dommage que l’ingénieur qui a conçu ce train n’a pas pu s’empêcher de caser les lampes dans un moule en plastique contondant qui empêche les amoureux d’être proches pendant le voyage…

 

De retour chez nous, la maison est entière, la terrasse est toujours au soleil. Et voilà, j’ai 15 jours pour me reposer avant de repartir.

 

Le reste de ma semaine vous parviendra dans un doux désordre.

dimanche, 19 juillet 2009

VOUS CROYEZ EN L'EVOLUTION DE L'ESPECE ?

1979

2009

Sur ce, je me casse une semaine à Paris, et j'essaierai de publier, mais c'est pas dit que j'y arrive... Ne m'oubliez pas, moi, je ne vous oublierai pas. Bisous !

samedi, 18 juillet 2009

REVOIR TOUS LEURS FILMS...

J’ai regardé Jacquot de Nantes d’Agnès Varda. Faut qu’elle arrête de me faire pleurer comme ça, elle ! Ce film, c’est une preuve d’amour, un cadeau merveilleux comme on aimerait tous que la personne qu’on aime nous offre. Il lui a raconté ses souvenirs d’enfance, elle les lui a filmés. Et bizarrement, ce sont nos propres souvenirs. Pourtant je n’ai jamais mis les pieds à Nantes, je ne suis pas née en 1931, mon père n’était pas garagiste, je n’avais pas de petit frère… Et pourtant, je vous assure, ces souvenirs sont les miens. Comme à la fin des Plages d’Agnès, quand la conclusion du film est arrivée, j’étais en larmes, je n’étais plus que larmes, car je n’étais pas au cinéma, et seul mon chat aurait pu s’en apercevoir, donc, pas de retenue. Agnès Varda aime entièrement, généreusement, mais sans mièvrerie. Et grâce à elle, j’ai retrouvé mon enfance, mais aussi celle de mes parents. Elle ne sait pas tout ce que je lui dois ! C’est déjà elle qui m’avait fait prendre ma véritable conscience féministe avec L’Une Chante, L’Autre Pas. Quelle femme ! Quelle cinéaste !

Varda Demy Pictures, Images and Photos

Je sens que je vais voir ou revoir tous leurs films.

vendredi, 17 juillet 2009

QUAND J'ETAIS PETITE JE CROYAIS QUE SA LECTURE AIDAIT A DIGERER...

Saviez vous qu'on peut éviter les mauvaises odeurs des poubelles en répandant un peu de litière pour chat à bas d'argile au fond, mais qu'avec cette même litière, enfin, pas vraiment la même, de la fraîche et propre, on peut se faire un masque de beauté ? Auriez-vous pensé à utiliser du dentifrice pour nettoyer votre fer à repasser ? Et dire qu'il suffit de recouvrir une étiquette d'adresse sur un colis de vernis à ongles incolore pour la rendre imperméable... 

Toutes ces bonnes idées je les ai trouvées dans un livre que nous avons offert récemment à des amies : « Usages extraordinaires de produits ordinaires. » C'est publié par Sélection du Reader's Digest. ADMV s'est tellement extasiée sur notre cadeau toute la journée, ce qui ne se fait pas, je lui ai dit, que nous nous en sommes acheté un exemplaire le lendemain. C'était le dernier. Soit les stocks étaient légers, soit ça a fait un tabac ! 

Il me reste une question : La revue du Reader's Digest existe-t-elle encore ? Je lisais ça avec délice quand j'allais chez ma grand-mère quand j'étais petite. Il y avait les blagues, les débuts de romans dont on ne connaissait jamais la fin, des faits-divers américains racontés avec des détails sordides, et même quelques passages plus osés, qui, perdus dans la diversité, échappaient à la vigilance des parents.

 

L'arme fatale

Contre

 

jeudi, 16 juillet 2009

JE TE TIENS PAS LA BARBICHETTE

Quand je suis en vacances, j'aime bien qu'on me rende des visites. Mais tout le monde est parti. C'est vide, c'est mort, c'est triste. Et sur mon blog, je trouve que c'est un peu pareil. Alors, comme les jeux, pas intellos, comme chez Pascale, ont l'air d'attirer du monde. Je m'y mets. Elle coupe les têtes, montre des cous. J'ai décidé de vous montrer des mentons. En voilà 8, tous étant apparu assez souvent à la télé, 4 pris dans des fictions, 4 dans d'autres types d'émissions. A vous de retrouver le nom de l'humain entier et vivant. (y'en au moins un qui est mort).

1. Laurent Ruquier, du Havre

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Bravo Babeth

2. Monsieur Zorro, de Monterrey

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Bravo Pascale

3.
Celle dont Pascale n'envie pas le prénom... 
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Bravo Pascale ! (bon y'a eu des indices...)
4. Nagui l'egyptien
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BRAVO PASCALE !
5. Jennifer Aniston, 40 ans, sans enfants 
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BRAVO CATHERINE !
6. Mehdi,  mon premier amour
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Bravo Pascale
7. Bree, que j'aimerais bien avoir comme femme de ménage
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Bravo Max !
8.
Mme Lucet qu'est devenue insupportable en passant sur la 2.
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Bravo Max !
Que ça ne vous empêche pas de chercher la réponse à mon jeu littéraire précédent, il n'est pas introuvable.

Chat Rat-bi Ad et Thé

Cette fois, c'est un peu plus tiré par les cheveux que les deux premiers, voire à tiroirs, mais il faut bien vous occuper ! Et puis si c'est trop facile, ma note est caduque au bout de 3 minutes 12...

           

 

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Excusez-moi pour la mise en page, mais la dernière photo je ne pouvais pas la mettre en copier/coller, et du coup, h&f m'a fait un caca mou, et ne voulait pas me la poser au bon endroit...

 

mercredi, 15 juillet 2009

SI SEULEMENT CA POUVAIT DURER TOUT LE TEMPS

Envie de parler de livres, de vacances, de farniente, de démarrages lents, de ce qu'est ma vie en ce moment, quoi. 

Le début des vacances, coïncidant cette année avec le weekend du 14 juillet, est toujours une période charnière. Quand j'étais petite je me sentais à l'entrée d'un temps de liberté que je ressentais comme équivalent au reste de l'année, tout compris ! Aujourd'hui, j'ai encore cette sensation que je peux ne rien faire puisque j'ai tout le temps, mais la réalité est autre. 

Le relâchement et le passage à l'efficacité estivale sont difficiles. Depuis trois jours cela se traduit par une douleur intense aux cervicales. Avec force anti-inflammatoires et un massage magique ce matin, je pense être en train de m'en sortir. Je suis enfin allée à la gare prendre mon billet congés payés pour la semaine d'août où je descends à.... Limoux. Joli port de pêche me direz-vous, mais j'y retrouverai de la famille et des amis allemands (ex-de l'est) que je vois très rarement. Alors disons que ce sera une semaine de sud touristique, que j'évite d'habitude à cette période de l'année, compensée par des retrouvailles sympathiques et un stage linguistique. 

Auparavant, je serai allée en Bretagne, avec ADMV, et nous aurons eu une semaine de repos chez nous aussi, et en aurons encore une autre à la fin du mois. Nous passons si peu de temps ensemble à la maison, que s'y retrouver deux fois une semaine est presque un luxe. A partir d'aujourd'hui, j'ai donc le privilège d'être en vacances, alors qu'ADMV, elle, bosse. C'est pô juste, mais bon, je ne vais quand même pas réclamer de bosser pour la justice ! Je vais en profiter pour préparer quelques petits trucs pour la rentrée, puisque je sais déjà à peu près quels niveaux je vais avoir. (Emy, si t'as des questions, n'hésite pas !) Et puis je me paye une semaine de création, de prise de risque. Certaines années j'ai fait des stages d'aquarelle, de cirque, de clown, de conte, de randonnée/écriture. Cette fois, je vais participer cinq jours de suite un atelier d'écriture à Paris ! Un jour je vous en dirai peut-être le thème. Disons qu'il me poussera certainement à l'introspection, et me fera, j'espère, économiser quelques séances chez le psy. La cinquantaine pousse à se poser des questions existentielles pour pouvoir aller plus loin sans trop de trouille, ni de regrets. 

J'ai donc encore deux ou trois jours devant moi pour traîner, hésiter, passer les coups de fil en retard, envoyer des courriers en attente, aller au ciné et voir quelques dvd, sans vraiment agir. Ensuite, le compte à rebours sera lancé, avec toutes ses dates étapes, qui si j'y pense trop me mènent déjà à la rentrée. 

CHOROBIODETE

Et que nous dit ce rébus-là ?

             

mardi, 14 juillet 2009

CHAR A BIA DES THES

Jeu littéraire pour finir votre journée de fête nationale. Que nous propose ce rebus ?

                

ARTISTES QUE J'AI CROISES

Dans les années 80 j'écrivais beaucoup. Je veux dire "manuellement". Depuis cette époque où j'ai commencé à gagner ma vie, et pouvoir dépenser mon argent à des futilités, j'ai aimé les stylos, plumes, crayons divers, les papiers fantaisies. Et après avoir passé les années 70 à décorer mes enveloppes, à dessiner moi-même mes en-têtes de lettres, j'ai découvert les cartes postales originales, sur lesquelles j'écrivais mes mots d'amour et d'amitié. Les fax, puis le téléphone, les e-mails, et le besoin que tout aille vite ont fait quelque peu péricliter cette habitude.

C'est donc dans les années 80 que j'ai connu ses cartes :

 

En retournant la carte, j'ai découvert le nom de l'auteur, Jean-Vincent Sénac. Et je me suis souvenu qu'on avait souffert un jour sur les mêmes chaises de lycée dans une section scientifique. La vie heureusement nous mène là où nous appartenons réellement.

Récemment une amie m'a envoyé un flip-book créé par lui et qu'il m'a aimablement dédicacé, en souvenir. J'ai été très touchée, et je me suis dit qu'il méritait une note dans la rubrique : Artistes et gens célèb's que j'ai croisés un jour.

Pour passer un bon moment, et découvrir ses créations, allez là :

http://www.jeanvincentsenac.com/article.php3?id_article=331#Séquence_1

lundi, 13 juillet 2009

MON PROGRAMME OF ZE DAY

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Hier soir on a regardé Les Gens de Dublin de John Huston. Cet après-midi on va voir les Beaux Gosses.
Si je trouve quelque chose de plus palpitant à vous raconter, promis, je repasse !

samedi, 11 juillet 2009

CE QUE PEUVENT CACHER LES MOTS

Sur Yahoo ce soir :

Culture

Je n'ai pas cliqué sur le dernier lien, par peur de ce que j'allais y trouver...

 

vendredi, 10 juillet 2009

WHO ARE THEY ?

Au mois d'août j'ai réussi à trouver une location là où j'étais allée en colo quand j'avais 13 ans. A l'époque mes goûts musicaux étaient surtout ceux de ma mère (Brassens, Barbara, Ferrat, Moustaki, etc) et je commençais à peine à posséder mes propres disques (souvent des 45T) et mes propres goûts. Voici les yeux de ceux dont je me souviens. Certains sont TRES faciles à reconnaitre, d'autres moins, surtout que trois d'entre eux sont d'ailleurs les yeux d'un seul membre du groupe concerné ! Il n'y a qu'une photo d'artiste étranger. L'anglais, ça ne me disait rien à l'époque.

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2
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indice :
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nouvel indice :
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Puisque personne ne semble avoir trouvé le nom du groupe, voici la réponse en vidéo :
Et la photo complète :
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3

jeudi, 09 juillet 2009

PAROLES, PAROLES

L'été, vous êtes joueurs. Saurez-vous retrouver les titres et interprètes des trois chansons dont ces phrases ont été extraites ?

1. « qui Prennent Milou Pour Tintin »

2. « mon sac à dos trois sous en mains »

3. « Les dossiers sont classés. »

Bien sûr c'est que des vieux/vieilles. Mais toutes les propositions me feront plaisir !

mercredi, 08 juillet 2009

LE SENS DE LA VIE POUR $ 9.99

J’ai vu un bijou. C’est un bijou qui peut ne pas plaire à tout le monde. Manque de brillant, peut-être. Il faut savoir le remarquer, puis se l’approprier. Mais en tout cas fabriqué avec beaucoup de savoir-faire, une merveille d’animation en effet. Très réaliste au début, ce long métrage universel, malgré son origine australo-israélienne, va ensuite jusqu’au bout de fantasmes sans nous mettre mal à l’aise comme l’aurait fait un vrai film traitant d’un même sujet. Par moments cette œuvre intellectuelle à l’humour discret et nuancé m’a fait penser à du Woody Allen. J’en sortais ! Mais ici l’amour ne sauve pas de tout, car l’amour si l’on n’y prend garde peut devenir destructeur, dévoreur. Mais malgré tout je suis convaincue qu’il est optimiste. Allez le voir s’il passe près de chez vous, et vous me donnerez votre avis.

Encore une fois les producteurs français nous ont pris pour des débiles qui n'auraient pas pu se contenter d'un titre comme :

9.99 $

Il a encore fallu qu'ils délayent et fassent lourdingues. Mais ne vous arrêtez pas à ce titre, le film vaut qu'on s'y arrête !

mardi, 07 juillet 2009

SUSPENSE

Non seulement aujourd'hui ce sont les résultats du bac, donc suspense !

Et en plus je vous pose une devinette :

QUEL EST LE POINT COMMUN ENTRE CHARLIE HEBDO ET LE JOURNAL PAROISSIAL ? 

 

C'est à peu près aussi dur que l'avant-dernier jeu de Pascale. Le dernier, j'ai même pas eu le temps d'y jouer. Les afficionados du ciné se sont jetés dessus.

lundi, 06 juillet 2009

LE TOC DES VALISES

Un homme. Sa femme. 2 valises. Il laisse les valises et sa femme dans l'entrée et vient vérifier la disponibilité du porte-bagages au milieu du wagon. Première valise. Enorme Samsonite rouge. Sans doute sensible au virus de la grip H5N41. Elle porte un manteau de toile, un peu comme les petits chienchiens à sa mémère, mais là, c'est à son pépère. La deuxième valise est apportée avec autant de soin, vérifiée, tapotée, elle porte le même manteau. Ensuite le petit bonhomme aux cheveux en brosse et aux mollets musclés (il est en bermuda genre colonial) reste près des valises et les re-tapote pendant dix minutes pour être sûr de leur stabilité. Debout dans l'allée, il bloque le passage. En même temps il jette des œillades autour de lui, pour guetter l'ennemi éventuel, mais surtout pour regarder l'écran du téléphone du mec à sa droite.

Quatre mamies ont bien du mal à trouver leurs sièges pourtant numérotés assez rationnellement et lisiblement (z'avez vu, pour une fois, je défends la Seunuceufeu !) Je viens de quitter trois djeuns qui ont déjà eu l'air de me trouver un peu arriérée côté informatique, avec toutes mes réticences éthiques de vieille, pourvu que je ne devienne pas trop vite comme ces quatre là... Soudain, une voix interrompt ma lecture, Katherine Pancol, ça va, ça se laisse interrompre ; « Christian ! Christian ! Où qu' t'es ?????!!!! » Ca s'arrête. Le petit bonhomme en brosse sort des toilettes et il peut reprendre son pique-nique encombrant l'allée avec la glacière et sa femme rassurée. Quinze minutes avant l'arrivée. Christian et sa femme se lèvent et reviennent dans l'entrée. « Mais où t'as mis les valises ?????!!!! » hurle la femme prise de panique qui est passée devant sans les voir. L'homme repart, tapote les valises avant d'en saisir une en regardant tout autour de lui, et de l'apporter près de sa femme. Puis l'autre.

 Arrivée. C'est le terminus. Ils ont eu raison de se lever un quart d'heure avant l'arrivée, on ne sait jamais. Sur le Quai, ADMV est là ! Youpi ! (C'est désuet, ça emy comme exclamation, non ?) Mais soudain : « Christian ! Nonnnnnnnnnnnn !!! Christian !!! Reviens ! N'y vas pas !!! » Tout le monde sur le quai se retourne. « Reste !!!!!!!!!!!!!!! N'y va pas !!!!!!!!!!!!!!! Non !!! On n'a rien oublié !!!!!!!!!!!!!!!!!! » Un couple arrive et interrompt les hurlements en embrassant le couple. Qu'est-ce que ça doit être flippant d'accueillir des gens comme ça, et de se dire qu'ils vont rester chez nous...

samedi, 04 juillet 2009

QUOI QU'A FAIT ? A QUOI QU'A PENSE

Cette photo a été prise à Londres le dimanche 10 mai dans Regent's Park. Nous avons été intrigués, mais n'avons pas eu d'explications. Pas de panneau, comme dans le proche zoo où on nous disait tout sur les suricates, paresseux et autres gorilles.

Quelqu'un peut-il me donner une solution à l'énigme ?

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vendredi, 03 juillet 2009

UN JOUR ELEVE, UN JOUR COLLEGUE

Il y avait 32 personnes dans mon jardin hier soir. Mon chat a eu peur. Mais moi, j'étais très contente et émue de pouvoir offrir une belle fête de retraite à une collègue qui a aussi été ma prof en 4ème. Epoque où le CES occupait les trois-quarts de ma vie sociale et affective. C'était une prof jeune, jolie, sympa et sévère, qui avait efficacement fait augmenter mes compétences en allemand malgré mes bavardages et mon étourderie (dixit mon bulletin du troisième trimestre de l'année scolaire 1971-1972). C'était ma première année de latin et la dernière année où le jeudi fut la meilleure journée de la semaine. C'est une des trois profs que j'ai tant admirées que j'ai décidé de devenir prof.

La soirée fut bonne, longue, le réveil ce matin un peu difficile, mais comme c'est bien de découvrir les collègues sous un jour plus décontracté que dans les murs d'un lycée, de ne pas avoir à supporter ceux qu'on déteste comme on doit le faire je jour du pot officiel, de ne pas avoir à baver devant le buffet et les coupes de champagne qui réchauffent pendant que la proviseure fait son discours indigeste, qui me fait dire que sur son bulletin, à elle, on devait lire « ne maîtrise pas la concision et devrait aller à l'essentiel ».

Dans l'assistance il y avait deux autres anciennes élèves que j'avais invitées pour elle, et une troisième, ma collègue aujourd'hui, plus jeune, qui m'a promis de m'organiser mon pot de retraite... dans quinze ou dix-sept ans.

Pour que vous profitiez de cette soirée dans laquelle je suis encore un peu par la pensée, voici la recette de ma contribution culinaire. Je l'ai servie froide dans un beau saladier, et dans un autre saladier j'ai servi le quinoa qui accompagnait cette préparation. C'est indien, librement adapté d'un livre intitulé « La cuisine indienne légère ».

50g d'oignons hachés - 1cuiller à café de cumin moulu - 1 cuiller à café de piment (moins pour les palais délicats) - 1 cuiller à café de curcuma - ½ cuiller à café de garam masala (moi, j'ai mis du massalé) - une grosse boîte de pois chiche - une petite boîte de haricots rouges - une petite boîte de tomates pelées - 2 poivrons coupés en petits morceaux - 1 cuiller de gingembre moulu ou du gingembre en racine râpé ou pressé - 2 cuillers à café de jus de citron - 2 ou 3 cuillers à café de coriandre fraîche hâchée.

« Faire chauffer l'huile dans une sauteuse. Ajouter les oignons et le cumin, faire rissoler jusqu'à ce que les oignons prennent une couleur légèrement dorée.

Ajouter le piment en poudre, le curcuma, le garam masala et remuez.

Ajouter les tomates pelées en les écrasant et laisser cuire pendant une minute sans arrêter de remuer.

Incorporez lentement les pois chiches, les haricots rouges, et les poivrons ainsi que le gingembre. Laisser ensuite mijoter à feu doux. Si ça réduisait ou collait, ajouter un peu d'eau (mais moi, je n'ai pas eu besoin de le faire.)

Ajouter le jus de citron et la coriandre, remuez. Quand ça vous parait bien cuit, arrêtez la cuisson. Peut se servir chaud ou froid. »

jeudi, 02 juillet 2009

PREMIER ESSAI

Pascale a besoin de rire, et je suppose qu'elle n'est pas la seule. Alors j'ai suivi l'exemple d'Elise Titane, et j'ai détourné quelques affiches de films.

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Une esquisse de sourire ? Non rien ? Le cas est vraiment désespéré.

mercredi, 01 juillet 2009

DEFI DU MOIS DE JUIN : PUBLICATION

Qu'on soit clair !

Un défi d'écriture, ça se relève ou non. C'est au choix. Ca se partage ensuite. Mais ça ne se corrige pas et surtout ça ne se note pas ! On peut dire si on aime, ou si ça nous met mal à l'aise, ou si on regrette de ne pas avoir écrit ça, bref tout ce que ça fait à nos tripes, mais surtout pas d'évaluation !

Alors voici le mien :

"Chuis vénère. C’est les vacances et je vais me faire chier. Mon pote qu’on appelle Black Jack, parce qu’il est du Mali, mais qu’en vrai son nom c’est Jules, mais qu’il le kiffe pas ce nom à la noix, eh ben Black Jack, il part deux mois au pays ! La seule nana pas trop conne du quartier, Djamilah, elle va passer son temps rien qu’à bosser parce qu’elle a été prise en prépa. A Henri IV. Grâce qu’elle est défavorisée. Ben oui, nous ici on est défavorisés qu’ils disent. C’est dommage qu’elle veut pas traîner avec moi parce qu’elle est gaulée comme Madonna. En brune. Mais Madonna, en vrai, j’parie qu’elle est brune. Au mois de mai, quand le temps était grave pourri, tu t’rappelles le gris qu’on avait dans la teuci, eh ben Djamilah, dans son imper orange, c’était mon soleil. Moi, mon bacpro, j’lai queuté. Va falloir repasser un an dans c’te taule où y’a tellement de trafics et de bastons en tous genres, que l’CPE, Mr Ragatelli, il dit tout l’temps comme ça, que c’est pire que la Camorra. Moi, ch’sais pas, mais j’voudrais pas moisir ici. Surtout si Djamilah, elle part à Paris. Comment je vais faire pour survivre entre les pov’ profs reacs à la con et ma reum qui m’gueule toujours dessus comme si elle me causait du haut du minaret ? L’aut’ jour à la télé ils parlaient d’une aut’ blonde super canon. Marilyn. Elle était amoureuse d’un mec moche et à l’air hyper intello. Y z’ont dit qu’il s’appelait Arthur Miller. J’ai du boulot avant d’avoir une dégaine aussi naze, moi. C’est ça qui leur plait aux meufs bien roulées ? A mon avis il avait d’la tune. Bon, en même temps, elle est morte dans un plan super glauque. Merde ! 15 heures ! Rachid, l’éduc, il avait dit temps libre jusqu’à 14 h 30. Oui parce que ma reum elle m’envoie à la maison d’quartier, parce qu’ils ont pas voulu m’embaucher au Franprix. Et eux ils nous emmènent au musée parce qu’ils disent que ça va nous faire voir aut’ chose. Tu parles ! Une peinture qui me fait décoller pendant plus d’une heure ! C’est chelou un effet pareil. Comment il s’appelle le bouffon qu’a fait ça ? Ma. Marc Chagall."

Voici celui de Pascale :

La Madonna et son Jules (celui qui se prend pour Arthur Miller) font partie de la Cammora.
On en est sûr.
Depuis le mois de mai où on les a vus faire une croisière sur la mer à bord de leur Yatch orange "le Henri IV".
Une photo a été prise par un muezzin paparazzi du haut du minaret.
C'est sûr qu'en plus avec tout ce qu'ils touchent au black jack, ils ont les moyens de se payer un Chagall.

samedi, 27 juin 2009

Et voici celui d'Hervé :

Jack a toujours voulu être chanteur et il a pris des cours de chant à la « Arthur Miller Academy ».
Tu sais, c’est cette école qui formait des sosies de Marilyn pour les faire travailler dans les cabarets comme Drag Queen.
L’école avait été fermée, pour une sombre histoire de trafic de tableaux de Chagall avec la camorra napolitaine. Ils en avaient retrouvé sept au bar le Henry IV à Marseille.
Jack avait passé son concours de fin d’étude, juste avant que l’affaire n’éclate, et pour sa prestation en Marilyn, il s’était pointé en robe fourreau orange, et avait tout donné.
Le jury ne lui avait pas validé sa prestation, et Jack avait vraiment regretté la fermeture de l’école. Il était prêt à redoubler son année, pour pouvoir obtenir le précieux sésame qui lui ouvrirait les portes de chez Michou.
Mais de toute façon, même en redoublant, il n’aurait jamais réussi.
Ah oui, j’ai oublié de te dire, il est black Jack.

Du coup, Jack a laissé tombé sa passion pour Marilyn, et s’est pris d’amour pour Madonna. Il voulait faire le show et avait pris comme nom de scène « Jules Madonna », pour ne pas avoir de procès de la vraie Madonna.
Je l’ai croisé avant-hier et il était super excité de m’annoncer qu’il avait trouvé une scène ou il chantait à la façon de Madonna, plusieurs fois par jour.
Depuis le mois de mai, il est muezzin à la grande mosquée. Il monte en haut du minaret, se tourne vers la mer (m’a-t-il expliqué), monte la sono à fond, et hop….

Laille ke veurjine la la la la la lère Laille ke veu heu heu eurjine

Lundi, 29 juin 2009

Et celui d'Agathe :

Je l’observais assis à la terrasse d’un café de l’autre côté de la rue. J’avais déjà vu cet homme. Je cherchais dans ma mémoire, ah oui l’autre jour chez le marchand de tableaux. J’avais entendu une partie de leur conversation. Il disait être originaire de Pau, la patrie d’Henri IV. Il s’intéressait à un Chagall. Nous étions au mois de mai. Aujourd’hui il avait à la main un bouquet de lys orange, attendait-il une femme ?  J’apercevais devant lui sur la table un roman d’Arthur Miller.

Je regarde sûrement trop de romans policiers, j’étais en train de me demander si ce commerce de tableau était bien licite où si le patron de la galerie d’art ne faisait pas partie de la Camorra. Je n’avais ni les moyens ni le temps de mener l’enquête. J’allais partir en vacances.

Quelques jours plus tard, j’étais chez une amie à Cannes. Nous avions passé l’après-midi au bord de la mer et ce soir nous avions envie de faire une partie de black jack au casino. Mon amie connaissait bien Jules, le croupier. Avant de rejoindre la table de jeu, nous avions échangé quelques mots avec lui, il nous racontait la dernière visite de Madonna au Carlton, il était fan, il la trouvait belle et sexy. Il évoquait pour nous le pays de son enfance, la Tunisie, ses mosquées, ses minarets. Lorsque nous gagnâmes la table de jeu, j’aperçus mon fameux inconnu. Son commerce l’amenait-il à Cannes où avait-il un rendez-vous mafieux ? Je glissais discrètement un mot à l’oreille de Jules.

reçu le 1er juillet à 11 h 27