Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 19 mai 2010

Les antiquités : sont toujours de fabrication moderne*

*Gustave Flaubert

Et dimanche nous nous sommes levées à 5 h 45 et à 7 heures nous étions installées. Cela peut paraître tôt, mais à cette heure là, les croissants sont tout chauds, l'air est vif, mais ne transperce pas, et les rues sont encore presque vides, même un jour de brocante. Une journée pleine de mots entendus et de photos pas prises, mais qui auraient mérité de l'être.

Une femme, marchant le regard vide, cheveux longs mal coiffés, un peu de Yolande Moreau ou des acteurs de Groland. Vous voyez ? Déjà, ça attire le regard, qui descend, et là... Dans sa main gauche, et ne ralentissant pas sa marche, une tronçonneuse.

Observation du jour : Liane Foly, Les pères apostoliques et les vieux jeux de cartes, ont un point commun. On les touche beaucoup, mais on ne les achète pas.

Enfin, si, le gagnant est : "Les Pères Apostoliques", acheté par un ancien collègue, qui l'avait déjà lu (!), mais voulait le relire. Chaque jour m'étonne.

Pour la prochaine fois, il y a deux thèmes vendeurs que je dois prospecter : la chasse et le paranormal. Y a-t-il un lien entre les deux ?

samedi, 15 mai 2010

"On doit en manger, parce qu'ils nous en vendent énormément..."

"... de la lessive !" dixit Coluche à la fin des années 70. Mais déjà un peu plus tôt, on trouvait ça:

Pax.jpg
Non, on ne bradait pas le Pacs, et la com n'était pas meilleure qu'aujourd'hui. Valable un mois, mais pas de date. Le fournisseur ne risquait pas de la faire la réduc !
Pax2.jpg
Déjà à l'époque, seule la femme s'occupait de la lessive, et était tellement écervelée qu'elle risquait de jeter 50 francs par les fenêtres. Je dis déjà, car en 1979, j'ai écrit au beurre Charente Poitou pour leur signaler que leur pub était machiste ne s'adressant qu'à "madame" pour parler de cuisine !
Ce document est issu des fouilles entreprises ce jour dans ma maison pour une brocante demain. Mais cette carte, je ne la vends pas, non mais !

jeudi, 13 mai 2010

OU EST PASSE LE PRINTEMPS ?

Il fait si froid dans mon lycée,

que je prends deux minutes pour me réchauffer sous le sèche-mains souffleur des toilettes avant de repartir voir mes élèves.

que vendredi je vais prendre mes gants.

que nous avons bu du cidre pendant notre réunion de réflexion sur l'application de la réforme, et ce n'était pas QUE pour oublier !

que je suis à court de monnaie pour la machine à café.

que je reste debout dans la salle des ordis, plutôt qu'assise sur les fauteuils du frigo principal.

qu'on ouvre les fenêtres dans les salles pour se réchauffer.

que les élèves sont muets et sages.

J'avais pourtant cru comprendre au dernier Conseil d'Administration que les fonds de réserve ne manquaient pas.

Au rez-de-chaussée, dans les bureaux, des radiateurs électriques sont apparus...

dimanche, 09 mai 2010

DEUX ARTICLES EN UN

Mon défi était là : http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Vous trouverez tous les textes là: http://defi-ecriture.tinad.fr/

Mais en avant-première, ici, le mien et celui de Pascale, pour qui mes désirs sont parfois des ordres. Je n'ai pas dit désordre ! Lisez, profitez, sans modération, jusqu'à la dernière expiration.

Knock-out sans grand espoir de récupération

Un jour il tomba en adoration devant sa postière. Il retint sa respiration, réussit péniblement à prononcer l'énumération de ce qu'il venait chercher, mais quand elle en vint à l'oblitération, il prit une forte inspiration et voulut le lui dire avant qu'elle n'ait finit l'opération. Il ressentait tant d'admiration devant sa coloration sous la réverbération du néon et sous l'effet de la ration de sourire qu'elle lui proférait chaque jour sans exagération ! Jamais de commisération ! Mais soudain il sentit l'altération de sa voix qui au lieu d'une déclaration, ne put devenir qu'une pauvre aspiration. C'était une conspiration de ses sens. Pourvu que cela ne finisse pas en castration psychologique. Dans la soudaine évaporation de ses rêves il dit adieu à l'exploration de l'amour, à la consécration de ses désirs. C'était le problème avec sa génération. S'ils n'obtenaient pas réparation immédiate, ils ne faisaient plus que de la figuration. Quelle aberration ! Ce renoncement dans la nouvelle décoration du bureau, ce jaune et ce gris sans considération pour l'esthétique, cela appelait à la défenestration.

DESINTEGRATION  

Avant que le délai du 8 mai n'arrive à expiRATION, je me suis dit « prends une grande respiRATION, et pour ce projet de narRATION, mets en route ton inspiRATION, sinon ton Dada qui te voue adoRATION, que dis-je vénéRATION, sera confronté à une intense frustRATION, une désagréable ulcéRATION ». Je ne veux pas être la cause de sa prostRATION même si j'estime que cette idée d'allitéRATION en « ration » est un tantinet une exagéRATION. Mais je ne souhaite pas, une fois de plus être à l'origine de l'exaspéRATION du Dada, de la détérioRATION de son moral, de la désintégRATION de sa joie de vivre, ou pire encore, de sa déconsidéRATION. Je sais qu'il est capable de commiséRATION et de pondéRATION. Et pourtant il ne comprend pas toujours mes élucubRATIONs qu'il évalue comme de la déconcentRATION, une forme d'altéRATION ou de déstructuRATION mentale, mais auxquelles il apporte modéRATION et édulcoRATION en les nommant « évapoRATION ». Mais là je dis : conspiRATION !. Ce n'est pas parce qu'il travaille dans une administRATION qu'il peut se permettre de telles déclaRATIONs. En tout cas ce n'est nullement un problème de généRATION même si nous ne possédons pas les mêmes mensuRATIONs et il faudra bien qu'un jour ce Dada fasse abjuRATION de ces vociféRATIONs. Moi aussi, j'ai des aspiRATIONs, je suis capable d'amélioRATION, de concentRATION, de pénétRATION, je lui en ferai la démonstRATION.

Je participe donc à cette étrange opéRATION, une orchestRATION arrangée par cette confédéRATION, cette corpoRATION qui nous demande sans rémunéRATION d'écrire des aberRATIONs. Il faudra que j'en établisse la factuRATION ou que je demande répaRATION. En tout cas pour parvenir à la libéRATION de tous ces termes en « ration » je suis victime d'une forte transpiRATION. Je suppose qu'après récupéRATION et aéRATION, sans en arriver à la défenestRATION, il y aura restauRATION de bonnes vibRATIONs.

Alors, fais-je à présent partie de cette fédéRATION ? Y'aura-t-il délibéRATION puis décoRATION ? Ou insatisfaite de ma collaboRATION, en arrivera t'on à la séquestRATION, l'éventRATION ou l'épuRATION ?

jeudi, 06 mai 2010

ENCORE UNE NOUVELLE TRISTE QUI NE VA FAIRE RIRE QUE MOI

Ca a dû lui faire drôle. A l’arbitre qui brandissait son carton jaune pour « cinéma avéré » et qui en s’approchant du joueur de foot a réalisé qu’il était mort d’une crise cardiaque !

 

Je fais dans l'humour un peu noir, mais bon, je vous raconterai pas, mais je vais avoir une dure journée.

mercredi, 05 mai 2010

QUAND C'EST TROP...

Kama Chinen. En voici une qui a profité de sa retraite. C'est au moins ce qu'elle pouvait se dire si vieillir lui pesait. Je me demande quand même si ce n'est pas un peu trop. Peut-on sans dommages psychologiques assimiler autant de changements radicaux dans son mode de vie, dans les valeurs morales du pays où l'on vit, voir tant de gens autour de soi mourir ? Bref, si je ne souhaite pas une mort précoce, je ne souhaite pas non plus une vie à rallonge. La presse française se réjouit de la voir partir, puisque ça nous rend gagnants : la nouvelle plus vieille dame vivante du monde c'est Eugénie Blanchard! http://guadeloupe.rfo.fr/infos/actualites/longevite-la-do... Vous verrez dans cet article qu'elle a déjà changé depuis la photo ci-dessous à droite.

La recette de la dame à gauche : un sandwich à l'oeuf tous les jours. Déjà, je suis hors course. Quand je lis qu'en plus elle ne fumait ni ne buvait, je n'ai aucun souci à me faire.

Quant à la nouvelle doyenne de l'humanité à droite, c'est une religieuse retraitée. Encore raté pour moi ! (un truc qui m'interpelle : je ne savais pas qu'on pouvait prendre sa retraite quand on était religieuse...)

dimanche, 02 mai 2010

FIN DE WEEKEND, PARCE QU'IL FAUT BIEN UNE NOTE

Ah la belle fête du travail !

OK j'ai joué la feignasse pour la manif et ai déclaré forfait. Mais j'ai fait du rangement et du ménage pendant cinq heures hier, et ai bossé pour le lycée cinq heures aujourd'hui. C'est une bonne moyenne. J'espère faire moins le weekend prochain. 

Certains faits-divers font frémir. Un prof qui se tire une balle dans la salle des profs de son collège. Il avait des problèmes personnels. Ce n'est pas lié directement à son travail. OK. J'entends bien. Mais n'importe quel psy dira que l'endroit choisi pour se donner la mort n'est jamais sans signification. 

Le ciel est aussi agité et sombre que l'actu, mais intéressant aussi. Vu de ma fenêtre, étant donné que je ne suis pas sortie aujourd'hui. J'ai commencé hier un livre qui me semble passionnant, un peu intello, mais lucide. « Retour à Reims » de Didier Eribon. J'avais lu « Réflexions sur la Question Gay ». Ici, c'est beaucoup plus ouvertement autobiographique, mais pas un roman. Un essai, peut-être. Je le définirai exactement quand je l'aurai fini. 

Et décidément, la Grande-Bretagne persiste dans le surnaturel. Après les fantômes du Yorkshire, les écossais re-croient au monstre du Loch Ness ! Je croyais qu'un mec avait laissé un papier où il prouvait qu'il avait tout inventé avant de mourir...

samedi, 01 mai 2010

ESPRIT ES-TU LA OU ILS DISENT ?

Les vacances d'été s'annoncent d'enfer. En lisant les news j'ai appris que la région où on allait est la plus hantée d'Angleterre !

http://fr.news.yahoo.com/55/20100501/tod-de-plus-en-plus-...

Déjà que j'ai une voiture magique depuis hier... La vie est belle.

Je vous dirai où j'ai aperçu le mien, et à quoi il ressemblait dans quelques mois !

jeudi, 29 avril 2010

PAR TOUS LES SEINS !

Deux thématiques sont récurrentes dans ma vie bloguesque récente. La première, l'humour. J'ai cru comprendre en lisant Le Blog de mon hébergeur qu'il y avait des blogs drôles et d'autres pas. Personnellement j'aime mieux les blogs qui le sont parfois, mais pas toujours, un peu comme la vie, quoi. Je suis allée jeter un coup d'oeil à un blog très connu (qu'ils disaient) que je n'ai pas trouvé drôle, mais qui m'a ramenée à ma deuxième thématique, les seins. D'abord, il y a eu une note chez Cunégonde. Puis, cette annonce d'exposition au Science Museum de Londres d'un modèle de soutien-gorge de 1880.

bra

Ajoutez à cela que mes élèves avec le printemps ont retrouvé des décolletés très "avantageux", on ne peut pas ignorer les seins ces temps-ci. Quand j'étais ado, ne pas en avoir, c'était le must. Ne pas porter de soutien-gorge aussi. Aujourd'hui, la mode féminine a retrouvé tous les carcans dont les femmes s'étaient libérées un temps (chaussures qui font souffrir, vêtements qui transforment en objet de désir...). Le balancier de la mode, du fric, et des phantasmes masculins est inexorable.

Je n'émets pas de véritable jugement, quoi que..., mais enfin chacune porte ce qui lui plait. Sauf que chacune est bien obligée quand ses vêtements sont usés d'acheter ce qu'elle trouve dans les magasins... Pourriez-vous m'expliquer pourquoi à partir de la taille 95, on ne trouve que des soutifs avec des bretelles ultra-larges et moches ? Nos seins ne pèsent quand même pas des tonnes ! Et on pourrait faire un peu plus large, mais esthétique. Designers de tous sexes, pensez-y !

Voilà, je ne suis toujours pas drôle, mais au moins parlé-je de mode. Je vais peut-être voir ma cote remonter chez h&f...

mercredi, 28 avril 2010

DECEPTION

J'ai déjà dit ici que j'avais du mal à séparer la personnalité de l'humain des qualités de l'artiste.

En tous cas, ceux dont j'admire le travail, les performances, ne doivent pas être forcément des super-héros, mais s'ils se comportent de manière méprisable dans leur vie de citoyen, l'admiration que je pouvais avoir pour eux en prend un coup. Le mot "DECEPTION" est intéressant. Vous en connaissez le sens en français, mais en anglais il veut dire "TROMPERIE".

C'est ce je viens de ressentir avec Depardieu. Rien ne justifiait l'insulte qu'il a proféré à l'égard d'une journaliste qui lui posait  poliment une question, qui pouvait certes l'agacer, mais qui était légitime étant donné qu'il a dédié sa dernière participation à un film à son fils. Le rire gras qui a suivi l'insulte ("Salope" pour être précise) n'a fait que confirmer que ce n'était pas une parole en l'air. La gloire, l'argent, la déprime et l'alcool ne justifient pas un tel comportement mysogyne et vulgaire.

Je voudrais vraiment voir Mammouth, car on m'a dit que c'était un très bon film, que j'ai vu Louise Michel du même réalisateur et que j'ai adoré, que Yolande Moreau jusqu'ici ne m'a pas déçue et est même une actrice géniale je trouve, mais j'espère que j'arriverai à oublier cette image de Depardieu répugnant, et réussirai à apprécier l'oeuvre.

lundi, 26 avril 2010

J'OSCILLE

 

Les plus.

 

Les fleurs côté jardin. Le film Dragons au ciné et Louise Michel en DVD. Le soleil qui n’oublie pas le nord. Une belle voiture qui sera livrée vendredi. ADMV qui a eu un weekend de 4 jours au lieu de 3. Les sushis qu’on s’est fait livrer et qui étaient frais et délicieux. L’idée agréable que je me fais des livres que j’ai à lire. Le restau sur une péniche, dans une ambiance sympa. Zapette et Virgibri qui ont la frite. Le fait que vous soyer passés ce jour.

 

Les moins.

 

J’ai travaillé toute la matinée samedi pour un truc de l’éducnat qui ne servait pas à grand-chose. J’ai deux paquets de copies, pas encore en retard. Bientôt trois. Le temps qui me manque pour lire. Mes terminales font si peu d’efforts pour la correction du bac blanc que je me demande s’ils vont pouvoir faire mieux au vrai. Un de mes élèves vit un truc très dur, et j’espère qu'on va être à la hauteur pour le soutenir.

 

 

vendredi, 23 avril 2010

IMPRESSION SOLEIL COUCHANT

Comme on m'a dit récemment que les supports numériques ne conserveraient pas mes photos pour la postérité, j'ai décidé de profiter d'une des nombreuses offres que je reçois régulièrement et j'ai fait tirer sur papier 314 photos, en double ! Je pourrai ainsi en donner à ceux qu'on voit dessus. J'étais en train de les trier quand l'une d'entre elles m'a sauté aux yeux. Quand on parle photo, on dit bien "impressionner". Là, c'est l'imprimante qui l'a été ! Moi, je sais qui a provoqué cette réaction, mais vous, saurez-vous la reconnaître ?

Pascale et moi.jpg

mercredi, 21 avril 2010

UN MERCREDI SOURIANT

Ce matin, je suis collée. En fait avant les vacances quatre élèves n'avaient pas fait un travail simple, mais qui demandait un peu de recherches suite à une sortie (oui, j'en organise encore quelques unes malgré tout ce que je dis...) et j'avais rendu un deuxième sujet avec un nouveau délai en prévenant bien, sur l'énoncé, que tout travail non rendu avant les vacances vaudrait une colle un mercredi matin. Un seul s'est amusé à ne rien me rendre. Il vient donc ce matin faire ce boulot...Comme je veux que ce travail soit fait au CDI, et que les surveillants surveillent les collés uniquement l'après-midi, je m'y colle ! (ah! ah! ah!) En fait, moi, pendant ce temps-là, je vais faire mes devoirs aussi, sans tentations diverses comme mon blog, un thé, mes mails, facebook, un jeu... Cet après-midi, je vais voir un monsieur qui me dira quel carrosse je peux m'acheter en échange de mon tank actuel plus une modique somme. Ca va discuter sec ! Entretemps j'espère pouvoir manger sur ma terrasse. Il fait si beau. Et bouquiner un peu au soleil me fera du bien. Bizarrement, je prends bien cette rentrée. Les aléas des transports ont animé les conversations et cela a mis une ambiance un peu moins sinistre en salle des profs. On envie ceux qui sont coincés au Sénégal, en Egypte ou en Grèce, mais on rêve aussi, et les effectifs un peu réduits des classes nous font du bien. On connait le nom de notre prochain chef. Cela ne nous apprend pas chose, mais ça permet de bavarder quand même, d'espérer que ce sera mieux... Les profs sont naïfs. Mes 13 premières heures se sont bien passées. J'ai fait à peu près tout ce que j'avais prévu, et dans une ambiance correcte. Vendredi nous allons au restau pour dire au revoir à notre assistante américaine. Les assistants semblent passer de plus en plus vite ! Leur année scolaire ne va que de début octobre à fin avril, et je regrette pour eux autant que pour nous qu'ils ne puissent rester plus longtemps. J'ai été assistante en Angleterre d'un premier septembre à un 16 juillet, et ai ensuite eu la chance d'assurer un intérim du 1er septembre suivant jusqu'au 1er novembre, et j'avais vraiment eu l'impression de m'intégrer. En sept mois, c'est plus illusoire !

dimanche, 18 avril 2010

ALLEMAGNE, DERNIERE !

LA RUE S'EXPRIME...
100_7997.JPG
100_8007.JPG
024_24.JPG
Demain je reprends le chemin du lycée et je vous récris une vraie note... peut-être. Aujourd'hui, je peux vous faire un condensé de cette fin de vacances qui ont été bien remplies, tant par le boulot (mais au moins c'est fait, et ça y est j'ai bouclé tout ce qui était en retard) que par les bons moments. Hier nous sommes allées voir Adèle Blanc-Sec, et avons passé un excellent moment. Les avis sont très partagés sur allociné, mais les "contre" font souvent abstraction du fait que ce film est avant tout la transformation d'une BD, et Luc Besson a réussi à lui faire conserver son humour, son imaginaire en y ajoutant quelques anachronismes qui m'ont bien plu. Aujourd'hui nous avons profité du soleil et de la terrasse en nous faisant un barbecue : brochettes de poulet tandoori, un délice dans une atmosphère d'été. Ce soir en principe, nous allons voir le film de Burton, malgré toutes les critiques négatives entendues. Si c'est comme pour le film de Besson, j'aime mieux me dire que je ne l'aurai pas raté et me faire mon opinion moi-même. Bonnes vacances à ceux qui les commencent, et bonne reprise à ceux qui en avaient avant. Aux autres, bonne fin de dimanche !

vendredi, 16 avril 2010

IL FAUT SAVOIR RELATIVISER, DISAIT ALBERT.

Mais non, l’info n’est pas faite pour orienter l’opinion du téléspectateur. « Les vacances de Pâques vont tourner au cauchemar. » Ensuite on évoque le nuage dû au volcan islandais et la grève à la Essainecéhef. Deux catastrophes naturelles donc, qui vont pourrir les vacances des Parisiens et des Bordelais. Dix jours de grève pour sauver le service public, pas un mot là-dessus. Sur les trains supprimés, oui. Sur la dégradation du service parce qu’on n’emploie pas assez de cheminots, rien. Pourtant comme l'a dit un cheminot gréviste interviewé l'autre jour, "il n'y a pas besoin de grève pour qu'il n'y ait pas de train. Un employé malade et il n'y a personne pour le remplacer, une loco en panne, pas de matériel de remplacement." Et c'est vrai qu'un jour ADMV a eu plus d'une heure de retard, parce que dans une grande gare parisienne "on cherchait une locomotive pour son TGV"!!!  Non, ça on n'en parle pas, mais on emploie des mots qui font peur pour parler de ceux qui rateront peut-être leurs vacances par manque d’avion, mais sont sûrs pour le coup d’en sortir vivants. Et on parle de vacances de Pâques alors que la fameuse fête pascale (avec une majuscule, c’est ma copine), c’était le 3 avril ! Faut qu’elle se réveille l’Elise ! Mais comme ça on associera grève (méchante), et lapin ou cloches (gentils) et on formera les esprits des jeunes citoyens. Je souhaite donc des vacances bonnes et réussies à tous ceux qui projetaient de rester chez eux parce que l’avion en avril c’est pas donné, et aux autres je rappelle qu’une ou deux semaines dans une vie, c’est peu par rapport à une société qui perd un à un tous ses services publics de qualité et cela pour beaucoup plus longtemps !

Et pour ceux qui finissent leurs vacances ce soir, ça sera peut-être une bonne excuse pour pas être au boulot lundi... deux ou trois jours de rab', c'est toujours ça de pris !

jeudi, 15 avril 2010

DEUXIEME CARRIERE DE L'ENSEIGNANT

Chez une collègue, j'ai trouvé un texte que je trouve très drôle :

http://hergeloffeni.blogspot.com/2010/03/quel-mauvais-ens...

J'ai lu aussi qu'elle espérait passer des concours et changer de métier. Cela fait quinze ans qu'elle est prof. C'est con, il m'a fallu 26 ans pour en avoir vraiment marre, perdre mes illusions, me lasser de voir détruire une institution pour laquelle les générations précédentes se sont battues : l'école républicaine, laïque et gratuite. Les cinq dernières années ont, il faut l'admettre, joué un rôle prédominant dans mon ras-le-bol. Pour 13 ans, cela vaut-il le coup que je pense à une reconversion ? Mon "désabusionnement" me rend perplexe.

Les vacances sont une période où je réfléchis, me remets en question, et ce matin la lecture d’une brève m’a fait me poser des questions sur ma pratique pédagogique. Peut-être devrais-je de temps en temps mettre un pain à mes élèves pour les envoyer dans le coma, et ils se réveilleraient ensuite en maîtrisant de nouvelles compétences inespérées. Evidemment s’ils oublient le français, d’aucuns vont trouver cela préjudiciable. Mais que vont-ils oublier ? Peu de chose à vrai dire. Cependant mon inspectrice ne risque-t-elle pas de trouver cette méthode trop « frontale » ?

 

 

mercredi, 14 avril 2010

HOMOPHOBIE, LE RETOUR.

Tiens ! encore une énormité homophobe. Pâques leur a donné des ailes. Une réponse chiffrée est donnée ici.

Et pour bien être conscient que l'homophobie est rampante à cause d'individus aveuglés par le pouvoir et l'obscurantisme religieux, et que c'est tous les jours qu'il faut être vigilant, je vous donne le lien vers une page facebook accessible à tous.

http://www.facebook.com/index.php#!/pages/Je-recherche-1-...

 

Et à chaque fois il y aura une piqüre de rappel avec ce clip : 

 

mardi, 13 avril 2010

ETERNELLE OU EPHEMERE

Je connais donc l'Allemagne depuis 41 ans (toute première fois avec mes parents sur le Rhin avant ma sixième !). Certaines choses ne changent pas :

mireillemathieu.jpg
Notre Mireille nationale donne toujours des concerts là-bas !
Mais il faut quand même faire 25 % de réduction pour attirer le chaland...
Je me demande même s'ils n'offraient pas un oeuf en prime.
D'autres aspects en revanche évoluent. On m'a toujours dit que les allemands étaient disciplinés, et pourtant :
100_7998.JPG
Et en plus les salles fumeurs dans les restaurants sont encore tolérées, et même, pas mal de cafés ont refusé de changer leurs habitudes, préférant risquer l'amende que de perdre des clients et une atmosphère !
J'ai remarqué également qu'on voit moins de flics dans les rues. Tout cela est-il lié ?

lundi, 12 avril 2010

SPECIALE PHOTOS

Je ne photographie quand même pas QUE des fesses de rhinocéros ! Voici quelques instantanés de mon petit passage outre-Rhin.

100_7922.JPG 100_7955.JPG
100_7931.JPG 100_7940.JPG
100_7989.JPG 100_7990.JPG
100_8006.JPG 100_8080.JPG
100_7992.JPG 100_7974.JPG 
100_8051.JPG 100_7938.JPG

 Pour que notre vieille amie Pascale puisse voir mes photos, je les ai mises en format "moyen", mais vous pouvez encore les agrandir. Il suffit de cliquer dessus. Je les ai disposées deux par ligne, car je n'aime pas les notes qui  n'en finissent pas de dérouler...

 

dimanche, 11 avril 2010

A GAME, EIN SPIEL, UN JEU

En attendant une note plus longue, des photos plus belles, et qu'ADMV soit repartie pour que je puisse à nouveau passer tout mon temps de vacances sur mon ordi, voici un jeu. Devinez ce que vous voyez sur cette photo prise pendant mes vacances en Allemagne:

100_7964.JPG
La réponse : un détail de ceci...
100_7963.JPG

samedi, 10 avril 2010

OEUVRE D'ART OU PRODUIT

Nous arrivions en Allemagne le samedi et mes amis m'ont annoncé une surprise (Überraschung) pour le dimanche après-midi après le tour de ville en bus. Le soir, avec les oeufs de Pâques, le cadeau était là: des places pour une représentation du Cirque du Soleil ! Je suis une fan du cirque contemporain, M. le sait. Une telle dépense et le fait qu'elle avait dû les réserver il y a six mois pour que je ne rate pas ça, m'a touchée énormément. Ces amis dont je vous ai déjà parlé, sont d'une immense générosité, et feraient tout (et ont toujours tout fait) pour me faire plaisir. De ce côté là, donc, que du bonheur !

Mais il y a eu le spectacle. Et ma déception. J'avais eu la chance de voir le Cirque du Soleil au Cirque d'Hiver (en 1990 je crois) lors de leur premier passage en France. A l'époque, j'avais presque pleuré d'émotion devant tant de créativité, d'émotion, d'innovation, de prise de risque artistique. Mais, depuis, le directeur de ce cirque, Guy Laliberté, est devenu milliardaire et s'est payé un voyage dans l'espace. Je suppose qu'il ne veut pas risquer de perdre ce niveau de vie, ce qui explique ce que nous avons vu ce dimanche de Pâques à Stuttgart. Des artistes techniquement parfaits, dans un spectacle huilé, mais sans aucune émotion, à l'exception d'un clown-mime qui nous a fait rire lors de ses deux apparitions, et deux trapézistes qui, elles, nous ont donné un vrai numéro dont on sentait qu'elles étaient les auteures et les actrices en nous offrant vraiment leurs rêves. Les metteurs en scène s'auto-définissent sur leur site comme "concepteurs". L'ensemble était un peu comme un "Grand Cabaret" de Patrick Sébastien, heureusement sans les bavardages promotionnels entre les numéros, mais à la place nous avions droit à de la musique facile et fourre-tout. Des costumes sûrement très chers, un nombre élevé d'artistes et de figurants sur la scène, des effets de lumière (mais sans originalité), tout cela donnait un aspect festif à la chose. Mais quelle injustice de toujours citer le Cirque du Soleil comme "le nouveau cirque", alors que ce que j'ai vu était déjà usé, vu et revu !

J'ai d'autant plus envie de rendre hommage à des compagnies moins connues, moins médiatisées, mais où les artistes se renouvellent sans cesse, sans que la décoration, les moyens techniques et les effets spéciaux ne fassent perdre leur âme à leurs créations. Plutôt que de payer 60 euros (pour voir le Cirque du Soleil dans une Arena [genre Zénith] tout en haut sans pouvoir distinguer aucun visage), allez voir des compagnies sous chapiteaux à taille humaine ou dans des cirques en dur comme il en existe encore pas mal dans la moitié nord de la France (Amiens, Reims, Paris, Chalons-en-Champagne...). Vous voulez des exemples ? En voici:

Le Cirque Plume, le Cirque Baroque, tous les ans, les spectacles de promotion du CNAC (école nationale des arts du Cirque), la compagnie circoaero, avec un Cirque Plus Juste, Cirque Altaï, les Arts Sauts, la Compagnie zafou'rire... J'en oublie. Parmi eux il y a des spectacles plus intimistes, ce n'est peut-être pas votre tasse de thé. Mais tous ont en commun un énorme travail fourni avec amour pour nous faire rêver et voyager dans d'autres dimensions. On sort de leurs spectacles en ayant envie de dire merci, pas en se disant, "ouais, y'avait du monde, du bruit, de la technique, ça doit coûter cher !".

 

Bien sûr je n'ai pas dit ma déception à mes amis. C'est le Cirque du Soleil qui m'a déçue, pas eux.

vendredi, 09 avril 2010

IMPREVU MAIS GOÛTU

On n'en avait pas entendu parler. Les journaux en allemand, nonobstant le fait qu'ils nous posaient quelques difficultés de compréhension, nous avait caché cette actu qui pourtant avait son importance ! Les cheminots français étaient en grève. Arrivées à Strasbourg, nous avons comme prévu pris un café, puis ne voyant pas notre train affiché, nous sommes inquiétées. Pas une info écrite ou orale pour les allemands où les français venant d'Allemagne. Pour le savoir, il fallait arriver de la ville. Bref, notre train n'existait plus. Qu'à cela ne tienne, nous avons prolongé nos vacances par une belle balade dans la Petite France et dans et autour de la cathédrale, puis lorsque nous fûmes fatiguées, nous sommes allées lire des BD pendant presque deux heures dans la bibliothèque municipale près de la gare. Nous y avons trouvé confort et  grand choix. Le soir un train rescapé nous a ramenées à la maison ravies de notre escapade strasbourgeoise. La grève a du bon.

100_8088.JPG
Depuis ce matin, c'est grand weekend avec ADMV à la maison, et sans devoirs à faire pour moi (je garde ça pour mardi pour une fois), alors nous en profitons : balade en vélo, restau thaï, lecture relax sur la terrasse !

samedi, 03 avril 2010

Z'ETES TROP FORTS !

Bon, Pascale a raison (pour une fois) je ne vais pas vous laisser ma note du 2 toute la semaine. En voici donc une autre pour me prouver que vous êtes très forts. Cliquez sur ce lien :

http://www.maison-de-heidelberg.org/scripts/jeu_concours....

QUESTION SUBSIDIAIRE

Quelle est la première ville où je suis allée en Allemagne ? J'avais 13 ans. Voici une photo pour vous aider :

vendredi, 02 avril 2010

Z'ETES NULS !

Voilà, hier, premier avril, je me fends d'un poisson pour respecter la tradition. Bilan des courses : y'en a 5 qu'ont voté, sans même un commentaire... Pas un soupçon d'étonnement, de doute ou de félicitations ! Vous croyez vraiment qu'H&F embaucherait une cinquantenaire pour un quelconque poste ????? Une qui n'y connait rien en informatique en plus ! Et que ce serait une chose banale ?

Vous ne voyez toujours pas de quoi je parle? Alors jetez un coup d'oeil à droite dans mon "Ed le cheval qui parle express", et puis cliquez sur l'icône vers le lien favori.

Ca y est ?

Vous êtes vraiment fatigués. Ca tombe bien, je vais m'absenter pendant une semaine et ça va vous faire du bien. Reposez vous. Et soyez là dès le 9 que je vous parle de l'Allemagne au printemps.

Tchüss !

jeudi, 01 avril 2010

POUR FAIRE CONCURRENCE A CACADOMIA

La maman d'une de mes secondes à qui on avait dit de bosser à la fin du premier trimestre, a en conséquence payé pour qu'elle fasse un stage d'anglais pendant ses vacances de noël, révisions des bases, trois élèves dans le groupe. Ca parait idéal... résultat: baisse de la moyenne générale au deuxième trimestre, et cata en anglais. Re-rendez-vous avec la maman. Là, je suis claire avec Marie-Madeleine (c'est mon élève, blonde platine, maquillée tip-top, mais pas vulgaire, une réelle intelligence dans le regard et un grand poil dans la mimine droite), je lui ai dit "Faire dépenser des sous à ses parents pour les punir parce qu'on a un mauvais bulletin, c'est bien, mais se prendre en main et faire ce qu'on te demande en classe et à la maison, c'est mieux." Elle a admis. On verra.

Car les conseils, les promesses de mieux faire, de s'y mettre, les "si, si, je vous assure, je vais progresser de trois points d'ici le mois de juin!, pourquoi personne ne me croit ?", j'en donne et j'en entends tellement souvent, depuis tellement longtemps, que je suis devenue un peu fataliste. Néanmoins, pour les élèves de terminales qui passeraient ici, et qui par ces temps de crise voudraient faire économiser quelques sous à leur parents, et empêcher Cacadomia de s'en faire sur leur dos, je vais donner ici un conseil. En effet, je viens de corriger les copies de bac blanc. La compréhension, c'est plutôt pas mal. C'est qu'ils comprennent plus qu'ils ne voudraient nous le faire croire à l'oral ! Mais en expression, là, pas moyen de faire dans la débrouille, de faire comme si.

Il y a quand même des erreurs à éviter. Il y a quasiment toujours deux sujets. L'un ouvre une discussion sur un sujet souvent chiant, mais en rapport avec le texte, genre, "La vie est dure pour tout le monde, mais surtout pour les jeunes. Etes-vous d'accord?" ou "Le héros pense qu'il n'arrivera à être heureux qu'à l'étranger, partagez-vous cette opinion?", ou encore "Vaut-il mieux être au chômage, malade et orphelin, que travailler dans une banque, en logeant chez ses parents, de manière à se payer une bonne mutuelle? Argumentez." En général, ce sujet est sans piège, chiant, je l'ai dit, mais il permet de ressortir les mots de liaisons vus en classe, les expressions pour donner son avis, bref, d'étaler le peu d'anglais qu'on connait, et pour peu qu'on n'oublie pas de donner un ou deux exemples concrets, on a une note correcte, même en oubliant tous les s de la troisième personne.

L'autre sujet, lui, est en rapport direct avec le texte. Il s'agit soit d'imaginer la suite de l'histoire, soit qu'un des personnages raconte à quelqu'un absent du texte ce qui s'est passé. Souvent on demande au futur (on l'espère) bachelier une lettre, ou un dialogue. Et ça, c'est le plus casse-gueule. Je le dis et le répète à mes poulains (ben oui, Ed le dada, aime cette expression), méfiez-vous de ce sujet qui semble facile et vous coule si facilement. D'abord on a beau les répéter à chaque correction de devoir, les élèves oublient les règles de présentation d'une lettre, les formules de politesse, et les règles de ponctuation pour les dialogues. Ce n'est pas si difficile, il suffit de regarder le texte et de faire pareil, mais non. Z'y arrivent pas. Et puis il y a le niveau de langue, la cohérence des lieux, des dates, etc. Dès qu'ils se lancent dans une lettre ou un dialogue, les élèves oublient le point de départ et nous offrent de délicieux anachronismes ou erreurs culturelles. Ca nous fait rire, mais ça leur fait perdre des points. Ils oublient même le conseil de base, qui était de se méfier de ce sujet, et ils le prennent tous.

Dans mes dernières copies, le dialogue était censé se passer en Irlande. Un élève a quand même pris comme exemple la ville de Londres. Et on n'exige pas de noms purement Irlandais, John et Betty nous iront très bien. Mais là, j'ai eu une mère qui s'appelait "Monique" et une autre "Mrs Evian" ! Ca m'a fait rigoler. Mais comme je suis cool, je n'ai pas pénalisé. Après tout, pourquoi les mères irlandaises ne seraient-elles pas fruitées ?

Je ne résiste pas à partager une perle dans une excellente copie, il y en a une qui disait que la mère avait les yeux "wild opened" !