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mercredi, 27 février 2008

VOCABULAIRE

Max est têtu. Ma théorie sur le féminin des contenants de liquide à anse n'est évidemment reprise dans aucune grammaire ou dictionnaire. C'est juste une intuition. Vous pouvez donc la discuter.

En revanche, j'ai bien cherché, un "mazagran", c'est ça :

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Et un "bol", ça.

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Remarquez que certains bols ont des oreilles, mais cela ne les rend pas féminins. 

O492670696.jpgn peut trouver des "bolées", avec ou sans anse d'ailleurs.

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 Mais rien dans tout cela ne contredit  mon intuition en tous cas.  

dimanche, 24 février 2008

PARIS C'EST BIEN

Je ne parle pas du film, je ne l'ai pas encore vu. Mais je parle de la ville, celle d'où tous les trains partent et où ils arrivent tous, même quand on voudrait tourner autour. Alors Paris ça énerve parfois, parce qu'ils ont tout : les films en vo (hm! hm !), Paris-Plage, les concerts des gens qu'on aime et qui viennent pas chez nous ou alors exprès pendant les conseils de classes, les librairies où on ne vend pas que les parutions ultra-récentes, les musées où les expos changent assez souvent pour que d'une semaine à l'autre notre programme culturel soit obsolète.

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Mais Paris on peut y aller en vacances, y rester quelques jours, et pourtant voyager dans le monde entier. Pas de billets low-cost à commander six mois à l'avance, de bagages à enregistrer, à perdre et à retrouver, de langues étrangères à apprendre ou à réviser. Je m'explique :

Jeudi matin j'étais aux USA avec Dustin Hoffman et son magasin magique, et en sortant encore un peu en buvant mon chocolat chaud au Starbucks' café. L'après-midi je me suis retrouvée en Russie avec l'expo Chaïm Soutine.cf28c4d8fad3ff940257c4340c995d7d.jpg Le soir j'ai bifurqué vers l'Inde avec d'autres bloggeuses en mangeant au Samsara. Delicious, really ! (lire en roulant les "r"). Vendredi matin je suis passée par la Belgique près de Beaubourg et je vous conseille cette étape. Un voyage gratuit et enrichissant dans le graphisme et l'animation contemporaine Belge ! Le midi, j'ai mangé à Madagascar. Si, si ! C'est tout près de la Gare de l'Est. 3ede09e531b46a3f5c1871a37ba42850.jpgQuelques stations vers le Marais et j'ai été téléportée vers l'Europe Centrale, l'Afrique du Nord, Israël, et tant d'autres pays en visitant le Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme de PARIS. 0b850c51db996f45d7c7aa30591e3490.jpgEt le soir dans le restau où l'on a mangé avec ADMV, nous étions entourées d'anglais, d'écossais, de gallois. C'est drôle, la semaine précédente, sur le trottoir d'en face, le restaurant était plein d'allemands. Les guides du routard de ces pays n'ont pas dû conseiller le même restau !

Bref, pendant ces congés d'hiver, j'ai voyagé plus que jamais. Et demain, j'aurai l'impression d'être un peu aux sports d'hiver, face à toutes les paires d'yeux entourées de cercles blancs sur des visages brun foncé.

samedi, 23 février 2008

La Scoumoune

Ce titre va sûrement rappeler un film à Pascale. Pour moi ce fut un coup de coeur de mon adolescence775907199fa025f38f71e636692b43fd.jpg, et une musique qu'on n'oublie pas. Cette musique a résonné dans mon crâne jeudi matin, ainsi qu'une réflexion d'emy : "Quand une journée commence mal, en général, je sais déjà que tout le reste de la journée va s'enchainer par des merdes sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit."

D'abord en arrivant à Paris, je me suis aperçu que la majorité des tickets de métro que j'avais dans mon porte-feuilles était démagnétisée. En plus du fait qu'une machine sur deux n'a plus de fentes (pour mettre en place le système navigo, un truc pervers qui, comme d79828822a91ef73e2020f7eec87d666.jpgmonéo, sert surtout à écarter les sdf...) il m'a fallu affronter une employée aimable et éclairée (:-) qui m'a rappelée la grand-mère Tartine de mon enfance.

Ensuite, le film annoncé en VO sur l'Officiel (Le merveilleux magasin de monsieur Magorium) est passé en VF. 76ba44d86542e391b5ca85201cd27f68.jpgD'où l'impression de mièvrerie et de platitude qui en a découlé. J'ai d'abord culpabilisé (on ne se refait pas !) et ai cru que j'avais mal lu. Mais une coupure intempestive avec rallumage brutal de la lumière m'a permis de vérifier. Un japonais qui avait dû choisir cette séance pour la VO aussi s'est réveillé en sursaut, et est sorti de la salle sans s'apercevoir qu'il n'y avait pas eu de fin au film... Le mec de la caisse m'a expliqué que le cinéma passait la VF cette semaine parce que les vacances "approchaient". Je lui ai répondu que les miennes, de vacances, étaient là, et que je payais le train exprès pour venir à Paris voir ce genre de film en VO. Mais il ne m'a proposé aucun bon d'achat pour le lendemain !

L'après-midi une bloggeuse que je ne nommerai pas pour ne pas lui filer la honte, n'est pas venue au rendez-vous ! Bon, heureusement le café où je l'attendais était sympa, et j'avais un bon bouquin. Au bout de trois quart d'heure je suis allée au cybercafé en face lui dire que j'abandonnais, et je suis partie voir l'expo Soutine (qui fera l'objet d'une autre note, ou vous allez vous endormir...).8b1c3e4a94a74401999642a25c9bba41.jpg

 Photo: Avant le film : Apercevez-vous le japonais qui s'assoupit ?

Le reste de la journée (pensant sans doute que j'avais assez donné) a été sympa avec moi. Le repas du soir a été une réussite. Ma jeune copine A. a été ravie. Et j'espère qu'elle se décidera à créer son blog. A, si tu me lis, à bientôt !

Edit : 12.05 : Sur cette photo je crois qu'on voit mieux le japonais, et en plus, l'horrible pub coca que Pascale adore, et qu'emy n'a pas vue.9fe6073f62d4acf022efb280e8b5085f.jpg C'est un peu sombre, mais en agrandissant, je crois qu'on voit.

mercredi, 20 février 2008

Argh ! J'ai été taggée...

Vous connaissez zapette ? C'est une bloggeuse, qui passe souvent ici, mais qui ne laisse pas souvent de commentaires. Pourtant, elle sait écrire. Très bien, même. Et elle prend de belles photos de ses voyages, ou de son quotidien. Mais là, elle devait rien avoir à faire, sauf m'embêter. Alors elle a dit, comme on m'a fait le coup, je le refais à d'autres, et elle m'a mise dans sa liste de victimes.

Mon pensum ? Faut que je vous dévoile six de mes habitudes, tics (y'avait aussi le mots "choses" qui est très vagues, mais comme les six révélations, j'ai déjà donné, je me contenterai des deux autres catégories.)

1. Je ne sais jamais où j'ai posé mes clés, et je les cherche toujours au moment de partir. Ca énerve ADMV, qui  répète à chaque fois que je devrais toujours les poser à la même place. Comme si je ne connaissais pas la théorie...

2. J'ai un tic. Je me frotte le bout du nez avec le dessus de l'index, de gauche à droite, puis retour. C'est héréditaire !

3. Il parait que je ronfle. Mais c'est des "on-dit" ! De la propagande ennemie.

4. Quand je téléphone, soit je griffonne, soit je fais une patience à l'ordinateur. J'ai horreur du téléphone, et quand je suis obligée, ou quand je parle avec ADMV (avec elle c'est pas pareil, le téléphone sent la vanille.), j'ai toujours besoin de faire autre chose en même temps.

5. J'aime que mon café soit servi brûlant. Mais je ne le bois que quasiment froid. (C'est héréditaire aussi...)

6. Je regarde tous les jours s'il y a du nouveau sur vos blogs ou si vous avez laissé des com's. Je ne peux pas m'en empêcher, je suis devenue addict !

Conclusion, je suis une vieille pleine de tics, et je trimballe une lourde hérédité.

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Et le pire est à venir : Qui vont être mes victimes ???? Eh bien je vais choisir les visiteurs qui se font rares mais n'en sont pas moins précieux. Qu'ils me signalent ici s'ils se sont exécutés ! Gilles Aitte (en BD, please !), Emma, Rosa, Bulle, chat-noir, et Jordane !

Evidemment tous ceux qui souhaiteraient avouer quelques habitudes insoupçonnées, peuvent le faire ici en commentaires ou chez eux (en nous prévenant !) (Mais que Pascale est râleuse, que Max refuse les rendez-vous, et qu'Agla a une mouffette, je le sais !!!)

mardi, 19 février 2008

Vacances = Vacuité ?

Les vacances, c'est bien. Je peux superviser mes travaux. Ca veut dire qu'au lieu de ne rien dire et de laisser faire parce que je ne suis pas là, je peux laisser faire sans rien dire, mais en regardant. Bon, néanmoins, ma maison est en train de devenir la plus belle de la rue, de la ville, du pays, ... du monde, et c'est réjouissant. 03e71b61bfd3d9722e86ac033ae8077d.jpg

Pendant les vacances on peut s'occuper des trucs qu'on laisse en plan d'habitude, parce que le cours du lendemain, le paquet de copies en retard, et la réunion pour préparer la réunion, priment sur tout le reste. 4fae7ed36a5d0d98c8849a09936b0e2e.jpgLà, je peux corriger le paquet de copies en retard sans stresser, remettre à jour mon cahier de textes que j'avais héroïquement rempli jusqu'au 25 octobre !, scanner les corrigés et barêmes du bac blanc pour mes collègues, faire des notes vous racontant des choses dont vous n'avez apparemment rien à faire, et porter ma voiture (pas à bout de bras quand même...) au contrôle technique ! Comme ça, en plus, j'aurai pas de pv.3391989fcb1422b372a8f5a0c030e75b.jpg

En revenant à pied, j'ai vu que dans mon quartier, on avait essayé d'abandonner un petit bonhomme, qui avait semé des guimauves vertes pour retrouver son chemin. dfd400e564f52c5980ba6d36c9854852.jpgSympa, je ne lui ai pas mangées !

Et ce matin, j'ai été réveillée par un type qui trouvait qu'augmenter la redevance télé, ça allait désavantager "les retraités et les choses comme ça !".c8ed131f78509e9b7b24b57499680faa.jpg

 

 Oui, parce que ça a beau être les vacances, le mardi, j'emmène ADMV à la gare, c653c6bef342e859531d8a680b5ae6fe.jpget du coup, on se lève à 6 h 20. Alors sans réveil ! J'imagine même pas.

dimanche, 17 février 2008

Un monde réel ?

Le temps d'une expo, j'ai cru me promener dans un conte de fées au milieu de tenues de fées et de princesses.

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Des couleurs, des formes, des textures, que j'oserais porter si les magasins qui sont abordables me le proposaient. Et ensuite je me suis plongée dans le monde du Petit Echo de la Mode et de Lisette. Ma tante Alice née en 1893  trouvait des patrons dans le premier, et me prêtait l'album relié du deuxième quand j'étais petite. Je me demande ce qu'elle aurait voté au référendum organisé par le Petit Echo, "Lectrices, souhaitez-vous voter ?" Enfin, non, je ne me le demande pas, je suis sûre qu'elle aurait dit oui. Ce qui ne fut pas le cas de plus de 50 % des lectrices !!! Dur dur de sortir de l'obscurantisme.

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J'ai adoré Lisette, Le Club des Cinq et la Contesse de Ségur, preuve qu'on peut s'en sortir quand même.

vendredi, 15 février 2008

La Pub s'Anime

En 1926 la Régie Française du Tabac faisait sans complexes (déjà!) de la pub pour les cigarettes, en dénigrant le discours de l'instituteur (déjà !) qui disait à Toto que fumer n'était pas une affaire d'enfant. Mais Toto arguait, beaucoup moins hypocritement qu'aujourd'hui, que fumer pour rapporter de l'agent à l'état était une très bonne chose.

http://www.lesartsdecoratifs.fr/fr/03museepublicite/film-...

A l'expo on voit l'intégralité de chaque pub !

Une autre pub (de la même époque je suppose) rappelait à la femme que faire sa lessive à la maison n'était pas sain, et surtout qu'un mari attend de sa femme qu'elle soit belle (déjà !) et que, comme la lessive rend moche, mieux vaut la faire faire par une blanchisserie qui vous rendait votre linge humide ou semi-fini ! Les messages n'ont guère changé.

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Je ne pouvais pas quitter le Musée des Arts décoratifs sans faire le détour jusque chez WHSMITH (j'y ai acheté une BD de Posy Simmonds pour moi, et une traduc de "J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part" d'Anna Gavalda, pour une amie anglaise).

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D'un côté les Tuileries, de l'autre les boutiques de luxe. Une femme se doit d'être belle pour son mari, et le mari s'achète une Rolex rue de Rivoli... Panique à l'Hôtel Meurice. Des pauvres gens riches vont peut-être rater leur avion à cause d'une grosse machine infâme qui bloque leur limousine. En attendant 4 esclaves en livrée noire surveillent leurs bagages.

 

jeudi, 14 février 2008

Sourires

Mission du jour : vous parler de mon court séjour à Paris. Court, mais intense (intensif ?), et je sens que cela va me prendre plusieurs notes. J'ai rencontré des bloggeuses, connues, et inconnues. Enfin, inconnues, je m'entends. Claude, je l'ai reconnue à cent mètres, et j'étais sûre que c'était elle, car je l'avais déjà vue, sur son blog, en photo, en vidéo, et en mots. Ensemble on a visité le Musée Montmartre en bavardant. Je devrais dire, on a bavardé en apercevant le musée et son expo d'affiches. Comme deux profs non-disciplinées, on a boycotté les machines appelées "audiophones" qu'on nous avait données avec les tickets. 30da3849793d68d132aad77898eb1237.jpgCa coupe la communication, ces trucs ! On ne va pas visiter une expo avec une amie, chacune dans sa bulle sans échanger ! Ou alors pourquoi ne pas y aller seules ! C'est pô humain, moi j'dis ! Conversation de copines déjà complices continuée à la terrasse d'un café montmartrois.

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Pas à une contradiction près, j'ai emprunté le portable de Claude pour appeler Agla. (pour ceux qui ne seraient pas au courant, j'ai horreur des portables !) Il y si peu de cabines à Paris, qu'on ne me laisse pas le choix.

Ah ! Gla ! quelle soirée ! Une potée des familles entre cop's. Trois chats à câlins. On refait le monde et nos vies autour d'un Cahors et c'est bien sympa. La prochaine fois, ce sera en terrasse... (chez moi) ou dans ses studios.3e4ce9a5227aa89271618fc8beb48bfc.jpg Oui, elle a ses aises, Agla, là où elle est. Et elle a toujours son sourire. Heureux !

 

 

Tout à l'heure, je repars, dans une autre direction, voir d'autres sourires. On ne s'arrête pas quand on est en vacances ! La route du cinéma m'appelle, j'y cours.

09:45 Publié dans Emotion | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : Vive la Vie, copines

lundi, 11 février 2008

Visions multiples, multiples idées

Aujourd'hui, j'ai envie de profiter.

Profiter de mes vacances : pas d'horaires, traînailleries, lectures diverses, musique de fond et promenade si possible.

Profiter de l'absence de Pascale pour vous parler du temps. Le soleil qui est avec nous est génial, il me fait croire que l'hiver va bientôt finir, que je peux ranger le grattoir à pare-brise, et la doudoune encombrante. Et puis je vais économiser de l'énergie ! Plus besoin de ma lampe à bonne humeur...

Profiter des congés pour aller à Paris. Profiter de mon séjour à Paris pour voir des bloggeurs... Même si eux ne sont pas en vacances :-(

Profiter de Paris pour voir ses expos. Voici les quelques idées que j'ai sélectionnées. Vues du présent, du passé, et de l'avenir. (Je compte aussi aller à la Cité des Sciences.)

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dimanche, 10 février 2008

J'ai rangé mon bureau !

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Maintenant, je peux partir manger des gâteaux ...

vendredi, 08 février 2008

Youpi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je me sens légère comme jamais depuis bien longtemps. D'abord, je suis en vacances ! Je déborde de projets (voir des potes, voir des films, des expos, lire des livres en retard, réviser Macbeth pour l'oral de bac blanc :-(, admirer ma maison toute belle et comme neuve, écrire des vraies lettres...), tellement que je me demande comment je vais faire tout tenir en quinze jours. Et puis j'ai réussi à boucler mon boulot : bac blanc photocopié, barême calculé, seulement deux paquets de copies en rade pour les vacances. En plus pour mon dernier jour, j'ai fait trois modules hyper réussis avec mes secondes. Ils ont parlé, écouté, interactivé  tout comme il faut. Et puis ça y est, je suis sûre de chez sûre que je vais avoir tous mes sous. Ben oui, parce que les ouvriers surdoués, en plus, ils ont commencé un mois avant la date prévue... Mais ma banque, elle, elle a pris le temps habituel, alors y'avait comme un hiatus, et quelques angoisses dans ma petite tête de canasson qu'aime pas les problèmes de sous. Alors ce soir pour fêter ça, pour mon ADMV qui rentre d'ici vingt minutes, je vais faire :

Des crêpes !

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Presque aussi légères que moi ! Remarquez, je peux y aller, j'ai fait ma prise de sang pour le cholesterol hier. Alors les excès peuvent reprendre. Vous inquiétez pas pour moi, je suis dans les normes. Enfin, côté bilan sanguin, je veux dire !

mercredi, 06 février 2008

Dos cassé, tête éclatée...

80 profs mal assis dans un amphi... Les premiers avaient des tables, ceux du haut leurs genoux... Les myopes squattaient les premiers rangs et même de là on ne voyait rien sur l'écran. f899d4979c57949be959606568f90b37.jpgToute une journée avec pour thème : l'évaluation des stagiaires. En fait, au programme, l'évaluation dans nos cours, selon le cadre européen. Soyons positifs ! C'est le mot d'ordre. Cela n'était pas inintéressant, mais je me refais le même programme après les vacances. Si j'avais su que j'en apprendrais si peu concrètement sur le Carnet de Bord Informatique, j'aurais pris mon après-midi ! Mais peut-être n'aurais-je pas mérité mon avancement d'échelon que m'annonçait ce soir le syndicat... Je ne peux plus aller plus haut sur l'échelle, sinon, je suppose que ... je tombe ! 5d8a791153aed96c6d946e599e84ba5c.jpg15 ans à faire à cette altitude. Vais-je y parvenir ?

lundi, 04 février 2008

Leçon de choses - CE2

L'école, c'était mieux avant !  Mais bon, faut pas s'étonner...

Un extrait de mon classeur de mes huit ans :

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Ca fait Boum !

20 heures. Un bruit énorme. Une peur qui me soulève le diaphragme, fait monter l'adrénaline, je cours dans le couloir pensant trouver ADMV en sang sous une armoire, mais non, elle descend en courant l'escalier, dans le même état que moi... On se regarde. On se dit :"C'était dehors". On sort. Et là on dirait que Godzilla a marché sur mes travaux. L'échafaudage est vautré dans la descente de garage. Il a cassé tout mon mur de ma rue qui datait d'au moins 1932. Bref, c'est la cata. La Mamie d'en face sort complètement paniquée. Et là, comme je vous l'ai dit ce matin, j'ai pensé à La Maison du Bonheur de Dany Boon.  Je vais arrêter de garer ma voiture devant chez moi, parce que sinon, la prochaine fois, ils me font ça :

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Y'z'ont dit qu'y'z'allaient tout réparer. C'est leur meilleure équipe !

vendredi, 01 février 2008

Regardez jusqu'au bout

Le papa du petit garçon n'était pas gendarme.

On ne respecte plus les hommes politiques les plus haut placés, qui répondent d'ailleurs par la violence, enfin du moins le prétendent tant qu'ils sont loin de la personne qu'ils menacent. Alors pourquoi les élèves qui voient passer ça en boucle respecteraient leurs professeurs ?

Je suis comme Pascale, je hais les media.

Edit (19 h 00 ce même jour) :

Cette affaire m'en rappelle une autre : http://remue.net/atel/DEBkristof.html

Déjà dans la région Nord-Picardie. Les magistrats ont-ils quelque chose contre les enseignants dans cette région ? Au lieu de venir discuter avec l'enseignant ou sa hiérarchie, on fonce à la police, qui agit avec célérité. On veut du chiffre ! Et alors on a déjà entendu tout et n'importe quoi sur ce jeune enseignant.

Au cours de sa garde à vue, le prof gifleur a admis avoir "un problème de boisson". Ca m'a rappelé "Y a-t-il un Pilote dans l'Avion". (Vous voyez de quelle scène je veux parler ?) Je suis sûre que, saoûlée de questions par les flics en garde à vue et dans le stress le plus complet, je finirais pas admettre que bon, des fois, pour me remettre des tensions au boulot, je me sers un whisky en rentrant à la maison. Ca doit arriver trois ou quatre fois par an. Mais qu'en concluerait le gentil procureur qu'on a vu parler, du mépris dans les lèvres, de cet enseignant ? Et je n'ose imaginer ce qu'en feraient ensuite les media...

Nous n'avons pas le droit de frapper nos élèves, et ce collègue a donc commis une faute professionnelle. Il fallait bien sûr qu'il soit sanctionné s'il est coupable, mais par sa hiérarchie. Pas par la police et un tribunal. Va-t-il ensuite porter plainte contre l'élève ??? L'insulte est un délit également.

Je suis en retard dans le remplissage de mon cahier de textes. Honte à moi ! Mon inspecteur va-t-il porter plainte contre moi, ou un parent d'élève, pour le préjudice causé ?

mercredi, 30 janvier 2008

Je m'en étais moquée...

Dans mon blog précédent je lui avais un peu tiré les jambes, comme disent les anglais, à cause de sa maniaquerie concernant les oeufs à la coque. C'est vrai, c'est un peu facile de trouver de l'inspiration pour rire de lui : ses oreilles, ses histoires sentimentales dans les tabloïds... Mais déjà dans le passé j'avais noté qu'il ne défendait pas que des idées idiotes. Il avait pris la défense du camembert au lait cru contre les normes européennes qui sont culinairement parlant des atteintes à nos papilles.

Cette fois il prend clairement position sur une question bien plus importante (quoi que le camembert, quand même...) : L'oppression chinoise sur le peuple thibétain. Il l'a écrit, donc il s'engage, et c'est aussi courageux qu'utile pour l'opinion internationale, il n'assistera pas à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin.

J'aimerais que plus de personnes connues prennent position comme lui sur ce sujet et sur d'autres. Et en plus, il économise l'argent des contribuables anglais. Alors que j'en connais un qui va y aller avec son amoureuse du luxe, accompagné de la belle-mère, des cousins, des copains des copains...

Alors une fois n'est pas coutume, je rends hommage au Prince Charles.

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mardi, 29 janvier 2008

Jigsaw Puzzle

Pour me détendre après une journée un peu lourde, ou quand mes secondes ont joué avec mes nerfs, j'aime faire des puzzles. Mais les temps ont changé. Je n'envahis plus la table de salle à manger avec mes petits morceaux de carton ! Non, je vais sur http://www.jigzone.com/puzzles/daily-jigsaw , et je clique.

 

Click to Mix and Solve

Celui-là m'a plu, et il va bien dans le décor, alors, je vous l'offre.

07:05 Publié dans Jeux | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : Vive la Vie, jeux, puzzle, détente

dimanche, 27 janvier 2008

Loin de chez nous, un génocide.

J'avais déjà entendu parler de la Birmanie bien sûr. Je savais que c'était une dictature. Mais si vous captez la Chaîne Parlementaire, essayez de regarder le documentaire qui passe en ce moment de temps en temps, suivi d'un débat plus qu'édifiant sur la souffrance d'un peuple, les Karens,  en cours d'extermination, comme toutes les ethnies minoritaires de ce pays  où les puissances étrangères investissent quand même des capitaux au lieu de faire pression (boycot par exemple, les gens sont déjà tellement malheureux, qu'à priori ça ne changerait pas grand chose pour eux). Mais la "mode" en ce moment c'est plutôt l'intervention militaire de l'étranger, alors que comme l'a bien expliqué Rony Brauman ces interventions ont largement prouvé leur inefficacité, ajoutant plutôt au chaos. Pourtant des dictatures détruites par les populations elles-mêmes, il y en a eu, et seulement dans ce cas la démocratie a pu s'installer ou être en cours d'installation (Europe de l'Est, Afrique du Sud,...). Sur ces pays on a fait de réelles pressions politiques, on a aidé les dissidents à l'étranger à s'intégrer, alors que les Karens qui ont réussi à fuir sont parqués dans des camps en Thaïlande, où ils sont traités comme des prisonniers, et ne peuvent rien faire pour leur peuple.

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Le documentaire s'intitule : Les Karens : un génocide à huis clos. J'espère qu'il repassera, vraiment, il ne faut pas le manquer.

J'ai été tellement secouée que ça m'occupe la tête encore ce soir. Et mes soucis de gouttière qui ne peut plus passer à travers ma terrasse me semblent vraiment triviaux...

vendredi, 25 janvier 2008

Habiller les chevaux est une affaire de fille

Récemment il y a eu, suite à une note chez Telle, puis à une chez zaboutek, une discussion pour savoir ce qu'est la féminité. En passant chez Emma que je connais depuis peu, j'ai vu un jeu sympa, en ai cherché d'autres, et, dans la catégorie "Jeux de filles", j'ai déniché celui-ci :

http://www.jeux-blog.fr/jeu/Horse+Dress-up+2

Je vous donne un lien au lieu du jeu lui-même, parceque ça marchait pas, et en plus ça mettait des plombes à charger... Faudra qu'Emma m'explique comment elle avait réduit la taille de son jeu de boules qui tabasse sa race ! J'ai modifié le chiffre correspondant à "width" dans le code html, mais il revient au chiffre original quoi qu'il arrive. Je suis même passée par un fichier word, quand ça veut pô, ça veut pô !


Jeux Cliquez sur Skip et Next, jouez, et dites-moi si vous vous sentez "fââââmme" en habillant un cheval !

jeudi, 24 janvier 2008

Pour aller avec ma note d'hier...

Heureusement, ils ne deviennent pas forcément hétéros non plus ! Manquerait plus que les parents, quels qu'ils soient, n'aient plus de surprises !

mercredi, 23 janvier 2008

La justice prend parfois de bonnes décisions.

" La France a été condamnée mardi pour discrimination sexuelle par la Cour européenne des droits de l'homme."

C'est le titre des infos entendu hier matin, et qui m'a pour une fois fait sourire.

Elle était célibataire, car en 1998 le PACS n’existait pas. On lui a refusé l’agrément pour une éventuelle adoption, parce qu’honnêtement, elle déclarait être homosexuelle. Elle avait 35 ans, était institutrice en école maternelle et son amie, avec qui elle vivait en couple depuis huit ans, était psychologue. Cela ne suffisait apparemment pas à l’intérêt d’un enfant. Des copains à moi, ont adopté une petite fille alors qu’ils n’étaient mariés que depuis trois ans, et vivaient ensemble depuis sept ans, et pour cela avaient obtenu leur agrément deux ans plus tôt !

Aujourd’hui cette même personne à qui l’on a octroyé 10 000 euros pour préjudice moral, a donc le droit d’essayer de trouver une association, un pays, qui ne soit pas homophobe et accepte de la laisser adopter un enfant. Mais elle a 45 ans. Elle doit reprendre à zéro toutes les démarches. En aura-t-elle le courage ? Ou pire lui rétorquera-t-on qu’elle est trop vieille ? Oui, les mentalités évoluent, mais pour de simples préjugés homophobes archaïques, l’année ou des foules entières hurlaient leur intelligence en regardant des mecs en bleu courir après un ballon à la télé, on a décidé d’empêcher un enfant d’avoir des parents prêtes à l’accueillir et l’élever.

A-t-on vraiment évolué ? Nous avons été recensées hier. Sur le formulaire nous avons encore le droit d’être célibataires ou mariées. Les concepteurs sont si obtus qu’ils n’ont même pas prévu une case pour les pacsé(e)s ! Ils n'ont eu que 9 ans pour s'habituer...

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Pourtant, les petits, eux, sont capables de comprendre !

 

lundi, 21 janvier 2008

VIRGIBRI A GAGNE !

Le prix accordé à la gagnante du quiz sur Ed le Cheval qui parle était le droit de publier une note sur mon blog. L'interactivité est à la mode dans l'éducation nationale, et donc cela s'imposait. Voici donc pour mon et votre plus grand plaisir une nouvelle écrite par Virgibri en 1994, et dont elle nous fait cadeau. A lire, à savourer, à méditer, à conserver si le coeur vous en dit.

La femme d’en face

Elle s’est mise un peu en retrait, dans sa chambre. Ses invités s’amusent dans le salon. Elle tire le rideau de la fenêtre. Et elle regarde.
Il est déjà trop tard : dehors,  les lampadaires sont allumés ; les maisons dorment. Mais non. En face, dans une chambre, une vieille dame au regard fixe est accoudée à la balustrade. Une vieille dame en chemise de nuit qui s’apprête à aller se coucher. C’est fascinant de la regarder, de l’examiner, de la voir évoluer dans cette chambre, dans la maison d’en face. C’est fascinant de voir, alors que ses invités continuent de rire et de crier, son visage plein de creux, de rivières, et ses cheveux mal noués en une natte. Et la nuit au-dessus de cette petite lumière. Mais non. Soudain, la vieille dame se dirige vers son lit et éteint la lumière. La maison se retrouve plongée dans le noir, maintenant. C’était fascinant de voir cette vieille femme se coucher dans la nuit, seule. Il faut pourtant qu’elle aille rejoindre ses invités, dans le salon, et rire.
Elle a encore l’âge de rire. Encore un peu de temps avant d’aller se coucher, seule, dans le noir. Elle passe la tête dans le couloir sombre ; les sons, les rires se rapprochent. Sa main sur la poignée de porte tremble ; des exclamations l’accueillent, on t’attendait, que faisais-tu, où étais-tu passée. Un toast. Obligée de sourire.
Elle a l’impression que le temps lui échappe soudain. Toujours. Il lui a toujours échappé. Un sablier qu’une main invisible et éternelle ne cesse de retourner invariablement. Des grains de sable perdus. Ceux qui restent s’enfuient déjà, à peine a-t-on hurlé, le dos au sablier.
Les gens autour d’elle passent alternativement au ralenti et à grande vitesse. Elle ne les voit pas dans le présent. Ils lui échappent, eux aussi.
Et la vieille dame ne dort peut-être pas. Elle a peut-être les yeux grand ouverts, dans le noir. Juste une petite lumière au fond du regard, la lumière des souvenirs. Juste une infime lumière sur la joue, celle des regrets. Une vie entière condensée en cette femme qui pleure sans doute au fond d’une chambre sombre dans laquelle elle ne peut plus dormir. Des fantômes, des images mortes y demeurent. Des gens qu’on ne voit plus, des êtres à qui l’on n’a jamais dit qu’on les aimait ; des paroles et des gestes fixes. Des joies et des regrets de toute une vie.
Les invités s’amusent. Un verre à la main, ils s’évaporent comme les bulles de leur champagne. Etre une eau pure, une source éternelle qui sourd d’une terre inconnue, au fin fond d’une forêt claire où les amoureux viennent s’asseoir. Etre source d’images et de souvenirs pour les autres. Des images vives.
Mais tout file avec le vent. L’ouragan du temps emporte l’univers. L’œil du cyclone est trop loin. On naît, on vit, on meurt ; on a aimé. Si vite. Trop rapide. On se succède. Personne n’a encore gagné le duel contre le Temps. Pas à armes égales.
La vieille dame a dû déclarer forfait. Seul, on ne peut se battre.
Les invités commencent à s’en aller. La salle se vide ; il ne reste plus que des plats un peu sales, des verres encore humides, des nappes froissées, des marques de pas sur la moquette. Il n’y a plus de rires. Elle est seule, en pleine lumière, seule avec elle-même. Et des images. Et des joies et des regrets. Dans quelques années, il y aura les mêmes images, les mêmes joies et les mêmes regrets. Mais ils s’éclateront sur les murs d’une chambre sombre, plongée dans le noir, quand elle sera dans son lit bien fait, trop vaste pour elle, les yeux ouverts, la natte défaite. Et quand une jeune femme la regardera de l’immeuble d’en face, dans le noir. 

                                                                                                                                 Virgibri, novembre 1994.

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dimanche, 20 janvier 2008

LIBRES ?

J’avais lu deux critiques chez Pascale et Polysémie avant de voir le film, dans lesquelles on était d’accord pour dire qu’on ne pouvait ressentir de sympathie pour le personnage principal, qu’on ne peut effectivement pas qualifier d’héroïne. J’adhère complètement à cette analyse, en ajoutant que ce n’est pas un film sur des personnages, mais que Ken Loach nous balance en pleine figure l’élément central de son film : la société libérale que nous sommes en train de construire. Le personnage principal, c'est lui : THE FREE WORLD ! La problématique est en fait : Au nom de la liberté, vous prônez le libéralisme, mais vous n’en sortirez que plus aliénés. Pour servir ce « personnage » qu’est le monde libéral au plus bas de l’échelle sociale, il fait agir sous nos yeux un certain nombre d’êtres humains, dans des situations diverses, mais tous dominés par des gens socialement plus forts qu’eux. Dans une société libérale telle que l’Angleterre d’aujourd’hui, qu’on nous vante parce qu’il y a moins de chômage, moins de lourdeurs administratives, les gens vivent au jour le jour, en étant toujours la victime ou le bourreau de quelqu’un. Il semble en effet très facile de se transformer en exploiteur de sans papiers, au grand jour, sans que la police ou le fisc n’intervienne. Pascale nous dit « En effet, de victime, Angie devient exploiteur jusqu’à finalement être bourreau et utiliser la misère des autres, en profitant sans état d’âme des clandestins aux abois ».J’ajouterai qu’à force de les exploiter, elle en fait des bourreaux. Ken Loach montre bien comment l’exploitation par des patrons malhonnêtes crée des comportements mafieux chez les victimes, qui n’ont que cette défense-là, la justice ne pouvant rien pour eux, puisqu’ils sont sans papiers. Pascale parle de rédemption, et effectivement il y en a une once, dans le personnage de l’amie, qui, « enfin !!! » a-t-on envie de dire, rejette Angie et la laisse seule dans l’impasse où elle s’est elle-même engouffrée. Mais même ce personnage brille par sa lâcheté pendant les 4/5èmes du film ! Quant au grand-père chez qui Polysémie voit de l’humanité, c’est vrai qu’il est à priori moins mauvais que les autres personnages, mais c’est un faible, dont on voit qu’il a dû accepter sa condition sans combattre que ce soit dans son couple ou dans son travail, et qui, pauvre dans la société de consommation d'aujourd'hui ne peut être un modèle à envier pour Angie, et l’on ne peut s’empêcher de se dire qu’il est temps de se préoccuper autant de l’éducation de son petit-fils, quand on n’a pas su inculquer le minimum de valeurs humaines et politiques à sa propre fille ! L’art de Ken Loach, c’est de nous donner une vision objective jusqu’à l’inhumain, d’une tranche de vie, d’un morceau de société, dans un quartier donné, à un moment donné, sans jugement, ni accusation, ni pardon. A nous de faire notre propre analyse, et d’en induire un message en fonction bien sûr de notre vécu, et de nos convictions profondes, ce qui fait de ce film une œuvre multiple.

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samedi, 19 janvier 2008

Comme on me lit, on me connait.

Vous vous souvenez ? Un jour à court d'inspiration, j'avais pondu un QUIZ pour copier sur Max. Vous ne devez pas avoir grand chose d'intéressant à faire dans la vie, parce que 21 d'entre vous ont répondu ! Youpi !!!!!!!!!!!!!! Dont trois qui ont joué deux ou trois fois ! Vous ne vous lassez pas...

RESULTATS

59100-Rbx a obtenu 30 % de bonnes réponses. Je suppose que c'était sa première visite.

Tiffany a atteint les 40 %. Ce n'est pas glorieux.

Pauline, Amélie, Stève (là, tu me déçois Stève) ont tout juste la moyenne avec 50 %.

Jo (Cool ?) et 2tafs (qui lit vraiment en diagonale) assurent 60 % de bonnes réponses. L'honneur est sauf.

Aleks, Anne-Ma, Toto (zéro + zéro ?), Steppen, Flower, Madame D, Sploutch (qui aurait quand même pu faire mieux !) me connaissent à 70 % et semblent s'en contenter...

Heureusement que Petit arbre, So, Pascale, Max et Vil me sont fidèles et assurent à 80 % !

Agla décoiffe sa race avec un score de 90 %, ce qui me fait dire qu'en classe, elle devait être du genre à sécher, bavarder, survoler le cours, et assurer quand même comme une bête le jour de l'interro.

 But the Winner is.......................... VIRGIBRI qui a obtenu 100 % !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pour notre archère, HIP HIP HIP !!! HOURRA !!!

15:45 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : Vive la vie, quiz, mes fans

vendredi, 18 janvier 2008

L'eusses-tu cru ?

Claude a lancé une espèce de défi sur son blog anglophone. Dire 5 choses vraies aujourd’hui dans notre vie dont on ne se doutait absolument pas qu’elles seraient vraies un jour quand on avait 25 ans.

1. Je ne me doutais pas du tout qu’un jour je vivrais avec une femme. J’étais féministe, je ne me voyais pas vivre en couple de manière classique. J’aimais l’idée d’avoir chacun un appartement, de ne jamais se marier. Je me disais que j'avais bien du mal à me trouver un mec. Aujourd’hui je suis Pacsée (On me l’aurait dit, je n’aurais même pas su ce que c’était !)  avec une femme, et j'ai vécu dix ans avec une autre. Ma famille le sait, j’en parle même de plus en plus ouvertement au lycée, et ça, même à 30 ans je ne pensais pas que ce serait un jour possible. efc49f0bb249a1aed404fbbfdfe403da.jpg

2. Je ne m’imaginais pas que je passerais autant de tant à utiliser un ordinateur. J’ai vu mon premier ordinateur dans une maison amie en 1981, en Angleterre. Je jouais bien à Pacman, mais je me disais que c’était bien un truc de prof de maths que d’avoir ça chez soi. Je me suis acheté mon premier PC en 1997 et me suis connectée à internet en 1998 en revenant des USA où j’avais séjourné dans une famille où l’ordi était dans la cuisine, et consulté à tout moment par tout le monde.70993f7db2cbbb37bb62c86f219eda70.jpg

3. Je savais que ma maman allait mourir. Villejuif nous avait déjà prévenus qu’il n’y avait plus d’espoir. Mais je ne pensais pas que mon père, ce mec si fort qui avait toujours été là dès que j’avais un problème, me lâcherait pour mes 38 ans. Je ne savais pas que je serais la dernière survivante. Et surtout que j’habiterais dans la demeure familiale. Je suis passée d’un coup du F2 de location à la maison individuelle dont je me retrouvais de fait propriétaire.713b3e901cec49e1c45bbdfd6fc7216d.jpg

4. D’ailleurs je ne m’imaginais pas du tout vivre dans la ville où je suis actuellement. J’étais partie faire mes études à Paris. D’abord un BTS, puis une licence d’anglais. J’avais passé un an et demie en Angleterre, et je ne rêvais que d’une chose après un an de prépa au CAPES, c’était de repartir Outre-Manche. Mais voilà, je suis tombée amoureuse… D’une fille du Sud, pour qui ma région était déjà le Pôle Nord, alors, traverser la Manche, ça relevait de l’exploit ! (Pour elle tout ce qui était au-dessus de Lyon était le Nord avec un grand N…). Et puis l’Education Nationale ne m’avait d’ailleurs pas demandé mon avis et m’avait nommée dans ma région d’origine, où, parait-il, personne ne se battait pour vivre à l’époque. Est-ce différent aujourd’hui ?36c0d1bb87cfedfc72099ff8feebae29.jpg

5. Je ne savais pas que j’oublierais tant de choses de ce que je venais d’apprendre. J’ai pleuré en brûlant mes cahiers de russe un jour, toutes ces pages rédigées de ma main auxquelles je ne comprenais plus rien. A 25 ans je parlais vraiment bien le russe. 4 ans après je suis allée en Union Soviétique pour la troisième et dernière fois, et je me souviens avoir discuté de manière très argumentée avec des Sibériens à f690c68df33bbe0c7c6ec824692464a6.jpgpropos de Gorbatchëv et de la Perestroïka. Alors qu’il y a deux ans quand j’ai reçu la maman de la jeune élève sans papiers, j’ai compris en gros ce qu’elle disait à ma collègue, mais je n’ai pas pu intervenir en russe. Ou si peu…