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samedi, 01 mai 2010

ESPRIT ES-TU LA OU ILS DISENT ?

Les vacances d'été s'annoncent d'enfer. En lisant les news j'ai appris que la région où on allait est la plus hantée d'Angleterre !

http://fr.news.yahoo.com/55/20100501/tod-de-plus-en-plus-...

Déjà que j'ai une voiture magique depuis hier... La vie est belle.

Je vous dirai où j'ai aperçu le mien, et à quoi il ressemblait dans quelques mois !

dimanche, 25 avril 2010

IL EST TEMPS D'ECRIRE

UN MOIS !

Il me semble que nous n'avons jamais attendu aussi longtemps depuis la création de notre blog collectif de défis d'écriture. J'en lance donc un nouveau. L'objectif que nous cherchons souvent à atteindre, nous bloggers, c'est celui-ci :

Il nous faut parfois prendre bien des chemins détournés. Nous nous retrouvons souvent dans une impasse. Mais le cerveau est bien mystérieux, qui au milieu du désert de notre imaginaire soudain fait apparaitre l'oasis de l'inspiration. Le mot n'est pas très beau, mais tant pis pour la lourdeur de la consonnance ! Je vous propose de rédiger un texte comprenant le plus grand nombre possible de mots en "ration", mais en ne les utilisant qu'une fois chacun.

Donnons-nous jusqu'au 8 mai pour publier nos textes !

 

mercredi, 17 mars 2010

I USED TO READ, I READ, I WILL READ

Dana m'a taggée.

Petite j’étais fan de Caroline, Martine, et le jeudi, le journal de Mickey arrivait avec Tic et Tac et Pim Pam Poum, mes préférés. Ce fut aussi Fripounet, abonnement offert par ma grand-mère catho, poursuivi par J2 magazine, puis Christiane. Elle ne s’est jamais découragée dans son entreprise d’évangélisation. Pourtant… L’enfance, c’est aussi la bibliothèque rose Milimalimalou la toute petite fille ; le club des cinq, le clan des 7, Fantômette…, puis la promotion en bibliothèque verte ! Alice, les 6 compagnons. Parallèlement la Comtesse de Ségur est venue m’inonder de bons sentiments et de notions telles que la pénitence et le pardon, que je ne connaissais pas à la maison, et plus je ressentais la désapprobation de mon père, plus je lisais ces romans, dans une collection ancienne, reliée rouge, quasiment sans illustrations. Mon préféré ? Un bon petit diable, même si Les petites filles modèles, premier vrai beau livre reçu à 7 ans, est resté un must. A 10 ans j’ai découvert Astérix, en même temps que mes parents, et par la même occasion, les BD. Les titres cités ci-dessus auraient pu faire peur, mais cela ne m’a pas empêchée de lire entre 14 et 18 ans, l’Ecume des Jours, l’Arrache-cœur, Les Fleurs Bleues, la poésie de Prévert, d’Eluard, Aragon, Rimbaud. En anglais, je ne lisais que Peanuts de Schulz. Je ne parle que de ce que je lisais pour le plaisir, pas de ce que le lycée m’imposait. Oui, je n’aimais pas la littérature en cours, moi qui adorais lire !!! Ensuite il y eut ma période Editions des Femmes. J’ai lu des merveilles de lucidité et de sens critique qui sont toujours malheureusement d’actualité aujourd’hui. A la fin de mes études où la fac n’avait toujours pas réussi à me donner des cours de littérature qui me plaisent (à la Sorbonne, les profs de littérature étaient si vieux à l’époque, que je croyais toujours les voir s’effondrer sur leurs micros), j’ai découvert la littérature contemporaine anglophone. Pendant encore quelques années, la lecture était une véritable partie de moi. Jusqu’à une espèce de dépression qui n’a pas dit son nom, et qui m’a fait devenir insomniaque, accro aux mots croisés, puis aux sudokus et autres jeux sur ordis. Je vais mieux, je dors plus que je ne joue à des jeux stériles, mais la lecture de romans est revenue comme une activité de vacances. Entre-temps, j’ai trop de boulot, et peu d’occasions où je puisse me plonger dans un livre pendant des heures. J’associe donc « lecture » à « plage », ou « train », ou « chaise longue sur terrasse », les jours où aucun coup de fil, aucune correction urgente, préparation de cours en attente, ne viendra interrompre mon plaisir. J’aime avoir quelqu’un qui fasse la même chose à côté de moi. Faire une pause de deux minutes le temps d’aller chercher une boisson fraîche, et repartir dans l’autre univers, échanger une impression. Mes auteurs d’adulte, je ne peux pas les citer ici. Si j’en dis un ou deux, cela semblera réducteur, si je les dis tous… eh bien, c’est impossible. Je continuerai donc à parler d’eux au fil de mes notes sur ce blog. En dehors de ces moments privilégiés des vacances où je peux dévorer les livres achetés depuis des mois, je lis des journaux, des magazines, des nouvelles parfois quand même, des BD, des extraits de livres pour mes cours, beaucoup d’articles sur internet, et vos blogs. L’avenir, je ne le vois pas radieux tant que je travaillerai. Mais ensuite, (à 65 ans, si mes comptes sont exacts) j’aurai le droit d’avoir le temps. Et comme il me semble que je ne serai peut-être plus aussi encline à la bougeotte, je rêve de pouvoir rester chez moi, confortable, et lire tout ce que je n’aurai pas encore lu. Chez moi, ici, ou en Angleterre, puisque mon rêve est d’y vivre à mi-temps pour mes vieux jours, et que c’est un pays où l’on ne manque pas de livres et où l’on trouve des salons de thé dans les librairies.

 

 

Voilà Dana, j’espère que j’ai répondu à ton tag. Je me sentais prête à partir dans d’autres directions, mais j’aurais lassé mes lecteurs.

 

A mon tour de tagger :  Lire, hier, aujourd’hui, demain. Où, comment ?

Je désigne Virgibri, Zapette, Catherine, Emma, Agathe et Imposture (ces deux dernières pourront écrire leur texte en commentaire ou me l’e-mailer. Imposture, demande mon adresse à zabugonde !)

 

lundi, 08 mars 2010

BONHEUR, MALHEUR... CA ME RAPPELLE LA SALSA DU DEMON !

13 original, 13 inventif, 13 intéressant !

C'est ce qui qualifie le nouveau défi d'écriture lancé par Zapette, et dont vous trouverez tous les fruits dès le 13 mars sur notre blog Défi d'Ecriture.

Bon, à partir de la photo ci dessous, il va se passer quelque chose pour l'homme ou sous ses yeux... que du bonheur, ou que du malheur ??? A vous de choisir... Et, puisque c'est le défi n°13, on va dire que vous avez jusqu'au samedi 13 mars, à 13h pour publier vos textes !!!

lundi, 22 février 2010

JE SUIS ALLEE VOIR FANTASTIC MR FOX

Et j'ai bien aimé. D'abord je suis souvent fan des films d'animation. Ca reste un vieux rêve non réalisé de participer à la création d'un film d'animation. Et puis je me suis dit que c'était chouette, que comme zapette elle l'avait vu aussi, le jour où Pascale ferait un quiz où y'aurait Shrek et Mr Fox, zapette, elle aurait deux fois plus de chances de gagner.

Esthétiquement c'est réussi. C'est librement adapté d'un livre de Roald Dahl que je n'ai pas lu, mais cela m'a rappelé les personnages de The Wind in the Willows. C'est plein d'animaux qui parlent (ça donnerait des idées pour notre dernier défi d'écriture) et qui disent des choses pas inintéressantes. C'est une jolie critique de notre société, de l'éducation, de la pression sociale pour être comme tout le monde, de ce que les parents attendent de leurs enfants, etc. Mais bien que ce soit un film d'animation, les personnages ne se relèvent pas de tout, et comme les humains de notre monde à nous, doivent parfois vivre avec des prothèses. Ce sont des marionnettes, pas des toons ! Mais ils sont très beaux. On croit à leurs regards, à leurs sourires et leurs larmes.

Le seul bémol, c'est que je l'ai vu en VF. D'habitude pour les films d'animation, ça ne me gêne pas, et la traduction est plutôt bien faite. Là, il manquait toujours un petit quelque chose. J'ai reconnu la voix d'Isabelle Huppert, n'ai su qu'à la toute fin du générique que c'était Amalric qui faisait la voix de Mr Fox, et ne connaissais pas du tout les autres. Je salue leur boulot comme honnête et sérieux, mais à lire et entendre certaines critiques (et particulièrement dans le Masque et la Plume hier où ce film a été conseillé) je me suis dit que la traduction de toutes les chansons avait déjà dû faire perdre beaucoup de poésie et d'humour, et j'ai hâte de m'acheter le DVD pour goûter les dialogues d'origine. Et Clooney en personnage principal, désolée, mais.... What else ?

samedi, 20 février 2010

LA PROF VA ETRE CONTENTE...

Pour une fois, je suis en avance sur les délais, et je n'écris pas mon défi en dix minutes avant l'heure fatidique de la remise des copies ! Ce texte vous pourrez donc le lire aussi , suivi je pense des propositions de mes complices de défi. Si vous souhaitez participer aussi, je vous rappelle les consignes ici.

Ca pue ici, vous ne pouvez même pas imaginer ! A attendre comme ça sur le trottoir, à deux pas des voitures qui passent sans arrêt. Me faire ça à mon âge... Comme si c'était vraiment utile que je sois là, harnaché comme pour partir rendre visite à un campement berbère, alors qu'au mieux je vais me dégourdir les jambes sur huit-cent mètres au milieu des poteries, des vendeurs hystériques et des tapis. Je ne sais pas ce qu'il a fait avec ma longe, mais ça me gratte l'œil. Je me trouve moche ces temps-ci. Ah, si vous m'aviez vu il y a dix ans, le poil dru et brillant ! Et l'autre touriste, là, avec son appareil photo, qui me mitraille quand même parce qu'elle n'a jamais rien vu! Qu'elle courre toujours pour que je la regarde ! Le mépris, voilà ce qu'ils méritent tous ces blancs becs qui accourent dès le premier soleil, mais qui ne semblent pas apprécier le dixième de ce qu'on leur offre. Crois-tu qu'elle poserait ses fesses là-haut ? Bien trop douillette. J'en ai mal aux genoux, tiens. Et puis j'ai soif. Mais on ne boit pas devant les touristes. Bah non, ils ont lu dans les livres qu'on pouvait s'en passer. On ne va quand même pas les décevoir ! Le client est roi. Vivement ce soir qu'on se couche et que je puisse blatérer tranquille, dans une vraie odeur de crottin, et pas cette puanteur de gaz d'échappement. Je serai moche sur sa photo, j'en suis sûr, mais c'est à cause de cette vie de dingue. Ce n'est pas des conditions pour un dromadaire comme moi. Si seulement mon petit qui a été vendu à un cirque pouvait avoir une vie plus saine, plus intéressante. Mais je n'en suis même pas sûr. On nous fait rêver : de désert, de touaregs, de princesses orientales perchées sur des selles garnies d'or. Et puis voilà, on se retrouve attraction bas de gamme pour belges. Oui, je sais, elle est française. Mais elle m'a traité de chameau alors, je peux bien la traiter de belge.

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Je ne peux pas résister à l'envie de vous raconter une blague qui me fait rire depuis l'enfance :
- Tu sais ce que c'est qu'un chalumeau ?
- Non (en général, c'est la réponse, ou on vous donne la définition technique, dans ce cas c'est vous qui répondez "non" et donnez la bonne définition.)
- C'est un dromaludaire à deux bosses.
En prime je vous indique un lien qui refuse de s'afficher dans mon blog-it express (qui pour info, change souvent à présent et est toujours accompagné d'un lien vers un blog ou un site que je vous conseille de visiter !)
A lire aussi absolument :
http://www.bonjourchezdo.com/pensees/prevert/dromadaire.htm
Je ne l'avais pas lu avant d'écrire mon texte !

mercredi, 17 février 2010

A ZAPETTE

On a beau être coupé du monde en vacances, on pense quand même aux copains. Si j'avais été au ciné en Tunisie, j'aurais fait une note dédicacée à Pascale, mais tout ce que j'ai vu du septième art, c'est les 15 premières minutes de Boudu qui passait à la télé, puis je me suis effondrée de sommeil, car là-bas, je faisais des nuits de 9 à 10 heures !!! Des vacances, je vous dis. Pas de ciné donc, mais en revanche, j'ai souvent eu l'occasion d'observer une partie de mon anatomie qui m'a fait penser à Zapette. Quand je l'ai connue, elle avait un blog d'appoint où elle publiait chaque jour une photo de ses pieds. Alors, voici les miens déclinés selon les moments et les lieux.

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Je m'aperçois en regardant cette galerie, que je n'avais pas souvent les pieds couverts, ni par terre !

mardi, 16 février 2010

ANNONCE DE DEFI D'ECRITURE

Tout est , mais pour ceux qui ont la flemme de se déplacer, voici les consignes :

Mettez-vous dans la peau d’un animal, peu importe lequel, peu importe qu’il soit de compagnie, sauvage, dans un zoo ou dans votre arbre…

J'ajouterai, peu importe que vous aimiez les animaux ou pas !

Il faudra que le tout fasse entre 300 et 500 mots, et votre texte devra être posté avant le 24 février 2010. (Si vous souhaitez devenir "auteur" sur notre blog, adressez-vous à Emma, si vous souhaitez écrire en dilettante, je peux publier votre texte ici, si vous me l'envoyez par mail, et sur le blog défi d'écriture aussi d'ailleurs.)

(Je ne sais pas pourquoi, mais Emma, qui a conçu ce défi, a sans doute dû se dire que comme j'étais en vacances, il ne fallait pas me demander quelque chose de trop difficile. Pour un cheval qui parle, un tel défi, c'est du gâteau !)

L'illustration m'a été inspirée par Harvey, un film avec James Stewart qu'on s'est regardé hier soir et qui nous a beaucoup fait rire. On avait besoin de léger pour notre soirée vu qu'ADMV repartait au boulot ce matin...

vendredi, 29 janvier 2010

بهتر است به خنده!

Au lycée on ne parle que de la réforme. J'en pleurerais. Aujourd'hui j'ai assisté à la dernière séance d'information sur des filières où on a du contenu, où les SES existent encore en tant que telles, où l'on fait des langues en ES, où l'on ne formate pas au niveau minimum.

Alors pour me changer les idées, je vous ai inventé un nouveau jeu. Pour que vous participiez, je vous le dis ici (c'était dit dans les tags, mais bon...) c'est un jeu ! Multifonction.

Les Deux dingbats à trouver. Le titre à deviner. La langue du titre à identifier.

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dimanche, 24 janvier 2010

FAISONS LES PRESENTATIONS

100_7721.jpgDans une note récente où je laissais entrevoir l'intérieur de ma maison, il n'avait pas échappé à l'oeil sagace de Max. Il l'avait qualifié "d'enfant du tiers monde exploité". C'était là, malgré tout, une erreur d'identification. 100_7722.jpgCe petit homme est né des mains de mon arrière-grand-père qui était peintre-décorateur. A ses moments perdus il créait des objets en bois peint pour les membres de sa famille. J'ai connu dans mon enfance une Blanche-neige et quelques nains, les 3 petits cochons, inspirés par Disney. Mais celui qui est à présent dans mon salon, me vient de mon arrière-grand-tante, et a dû naître dans les années 20 ou 30...

100_7726.jpgLa mode était encore à l'orientalisme je suppose, et sa spécificité, à mon petit indien, est qu'on peut voir un personnage différent sur chacun de ses côtés. Petite, je l'ai connu bleu, aujourd'hui, je favorise la face jaune-orangée. Il a porté la bonbonnière, puis la boîte à bijoux de ma tante Alice. Il est unique, et on s'est toujours connu. 100_7725.jpgMême s'il fait des envieux, je ne suis pas près de m'en séparer.

mercredi, 30 décembre 2009

LE PN EXISTE, JE L'AI RENCONTRE

Bon, je sais, ce n'est pas original. Y'en a même que ça agace abominablement, mais finalement je ne vous en ai pas encore parlé beaucoup, mais,  c'était Noël ! Pour moi Noël, c'est un moment où les gens font un effort pour que leurs maisons soient jolies, les rues aussi, et même si je ne joue le jeu qu'à 25% (après tout, c'est pareil avec mon ordi, je n'utilise pas 20% des fonctionnalités que j'ai pourtant payées...), parce que je n'ai pas toutes les options disponibles, ça m'amuse. Je m'explique : je n'ai plus de grands-mères ou de grands-pères, plus de pôpô ou de Momon, et encore moins de gosses à pourrir. Moralité je prends ce qui me plait, sans obligation ! Cette année, on m'a même offert une vraie fête de famille sans que ça soit la mienne ! 28 personnes qui dépassaient leur quotidien pour juste être ensemble dans un chalet sous la neige. Un peu bruyant, mais sympa. Et puis y'a les cadeaux ! Ca figurez-vous, c'est pas parce que j'ai pas de famille qu'il faudrait que je m'en passe. Manquerait pu ! Et je ne m'en suis pas passée. J'ai été gâtée ! Dans le désordre j'ai eu un super beau collier en plastique de Venise, une centrifugeuse et un cadre à photos numériques que j'ai pas encore appris à m'en servir (ce qui me rassure, c'est que je connais un djeuns qui ne sait pas encore se servir de son appareil photo !), un tapis de souris avec une belle photo de mon ADMV dessus, la série Damages en DVD, une boule à décontracter qui sourit aussi bien que moi, du gel douche et du lait pour le corps pour que je sente bon, un petit livre pour que je sache bien ma mythologie, parce que j'assure pas en mythologie, et j'en oublie sûrement. Mais surtout, j'ai vu des belles lumières dans ma ville, des trucs rigolos dans les petites maisons en bois du marché de noël que ça va pas la tête, je regarde, mais je vais quand même pas acheter ça, de la neige, tout plein là où j'étais !, et puis j'ai eu des bisous, plein de bisous. Mais surtout, j'ai rencontré le Père Noël, et ceux qui n'y croient pas feraient bien de revoir leurs convictions. C'est pas celui qui a un scooter, c'est pas celui qui se fait prendre en photo aux Galeries Farfouillettes, non, c'est celui qui va dans les maisons des gens qui ont été gentils, même s'ils sont un peu en retard. T'as qu'à voir comme il est cool, le Père Noël ! Et en plus, il cuisine à ravir !

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Post-scriptum : j'ai oublié de dire qu'on a joué aux post-its sur le front avec le Père Noël et sa femme, et qu'on s'est bien marré !

lundi, 21 décembre 2009

AUSSI DELICIEUX QU'UN PLAT DE SPAGHETTI !

Honnête. Militante. Puissante. Emouvante. Battante. Tendre. Impressionnante.

Ces adjectifs qualifient une femme que j'ai vue hier après-midi, une heure et demie sur scène. Francesca Solleville. J'ai pleuré. J'ai ri. J'ai aimé. J'ai adoré. Elle est belle ; elle est droite et nous regarde dans les yeux quand elle chante Al Dente, Ma France et tant d'autres titres qu'elle a été retrouver dans ses 50 ans de carrière. Du 16 au 20 décembre elle a donné 5 concerts, avec un programme différent chaque soir à La Maison de la Poésie à Paris. Un défi d'émotion qu'elle s'est lancé et un pari qu'elle a tenu. J'ai rencontré des spectateurs qui étaient venus à tous les concerts ! Celui d'hier m'a fait regretter de ne pas avoir pu faire de même. Ses textes, ses 77 ans, sa conviction et son sourire, m'ont fait penser tour à tour à mon père, ma mère, mon enfance, une autre Francesca qui me l'avait fait connaître puis était repartie avec ses disques vinyl. Elle a chanté des textes et des musiques de tant de chanteurs que j'aime : Ferrat, Leprest, Dautin, Le Forestier, Pierron, Laffaille, Hélène Martin, et j'en oublie. On aurait cru qu'elle s'était servi dans ma discothèque...

Je voudrais dire un mot de la pianiste qui l'accompagne : Nathalie Fortin. Elle joue magnifiquement, comme toujours, mais elle était là pour soutenir Francesca, la rassurer, lui souffler si un mot lui échappait, magnifier ses chansons tout en restant discrète. La qualité de son jeu, de ses interprétations et improvisations, n'a d'égal que sa générosité.

Merci Francesca et Nathalie, pour ce moment magique ! Ce concert qui m'a fait me promettre que j'allais continuer à me battre. En plus à l'aller comme au retour, dans le train, je lisais du Benoïte Groult. Quel à propos !

lundi, 07 décembre 2009

LE DEFI DE ZAPETTE N°7

 

On y pensait depuis longtemps. Il y a vingt ans ce n'était qu'un rêve, que l'on remodelait un peu à chaque vacances : une idée agréable, une odeur de vent marin et de vinaigre de malt, une couleur ambrée de bitter locale, l'image d'un petit cottage à la campagne, l'humour des amis qu'on s'imaginait retrouver au quotidien. Plus la retraite approchait, plus l'on se renseignait : la sécurité sociale, la banque, le prix des loyers, les régions les plus abordables. Bloggeuse acharnée, j'avais contacté des expatriés pour obtenir des témoignages. Certains nous confortaient dans notre projet et nos espoirs. D'autres nous faisaient peur. Des déçus congénitaux essayaient de nous dissuader. Enfin, le 1er juillet 2023 je fus en retraite. Ce fut une belle journée. Il faisait soleil, et dès le lendemain nous avons commencé à vider la maison, trier, empaqueter. Nous n'emporterions que les plus beaux souvenirs. Des photos, des livres, nos disques durs. Le reste, nous l'achèterions sur place. Les meubles anglais ont du charme, si l'on se passe du feu artificiel. Les nouveaux propriétaires voulaient s'installer le 1er septembre, date à laquelle nous aurions nos clés pour notre nouvelle maison. Quel timing ! Je regrettais parfois de vieillir, mais ce jour-là, j'ai senti que l'âge m'aidait à bouger « léger ». Plus jeune, je m'accrochais aux objets, aux lieux. Cette fois, je partais sans déchirement. Et aujourd'hui, je ne regrette rien. Cela fait dix ans déjà. J'ai des nouvelles des amis et de ma famille par internet. Certains font même le voyage parfois. La vie ici nous convient. Le champagne et le foie gras sont un peu chers, mais j'y pense parce que c'est noël. Le reste du temps, le thé, la bière et le stilton me suffisent. Ca valait la peine de rêver.

 

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dimanche, 06 décembre 2009

OYEZ AMIS ECRIVAINS DU DIMANCHE

Depuis quelques temps avec Zapette, nous lançons des défis d’écriture, sans prétention, juste pour nous faire plaisir, et éventuellement faire plaisir à ceux qui nous lisent. Nous nous sommes dit que nous aimerions retrouver nos textes à un seul endroit du web, le défi, suivi de tous les textes publiés pour y répondre.

Emma s’est prise au jeu et nous a même créé un blog ! Si vous acceptez que j’y publie vos textes (ceux que vous m’aviez envoyés par mail, ou en commentaire ici), dîtes le moi. Je me charge de les publier. Je vais poster des notes « rétro-actives » !

Si vous avez envie de lancer des défis vous-même, et de faire partie intégrante de l’aventure, écrivez-moi ou à Zapette et Emma, et vous pourrez poster vous-même vos textes, et publier à l’occasion vos consignes.

Comme je l’ai dit à mes deux acolytes, j’ai envie que ça reste un blog de copains, ce n’est pas que je n’ai pas envie de connaître de nouveaux bloggers, mais il existe déjà des blogs d’écriture, où il y a tellement de membres, que j’ai fui dès que j’y ai mis les yeux. Cela semblait à la fois trop peuplé, et d’un autre côté lourd et peu accueillant. Le nombre de participants jusqu’ici me convenait. C’est juste un moyen de conserver les textes pour les lire plus facilement.

Les défis pour rire continueront donc d’apparaître sur nos blogs respectifs.

En attendant le dernier défi en date est chez Zapette !!! Précipitez-vous, c'est pour demain soir !

Et pour finir en se marrant, voici la phrase d'un "journaliste" de télévision entendue hier soir (SAMEDI !!) :

"Continuez à donner pendant tout le weekend, jusqu'à ce soir."

vendredi, 27 novembre 2009

DEFI DU VENDREDI : LE RESULTAT

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C'est bien moi. Je lance le défi, impose les consignes, et j'ai failli être en retard ! Mais ça va. Le vendredi 27 novembre n'est pas terminé. Voici donc mon texte :

Léopold

Léopold était maniaque. Tous les jours il astiquait les chromes de sa Buick rouge. Dans le placard de l'entrée il replaçait conscieusement les quinze sacs à mains de Constance, son épouse depuis vingt ans. Il redressait le portrait de la Reine Victoria au-dessus de la cheminée. Il habitait Rue Blanche, et était chagriné car les boutiques ne l'étaient pas. Au moment de faire couler l'eau de sa douche, il regrettait que sa mère, Heather, ait fait appel à l'époque à un plombier anglais, car subséquemment le robinet "C" crachait de l'eau froide, et pas chaude, et le robinet "H" donnait, lui, de l'eau chaude... Et, de manière ni Hésitante, ni Héroïque ! A chaque fois, il se brûlait lamentablement, à s'en recompter les dents. Tous les samedis Léopold lustrait les feuilles de lierre de la façade. Les voisins n'en avaient pourtant rien à faire de la poussière sur le lierre, mais, mettez-vous bien ça dans le crâne : Léopold était maniaque !

Et voici celui d'Agathe, qui me l'a envoyé très tôt !

Elle descendit du taxi noir, devant l’hôtel Bertram. Elle n’avait pas souvent l’occasion de venir en Angleterre, un pays qu’elle adorait pourtant. Elle avait vu à la télévision une adaptation du roman d’Agatha Christie où l’intrigue se déroulait dans cet hôtel si conventionnel, si attaché à la tradition de la vieille Angleterre. Elle n’avait pas résisté à la tentation et avait acheté un billet d’Eurostar.

Lorsqu’elle commanda la sacro-sainte tasse de thé, elle ne fut pas déçue. Le thé lui fut servi dans une jolie chope de faïence à l’effigie du prince de Galles.

Elle se souvenait d’un passage du film où Miss Marple se réjouissait de voir que l’hôtel n’avait pas changé depuis la guerre. Lorsqu’elle entra dans la salle de bain, pour poser sa trousse de toilette, elle fut quand même un peu surprise par les robinets de cuivre, qui semblaient en effet dater de la guerre. Elle se demandait si elle pourrait prendre une douche sans déclencher une inondation.

Après s’être rafraîchie sans incident, elle décida d’aller faire un  petit tour dans la ville. Elle longeait les vitrines. Halloween n’était pas passée depuis très longtemps, mais elle trouva quand même assez bizarre ce crâne orné d’un bonnet de ski dans une vitrine. « Décidément, ces anglais sont parfois totalement loufoques », se dit-elle en souriant.  

Elle poursuivit sa promenade et croisa un groupe de jeunes garçons aux jeans taille basse, aux cheveux longs. Ils gigotaient dans la rue, s’agitaient comme s’ils avaient une guitare et se prenaient pour des chanteurs de rock. Cela lui rappela la vidéo qu’elle avait vue sur Internet. Elle avait un ami qui jouait avec deux autres garçons de la guitare virtuelle, lorsqu’ils jouent à Guitar Hero. Elle n’eut besoin de faire que quelques pas pour comprendre que les futurs stars qu’elle venait de croiser, sortaient de ce magasin rouge et jaune dont la façade était ornée d’une guitare électrique.

En tous cas elle ne regrettait pas son voyage, des portraits de la famille royale sur les tasses de thé aux guitares pour jouer du rock, le raccourci était saisissant !!

 

 

vendredi, 06 novembre 2009

PARTIR AILLEURS

J'aime bien l'Angleterre, parce que malgré la globalisation, dès qu'on a débarqué, on est ailleurs. Là où on était, c'est un peu la Riviera britannique. Les hôtels ont un petit côté désuet, mais authentiques, car ils sont effectivement pleins de touristes. Même en novembre, ça ne fait pas ville fantôme comme en France. Il y a les jetées dans les villes balnéaires où l'on peut s'acheter des sucres d'orge et jouer aux machines à sous. On a rigolé au moins pour dix livres, à s'inventer des stratégies avec les copines pour faire sauter la banque. Elles ont été meilleures que nous car je crois qu'elles ont autant rigolé que nous pour 8 livres seulement. Et puis j'ai fait un tour par la gare, car elles ne sont pas comme chez nous non plus !

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Il y a aussi dans cette région de beaux châteaux, avec parfois des noms qui nous rappellent le pays. Celui-ci s'appelle Herstmonceux. Trace d'un temps où les français étaient des touristes encore moins civilisés et plus arrogants qu'aujourd'hui ! C'était en 1066, on arrivait nombreux, on dézinguait tout le monde et on s'installait un un siècle ! Qui dit mieux ?

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Quand je serai vieille grande, j'habiterai quelques mois par an en Angleterre pour me ressourcer dans des coins dignes de la série Barnaby. Si vous ne connaissez pas, regardez au moins une fois un dimanche soir, et vous aurez une idée de l'Angleterre qui me fait rêver, avec les deux ou trois meurtres par épisode en moins, évidemment !

PS: ce ne sont pas des anglais qui ont mis ces horribles spots au-dessus de l'entrée, mais les canadiens auxquels ce château appartient à présent...

samedi, 24 octobre 2009

CHEZ MOI ON EST OPTIMISTE

Et ça commence dès le matin ! Regardez mon toast...

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Il n'a qu'un oeil, et pourtant, il sourit.

mercredi, 14 octobre 2009

RENCONTRE FORTUITE MAIS NEANMOINS AGREABLE

Je ne savais encore pas trop de quoi vous parler. Ou plutôt si, j'ai bien une idée, mais elle est en gestation dans mon cerveau un peu embrumé ces temps-ci. De plus c'était à peu près mon premier vrai mercredi à moi, où je pouvais faire ce que je voulais parce que je n'avais pas de réunion ou de stage, et que comme une bonne prof que je suis, j'ai préparé tout mes cours pour demain et vendredi, et que j'ai décidé que si les trois heures de demain matin ne suffisaient pas à leur correction, eh bien les 21 copies de Terminales attendraient lundi pour être remises à leurs auteurs. Au lieu de ça, j'ai réservé mes vacances en Angleterre, mis au point une visite sympa, toujours pour mes vacances, suis allée expliquer à ma copine de 4ème le présent simple et le présent en Be+ing, en la rassurant puisque je l'explique encore à mes secondes, et même à d'autres..., je suis restée une heure pour boire un café avec son papa et j'ai même eu le temps de faire un peu de rangement et de ménage pour que ma maison ressemble un peu à une maison. Mais tout ça, bien que cela fasse une belle journée, cela ne vous a pas donné de note ! Alors j'ai utilisé une méthode aléatoire.

Sur gougueule, j'ai tapé "14 octobre" et sur la première page j'ai trouvé ce dessin :

J'ai adoré ! Je ne sais pas si c'est à cause de la référence à Motus, ou de la tête du psy, mais ça m'a fait mourir de rire. Et puis j'ai "feuilleté" le blog, suis allée vérifier que son auteur continuait à publier d'aussi bons dessins. Et... oui ! je vous conseille de lui rendre visite, c'est un super artiste : Sylvain Euriot. Je vais ranger ce blog de BD (Encore un blog égocentrique, c'est son titre), qui a un style que je trouve unique, dans mes favoris.

mercredi, 07 octobre 2009

RUBRIQUE A BULLES

Il y a quelques temps déjà je me suis fait un petit plaisir en achetant le 400ème numéro de FLUIDE GLACIAL. Fluide, c’est ma jeunesse, mes trajets en train qui me laissaient le temps de tout lire, du temps où le TGV était de l’ordre d’une vision dans une boule de cristal. Mon père cheminot me parlait encore du turbotrain, se réjouissait du Corail, mais n’aurait pas osé imaginer un train qui ne me laisse pas le temps de lire plus que l’épisode de la vie des Bidochon, la page des Idées Noires de Franquin et quelques bribes de Gai-Luron. Fluide, c’est l’humour potache, mais intelligent. C’est une bande de mecs (oui, y’avait quand même pas l’ombre d’une nana à l’horizon) qui se marraient et me faisaient marrer quand j’avais la boule au ventre à l’idée de retrouver ma piaule sans chauffage ni eau chaude au 5 ème étage, rue du Fbg St Antoine. Je ne l’achète plus. Ou alors quelques numéros spéciaux sur des thèmes improbables. Mais à chaque fois c’est l’éclate. Encore une fois, je n’ai pas pu résister. Pourtant c’était pas gagné, car le format est tel que le magasin n’avait même pas un sac plastique de la bonne taille. A l’intérieur, des clins d’œil, des hommages, des grosses blagues bien grasses dans les marges, bref tout un univers toujours imité, jamais égalé. Merci Fluide de m’avoir fait connaitre Binet, Goossens, Franquin sans Gaston, Edika, et bien d’autres. La Bd évolue, mais celle-ci restera parmi les classiques.

 

 

mercredi, 15 juillet 2009

CHOROBIODETE

Et que nous dit ce rébus-là ?

             

mardi, 14 juillet 2009

ARTISTES QUE J'AI CROISES

Dans les années 80 j'écrivais beaucoup. Je veux dire "manuellement". Depuis cette époque où j'ai commencé à gagner ma vie, et pouvoir dépenser mon argent à des futilités, j'ai aimé les stylos, plumes, crayons divers, les papiers fantaisies. Et après avoir passé les années 70 à décorer mes enveloppes, à dessiner moi-même mes en-têtes de lettres, j'ai découvert les cartes postales originales, sur lesquelles j'écrivais mes mots d'amour et d'amitié. Les fax, puis le téléphone, les e-mails, et le besoin que tout aille vite ont fait quelque peu péricliter cette habitude.

C'est donc dans les années 80 que j'ai connu ses cartes :

 

En retournant la carte, j'ai découvert le nom de l'auteur, Jean-Vincent Sénac. Et je me suis souvenu qu'on avait souffert un jour sur les mêmes chaises de lycée dans une section scientifique. La vie heureusement nous mène là où nous appartenons réellement.

Récemment une amie m'a envoyé un flip-book créé par lui et qu'il m'a aimablement dédicacé, en souvenir. J'ai été très touchée, et je me suis dit qu'il méritait une note dans la rubrique : Artistes et gens célèb's que j'ai croisés un jour.

Pour passer un bon moment, et découvrir ses créations, allez là :

http://www.jeanvincentsenac.com/article.php3?id_article=331#Séquence_1

samedi, 04 juillet 2009

QUOI QU'A FAIT ? A QUOI QU'A PENSE

Cette photo a été prise à Londres le dimanche 10 mai dans Regent's Park. Nous avons été intrigués, mais n'avons pas eu d'explications. Pas de panneau, comme dans le proche zoo où on nous disait tout sur les suricates, paresseux et autres gorilles.

Quelqu'un peut-il me donner une solution à l'énigme ?

London photos ines 029.jpg

mercredi, 01 juillet 2009

DEFI DU MOIS DE JUIN : PUBLICATION

Qu'on soit clair !

Un défi d'écriture, ça se relève ou non. C'est au choix. Ca se partage ensuite. Mais ça ne se corrige pas et surtout ça ne se note pas ! On peut dire si on aime, ou si ça nous met mal à l'aise, ou si on regrette de ne pas avoir écrit ça, bref tout ce que ça fait à nos tripes, mais surtout pas d'évaluation !

Alors voici le mien :

"Chuis vénère. C’est les vacances et je vais me faire chier. Mon pote qu’on appelle Black Jack, parce qu’il est du Mali, mais qu’en vrai son nom c’est Jules, mais qu’il le kiffe pas ce nom à la noix, eh ben Black Jack, il part deux mois au pays ! La seule nana pas trop conne du quartier, Djamilah, elle va passer son temps rien qu’à bosser parce qu’elle a été prise en prépa. A Henri IV. Grâce qu’elle est défavorisée. Ben oui, nous ici on est défavorisés qu’ils disent. C’est dommage qu’elle veut pas traîner avec moi parce qu’elle est gaulée comme Madonna. En brune. Mais Madonna, en vrai, j’parie qu’elle est brune. Au mois de mai, quand le temps était grave pourri, tu t’rappelles le gris qu’on avait dans la teuci, eh ben Djamilah, dans son imper orange, c’était mon soleil. Moi, mon bacpro, j’lai queuté. Va falloir repasser un an dans c’te taule où y’a tellement de trafics et de bastons en tous genres, que l’CPE, Mr Ragatelli, il dit tout l’temps comme ça, que c’est pire que la Camorra. Moi, ch’sais pas, mais j’voudrais pas moisir ici. Surtout si Djamilah, elle part à Paris. Comment je vais faire pour survivre entre les pov’ profs reacs à la con et ma reum qui m’gueule toujours dessus comme si elle me causait du haut du minaret ? L’aut’ jour à la télé ils parlaient d’une aut’ blonde super canon. Marilyn. Elle était amoureuse d’un mec moche et à l’air hyper intello. Y z’ont dit qu’il s’appelait Arthur Miller. J’ai du boulot avant d’avoir une dégaine aussi naze, moi. C’est ça qui leur plait aux meufs bien roulées ? A mon avis il avait d’la tune. Bon, en même temps, elle est morte dans un plan super glauque. Merde ! 15 heures ! Rachid, l’éduc, il avait dit temps libre jusqu’à 14 h 30. Oui parce que ma reum elle m’envoie à la maison d’quartier, parce qu’ils ont pas voulu m’embaucher au Franprix. Et eux ils nous emmènent au musée parce qu’ils disent que ça va nous faire voir aut’ chose. Tu parles ! Une peinture qui me fait décoller pendant plus d’une heure ! C’est chelou un effet pareil. Comment il s’appelle le bouffon qu’a fait ça ? Ma. Marc Chagall."

Voici celui de Pascale :

La Madonna et son Jules (celui qui se prend pour Arthur Miller) font partie de la Cammora.
On en est sûr.
Depuis le mois de mai où on les a vus faire une croisière sur la mer à bord de leur Yatch orange "le Henri IV".
Une photo a été prise par un muezzin paparazzi du haut du minaret.
C'est sûr qu'en plus avec tout ce qu'ils touchent au black jack, ils ont les moyens de se payer un Chagall.

samedi, 27 juin 2009

Et voici celui d'Hervé :

Jack a toujours voulu être chanteur et il a pris des cours de chant à la « Arthur Miller Academy ».
Tu sais, c’est cette école qui formait des sosies de Marilyn pour les faire travailler dans les cabarets comme Drag Queen.
L’école avait été fermée, pour une sombre histoire de trafic de tableaux de Chagall avec la camorra napolitaine. Ils en avaient retrouvé sept au bar le Henry IV à Marseille.
Jack avait passé son concours de fin d’étude, juste avant que l’affaire n’éclate, et pour sa prestation en Marilyn, il s’était pointé en robe fourreau orange, et avait tout donné.
Le jury ne lui avait pas validé sa prestation, et Jack avait vraiment regretté la fermeture de l’école. Il était prêt à redoubler son année, pour pouvoir obtenir le précieux sésame qui lui ouvrirait les portes de chez Michou.
Mais de toute façon, même en redoublant, il n’aurait jamais réussi.
Ah oui, j’ai oublié de te dire, il est black Jack.

Du coup, Jack a laissé tombé sa passion pour Marilyn, et s’est pris d’amour pour Madonna. Il voulait faire le show et avait pris comme nom de scène « Jules Madonna », pour ne pas avoir de procès de la vraie Madonna.
Je l’ai croisé avant-hier et il était super excité de m’annoncer qu’il avait trouvé une scène ou il chantait à la façon de Madonna, plusieurs fois par jour.
Depuis le mois de mai, il est muezzin à la grande mosquée. Il monte en haut du minaret, se tourne vers la mer (m’a-t-il expliqué), monte la sono à fond, et hop….

Laille ke veurjine la la la la la lère Laille ke veu heu heu eurjine

Lundi, 29 juin 2009

Et celui d'Agathe :

Je l’observais assis à la terrasse d’un café de l’autre côté de la rue. J’avais déjà vu cet homme. Je cherchais dans ma mémoire, ah oui l’autre jour chez le marchand de tableaux. J’avais entendu une partie de leur conversation. Il disait être originaire de Pau, la patrie d’Henri IV. Il s’intéressait à un Chagall. Nous étions au mois de mai. Aujourd’hui il avait à la main un bouquet de lys orange, attendait-il une femme ?  J’apercevais devant lui sur la table un roman d’Arthur Miller.

Je regarde sûrement trop de romans policiers, j’étais en train de me demander si ce commerce de tableau était bien licite où si le patron de la galerie d’art ne faisait pas partie de la Camorra. Je n’avais ni les moyens ni le temps de mener l’enquête. J’allais partir en vacances.

Quelques jours plus tard, j’étais chez une amie à Cannes. Nous avions passé l’après-midi au bord de la mer et ce soir nous avions envie de faire une partie de black jack au casino. Mon amie connaissait bien Jules, le croupier. Avant de rejoindre la table de jeu, nous avions échangé quelques mots avec lui, il nous racontait la dernière visite de Madonna au Carlton, il était fan, il la trouvait belle et sexy. Il évoquait pour nous le pays de son enfance, la Tunisie, ses mosquées, ses minarets. Lorsque nous gagnâmes la table de jeu, j’aperçus mon fameux inconnu. Son commerce l’amenait-il à Cannes où avait-il un rendez-vous mafieux ? Je glissais discrètement un mot à l’oreille de Jules.

reçu le 1er juillet à 11 h 27

dimanche, 07 juin 2009

ZABOUTEK EST DEVENUE CUNEGONDE A TEMPS PLEIN

Elle est passée de chez blogspirit à dotclear, du violet à l'orange, du simple au compliqué parait-il, mais c'est toujours un endroit où j'aime passer. Ca manque encore un peu de déco, mais de ce côté là Cunégonde a toujours été plutôt zen et épurée, mais en revanche je trouve que le texte a retrouvé de la vigueur ces temps-ci. Une note a particulièrement retenu mon attention, et je la remercie d'avoir relayé l'info ! Cliquez sur lui :

Ca me va droit au coeur à plus d'un titre ! Et puis c'est annoncé avec la sobriété, l'humour, mais la pertinence qui font son blog depuis toujours.

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Ceci est ma douche

mercredi, 27 mai 2009

A VOS STYLOS !

incipit (n.m.)

Premiers mots d'un ouvrage, d'un livre.

Je ne sais pas si celui-ci en est un vrai. C'est Agathe qui me l'a envoyé, avec quelques autres, mais c'est mon préféré.

 « La sexualité de la concierge nous préoccupait depuis quelques mois. »

 Il y a donc deux défis en un. Le premier, me donner le titre du roman qui commence par cette phrase, si vous le connaissez. 

Le deuxième, écrire la suite. 15 à 20 lignes du roman qu'il pourrait commencer. On publie le samedi 6 juin, ici ou chez vous. Vous pouvez m'envoyer votre texte par mail.

C'est un peu long, mais avant, je ne sais pas quelle va être ma connectabilité. En effet, l'Education Nationale m'envoie de nouveau torturer des élèves. Mais cette fois, pas d'hôtel, mais des allers-retours journaliers, de mardi à vendredi !

(Robert Doisneau)