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jeudi, 15 juillet 2010

DEFI D'ECRITURE N° 17

Ca y est, mon texte est paru. Une journée de retard, ça compte pas. Vous pouvez allez lire les textes de mes copains ici.

La contrainte ? Commencer par "Elle était si jolie...", incipit proposé par Zapette qui a l'humeur badine ces temps-ci.

« Elle était si jolie… » La rengaine commençait à lui peser. Radio Nostalgie, la seule radio que sa grand-mère tolérait sur le poste de la salle à manger, passait cette chanson niaiseuse tous les jours à la même heure. A la troisième tartine. Ca lui faisait une belle jambe d’être jolie. Sa mère le lui disait. Rebecca, chaque fois qu’elles sortaient le samedi soir, lui disait aussi. Les copines de sa grand-mère. Le patron du tabac. Mais ça servait à quoi d’être jolie, à quinze ans, dans ce bled paumé ? A entendre les réflexions débiles des boutonneux du coin. A se faire suer tous les jours à lire les livres que la prof de français avait conseillés avant les vacances. Celle-là, elle la retenait avec ses conseils ! Sa mère, évidemment, les avaient tous achetés ses bouquins à l’autre intello. « Agrégée à 22 ans, tu te rends compte ! » Non, elle se rendait pas compte. Et que sa mère ne compte pas sur elle pour être une surdouée à lunettes. Elle était si jolie, et elle comptait bien en profiter. Le plus tôt possible. Dès qu’elle aurait quitté ce trou à rats. Les vacances, normalement, ça sert à rencontrer l’amour de sa vie. Celui qui occupera les conversations à la rentrée. Mais là, elle parlerait de quoi ? Du remplaçant du facteur qui était leur seule visite quotidienne, avec son teint de souris albinos ? Du petit-fils du voisin, myope comme une taupe, et âgé de treize ans avec un âge mental de dix ? A part ce défilé animalier, rien à voir. Circulez ! Les vacances, c’est la mort.

[Dire qu'il m'est arrivé de penser ça quand j'étais ado !...]

mercredi, 14 juillet 2010

COMMENT REUSSIR SON SEJOUR EN NORMANDIE

Réserver un hôtel avec vue sur la mer. 100_8593.jpgA Yport, il y en a un pas trop cher, La Sirène, ancien rénové, du coup un peu sonore, mais coquet, où les petits-déjeuners et les repas pris dans la salle à manger panoramique sont simples et délicieux.

100_8570.jpgVisiter quelques lieux culturels : le Palais de la Bénédictine à Fécamp, où la visite se termine par une exposition d’art contemporain étonnante, le musée du chocolat qui vaut surtout par son magasin et les bouchées au chocolat noir et les guimauves maison laissent un souvenir gustatif indélébile. La marque : Hautot, vendue également dans un petit magasin d’Etretat, le Clos-Lupin, maison de Maurice Leblanc, guidés par la voix de Georges Descrières (pour ceux qui se souviennent de la série télé).

Profiter de l’opération « Lire à la Plage ». 100_8562.jpgDes livres tout neufs, pas même couverts de plastique, que l’on choisit simplement pour les dévorer au choix sur des chaises, des transats ou des poufs joliment colorés, au soleil (mais attention aux coups de soleil !). Le choix de BD, romans, et autres livres en tous genres est riche et de qualité. Ce petit lieu convivial est à disposition sur chaque plage de la Seine-Maritime, gratuitement et sans inscription. Un petit bonheur offert à tous, et apparemment apprécié par tous.

Débusquer des restaurants où les prix ne sont pas affolants, mais la cuisine fine recherchée, sans excès toutefois. Deux exemples : « Les Terre-Neuvas » à Fécamp qui propose à midi un menu à 17. 50 €, gastronomique, frais, régalant, et pour couronner le tout, une coupe de champagne offerte, parce qu’on est à l’hôtel dans la région ! Un autre lieu fort sympathique : « La Salamandre » à Etretat.100_8598.jpg Rue René Coty. Un peu plus cher, mais non moins délicieux et dans une maison datant du Moyen-âge, une merveille. En plus, c’est bio et il y a un choix intéressant de plats végétariens.

Se promener sur les chemins au-dessus des falaises, sans prendre de risque évidemment, et admirer les paysages grandioses.

S’organiser un petit séjour à une période où le temps est étouffant de chaleur chez vous. Vous apprécierez d’autant plus l’air pur, et la fraîcheur du matin, mais également les lumières et couleurs sublimes que le soleil estival provoque sur la mer.

La date du 14 juillet n’est pour autant pas obligatoire. Le feu d’artifice à Etretat, le 13, est en effet très décevant. Quasi monochrome, et ne mettant en valeur ni les falaises, ni la mer… Prennent-ils les touristes étrangers (il y en a plus que de français !) pour des ignorants en matière de pyrotechnie ? De plus, n’étant pas au courant des mesures répressives du préfet de la Haute-Normandie, nous ignorions qu’aucun alcool ne pouvait être vendu le 14, et nous sommes donc rentr100_8592.jpgées sans les bières locales et la cervoise que nous comptions acheter…

Voilà, mis à part ces deux bémols, nos 4 jours furent doux et reposants, et ensoleillés, n’en déplaise à certaines, d’ailleurs, ne partez ni sans votre écran total, ni sans Biafine ! Et gardez votre âme d'enfant pour jouer avec les galets. Je n'ai pas battu de record de hauteur de pyramide, mais j'ai aimé toucher leurs rondeurs.

samedi, 10 juillet 2010

JE PARS LA REVOIR DEMAIN

Ma Normandie !

Alors, je vais être absente jusqu'au 14. Patientez. Pas de jeu, fait trop chaud. Mais des trucs sympas à raconter en rentrant j'espère.

 

vendredi, 09 juillet 2010

OU VA L'ARGENT DE L'ETAT ? ET LE MIEN ! ?

Un jour on découvrira qu’il y a une espèce de conflit d’intérêts entre le ministère de l’éducnat et celui de l’économie. Certains appelleront cela une politique commune.

Envoyer des profs faire passer des oraux dans une autre ville que la leur coûte cher, mais c’est la règle. Ne pas demander aux élèves d’annoncer la veille de l’examen les matières choisies pour se rattraper, c’est une erreur, ou une volonté de gabegie. Je suis comme il y a deux ans arrivée à 8 heures, et ai attendu jusqu’à 9 h 15 pour qu’on me dise que je n’avais pas de candidats. Pour l’après-midi, on ne pouvait pas encore me le dire.

 

Je suis donc allée dans le centre-ville avec ma collègue qui était dans le même cas, et là, nous avons bavardé en terrasse, découvert des magasins et des merveilles inexistantes dans Maville, puis déjeuné dans le jardin d’un merveilleux restaurant gastronomique, mais qui propose un menu « brasserie » à un prix tout à fait abordable.

 

Retour au centre d’examen. Tout est fini, pas de candidats ! Une matinée de dépenses royales, et un aller-retour en principe remboursé, c’est ce que j’appelle une aide de l’éducnat à la relance de la consommation.

 

Le bilan de mes courses ?

 Ah, et une bonne nouvelle pour une fois :

http://fr.news.yahoo.com/76/20100708/tfr-une-adoption-aux...

mercredi, 07 juillet 2010

LA MAGIE A FONCTIONNE

Cet après-midi, je suis allée voir l'Illusionniste. Grâce à Pascale, j'avais deux places gratuites. Est-ce la nostalgie qui suivait le pot de fin d'année de mon lycée et tous ces départs en retraites ? Ou bien la compagnie de ma tante tout de même âgée de 75 ans ? Ou tout simplement cette impression que plus je vieillis, plus j'ai conscience de tout ce que notre société a perdu de poésie, de générosité artistique à cause de la télé, puis d'internet, des mp3, i-phone, pad, et autres. A cause de la consommation à laquelle j'ai participé, comme tout le monde ?

Bref, j'ai aimé ce film. Ses personnages dessinés qui ressemblaient effectivement à des acteurs mis en scène par Tati. L'histoire simple, calme, nécessaire par cette canicule. Edinburgh si bien dessinée que l'on s'y croirait. J'ai très envie que le DVD sorte, pour pouvoir me faire des arrêts sur images, me repasser mes moments préférés. Tous ces trains auxquels je ne peux jamais résister, et ces paysages écossais, qui m'ont fait penser à mes prochaines vacances.

Demain, je pars vers la ville où je vais essayer de rattraper les candidats qui me confieront leur sort, et comme je risque fort de ne pas voir grand monde, les images flotteront dans un coin de ma tête.

http://www.lillusionniste-lefilm.com/#/home

lundi, 05 juillet 2010

COMMENT CE FAIT-CE ?

Le gaz a augmenté de 15 % en un an.

Le gouvernement a "promis" de réduire son train de vie de 10 % en trois ans.

dimanche, 04 juillet 2010

POURQUOI IL FAUT SE MEFIER DES JAPONAISES

Je ne parle pas des voitures. Mais des jeunes touristes qui se déplacent en grappes. Les critères de beauté ne sont sans doute pas les mêmes au pays du soleil levant, et quand ce dernier est au zénith, les japonaises craignent pour leur teint qu'elles veulent garder de pêche (blanche, pas abricot). Alors, ne se fiant pas aux crèmes et chapeaux, elles ouvrent leurs parapluies. Pas des ombrelles légères et inoffensives, mais de bons vrais parapluies à la baleine solide. Et comme les japonaises sont plutôt de petite taille, alors que vous ne vous y attendez pas tout en marchant dans la canicule, vous prenez un coup de baleine, justement, systématiquement dans le nez, la bouche ou l'oeil.

 

samedi, 03 juillet 2010

J'AI GAGNE QUATRE JOURS

J'ai eu de la chance cette année, 50 copies seulement ! J'ai encore eu plus de chance. En observant le calendrier de fin d'année, j'ai vu que si je corrigeais assez vite, je pourrais tout boucler pour le 28 au soir, et avoir 4 jours de totale liberté ! Pas de réunion obligatoire, de pot de départ auquel on culpabilise de ne pas aller, de rendez-vous obligatoire avec un assureur ou un artisan... Alors je suis allée à Paris, profiter des films et des expos que ma ville de province ne m'offre jamais. Y'en a, mais pas ceux-là.

Tout va bien à Paris, pour preuve ces photos : (Tiens, ça va me permettre de voir si les liserés bleu électrique ont disparu.)

100_8126.jpg100_8130.jpg
Il y fait chaud, comme partout, peut-être un peu plus qu'ailleurs grâce à la pollution... Le métro, le RER, le TGV qui m'a ramenée, ont tous leurs problèmes techniques dûs ou non à la chaleur, qui nous poussent au contact humain et nous font arriver en retard. J'ai vu une gamine de huit ans se faire hurler dessus par sa maman qui devait gérer sa gosse et trois valises parce que la gamine en question avait peur d'entrer dans la rame de métro bondée, on la comprend, mais que la maman avait peur de rater son train, on la comprend.
 
Consciente de vivre 4 jours à Paris dans des conditions idéales, j'en ai profité. J'ai vu toutes les expos de Beaubourg ou presque, ce qui m'a fait oublier la canicule grâce à la clim. J'ai vu 5 films dont un nul et deux merveilles. Le nul : Sweet Valentine. Emma Luchini devra admettre que bien qu'ayant un nom italien, celui-ci ne lui a pas donné le don de la mise en scène comme à Sophia Coppola (dont je déteste le père pourtant. Quiconque suit et comprend mon raisonnement gagne un coca-cola light en terrasse !), j'ai en effet trouvé ce film prétentieux, vainement esthétisant et nul.
 
En revanche j'ai adoré A Cinq Heures de Paris (décidément le cinéma israélien a le don de me toucher) et Dans Ses Yeux. Ames sensibles, courez-y-vite !
 
J'ai aussi vu des gens. Qui m'ont fait découvrir des tables sympas, restaus ou persos. Un weekend pour me reposer et je reprends le bac. Délibérations, zorros de rattrapage. Prochaines vacances, le 11 juillet !

vendredi, 25 juin 2010

LES TRUCS DONT VOUS VOUS FOUTEZ

Je vais faire un bilan de tout ce qui reste en plan sur mon blog, parfois un peu à cause de vous.

D'abord, ça :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Mon début de roman, ambiance film en costumes ! Y'avait un jeu. Je n'ai pas eu beaucoup de propositions, même pas une seule de Pascale pour qui ça aurait dû être facile pourtant. Heureusement il y a eu Agathe !

Elle m'a dit : "c'est "La Tête en Friche", qui m'a mise sur la voie. Ta consigne supplémentaire était d'insérer quelques titres de films ou de série. Il y avait aussi : "mission impossible", je crois que "l'Ile Verte" est aussi un film (je ne suis pas très sûre), "les Griffes de la Nuit" me dit vaguement quelque chose aussi. On peut aussi relever (pourquoi pas) "Camping"."

Ce qui n'était pas tout à fait exact, mais très clairvoyant quand même. En fait, j'avais essayé d'inclure tous les films à l'affiche dans MaVille, et qui avaient un titre en français. C'est malin, je n'ai plus la liste exacte, moi, maintenant. Mais c'est drôle, l'Ile verte n'en était pas un.

Agathe m'a dit d'autres choses sympas dans son mail, mais je les garde pour moi, na !

Ensuite, ça :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Vous n'avez porté aucun intérêt à ce que j'étais en train de lire. A croire que la littérature ne vous intéresse pas. Je le crois pas !!!

Alors, comme je ne désespère pas, je vous donne le contexte de cette réplique:

"La m'am a failli mourir toute droite devant le rosier quand le gendarme lui a donné le constat de l'accident de Roland. Elle s'apprêtait à couper la dernière rose... "Mort dans les trois jours." C'est la case qu'elle a lue sur la feuille. La croix était au mauvais endroit à cause du double qui avait glissé. [...] Le gendarme s'est excusé pour son "erreur". Il a accepté de boire un verre de vin, d'emporter une boîte de crottes de chocolat et un clafoutis aux cerises. On aurait dit que c'était lui qui avait sauvé mon grand frère. On peut mourir à cause d'une croix au mauvais endroit... Dans la vie, on a intérêt à bien tenir le papier carbone."

Alors, quel livre ????

Et enfin :

Il reste la question sur le truc écolo que je n'avais jamais vu ailleurs qu'à Besançon !

Et pour finir, un truc qui n'a rien à voir, qui n'est pas un jeu, donc qui ne vous demandera aucun effort, bande de feignants. Hier je roulais en ville, et je me suis dit "Dire qu'il y a encore des beaufs qui mettent des chiens avec la tête qui bougent sur leur plage arrière !"

Puis je me suis rendu compte que c'était un vrai chien...

 

mercredi, 23 juin 2010

CONVALESCENCE

A cause d'une grippe d'été, la force me manque, et à cause des copies de bac, le temps me manque aussi ! Voici néanmoins une note, courte, mais contenant deux jeux.

1. Reconnaissez la ville où j'ai traîné mes guêtres récemment, quoi que j'ai surtout dormi.

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2. Il y a dans cette ville beaucoup de choses faites pour la propreté et la sauvegarde de l'environnement. Certaines sont classiques : poubelles de couleur, centre ville piétonnier, vélos à louer... Il y a néanmoins une chose que je voyais pour la première fois. Malheureusement, terrassée par la grippe, je n'ai pas pu vous la prendre en photo. Pouvez-vous deviner de quoi il s'agit ?

Une seule proposition de ville par commentaire, et une seule proposition d'action "protection-environnement". Je viens, je dis si c'est bon ou non, et alors seulement vous pouvez rejouer ! (attention Agathe !)

vendredi, 18 juin 2010

LES TRADITIONS NE SE PERDENT PAS

Voici mon traditionnel mots-croisés du bac:

 

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

1

 A

 N

 D

 T

 A

 E

2

 N

O

 I

XX   

E

I

3

N

A

T

 I

N

XX   

 N

4

V

XX   

XX   

 R

 O

D

XX   

 I

5

 I

 S

6

XX   

XX   

XX 

7

       

XX   

8

XX   

9

XX   

XX   

S 

10

T

E 

XX   

 désolée si ce n'était pas faisable... j'avais oublié une case noire dans la colonne I !

MOTS CROISES.jpg
AGATHE EST LA GRANDE GAGNANTE ! (Mais la prochaine fois, je demanderai qu'on donne un mot à la fois !, comme pour les autres jeux.)
Et mon traditionnel élève qui bosse :
BAC copie.jpg
Ah ! j'oubliais, j'ai commencé un nouveau livre ce matin, mais j'étais tellement naze et contrariée à cause d'un conseil d'administration qui m'a fait rentrer à 23 h chez moi, que j'ai lu moins qu'hier. J'ai quand même trouvé cette phrase qui vous parle d'un temps que les moins de 30 (40 ?) ans ne peuvent pas connaître.
"Dans la vie, on a intérêt à bien tenir le papier carbone."
Je lisais quoi ?

jeudi, 17 juin 2010

CE MATIN C'ETAIT PHILO

Quatre heures de surveillance. Un sujet sur l'histoire. Et un livre, que j'avais apporté par hasard, mais qui aurait sans doute pu aider à argumenter la dissertation et que j'ai lu en quatre heures.

Non, pas un enième témoignage sur les camps. Un témoignage nécessaire, comme tous ceux qui existent. Bien écrit, et qui parle bien de l'après, et du comportement des français et en particulier de certains fonctionnaires de l'époque.

Pour la première fois récemment, alors que je remettais en cause une manière de travailler que l'on m'impose, on m'a répondu "N'oubliez pas Madame que vous êtes fonctionnaire de l'état.", pour me rappeler mon obéissance. J'espère avoir le courage et la clairvoyance de désobéir si les choses dégénèrent du côté de la pente choisie par le gouvernement ces temps-ci.

En tout cas, moi j'ai pleuré. Pas trop, car je ne voulais pas déprimer les candidats. C'est un livre qui s'adresse aux "jeunes adultes" chez Presse Pocket. N'hésitez pas à le faire lire à des jeunes et vieux adultes autour de vous.

mercredi, 16 juin 2010

UNE FIN EST SOUVENT UN DEBUT

Depuis trois jours je cours. Cela pourrait être bon pour la santé, mais sans le stress qui va avec. Aujourd'hui, malgré tout ce fut plus cool (un passé simple spécialement dédié à Imposture !). Car si réunion il y a eu, elle fut entrecoupée d'un apéro et d'un repas fort agréables, et plein d'émotion, car les baby-boomers prennent leur retraite. Et un autre, plus jeune, a décidé de passer du côté obscur de la force (comprendre : il devient chef d'établissement). Il y a des mots qu'on se dit ces jours-là qui vous font verser une larme.

Avec mes collègues d'anglais on a été moins émus, mais efficace. On a choisi un nouveau manuel, parmi des titres qui en français donnent "cible, impact, mission...". A croire qu'enseigner l'anglais est une guerre. Et on s'est réparti les classes. Neuf personnes, pas un coup de gueule. Elle est pas belle mon équipe ?

Et voilà, c'était mon dernier jour avant le bac, et en même temps, le premier de l'année prochaine.

Post-scriptum : A la caisse du supermarché, Dawson et Montgomery, jumeaux de deux ans et demie ont semé un beau souk ! (Si, si, je vis en France.)

samedi, 12 juin 2010

LE DEBUT D'UN ROMAN

Je viens de publier ici (Vous y retrouverez les consignes, puis les textes proposés) un début de roman. Le chapitre un s'intitule "Retour". J'avoue que la consigne, avec tous ses noms de personnages alambiqués, m'avait un peu rebutée. Je m'étais même trouvé l'excuse de la période "fin de cours - post-bac - angine et crève" pour annoncer que je ne répondrais peut-être pas à ce défi. Et puis en ville hier, une idée m'est venue d'un autre défi. Alors, à la première consigne, j'en ai ajouté une autre que je vous mets au défi de deviner (enfin, j'en connais une à qui cela ne va pas échapper !). Après avoir rédigé 20 lignes, j'ai découvert une contrainte que j'avais omise à la première lecture. L'époque : le XVIIIème. Pirouette, et je m'en sors. Une demi-heure, et je me suis bien amusée. Vous aussi ?

Ed O'Connor arriva vers vingt heures et chercha un lieu où boire une bière ne serait pas mission impossible. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas quitté son île verte, et ce soir, pleine de ces souvenirs qui l'assaillaient, elle avait un peu la tête en friche. Quand Azettep Nunes de Aznar l'avait appelée la veille, elle avait d'abord cru à un mauvais rêve. A deux heures du matin, la sonnerie du téléphone avait toujours sur elle l'effet d'une blessure. Les griffes de la nuit sont implacables. Azettep avait de sa voix cristalline prononcé le nom de Zofia, et là, soudain, le jour s'était fait. Danger ! Elle ne pouvait laisser la copie conforme de la déesse de la beauté se perdre dans les sables du temps. Et c'est ce qui allait arriver si personne ne la libérait de son tortionnaire et geôlier, Larjie de Portaul. Il la tenait effectivement prisonnière dans le Château de La Latte. Depuis le coup de téléphone, tout s'était enchaîné sans qu'Ed ait besoin de planifier. Nulle nécessité de peser le pour et le contre, pas de plan B, une seule idée, fixe, sauver Zofia. 

Ed et Zofia s'étaient rencontrées alors qu'elles n'étaient qu'adolescentes chez Léon de Bretagne. Léon était alors directeur d'un centre de vacances, son nom les avaient fait rire à l'époque. S'appeler « de Bretagne » et vivre dans le Languedoc ! Le centre où il recevait ses pensionnaires n'était pas un simple camping, mais un vieux château du Pays Cathare. Ruiné, Léon avait depuis dû revendre son château, qui aujourd'hui appartenait à ce scélérat de Larjie de Portaul. Zofia, Azettep et Ed étaient, à l'époque de leur rencontre, devenues rapidement les meilleures amies du monde.

 A Montségur aujourd'hui, il n'y a qu'un café où Ed entra sans hésiter. Des regards accusateurs l'accueillirent. A une table la Marquise de Sillègue d'Aubeville et Louis de Clairac partageaient une bouteille de Champagne. Malgré la pression régionale, ils avaient toujours préféré ses bulles à celles de la Blanquette. Dans le coin à gauche, à l'abri de l'obscurité, Ingeark consultait ses derniers croquis et plans. Rien ne pouvait le perturber, c'est pourquoi dans ses yeux à lui, Ed ne vit rien. Celles qui la dévisagèrent avec le plus de méfiance et défiance, ce furent Emma de Montbruisson et Pascale de Chaste qui, depuis que leurs maris les avaient délaissées, en voulaient à tout ce qui était de sexe féminin et quelque peu séduisant. Comme elles ne risquaient pas de l'oublier dans leur solitude desséchante : l'amour, c'est mieux à deux.

 Face à cette hostilité sourde Ed comprit qu'elle devait prendre seule le chemin du Château de La Latte. Ce qu'elle fit, par un chemin escarpé, dans une nuit noire et sans étoiles où la seule chose à laquelle elle aurait pu s'attendre à voir apparaitre, aurait été quelques dragons ou fantômes du crû. Mais Ed n'avait pas peur de son imagination. C'était sa plus fidèle compagne. Arrivée au Château, elle chercha une entrée possible, se souvint du souterrain, et arrivée au bout, près de la pierre tournante, elle entendit une voix féminine. « Cher ami, avez-vous pris congé des amis de mon père ? » Cette voix, cette voix ... ? Elle lui rappelait étonnamment celle de Brigitte Goulier, une autre adolescente connue dans le centre de vacances. Mais beaucoup plus distinguée, à l'ancienne.

 Quant elle fut sûre de ne plus entendre aucun bruit, elle entra discrètement. Elle reconnut la pièce, ses murs, ses fenêtres, mais pas ses meubles, ses tableaux, ses chandeliers. Sur un des tableaux, elle reconnut Brigitte Goulier, mais portant une perruque grisonnante, le visage poudrée, le sourire pastel et un décolleté pigeonnant que jamais Brigitte ne se serait autorisée. Soudain, elle dut se cacher derrière un paravent. Une femme venait d'entrer. Celle du tableau. Et ce n'était pas Brigitte, elle en fut sûre dès la première seconde. Elle avait devant elle la Comtesse Goulier de Grandville. Elle avait traversé l'espace temps et se retrouvait prisonnière du XVIIIème siècle, dont elle devrait sortir coûte que coûte avec Zofia.

jeudi, 10 juin 2010

NOM : QUIPARLE - PRENOM : ED

Je blogue depuis avril 2006. A cette époque j'ai découvert les blogs et la plupart des auteurs avaient des pseudos. Pourquoi ?

Quand on est un personnage public, on fait un blog en son propre nom pour que les gens qui nous connaissent lisent en se disant « tiens, c'est Trucmuche qui pense ça », ou bien, « j'aime bien Machinchose, je me demande à quoi ressemble son blog. » Pour le personnage public, le blog est un lieu d'expression moins cher qu'un éditeur à trouver, un support publicitaire ou de propagande.

Mais pour moi ? Je n'ai rien à vendre, pas de message à faire passer pour être élue aux prochaines présidentielles. Je veux juste être entendue par des gens qui partagent peut-être les mêmes idées que moi, ou auraient envie de les débattre sereinement, sans enjeu. Les blogs, c'est comme un café sans limites où je viendrais les jours de congé prendre un verre et bavarder avec les gens rencontrés sur place, dont certains deviendraient des amis.

Tous ces gens rencontrés ne me connaissent que dans ces conditions-là et ne sont influencés ni par mon origine géographique, ni par mon physique, ou par mon âge, la taille de ma voiture ou de ma maison.

En revanche je leur réserve une facette de moi que ne connaissent pas, et ne peuvent connaître les gens qui me fréquentent tous les jours et qui comme tout un chacun me rangent dans des cases : prof d'anglais, 26 ans de carrière, vit depuis toujours dans la même ville, ressemble à ça, etc. Tout un tas de critères qui font qu'ils passent à côté d'un tas de choses dont je parle ici, mais que je ne veux pas que tous ceux qui connaissent mon nom puissent lire.

Ma famille me voit d'une façon, mes voisins d'une autre et mes collègues, les élèves et leurs parents encore d'une autre. Comment réagiraient-ils à la découverte de tout cela mélangé ? Cela les regarde-t-il ?

Il y a des lois qui protègent des abus bloguesques. On peut me retrouver facilement si j'outrepasse dans mes notes ce que la loi autorise, avec mon adresse IP par exemple. Alors pourquoi vouloir que je donne mon nom ? Le blog hautetfort et Alexandra nous ont donné un lien vers une page où l'on peut en principe indiquer son blog pour dire qu'on souhaite conserver l'anonymat. Mais cette page fait bugger toutes mes sessions internet !

Les journalistes que j'entends parler du problème ne connaissent apparemment rien aux blogs, sauf de gens connus, et confondent blogs perso et facebook, twitter et sites internet, bref ils disent tout et n'importe quoi, visant surtout à effrayer la ménagère de moins et plus de 50 ans pour qu'une fois de plus une loi anti-démocratique puisse être votée sans que les français ne bougent un orteil.

Lisez la proposition de loi, ça fait peur :

http://www.senat.fr/leg/ppl09-423.html

Dans ce blog, vous trouverez le lien qui mène à la page wikio où l'on peut signer la pétition. Chez moi, ça vient encore de bugger. Dites moi si vous arrivez à voir cette page et à la garder assez longtemps à l'écran pour signer.

http://www.art-rock.over-blog.com/article-la-fin-de-l-anonymat-sur-les-blogs-51275326.html

J'avais écrit ma note avant de lire cet article, mais je vois que nous partageons les mêmes sentiments. Et vous ? Etes-vous prêts à donner votre adresse et votre numéro de téléphone sur internet ? N'est-ce pas encore plus dangereux que tous les dangers que présente internet réunis ?

lundi, 07 juin 2010

LES JEUX CA ANIME !

Il y a déjà quelques temps Pascale avait proposé qu'on fasse une note où l'on donnerait ses dix films d'animation préférés, en expliquant pourquoi chacun d'entre eux était sélectionné. J'avais fait une liste, et puis je l'ai perdue ! Je viens d'en refaire une, mais c'est extrêmement difficile. Je suis tellement fan de cinéma d'animation, qu'il pourrait y en avoir 20 ou cent.

Je vous offre quand même mon top ten, mais à vous de deviner les titres. Dépêchez-vous si Pascale arrive, elle va rafler la mise encore une fois ! Je ne sais pas encore ce qu'il y a à gagner, mais une surprise, promis.

Quand tout sera trouvé, j'expliquerai pourquoi je les ai choisis, ces films.

Une seule réponse à chaque fois. Vous n'avez le droit de rejouer que quand j'ai validé ou invalidé votre réponse ! La personne qui aura le plus de points à la fin gagnera une surprise.

Mercredi, jour des enfants, alors je fais preuve d'une grande indulgence et vous offre des indices !

Il reste la question 1 et la question 4

Si Max et Pascale trouvent chacun un film, je vais devoir trouver deux cadeaux !

Samedi matin : un indice de plus, et là vous n'avez plus d'excuse !!!!

GRANDE GAGNANTE : PASCALE

AVEC 4 BONNES REPONSES !!!

- 1 -

numéro un.jpg  numero1indice.jpg numéro1indice2.jpg

numéro1indice3.jpg
1.age de glace1.jpg
L'Age de Glace, de Chris Wedge, 2002
Trouvé par Virgibri... Enfin!
 

 
- 2 -
numéro deux.jpg
2belleetlabete1.jpg
La Belle et la Bête des Studios Disney, 1991
Trouvé par Max.
- 3 -
numéro trois.jpg numéro3indice.jpg
3Bonhomme de neige1.jpg
Le Bonhomme de Neige de Dianne Jackson, 1982, d'après une BD superbe de Raymond Briggs.
Trouvé par Max qui a maintenant 3 points !
 
- 4 -
numéro quatre.jpg numéro4indice.jpg numéro4indice2.jpg  
numéro4indice3.jpg
4dragons1.jpg
Dragons de Sanders, Deblois et Deblois en mars 2010
Trouvé par Pascale, qui a pourtant laissé sa chance à Max, mais il v'nait plus...
- 5 -
numérocinq.jpg
5Persepolis.jpg
Persepolis de Marjane Satrapi, 2007.
Encore trouvé par Max ! Il le veut son cadeau...
- 6 -
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Pinocchio, des studios Disney, 1940 (je l'ai pas vu à sa sortie !)
trouvé par Pascale qu'est trop forte !
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Qui Veut La Peau de Roger Rabbit, Robert Zemeckis, 1988
trouvé (si on veut !) par Sploutch...
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Toy Story, des Studios Pixar, 1995
trouvé par Emy, qui rêve d'avoir les mêmes cheveux que la petite soeur de Sid.
 
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Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet, 2003
Trouvé par Pascale qui a elle aussi 3 points !
 
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Valse avec Bachir, Ari Folman, 2008
trouvé par Pascale, qui connait tout le film par coeur !
 
 

dimanche, 06 juin 2010

PREMONITOIRE ?

Je ne vous raconte pas souvent mes rêves. Mais celui-ci...

Je participais à un stage organisé par le ministère de l'éducation nationale suédois. On nous expliquait qu'en Irlande il n'y avait plus aucun budget gouvernemental affecté à l'éducation nationale. A la place une grande loterie obligatoire était organisée. Chaque billet ne coûtait pas très cher. Nombreux était gagnants, mais pas forcément de beaucoup. Selon leurs moyens certaines personnes achetaient jusqu'à 500 billets, voire plus, et l'un dans l'autre il y avait un bénéfice pour l'état qui s'en servait pour faire fonctionner le système éducatif. Il y avait forcément beaucoup de questions posées par les stagiaires venus de toute l'Europe. La discussion était en anglais. Et je sentais bien que ces infos annonçaient un changement imminent de système en France.

samedi, 05 juin 2010

UN JOYEUX NON ANNIVERSAIRE !

Aujourd'hui c'est l'anniversaire d'ADMV ! Et pour moi, eh bien, c'est mon non anniversaire... Ce qui veut dire ? que je me suis réveillée avec une angine, une vraie. Et qu'après avoir réussi à avaler une ampoule de cuivre qui agit d'abord sous la langue, du paracétamol et une tisane, j'ai insensibilisé quelque peu ma gorge avec un spray et je suis partie en ville avec la vedette du jour, comme prévu, et elle a eu un moment libre-service chez Nico, car elle aime le bon vin et le champagne. Nous avons aussi pris un petit repas sympa en terrasse, et là, pour me rappeler que c'était mon non anniversaire, j'ai été piquée au menton par une saleté de bestiole, et j'ai encore mal (il est 17 h et quelques !) et le menton dans un état peu esthétique. J'ai dormi trois heures cet après-midi, mais au réveil, ma gorge est toujours dans le même état ! Quelqu'un connait un remède de grand-mère ? Pas envie de voir mon toubib.

J'ai entendu une phrase qui semblait essentielle, puisque la petite fille l'a répétée trois fois avec véhémence à sa maman :"Les pieds nus, si ! hein !". Je me demande quelle était le sujet de conversation?

mardi, 01 juin 2010

JE VOUS L'AVAIS DIT

Je vous l'avais dit que la com c'était un métier. Dans ma boîte à lettres en rentrant ce soir : une pub pour une fête médiévale qui a lieu... en avril ! Trop tard.

Y'en a qui sont plus forts. Pendant une semaine on endort le bon peuple de France en leur disant que les gosses feront du sport tous les après-midis à la rentrée, ce qui est quand même moins dangereux que de réfléchir en français, maths ou sciences éco. On va pas non plus leur proposer musique ou arts plastiques. Créer on ne sait jamais où ça vous mène un jeune ! Non, ils taperont dans le ballon, se coinceront les doigts entre deux boules de pétanque, et les parents pourront bosser toute la journée ou faire la queue chez Polanploie sans s'inquiéter pour ces ados qui sont tous des graines de violence.

Bref on fait rêver les supportaires, et puis comme ça d'un coup on peut annoncer qu'on va augmenter les effectifs par classe. Ben voyons ! A raison de cours que le matin, à 40 par classe, ils risquent vraiment plus de réfléchir. Et comme 90 % des parents sont ravis de la première annonce, surtout à la veille d'une coupe du monde, y'aura pas grand monde pour gueuler. Le gouvernement a réussi sa com.

dimanche, 30 mai 2010

VOUS AVEZ DIT "JEU". JE DIS "DIVERTISSEMENT".

ATTENTION AUJOURD'HUI JE PUBLIE DEUX NOTES ! N'OUBLIEZ PAS DE LIRE CELLE QUI EST EN DESSOUS.

Je ne voudrais pas que Pascale passe une mauvaise fin de dimanche, déjà que y'a pas grand-chose à voir au ciné ! Alors comme ça lui fait toujours plaisir, et à vous aussi j'espère, je vous propose un jeu. Et comme ma note du jour parle de BD, c'est de BD dont il va s'agir.

Voici 6 titres d'albums de BD plus ou moins connus qui ont été détournés, malaxés, quelque peu transformés. Un peu dans l'esprit de Franquin qui disait "Il ne faut pas confondre le Trésor de la Monarchie et la Galette des Rois", mais je ne suis pas aussi drôle...

Il vous faut trouver le vrai titre et le ou les auteurs. Une seule réponse par participant tant que je ne vous ai pas répondu. Ca se passe comme ça chez Pascale et à part quelques irréductibles qui ne suivent jamais les consignes, ça marche.

Ca semble difficile... Alors j'ajoute quelques indices !

Y'en reste plus qu'un à trouver ! Mais Pascale a gagné la BD. Dès que je peux je fonce en ville. La réponse qui reste à trouver, c'est pour l'honneur. Vous gagnerez... mon estime.

1. Une existence de félin

Une Vie de Chat, de Gelück (Trouvé par Pascale)

2. Congés Congés

Vacances Vacances de Pascal Rabaté, trouvé par Zapette.

3. Fleur (l'amour en est un bouquet dans la chanson) pas dure (ou affectueuse)

Tendre Violette de Servais et Dewamme trouvé par Agathe.

4. Au secours (code), extase

SOS Bonheur de Griffo et Vanhamme encore trouvé par Pascale !

5. Le malfaiteur invalide (amputé)

Le Bandit Manchot de Morris et de Groot, trouvé par Zapette ! Enfin une qui connait ses classiques...

6. La ligne de roche sédimentaire (calcaire)

 

Le trait de craie de Miguelanxo Prado trouvé par Pascale ! (again!)

En cadeau, une citation d'un de mes BDmen préférés, que je lis depuis près de 40 ans !

« J'existe, je me suis rencontré »
Gotlib

mercredi, 26 mai 2010

TOUT LE MONDE PEUT SE TROMPER

La nana de la météo ce matin, qui m'a annoncé que la température baisserait de dix degrés... et du coup j'ai eu l'air con en jean et chaussettes cet après-midi en sortant du boulot à 15 heures, et ai été ravie des deux orages qu'on a déjà eus depuis. De l'eau, mais une température toujorurs estivale ensuite.

Le cuisinier à midi, en décidant de servir une tarte aux poires. Bon d'accord, il devait penser que je ne mangeais pas là, comme les autres mercredis.

La machine à café, en "oubliant" de me rendre la monnaie.

Moi, en choisissant la fil à l'hypermarché où c'était marqué "école de caisse"... Mais moi, évidemment, le panneau, je l'ai vu une fois que j'avais tout posé sur le tapis. J'allais pas tout remballer et saper le moral de la jeunette. Inefficace, mais souriante.

Vous, en venant ici ce soir, car finalement, je n'ai vraiment pas grand-chose à raconter !

 

lundi, 24 mai 2010

PHRASES ENTENDUES PENDANT CE WEEKEND DE PENTECÔTE

1. "Oui, on est fermé tous les jours fériés, donc demain, on est fermé."

La piscine où je suis allée dimanche. Mais fermée le lundi. ? . Le dimanche de pentecôte n'est pas un jour férié ?

2. "Il est en maîtrise. Voilà un joueur qui a bien servi."

Un "journaliste" à propos d'un joueur de tennis. Que des phrases à double sens...

3. "Max ! Ne laissez jamais votre canard chargé !"

Un épisode génial de Max la Menace (Trouvé par Agathe !)

4. "Mets-la un peu plus près !.....Voilà."

Des mecs dans un jardin voisin, jouant à la pétanque, pendant que je bouquinais sur ma terrasse.

5. "Il sera bien pas loin d'un mur, mais au soleil."

Mon voisin après m'avoir offert un figuier à replanter dans mon jardin.

Je les ai entendues de diverses manières, mais toutes ce weekend. Pouvez-vous me dire dans quelles circonstances ?

Plus guère de propositions...Je vous donne les solutions !

Mon weekend a été superbe, le vôtre aussi j'espère !

samedi, 22 mai 2010

COMMUNICATION

La com est un métier. Quand on voit l'ambiance surchauffée dans mon lycée en ce moment, on s'en rend compte.

A propos de com, j'ai aperçu une affiche sur la porte du CDI hier. "Ce n'est pas parce qu'on ne peut pas parler de sa différence à tout le monde, qu'il ne faut en parler à personne."

J'ai tout de suite pensé à l'homosexualité. Mais vu comment elle était collée tout en bas de la porte, l'affiche, le documentaliste, lui, a dû penser aux personnes de petite taille !

En fait, c'est moi qui avais raison. J'ai vérifié. La ligne Azur, c'est ça :

http://www.ligneazur.org/index.php3

mercredi, 19 mai 2010

Les antiquités : sont toujours de fabrication moderne*

*Gustave Flaubert

Et dimanche nous nous sommes levées à 5 h 45 et à 7 heures nous étions installées. Cela peut paraître tôt, mais à cette heure là, les croissants sont tout chauds, l'air est vif, mais ne transperce pas, et les rues sont encore presque vides, même un jour de brocante. Une journée pleine de mots entendus et de photos pas prises, mais qui auraient mérité de l'être.

Une femme, marchant le regard vide, cheveux longs mal coiffés, un peu de Yolande Moreau ou des acteurs de Groland. Vous voyez ? Déjà, ça attire le regard, qui descend, et là... Dans sa main gauche, et ne ralentissant pas sa marche, une tronçonneuse.

Observation du jour : Liane Foly, Les pères apostoliques et les vieux jeux de cartes, ont un point commun. On les touche beaucoup, mais on ne les achète pas.

Enfin, si, le gagnant est : "Les Pères Apostoliques", acheté par un ancien collègue, qui l'avait déjà lu (!), mais voulait le relire. Chaque jour m'étonne.

Pour la prochaine fois, il y a deux thèmes vendeurs que je dois prospecter : la chasse et le paranormal. Y a-t-il un lien entre les deux ?

samedi, 15 mai 2010

"On doit en manger, parce qu'ils nous en vendent énormément..."

"... de la lessive !" dixit Coluche à la fin des années 70. Mais déjà un peu plus tôt, on trouvait ça:

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Non, on ne bradait pas le Pacs, et la com n'était pas meilleure qu'aujourd'hui. Valable un mois, mais pas de date. Le fournisseur ne risquait pas de la faire la réduc !
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Déjà à l'époque, seule la femme s'occupait de la lessive, et était tellement écervelée qu'elle risquait de jeter 50 francs par les fenêtres. Je dis déjà, car en 1979, j'ai écrit au beurre Charente Poitou pour leur signaler que leur pub était machiste ne s'adressant qu'à "madame" pour parler de cuisine !
Ce document est issu des fouilles entreprises ce jour dans ma maison pour une brocante demain. Mais cette carte, je ne la vends pas, non mais !