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mercredi, 31 mars 2010

JE REVE DE VACANCES

Samedi, je pars. Je vais voir des amis que je ne vois pas souvent, découvrir une ville d'Allemagne que je ne connais pas, Stuttgart, car le chômage a obligé mes amis à migrer. Evidemment je suis ravie, mais aussi un peu dépassée par le boulot en retard pour le lycée, les bagages, achats de cadeaux, lessives, et autres réjouissances pré-départ. En plus la météo me fait empaqueter des fringues d'hiver... Ils annoncent de la neige !

Alors je rêve. Aux vacances d'été. ADMV m'a donné la première idée qui lui passait par la tête. Un coin sauvage, perdu en Angleterre. Alors ça donnera quelque chose comme ça.

 

Enfin, j'espère.

lundi, 29 mars 2010

PEDIBUS OU AUTOBUS?

Samedi dernier je suis allée dans le centre de MAVILLE en prenant les transports en commun, c'est-à-dire l'autobus. Eh bien à 18 heures, dans la deuxième partie après le soufflet, c'est top la classe. D'abord y'a une musique abominable qui doit être là pour calmer les esprits et que les djeun's de la zup du bout de la ligne oublient de faire le bin's (mais ils devraient mettre une radio sans flash d'info, car l'annonce de l'arrestation d'un mec de 73 ans pour violences conjugales les a mis en liesse.). Arrivée à mon arrêt je les ai tous quittés à regret et je suis partie d'un pas vaillant vers ma maison. Derrière moi j'ai entendu des pas et des voix, c'était les minettes qui discutaient du prix du bowling un peu plus tôt. Alors j'ai entendu l'une d'elle s'exclamer :"Oh, l'autre, la pute maigre!!!" et là, j'ai su que ce n'était pas de moi qu'elles parlaient.

samedi, 27 mars 2010

DICTON

Les cons n'empêcheront jamais les bourgeons.

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jeudi, 25 mars 2010

La vie quotidienne aliène et voile la vraie vie, la vie quotidienne permet trop de compromis. Hélène Rioux

Je lis des blogs, moins qu'avant car je n'ai plus le temps, et j'en vois qui parlent de vies trépidantes, de voyages lointains, de passions, de créations, et j'en passe. A chaque note je me demande de quoi je vais bien pouvoir vous parler, et en dehors des vacances, c'est de plus en plus difficile de trouver l'idée nouvelle, l'anecdote drôle, la colère saine à développer ici. Aujourd'hui encore j'ai passé la journée en stage, et même si je ne me suis pas ennuyée, je ne vois pas bien ce que je pourrais vous en transmettre. A part Max, qui va pouvoir partager mon intérêt pour le groupe nominal au point d'y réfléchir toute une journée ? A midi, une pause bavardage avec une jeune collègue m'a fait à la fois du bien, et en même temps penser avec nostalgie à l'époque où j'avais à la fois son insouciance et ses angoisses. Vous avez dit "contradictoire"? Non, à 30 ans je me demandais encore ce que je ferais quand je serais grande et plein de peurs m'empêchaient de dormir, et dans le même temps j'étais passionnée par la musique à la mode, les potins de mon établissement, et même la mode, si, si ! Mais je croyais encore que je ferais de ma vie un truc incroyable. Bon, dans dix jours c'est les vacances, je redeviendrai peut-être drôle et fréquentable.

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mercredi, 24 mars 2010

LE TEMPS NE FAIT RIEN A L'AFFAIRE

« C’est pourquoi la grève, euh M’dame ? »

« C’est pour protester contre la politique de l’emploi actuelle, et contre le recul de l’âge de la retraite. »

« Oui, ben ça, on n’y peut rien, et pis c’est pas grave. »

« Ah oui ! T’as vu comme je n’étais pas drôle aujourd’hui. Imagine comment je serai à 65 ou 70  ans si je dois encore venir travailler avec des élèves comme vous… »

Un voile de lucidité et d’horreur emplit les yeux de mon élève.

 

mardi, 23 mars 2010

COMMENT FAUSSER L'INFO

Le 12 mars les pourcentages de grévistes annoncés dans les lycées et collèges balançaient entre 13 ou 15 % pour le ministère et plus de 50 % pour les syndicats. Il ne s'agit pas là d'une interprétation partisane, mais d'un système de comptage.

Dans un établissement, le nombre de grévistes est renvoyé en haut lieu peu après 9 heures. C'est-à-dire qu'on ne compte que les profs qui font grève et qui avaient cours à 9 et dix heures. Ce serait juste si on donnait comme nombre de référence le nombre de profs attendus sur ces deux heures. Mais non, on calcule le pourcentage par rapport au nombre total de profs du lycée ou du collège !

Un exemple : dans mon lycée il y avait 17 grévistes à 9 heures, sur 30 profs attendus. Un bon score. Mais nous sommes environ 90 profs en tout. Calculez la différence !

Nos chefs n'y ont pas encore pensé, mais je donne un tuyau à Proad et ses semblables. Il suffit de ne faire commencer les profs syndiqués à 10 heures, et le pourcentage de grévistes sera définitivement bas. CQFD.

dimanche, 21 mars 2010

CASSE-TETE CHINOIS

Les chinois s'inquiètent et se prennent la tête parce que leur langue est "endommagée" par l'anglais. Le chinois ne serait plus une langue "pure"... Qu'est-ce qu'une langue pure ? Moi, ça me fait peur. Sans doute n'ont-ils pas été habitués à assez d'ouverture pour que leur langue évolue.

Les anglais, eux, ne se plaignent pas tant quand leur langue est endommagée par les français qui la parlent.

Edit, dimanche 0h00 : Je retire ma vidéo, puisque ça défrise zapette, et à vrai dire, ça me défrisait aussi. Alors, vous pouvez toujours aller voir l'agité sur youtube, en attendant: 

mercredi, 17 mars 2010

I USED TO READ, I READ, I WILL READ

Dana m'a taggée.

Petite j’étais fan de Caroline, Martine, et le jeudi, le journal de Mickey arrivait avec Tic et Tac et Pim Pam Poum, mes préférés. Ce fut aussi Fripounet, abonnement offert par ma grand-mère catho, poursuivi par J2 magazine, puis Christiane. Elle ne s’est jamais découragée dans son entreprise d’évangélisation. Pourtant… L’enfance, c’est aussi la bibliothèque rose Milimalimalou la toute petite fille ; le club des cinq, le clan des 7, Fantômette…, puis la promotion en bibliothèque verte ! Alice, les 6 compagnons. Parallèlement la Comtesse de Ségur est venue m’inonder de bons sentiments et de notions telles que la pénitence et le pardon, que je ne connaissais pas à la maison, et plus je ressentais la désapprobation de mon père, plus je lisais ces romans, dans une collection ancienne, reliée rouge, quasiment sans illustrations. Mon préféré ? Un bon petit diable, même si Les petites filles modèles, premier vrai beau livre reçu à 7 ans, est resté un must. A 10 ans j’ai découvert Astérix, en même temps que mes parents, et par la même occasion, les BD. Les titres cités ci-dessus auraient pu faire peur, mais cela ne m’a pas empêchée de lire entre 14 et 18 ans, l’Ecume des Jours, l’Arrache-cœur, Les Fleurs Bleues, la poésie de Prévert, d’Eluard, Aragon, Rimbaud. En anglais, je ne lisais que Peanuts de Schulz. Je ne parle que de ce que je lisais pour le plaisir, pas de ce que le lycée m’imposait. Oui, je n’aimais pas la littérature en cours, moi qui adorais lire !!! Ensuite il y eut ma période Editions des Femmes. J’ai lu des merveilles de lucidité et de sens critique qui sont toujours malheureusement d’actualité aujourd’hui. A la fin de mes études où la fac n’avait toujours pas réussi à me donner des cours de littérature qui me plaisent (à la Sorbonne, les profs de littérature étaient si vieux à l’époque, que je croyais toujours les voir s’effondrer sur leurs micros), j’ai découvert la littérature contemporaine anglophone. Pendant encore quelques années, la lecture était une véritable partie de moi. Jusqu’à une espèce de dépression qui n’a pas dit son nom, et qui m’a fait devenir insomniaque, accro aux mots croisés, puis aux sudokus et autres jeux sur ordis. Je vais mieux, je dors plus que je ne joue à des jeux stériles, mais la lecture de romans est revenue comme une activité de vacances. Entre-temps, j’ai trop de boulot, et peu d’occasions où je puisse me plonger dans un livre pendant des heures. J’associe donc « lecture » à « plage », ou « train », ou « chaise longue sur terrasse », les jours où aucun coup de fil, aucune correction urgente, préparation de cours en attente, ne viendra interrompre mon plaisir. J’aime avoir quelqu’un qui fasse la même chose à côté de moi. Faire une pause de deux minutes le temps d’aller chercher une boisson fraîche, et repartir dans l’autre univers, échanger une impression. Mes auteurs d’adulte, je ne peux pas les citer ici. Si j’en dis un ou deux, cela semblera réducteur, si je les dis tous… eh bien, c’est impossible. Je continuerai donc à parler d’eux au fil de mes notes sur ce blog. En dehors de ces moments privilégiés des vacances où je peux dévorer les livres achetés depuis des mois, je lis des journaux, des magazines, des nouvelles parfois quand même, des BD, des extraits de livres pour mes cours, beaucoup d’articles sur internet, et vos blogs. L’avenir, je ne le vois pas radieux tant que je travaillerai. Mais ensuite, (à 65 ans, si mes comptes sont exacts) j’aurai le droit d’avoir le temps. Et comme il me semble que je ne serai peut-être plus aussi encline à la bougeotte, je rêve de pouvoir rester chez moi, confortable, et lire tout ce que je n’aurai pas encore lu. Chez moi, ici, ou en Angleterre, puisque mon rêve est d’y vivre à mi-temps pour mes vieux jours, et que c’est un pays où l’on ne manque pas de livres et où l’on trouve des salons de thé dans les librairies.

 

 

Voilà Dana, j’espère que j’ai répondu à ton tag. Je me sentais prête à partir dans d’autres directions, mais j’aurais lassé mes lecteurs.

 

A mon tour de tagger :  Lire, hier, aujourd’hui, demain. Où, comment ?

Je désigne Virgibri, Zapette, Catherine, Emma, Agathe et Imposture (ces deux dernières pourront écrire leur texte en commentaire ou me l’e-mailer. Imposture, demande mon adresse à zabugonde !)

 

lundi, 15 mars 2010

SUFFIT PAS DE VOULOIR

Les consignes, c'était :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Pour répondre au défi de zapette, voici mon texte. Je suis en retard, mais cela n'a rien à voir avec la superstition. Le 13, c'était une bonne date. Mais y a eu d'autres impondérables. Du boulot, un ciné, les Desperate Housewives, des festivités obligatoires dans mon lycée, des copains pour un thé...

Archibald était né par un jour ensoleillé. La première chose qu’il avait vue, c’était le sourire de ses parents, et s’il était sorti un cri de sa gorge, c’était de joie. Il ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Mais quelques années plus tard, après qu’il ait échappé aux pires tourments de l’enfance : mauvaises notes, varicelle, mauvais traitements de la part de ses camarades de classe, club de foot, Archibald dut se rendre à l’évidence : il était heureux. Jusqu’à ses 18 ans, cela ne le gêna pas trop. Il se disait que sa crise d’adolescence finirait par arriver, avec des conflits envenimés. Mais non. Une fois majeur, il décida de partir de chez lui, et de vivre une vie bohême où tout ne serait pas si facile. Mais un jour qu’il était allé faire ses courses avec le fruit de la manche du dimanche matin (il était évidemment doué pour la guitare et le chant), il gagna une maison ! Pour ne pas s’habituer à ce bonheur non mérité, il la donna à Emmaüs. Mais ceux-ci l’accueillirent et il s’y sentit bien. Alors il se mit à sortir le soir sans son beau pull jacquard tricoté par sa maman. Connaître les affres d’une maladie (non mortelle, mais quand même une petite maladie où l’on souffre un peu) était une chose à laquelle il rêvait depuis l’enfance. Mais aucun coup de froid ne voulut de lui, ni un seul virus. Il essaya tout pour ressentir tristesse, dégoût ou colère. Le jour où il zappa pour regarder de la téléréalité, les techniciens étaient en grève... Une chineuse venue chez Emmaüs tomba amoureuse de lui. Il lui posa un lapin. Mais une autre arriva, encore plus belle et plus amoureuse. Las de ce bonheur qui n’en finissait pas, il se retrouva un jour sur un quai de la Seine, tâchant avec passion de faire naître en lui la plus grande mélancolie qu’il pouvait imaginer. Il y arrivait presque. Là, derrière le sternum, il commençait, lui semblait-il, à ressentir ce qu’il avait lu dans les livres. Le Spleen, les souffrances du jeune Werther, les malheurs de Sophie… Il se sentait presque prêt à sauter. Le froid l’engloutirait et les journaux feraient paraître un entrefilet parlant de son « malheur ». Enfin. Il serait comme tout le monde. Alors qu’il s’approchait de l’eau, une bourrasque plaqua contre lui un gratuit qui traînait par là. Sur la première page, il lut : « La gauche au sommet, désaveu pour la majorité. » Il repartit vers son banc, lut les détails, et sourit. C’était encore raté !

 

Pour le relire et lire les autres versions du même défi, allez de ce pas là :

http://defi-ecriture.tinad.fr/

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dimanche, 14 mars 2010

QUE CE SOIT DIMANCHE OU LUNDI, IL ME REND TOUJOURS NOSTALGIQUE

Je me souviens encore de ce 45 tours que je mettais en boucle sur mon tourne-disque à 12 ans, puis des 33 tours que j'achetais à chaque fête des mères. Ma mère aimait ses textes et me les a fait aimer. Ma mère le trouvait beau, et elle n'avait pas tort. Vendredi soir j'ai encore chanté à tue-tête La Montagne dans ma voiture, parce que Radio Nostalgie nous le passait régulièrement sans attendre qu'il soit mort. Jean Ferrat était un chanteur engagé, et avait toutes les raisons de l'être. Il s'est sûrement parfois trompé, mais était avant tout engagé humainement.

jeudi, 11 mars 2010

CHATEL A TROP LU TCHOUANG-TSEU

 

 

"Ce sont les professeurs qui ont mis le désordre dans le monde." Tchouang-Tseu.
 

Demain on remarche dans la rue. En principe on termine par un pique-nique, à moins qu'il ne neige ou qu'une tempête ne se déchaîne. Le lycée de l'an prochain me plait moyen : Moins de profs pour mieux les suivre. Ca me rappelle quand la municipalité m'a annoncé que "pour améliorer le service de ramassage des ordures, les éboueurs allaient passer deux fois par semaine au lieu de trois." Là, on supprime des heures de cours dans toutes les matières, et on augmente les effectifs dans les classes, mais c'est pour que les élèves travaillent mieux ! Et y'en a pour les croire.

Pour être sûr que tout se passe bien dans ces conditions, les profs seront moins bien formés, on va supprimer plein de postes, et quand les survivants seront absents, ils seront remplacés par des retraités (si y'en a un qui se pointe dans mon bahut, je lui pique son déambulateur et son dentier!) ou des étudiants (qui ne risquent pas d'obtenir le CAPES, puisque le nombre de postes au concours diminue dangereusement, mais -oh! comme c'est bizarre...- pas le nombre de postes au concours externe de recrutement des profs du privé) ! Et quand ils seront absents, ils seront remplacés par des TZR (titulaires sur zone de remplacement, certifiés, mais exploités) qui devront maintenant aller remplacer dans les académies limitrophes ! Aucune compensation financière, aucune considération de la hiérarchie. Et en plus un camping-car à acheter maintenant !

Mais y'aura bientôt plus personne pour faire grève et refuser une réforme destructrice, puisqu'on supprime les programmes et les matières qui font réfléchir et donnent un sens critique.

Mince, votre enfant passe en seconde en septembre, et je vous ai plombé le moral. Venez avec nous manifester demain ; c'est vivifiant et qui sait... L'an dernier on avait fait reculer Dark Vados !

mercredi, 10 mars 2010

BIP BIP EST TOUT SEUL

C'était un de mes premiers copains de blog. On était sur la même longueur d'ondes. Il est encore passé il n'y a pas si longtemps. Vil Coyote va manquer ici. Mais les jours de notes de révolte, il y aura toujours un peu de Vil Coyote.

lundi, 08 mars 2010

UNE IDEE COMME CA...

En cette journée du 8 mars, Hautetfort pourrait peut-être créer une catégorie VIB intitulée "Femmes" ou "Féminin". Actuellement il n'y a que la catégorie "mode/fille" contre laquelle je n'ai rien, mais dont je ne fais absolument pas partie. En face, vous avez "Masculin"... Tiens, pas de "Foot/garçons" ou "bricolage/mec" ?

Pourtant des blogs de femme dignes de ce nom, il y en a chez Hautetfort. Ils parlent du quotidien des femmes, et pas seulement de celles qui s'habillent en Prada. Je vais en citer quelques exemples. Si Alexandra (webmastrice du blog hautetfort) passe ici, elle verra que ce n'est pas faute de combattantes que la catégorie n'existe pas.

http://femmesengagees.hautetfort.com/

http://www.mrs-clooney.fr/

http://magalerie.hautetfort.com/

http://seletpoivre.hautetfort.com/

http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/

http://cybermamies.hautetfort.com/

Et j'en passe...

Alors, à bonne entendeuse, salut ! et plus d'excuse maintenant pour ne pas créer cette nouvelle catégorie VIB.

 

BONHEUR, MALHEUR... CA ME RAPPELLE LA SALSA DU DEMON !

13 original, 13 inventif, 13 intéressant !

C'est ce qui qualifie le nouveau défi d'écriture lancé par Zapette, et dont vous trouverez tous les fruits dès le 13 mars sur notre blog Défi d'Ecriture.

Bon, à partir de la photo ci dessous, il va se passer quelque chose pour l'homme ou sous ses yeux... que du bonheur, ou que du malheur ??? A vous de choisir... Et, puisque c'est le défi n°13, on va dire que vous avez jusqu'au samedi 13 mars, à 13h pour publier vos textes !!!

samedi, 06 mars 2010

ET IL Y A ENCORE PLUS LONGTEMPS

Et il y a 34 ans, je noyais mes tristesses et mon spleen dans ses chansons.

 

Aujourd'hui, ce serait plutôt :

 

Malgré tout, pour le vélo, c'est peut-être foutu....

vendredi, 05 mars 2010

CA SE REPETE MAIS ON NE S'EN LASSE PAS

Un bon weekend commence par sortir du lycée alors qu'il y a du soleil. Retrouver ADMV qui est déjà à la maison. C'est exceptionnel et ça se déguste et ça s'arrosera au champagne. Puis décider de ce qu'on fera ce soir. Simplissime. Avec le champagne on démarrera le visionnement de la saison 4 des Desperate Housewives. Demain si le soleil persiste on ira faire un tour de vélo le long du canal. C'est sympa, cool et plat. Evidemment il y aura bien du boulot, demain et/ou après-demain, mais j'aurai sûrement le temps de lire un peu The Fourth Hand d'Irving, commencé pendant les vacances et laissé en plan à cause de mon rythme de ouf de la rentrée. Un ciné, ça me dirait bien. Le dernier Polanski ? J'en ai aperçu du bien. "Aperçu, parce que je n'approfondis jamais la lecture des critiques de films avant de les voir. Et puis je me lancerais volontiers dans la réalisation d'un petit repas deliciously experimental dimanche.

Le vendredi soir est le meilleur moment. Tout est possible. J'aime beaucoup moins le dimanche soir. Je ne peux m'empêcher de ressentir le syndrôme du pré-lundi. Je sais que comme toutes les semaines je dormirai mal.

A 26 ans, je rêvais de ça:

Aujourd'hui, je me contente de ce que je vous décris au-dessus. Le Colisée, ça sera pendant de plus longues vacances.

 

jeudi, 04 mars 2010

EUREKA

Je me plains souvent quand je corrige un paquet de copies de trouver toujours la même réponse sur 35 copies. (Pour le bac blanc, je corrige 40 copies de S, le pied !) Mais les profs de physique ne rencontrent pas le même phénomène. En effet pour un même exercice, et pour une seule et même question, voici tous les résultats que j'ai vus sur les copies ramassées le temps que j'étais là :

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Je n'irai pas jusqu'à vous demander quel était l'énoncé !
(d'ailleurs, je ne l'ai pas gardé.)

mercredi, 03 mars 2010

NOTE OU RIEN NE PEUT INTERESSER PASCALE

Nous allons bientôt faire repasser des "certifications" à nos élèves de section euro. De nos jours si on n'est pas estampillé, évalué, labellisé, on n'existe pas. Ce boulot pourrait être fait par Cambridge, ce sont leurs épreuves qu'on fait passer, car sinon nos tests n'auraient pas de valeur. Ah l'Europe ! Mais l'éducnat ayant un oursin dans le porte-monnaie, on fait le boulot d'esclave. On pose les questions qu'on nous dit de poser. On donne notre avis quand même pour l'évaluation. Et on nous croit ! C'est magnifique, non? L'an dernier cette petite fête,  pour l'instant interdite aux élèves "ordinaires", c'est à dire pas en euro, nous a fait perdre à une collègue et moi 10 heures de nos cours et fait faire 3 h  30 sup, qui n'ont évidemment jamais été payées. Les volontaires pour cette mission ne sont pas légion, et Proad cette année m'a tout bonnement proposé de désigner les victimes moi-même... J'ai refusé. Le jour où je serai payé comme un chef, je serai chef. Du coup on sera quand même deux jurys (4 profs) au lieu de deux. Cela nuira un peu moins à mes élèves.

Un peu plus "fun": Le printemps et son soleil arrivent (même s'il fait bien frisquet ce matin). Notre chatte Poupoune a retrouvé son petit jouet qui la met en joie. La petite bête de lumière qui se déplace sur le sol et les murs quand je tartine mon toast au petit-déj. Elle la suit, essaye de l'attraper, n'y parvient pas et la guette interminablement entre le frigo et le placard. Elle si calme et si raisonnable d'habitude ! Là, elle guette le facteur à la fenêtre de mon bureau, poussant délicatement le rideau.

PS : J, si tu lis ça, rappelle toi que mon blog est secret-défense ! Interdiction de parler de Proad (prononcer à l'anglaise) en salle des profs !!!!!

lundi, 01 mars 2010

A PROPOS DE CELLES QUE CERTAINS HAÏSSENT

On arrive un jour dans une famille (les moyens sont variés aujourd'hui.) où tout le monde nous malaxe, nous modèle et nous propulse dans une vie où l'on se débrouillera plus ou moins bien, avec leurs valeurs, leurs critères et leur amour parfois. Au cours de cette vie, d'autres familles deviennent les nôtres. Celles des gens que nous choisissons pour construire tout ou partie du parcours. De nos jours il y a souvent des étapes, des cassures et éventuellement des sprints pour ne pas se perdre. Les gens  que l'on a aimés disparaissent parfois totalement de notre décor, et d'autres restent, autrement. Mais leurs familles, à ce que je peux observer autour de moi, n'ont pas toujours cette envie ou ce besoin de garder les liens. Cela dépend évidemment de ce qu'on a vécu ensemble, du temps qu'a duré notre passage, de l'âge aussi de ces gens qui comptaient pour nous parce qu'on aimait leurs fils, soeur, cousine ou père... Il y a deux jeunes ados aujourd'hui jeunes adultes qui manqueront toujours plus à mon présent qu'ils ne peuvent l'imaginer. Et puis il y a une famille qui m'avait adoptée sans que ma relation avec leur soeur, cousine, fille et nièce n'ait été à l'époque énoncée. Bien qu'à 600 kilomètres de chez moi, ils ne m'ont jamais laissée les oublier. Et cette semaine j'étais heureuse d'accueilir chez moi la grande soeur. Ensemble on est allé voir celle qui nous a fait nous connaitre, prendre des risques sur scène. Nous étions aussi émues l'une que l'autre. Je lui ai montré mon univers de maintenant. Les années et un autre amour n'ont pas modifié les complicités, les fous rires et les envies de partager. C'est chouette. Je l'ai sentie heureuse de me voir heureuse, dans une autre maison, avec une autre.