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dimanche, 13 novembre 2011

Il est facile de poser la question difficile.*

Ca y est j'ai enfin compressé mes photos pour pouvoir vous les proposer dans un nouvel album à consulter dans la colonne de droite de ce blog. Tout commentaire sera le bienvenu. Toute question obtiendra une réponse.

A propos de question, j'en ai une à poser à Alison. J'ai rapporté pour le placer sur mon frigo un bloc-notes à listes de courses que j'ai trouvé drôle car les dessins sont des jeux de mots. Et chacun sait ici que j'aime les jeux de mots, tirés par les cheveux ou non.

Seulement là, il y en a un que je ne comprends pas, et je suppose qu'il s'agit d'une lacune culturelle de ma part. Pourquoi "Vegetables of the Silver Screen" ?

Je sais ce qu'est le "Silver screen", mais cela fait-il référence à un film ? Une comédie musicale ?

*W.H. Auden

jeudi, 10 novembre 2011

Les Français croient qu'ils parlent bien le français parce qu'ils ne parlent aucune langue étrangère.*

Pour aujourd'hui mes élèves devaient rechercher des mots en relation avec le mot "Food". (Pour les analphabètes en anglais, food ça ne veut dire ni "Mac", ni "Do", ni "nald", mais nourriture.) A une élève j'ai dit qu'à une époque où l'on peut regarder Dexter et Docteur House en anglais, elle n'avait pas le droit de parler anglais comme sa grand-mère (ou plutôt la mienne) et de prononcer "knife", "quniffe". Elle ne l'a pas très bien pris, c'est vrai, elle n'est pas pire que celui qui m'a répondu "phoque", quand j'ai demandé à quel mot français leur faisait penser le mot "fork". Ce qui m'a un peu désolée, c'est que le seul nom de magasin où l'on peut acheter de la nourriture qu'ils connaissent, c'est "supermarket". Quand j'ai essayé de leur faire trouver "boulangerie", y'en a une qui a crié "ah! oui! je sais! "Paul"!!!"

Eux, comme moi, ont besoin d'un weekend, vous ne trouvez pas?

En plus j'ai le début d'un lumbago, et j'aime pas ça. Si j'avais dit ça à mes élèves, sûrement que l'un d'entre eux aurait cru que je parlais d'une maison de vacances...

*Tristan Bernard

mercredi, 09 novembre 2011

Une sage lenteur a raison de la hâte.*

Il y a des gens pressés qui roulent à 250 kilomètre heure sur une route nationale et qui perdent leur permis, d'autres qui avancent la sonnerie du lycée de 5 minutes et qui me font perdre 5 minutes de sommeil tous les matins. Chercher à gagner du temps fait toujours perdre quelque chose.

Dans un texte étudié ce matin avec mes élèves, on nous disait que manger lentement empêchait de grossir. Si je parle lentement, mes élèves comprennent mieux. Et si je suis lente à publier une nouvelle note, je sens l'intérêt renaître chez vous.

Comme le dit le message d'une mug très populaire en Angleterre, "Keep calm and carry on !"

 *Théognis de Mégare 

 

 

vendredi, 21 octobre 2011

Même la pensée d'une fourmi peut toucher le ciel.*

J'attends mes sushis chez moi.

Non ceci n'est pas une phrase pour améliorer son articulation. Ils appellent ça des "tongue-twisters" en anglais (pas les sushis, les phrases genre chaussettes de l'archiduchesse) du coup je crois qu'on appelle ça des tourne-langue en français. Mais j'suis pas sûre. Et j'ai la flemme de vérifier.

Oui, je suis flemmarde ce soir. Je commande mes sushis et ne les fabrique pas toute seule avec mes petites mains comme mon ami Hervé. Je joue à des jeux sur l'ordi (mahjong, qp1c, tmvpsp, etc.) au lieu de faire mes devoirs. je baille et écoute de la musique. Vous savez pourquoi ? Je suis en vacances !

Bon, mardi, quand ADMV sera repartie, ma voiture déposée pour sa révision chez le garagiste, il sera temps de prendre conscience des réalités et de me mettre au boulot. 4 paquets de copies, et un lot d'enregistrements à évaluer. Que du bonheur. Vu mon manque de sommeil ces jours derniers, je crois que c'est toujours mieux pour moi que d'avoir les élèves en face de moi. Après le break, je réussirai de nouveau à être agréable. Enfin, j'espère pour eux.

J'ai des projets pour ces vacances, je vous en parlerai plus tard. Y'a pas que mon boulot qui s'arrête. Y'a mon cours hebdomadaire de qi gong et celui de peinture. A ce propos, je voulais faire une note sur mes dernières oeuvres, mais mes deux appareils photos semblent HS. Faut que j'envoie un télégramme (si, si, pour le Pôle Nord, ça marche encore !) pour que le Père Noël passe un peu en avance chez moi.

Voilà, c'est tout ce que je peux faire pour mon lectorat impatient. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois, promis !

 * Proverbe japonais

mardi, 11 octobre 2011

L'être stoïque sait que la vie moderne n'est qu'une série de moments pendant lesquels on attend de passer à la caisse.*

Je suis à la caisse de monoprix avec ADMV. A toutes les caisses beaucoup de gens, sauf à la nôtre, car la caissière a déjà renvoyé au moins six personnes, disant "je ferme" d'un ton à la fois ferme et soulagé. C'est notre tour. Derrière nous il n'y aura plus qu'une jeune femme.

Une femme arrive, se dirige en nous ignorant vers la caissière, et lui demande : "C'est une caisse réservée aux handicapés ?"

Je me suis sentie partagée entre l'envie de lui donner un coup de pied et celle d'un énorme éclat de rire.

Si elle avait vu ça, elle aurait demandé si la caisse était réservée aux pingouins...

*Jean Dion (de la famille à Céline ?)

lundi, 26 septembre 2011

Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.*

Envie de causer de ciné. La semaine dernière on est allé voir La Fée, et on a adoré ! Une merveille qui nous a fait rire, (du non-stop pendant les vingt premières minutes), et qui nous a donné envie de dire merde à tous les gens qui nous empêchent de vivre. Et je trouve ça sain. Les acteurs qui jouent dans La Fée et qui sont aussi les scénaristes, et sûrement plein d'autres trucs dans ce film, sont des clowns qui se sont mis au cinéma. Ils sont merveilleusement polyvalents : drôles, danseurs, poètes, acteurs, acrobates, déjantés congénitaux.

Vendredi on a vu un film un tout petit peu plus ancien qu'ADMV a acheté rien que pour me faire plaisir, parce que j'adore Annie Girardot, et puis, j'adore aussi Audiard. Pascale a déjà deviné.... Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause.

Un chef-d'oeuvre et je pèse mes mots. En plus il fait partie des films d'une époque où pour ne pas laisser le spectateur espérer vainement d'autres images ou se demander si les personnages vivaient d'autres aventures après la dernière photo, on écrivait en blanc sur fond noir, ou sur la dernière image qui faisait rêver, le mot "FIN". Ou bien, "Teu hande" ! Vous ne pouvez pas imaginer le sentiment de nostalgie que provoque cette vision à la fin d'un film !

Du coup, j'ai une question (mais y'a rien à gagner) : Sauriez-vous quel est le dernier film qui s'est terminé par le mot "FIN" ? Le vraiment dernier des derniers, hein !

*Jean-Luc Godard

lundi, 19 septembre 2011

L'angoisse suppose le désir de communiquer.*

Une suite à ma note de samedi. A tous ceux qui téléphonent à leurs copains pendant la récré et ceux qui appellent leur femme quand elle est au rayon frais, et eux au rayon vins et spiritueux, je dédie cette vidéo :

 

*Georges Bataille

mercredi, 14 septembre 2011

L'homme content de son sort ne connaît pas la ruine.*

Je fais une bonne rentrée. J'ai du boulot, mais vu comme mes heures sont réparties, cela reste gérable. Le plus dur a été de commencer par avoir à corriger 275 tests. Les nouvelles méthodes (la mode, donc) sont aux groupes de compétences, et ces compétences vont par 5. Nous en évaluons trois, mais déjà comme ça, sur deux niveaux, ça fait du taf. Réjouissons-nous en pensant à l'an prochain quand les terminales joueront aussi ! Le but du jeu, c'est de faire un "diagnostic". Ce qui ne veut pas dire qu'on joue au docteur, mais qu'on repère ceux qui auraient besoin de soins intensifs. Après on fait 4 groupes par niveau. Deux où on pousse les forts et deux où on soutient les faibles. Vous me suivez ?

Comme mes journées ne sont pas trop chargées, je bosse un peu tous les jours, et du coup, le mercredi après-midi, je peux prévoir autre chose que du stylo rouge à tous les étages. Aujourd'hui, j'aurais pu trouver plus fun comme activité de loisirs, mais il a bien fallu que je finisse par accepter que le monsieur à qui j'ai confié il y a longtemps un peu de mes sous pour assurer nos vieux jours passe. Il a essayé de me faire sauver l'Europe à moi toute seule en achetant des actions soi-disant pas chères mais qui vont le devenir. Je lui ai demandé si c'était le nouveau film de Woody Allen, et l'ai envoyé se faire voir chez les autres, ceux qu'on est en train de se demander si on les sauvera ou si on les éjectera. Vive l'Europe et sa solidarité qu'ils disaient ! Mercredi prochain, c'est sûr, je fais autre chose ! Pourquoi pas piscine ?

Pour vous dire que j'ai du temps en ce début septembre, je suis même allée au cinéma dimanche soir. J'ai vu Habemus Papam. Eh bien j'ai adoré, et je suis d'accord avec tout ce qu'en dit Pascale, même sur le volley-ball ! Mais si vous voulez la surprise, n'allez pas lire sa note tout de suite, c'est encore plus jouissif à lire quand on a déjà vu le film.

Je vous tiendrai au courant de l'évolution de mon moral, mais vraiment ça a l'air de démarrer beaucoup mieux que l'an dernier ! Mais y'a peut-être pas que le lycée qui est responsable. Tout va mieux cette année je trouve (sauf en politique, mais ça, on n'y peut pas grand chose... Y'a encore un milliardaire arrêté pour avoir financé la droite.), et ce ne sont pas mes lecteurs qui vont me contredire !

 

Et contrairement à Dany Boon, moi, quand je dis que je fais une bonne rentrée, c'est du premier degré !

* Lao Tseu

lundi, 12 septembre 2011

Fermant les yeux et criant ouf, L'adolescent se mit à braire.*

Comme la marche est une suite de chutes évitées, la vie heureuse est une suite de catastrophes évitées.

Ouf ! On n'a pas eu d'attentat terroriste. Ouf ! bien que mon document audio n'ait été qu'à moitié enregistré sur ma clé ce matin, et que je ne m'en sois aperçu qu'une fois le cours commencé, j'ai réussi à faire passer les tests d'évaluation quand même. Et re-ouf ! A la cantine, j'ai réussi à trouver une place ailleurs qu'en face du seul collègue qui m'horripile au point de me couper l'appétit. Et en plus, cela m'a permis de faire connaissance d'une jeune collègue très sympa, qui enseigne l'espagnol, mais est roumaine !

*Scarron

samedi, 03 septembre 2011

La soirée n'est jamais plus belle pour moi que quand je suis content de ma matinée.*

Info importante : Note qui ne doit pas être lue par Virgibri ou tout TZR ou prof titulaire sur poste désespérément fixe bossant dans un lycée ou collège de zone sensible. L'évocation de tant de bonheur pourrait être fatale.

Ca y est, c'est fait, je suis prérentrée. Je suis partie sur mon vélo tout neuf à 8 heures et quart, et suis arrivée à 8 h 30, très en avance, puisque la plénière ne commençait qu'à 9 h 15, mais cela me donnait le temps de me rafraîchir avant que les premiers collègues n'arrivent et que la valse des bises ne commence. A vrai dire, je n'étais même pas la première. Ensuite nous avons essayé de suivre les discours des huiles, mais d'où nous étions, en hauteur dans l'amphi, nous avions l'impression de regarder un film en coréen sans sous-titres. J'espère que cette première partie n'a pas abordé de points importants. A 11 h nous avons eu le café prévu à 10 h 30, avec des mini-croissants et des mini-pains au chocolat, et surtout, nous avons enfin eu nos Emplois du Temps ! Un grand moment tous les ans. Cette année je suis carrément contente. J'ai des classes plutôt cools côté boulot, et j'ai un emploi du temps de vieille cycliste. Je m'explique : je travaille tous les jours sauf le samedi entre trois et 5 heures au maximum. Donc, je ne devrais pas être épuisée à la fin de mes journées, et comme je commence souvent à 9 ou 10 heures, je vais pouvoir aller au lycée en vélo. La deuxième partie de la matinée nous a fourni des renseignements plus utiles et plus audibles surtout. Je m'étais préparée à partir en guerre contre l'utilisation obligatoire du cahier de textes numérique, et puis on nous a miraculeusement dit qu' "on ne pouvait pas nous obliger comme ça, de but en blanc, à l'utiliser !" Que du bonheur ! A midi, nous avons eu droit à un apéro fort sympathique, puis pour le prix d'un ticket de cantine à un buffet très copieux et pas mauvais, vraiment. Ensuite, il y eut la réunion des profs principaux où j'ai principalement digéré et dormi, vu que j'entends les mêmes consignes depuis 12 ans, le conseil d'enseignement où l'on fait le bilan des problèmes à poser pour l'anglais, et enfin une réunion pour l'intégration d'un élève handicapé. Je suis ensuite passée voir si les deux collègues qui s'occupaient de photocopier les évaluations pour les groupes de compétences avaient besoin d'aide, et comme elles s'en sortaient fort bien toutes seules, je suis revenue, à 18 h 15 chez moi. Un peu fatiguée de pas grand-chose, mais longtemps, et impatiente de voir rentrer ADMV. Peu habitée par le désir de cuisiner (j'ai fait très fort récemment je vous le rappelle), j'ai commandé un petit repas chez Chouchichope, en choisissant nos préférés. Il fait beau, c'est vraiment une bonne prérentrée.

Alors que pour d'autres, c'est ça :

* Denis Diderot

jeudi, 01 septembre 2011

Dieu a fait l'aliment ; le diable, l'assaisonnement.*

VIE ET MORT D'UN CROUSTILLANT

Il arriva, tellement fier. Il bombait son torse doré, arborait ses dessins en relief, on aurait dit des tatouages.

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Je plais, se dit-il, je le sens. Son paprika et sa crème intérieurs rivalisaient avec le crabe pour crier son bonheur. Et il se réjouit, l'inconscient, de voir arriver un couteau et une spatule gourmands.

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 Il ne réagit pas immédiatement à la coupure, mais se sentit s'envoler.

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Il ne savait pas que c'était pour une mort certaine, pour le plus grand plaisir des bouches affamées qui l'entouraient.

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Avant de disparaître définitivement, il vécut l'humiliation de se retrouver en compagnie d'un vulgaire végétal . Il eut le temps de réaliser qu'aucun de ceux qui se disaient ses amis ne venaient à son secours. Je veux parler, bien sûr de la tarte à la rhubarbe et du riz pilaf.

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Crédits photos : Virgibri, http://profarchere.canalblog.com/

Sans doute n'en eurent-ils pas la force, ni le pouvoir. Le destin alimentaire est l'un des plus funestes.

* James Joyce

lundi, 29 août 2011

Le sexe est une des neuf raisons qui plaident en faveur de la réincarnation. Les huit autres sont sans importance.*

 

Le jeune fils de mes voisins a fait beaucoup ces temps-ci pour favoriser le karma des habitants de la rue. Grâce à M. Pantalon, il a pu passer sa deuxième épreuve d'oral de rattrapage (il ne savait pas qu'il fallait passer deux matières, et après la première était rentré chez lui, et le centre d'examen ayant appelé, M. Pantalon l'a remmené en urgence... Et là, une semaine avant la rentrée, je découvre qu'il n'a formulé aucun vœu sur le portail informatique en mars, et qu'il n'est inscrit nulle part. Sa mère panique et ne comprend rien au système. Ce matin, je l'ai emmené au CIO où ma collègue COP a passé plus d'une heure à le conseiller et l'encourager. J'ai personnellement eu avec lui deux conversations sur le thème "ne laisse pas tomber les études". Si avec tout ça je ne suis pas au moins réincarnée en mammifère !

 

Cette réflexion m'est venue suite à un livre que j'ai lu cet été, très drôle, et en même temps pas si idiot que ça : "Maudit Karma", de David Safier. C'est traduit de l'allemand, et c'est un régal de légèreté.

* Henry Miller

 

vendredi, 26 août 2011

Le langage est la peinture de nos idées.*

La presse pipole se targue de parler des amours des gens connus, et pour ce faire d'employer des "journalistes". C'est-à-dire des gens qui savent écrire et utiliser parfois des images poétiques, car sinon, on pourrait penser que ces amours ne sont que des histoires de fesses. Mais les journalistes de cette presse là ont souvent appris très vite le français, et les pipoles sont parfois de drôles d'oiseaux. Ca doit être pour ça que j'ai lu ça ce matin :

Publié dans "News de Stars" le 25 août 2011 à propos de Sean Penn et sa dernière conquête:

 "C'est visiblement l'amour fou pour les deux tourteaux qui ne se quittent plus. Pour combien de temps ?"

Mes sources

Tout le monde n'a pas la classe pour parler des amoureux, ou aux amoureux. C'est comme dans l'hötellerie. Parfois on tombe sur des chambres dessinées et meublées par des gens qui n'ont apparemment jamais dormi, ou plus si affinités, dans une chambre. Mais parfois l'accueil est parfaitement adaptée et romantique. Voyez plutôt la chambre qui nous attendait, ADMV et moi, lors d'une de nos escapades estivales !

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*Rivarol

   

mardi, 23 août 2011

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !*

Me voici rentrée au bercail. La plage me manque bien sûr, mais j'ai retrouvé ma terrasse et j'entretiens mon bronzage au monoï, et surtout j'ai retrouvé ma connection et vais pouvoir me remettre à bavarder avec vous.

Pour redémarrer cette saison 2011 - 2012 je vous propose un quiz.

La question commune aux deux items est : Qui a dit ?

1 - "Je ne tue pas, je prélève."

     a) Un grand chirurgien spécialiste en greffes du foie et autres organes.

     b) Une jeune fille de 17 ans le jour de l'ouverture de la chasse.

     c) Bernard Blier dans un film de Michel Audiard.

Vive la Vie, blog de femme, femme, femmes, citations, jeu, quiz, plus vrai que nature, la réalité dépasse la fiction

Réponse : b

Sur France Info, une jeune fille de 17 ans et demi, interviewée pour l'ouverture de la chasse, clamait son enthousiasme pour "cette journée vraiment exceptionnelle", et disait qu'elle ne la manquerait pour rien au monde. Le journaliste lui a dit que cela pouvait être surprenant qu'une si jeune fille prenne plaisir à tuer des oiseaux, ce à quoi elle a répondu doctement cette phrase digne d'Audiard "Je ne tue pas, je préserve." Sans commentaire.

2 - "En fait, j'avais exactement le même, mais il a cassé très vite."

     a) Une jeune femme parlant à sa meilleure amie du fiancé de celle-ci.

     b) Une jeune femme essayant de vendre un sac à deux clientes en train de le regarder.

     c) Une belle-mère à sa bru qui lui montre fièrement sa dernière acquisition en cristal.

Réponse b.

A la braderie de Fouesnant, dimanche, une jeune vendeuse ne s'est sûrement pas entendue prononcer cet anti-argument de vente. Mais nous, si.

 *Saint Matthieu

Les gagnantes sont :

Axel pour la 1 et Zapette pour la 2. Bravo !

 

samedi, 20 août 2011

Après 60 minutes d'équitation, l'homme dit qu'il a fait une heure de cheval, le cheval, lui, doit se dire qu'il a fait une heure d'homme.*

Je suis encore en vacances. Ce n'est que repos mérité, car comme le prouve encore cette photographie, les chevaux (et autres dadas ou bourrins si vous préférez) sont constamment exploités. Et ce n'est même pas eux qui en tirent le bénéfice :

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* Philippe Geluck.

mercredi, 03 août 2011

A force d'être gentil, on finit par être suspect.*

Vous avez dû vous rendre compte que je n'étais plus là... Ou tellement contente d'avoir du soleil, que je m'activais à autre chose qu'à mon ordi !

Pour vous faire patienter d'ici mon retour, voici une note sur quelques petites découvertes faites lors d'une balade à Narbonne, l'un de mes trois jours de soleil dans le sud, durant la deuxième quinzaine de juillet.

D'abord, un mur peint en hommage au Fou Chantant. J'en avais vu un autre il y a deux ans, mais celui-là était nouveau pour moi. Et puis cela vous donnera peut-être envie de rester "fidèle" à mon blog !

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Ensuite, la maison des Trois Nourrices. Je ne sais ni quand, ni qui elles nourriçaient, mais elles avaient de quoi en faire rêver plus d'un et plus d'une parmi mes bloggers aux goûts variés ! ("blogger" en anglais est unisexe !)

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Et enfin, le meilleur pour la fin, cette note affichée sur une porte d'entrée. Elle fera rêver les syndics d'ici et d'ailleurs. Et j'en connais !

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*Charles Trenet

vendredi, 29 juillet 2011

Quand on regarde attentivement un cochon d'Inde, on remarque : premièrement que ce n'est pas un cochon, deuxièmement qu'il n'est pas d'Inde, et qu'en définitive seul le "d' " est authentique.*

Exercice d'écriture : LA VISITE DE ED CHEZ ZAPETTE.

 

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Une photo, deux visions. L'autre est à lire là.

La mienne :

Zapette, je ne pouvais la voir que le soir. Oui, la journée, elle travaille. Du coup, j'ai eu une journée à occuper. Je suis allée dans une ville où il y avait plein de monde apparemment tiraillés entre mille spectacles à voir ou non, et comme je n'aime pas les tiraillements, que toute seule, voir une pièce choisie au hasard dans une clim' en panne ou pas qui ne ferait que faire empirer mon rhume, à peine ma salade avalée, je suis repartie vers la campagne. J'ai joué les touristes, avec pour une fois tant de soleil que j'ai eu envie de m'installer à une terrasse au bord de l'eau. Et ça a donné ça :

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En attendant Zapette.

Mais ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que pour moi cette visite a été initiatique. J'avais déjà vécu (et même plusieurs fois) l'étape "Rencontre réelle avec un(e) ami(e) virtuel(le)". Mais je n'avais encore jamais osé celle-ci "Face-à-face avec un être vivant vous inspirant naturellement une grande répulsion, voire peur." (Ce n'était quand même pas ma phobie principale, il me reste des étapes...) C'est fait.

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Mes pieds ont supporté qu'il les renifle, mais n'auraient pas même osé imaginer que ses pattes à lui les touchent !

C'est dommage, j'ai oublié de photographier le gratin, car le récit de ma visite aurait été complet, avec ses moments conviviaux, effrayants, et délectables.

*François Cavanna

jeudi, 14 juillet 2011

Flagrance d'un delict *

Cette petite note pour vous dire d'abord que je pars demain pour la première étape de mes vacances. Je pars dans la Drôme. Tiens c'est justement là-bas qu'une joggeuse de 21 ans (bon, je n'ai ni 21 ans, ni l'habitude de jogger) s'est fait agresser. Si je vous parle de ça, ce n'est pas par paranoïa estivale, mais parce queje viens de lire un court article sur le sujet où une phrase a attiré mon attention. En effet le journaliste a utilisé une expression que je n'avais encore jamais croisée :

" L'enquête de flagrance pour agression sexuelle est conduite par les policiers de Montélimar."

Encore une trouvaille journalistique pour accrocher le lecteur ? un anglicisme du XXIème siècle ?

Je vais aller gougueuliser pour mieux comprendre.

J'essaierai de trouver des ordinateurs au cours de mes pérégrinations, et vous laisserai une note de temps en temps. Promis !

Flagrant Délit

*Cotgrave

Randle Cotgrave, né au XVIe siècle et mort en 1634, est un philologue anglais.

mardi, 12 juillet 2011

Chaque langue dit le monde à sa façon. Chacune édifie des mondes et des anti-mondes à sa manière. Le polyglotte est un homme plus libre.*

J'ai cuisiné mon curry indien, dans ma cuisine à l'américaine, sous les yeux intéressés d'une amie brésilienne, après avoir regardé Harry Potter 7 partie 1 en anglais. Je serais bien allée en ville sur mon vélo hollandais, mais il n'est pas en état.

*Rudolph Steiner

lundi, 11 juillet 2011

Quand l'ébahissement cesse d'être naturel, il prend la forme de l'abscons et du saugrenu.*

Hier Raymonde a perdu à Questions Pour Un Champion. Julien Lepers lui a dit "Vous aviez la réponse !" "Oui, mais j'avais pas la lumière."

Pauvre Raymonde.

J'ai encore rêvé de jury et d'oraux de bacs cette nuit. Il va pourtant bien falloir que ça cesse.

* Alain Bosquet.

vendredi, 08 juillet 2011

L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.*

Ouf, c'est fait. Les délibérations, les résultats, les oraux de rattrapage (quand c'est possible !), les allers-retours pour rien, vu qu'aucun candidat ne choisit l'anglais. Les idiots ! Expériences de covoiturage avec des collègues dont je viens de faire connaissance, et qui sont bien sympas. Des imprévus et des ratages.

Comment je m'emmêle les pinceaux, et n'enregistre qu'un quart d'heure de l'émission Mot de Passe où joue un copain.

Comment j'ai dû annuler ma soirée avant-première d'Harry Potter avec projection de l'avant-dernier opus avant la magistrale fin :

La Fnac annonce que c'est en VO, mais après vérification, Gaumont ne s'améliore pas et projette ses films en VF... (alors qu'il y a deux lieux de projection !) Heureusement la Fnac a reconnu son erreur et m'a remboursé mes billets.

Du coup, on ira mercredi, à la séance de 18 heures, car je ne veux pas manquer le feu d'artifice !

Autres réjouissances à venir, et réussies celles-ci, j'espère : un concert des Percussions de Strasbourg, un repas brésilien, un son et lumière parait-il génial sur un monument qui m'est cher, des balades, des barbecues, et une dernière réunion de collègues ce soir !

Comment voulez-vous que je trouve le temps de vous écrire des choses intéressantes ?

Il y a des jours comme ça :

 

Et heureusement d'autres comme ça :

 

Et faut pas être parano, des fois ça finit bien ! Bon, je pars boire un pot en ville !

*Sigmund Freud

mardi, 14 juin 2011

Chaque fleur attire sa mouche.*

Ma journée de solidarité ayant été effectuée un samedi de mars, j'ai pu profiter du ouikainde de la Pentecôte. Je suis partie deux jours à Paris rejoindre mon ami le warrior et son coach, dont je n'ose pas dire qu'elle est mon amie, car ça la fâche. Tout en douceur et sans précipitation, nous avons quand même arpenté pas mal de kilomètres, du Chemin-Vert au Père Lachaise (pour apprécier la photo, agrandissez la !), 101_9344.JPGdu Palais-Royal aux Tuileries, de la Place Vendôme au Palais-Royal (oui, on l'aime bien). D'ailleurs, on y a super bien mangé, dans le jardin plus exactement, mais on a moins aimé la galerie du Carousel du Louvres, sauf pour faire des essais de voix portée. Ca peut paraître un itinéraire banal, mais cela ne l'était pas. Quand on n'a pas pu se promener avec ses copains depuis neuf, presque 10, mois, le moindre pas est agréable. On a évidemment testé quelqu101_9339.JPGes bancs, et on connait les trajets de bus par coeur. On a croisé des tags plus ou moins fins, qui nous ont en tout cas fait causer. On a apprécié trois très bon restaus rue du Bac, au jardin du Palais Royal donc, et rue Saint-Martin. Pascale, elle a fait plein de trucs 101_9356.JPGrigolos pour me faire marrer, et ça a marché. 101_9362.JPG101_9358.JPG  101_9375.JPG101_9383.JPGEt puis j'étais tellement émue de dire au revoir que, comme prévu par ADMV, j'ai oublié de rendre l'Amélie Nothomb à Pascale. C'est comme qui dirait bêta de l'avoir traîné dans mon sac toute la journée. J'ai fait d'autres choses bêtas ce weekend. J'ai pris le parapluie le jour où il n'a pas plu, et pas l'autre. J'ai failli rater mon train de retour parce que j'avais mal mémorisé l'heure du train. J'ai fait quelques photos floues. Mais dans l'ensemble, on peut dire que ces deux jours étaient ultra-réussis ! Et le plus beau de ces deux jours, c'est sans aucun doute lui, le warrior ! Il nous a épatées.101_9343 copie.jpg

 *Jules Renard

dimanche, 12 juin 2011

A la Pentecôte, fraises on goûte. A la Trinité, fraises au panier.*

Un peu d'éducation religieuse pour les mécréants:

 

Et en plus, aujourd'hui dans ma grande mansuétude, je vous propose un document traduit !

Et pour ceux qui ne font pas leur journée de solidarité aujourd'hui, et qui, donc, ont le temps de lire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentec%C3%B4te

*Dicton français

vendredi, 10 juin 2011

Combien d'hommes profondément distraits pénétrèrent dans des trompe-l'oeil et ne sont pas revenus.*

C'est dommage, c'est un peu loin pour que j'aille y faire un tour entre deux épreuves du bac. Mais en photo ou en vidéo, cela vaut déjà la peine ! J'adore ne plus savoir ce qui est vrai, ou non.

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http://www.gentside.com/trompe-l-oeil/decouvrez-l-039-oeu...

Néanmoins, une chose est vraie : mon conseil de classe est terminé. Il ne me reste plus que deux heures de cours mardi, et un autre conseil. Demain je commence mon weekend de pentecôte en rencontrant des parents, mais je le finis en beauté.

Ensuite, préparation de rentrée, et bac.

*Jean Cocteau

vendredi, 03 juin 2011

L'indépendance, c'est comme un pont : avant, personne n'en veut, après, tout le monde le prend.*

Bizarrement, j'aime les ponts que je ne fais pas. De toutes façons, ADMV et moi on n'arrivera jamais à avoir des dates de ponts qui correspondent. Cette-fois-ci, par exemple, j'étais libre du mercredi 10 h du matin au vendredi 8 h. Et elle, du mercredi 20 h 30 au mardi 7 h 30. On va pas se plaindre, on a eu un beau jeudi, cool raoul, sans bouchon, et on se reprend un jour et demi de samedi à dimanche soir à se culturer à Paris tout en fêtant l'anniv' d'ADMV. Comme j'avais bossé mercredi après-midi, après un pique-nique revendicatif devant la préfecture, j'ai pu être tranquille sur ma terrasse, répondre à du courrier sympa en retard, faire une balade pour que mes jambes ne vieillissent pas trop vite, et rigoler.

Pourquoi c'était bien au lycée aujourd'hui? Parce que comme tous les autres font le pont, on a eu une journée comme on en rêve : effectifs réduits. Y'a d'abord ceux qui partent. Puis ceux qui viennent au lycée, mais ne vont plus en cours. (les term's qui passent leur temps à faire des pronostics, mais ne révisent rien du tout). Et enfin, ceux qui auraient voulu venir, mais qui ont attendu en vain le bus de ramassage. Ben oui, le chauffeur fait le pont, lui.

Du coup, 5 élèves sur 12 en première heure, 10 sur 12 en deuxième, aucun en classe post-bac, et l'après-midi, 17 sur 19 en première heure, mais 13 sur 34 en dernière. Le bonheur vous dis-je !

En plus on a bien bossé, les plus timides ont parlé, les plus feignants ont été obligés de bosser, et moi, j'étais souriante. Je vous le dis, si j'étais ministre de l'éducation nationale. Je ne ferais aucune réforme à deux balles, je fixerais avec des gens qui s'y connaissent des programmes, et après chacun pourrait faire comme il veut pour y arriver, mais toutes les classes seraient à 20 élèves. Et je suis sûre que même avec deux ou trois heures par semaine, on serait gagnant en efficacité, rentabilité, réussite, calme dans les établissements, etc. Tout ce qu'on vous racontera sur les rythmes, les méthodes, l'accompagnement soi-disant personnalisé, et tout le reste, c'est du pipeau, le seul problème, c'est l'effectif.

Et aujourd'hui, c'était divin.

*Felix Leclerc