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lundi, 21 mars 2011

Certains hommes parlent pendant leur sommeil. Il n'y a guère que les conférenciers pour parler pendant le sommeil des autres.*

Je viens de lire que vendredi dernier, c'était la journée internationale du sommeil. C'est pour ça qu'ils nous ont montré un mec qui sur un itinéraire, genre Lille/Nice, avait dormi en tout 9 minutes ! Incroyable, tout ça sans accident. Bon, moi, je n'ai jamais compté combien de temps je dormais sur un grand trajet, toujours est-il que le matin, je pense encore à mon lit quand je suis sur l'échangeur, avec beaucoup de nostalgie d'ailleurs.

Il parait que les micro-siestes font du bien. Je ne sais pas à quelle heure, mais je m'imagine bien à 13 h 30, au milieu de ma première heure de l'après-midi, dire à mes 36 élèves : "OK. Let's stop for two minutes and let's have a nice sleep, here. Heads on your tables everybody!" Le repas de la cantine nécessiterait bien une telle pause pourtant.

Ca ferait son petit effet, et peut-être seraient-ils moins énervés avec leurs profs de maths après ?

Aucun métier n'est fait pour ce merveilleux rhytme idéal dont on nous rebats sans arrêt les oreilles. Personne ne dort assez la nuit, car le boulot commence trop tôt (je dois être au lycée à 7 h 30, pour pouvoir faire mes photocop's ou rapporter un papier urgent au secrétariat, choper un élève qui me doit un chèque pour la sortie, etc.), et donc, je me lève à 6 h 20.  J'ai lu plusieurs sites, et la durée idéale moyenne d'une nuit serait de 7 heures ou 7 heures et demie. Il faudrait donc que je me couche à 23 h tous les soirs.... Ben, je n'y arrive pas. Et vous ?

Il n'y a que pendant les vacances que je dors bien, et que je peux faire la sieste, alors que je ne suis pas fatiguée. Etrange.

 

 

J'aime bien cette image de trains, à cause de mes racines. Mais d'un autre côté, prendre le train est devenu si stressant et aléatoire, que je me demande si elle est appropriée...

Quand je n'arrive pas à m'endormir, c'est vrai que je me trouve un peu dans le même état que quand le tgv ne démarre pas, coincé en gare, ou quand, après un retard, je dois prendre une correspondance, mais que rien ni personne ne peut m'indiquer le bon quai.

Alors, j'essaye d'avoir une image positive et rassérenante dans la tête. Souvent je suis allongée au soleil dans une prairie remplie de marguerites. Et vous ?

*Alfred Capus

samedi, 19 février 2011

CAMPAGNES

Dans un cas c'est choquant. Il faudrait laisser les adeptes du génétiquement modifié risquer leur vie à leur guise :

"Une campagne choc, caricaturale et clairement orientée contre l'agriculture", a estimé le président de la FNSEA, Xavier Beulin, dans un courrier adressé aux responsables régionaux du syndicat des agriculteurs. (Sud-Ouest)

"le ministre se dit "partagé entre colère et indignation" de voir FNE "se livrer à des raccourcis inacceptables sur le vieux refrain +agriculteurs=pollueurs+"." (Lcp. Assemblée Nationale)

 

 

Dans un autre il ne faut pas hésiter à imprimer des photos choquantes sur les paquets de ciagarettes, au nom de la santé à tout prix.

Le corps médical n'est pas du même avis. Pour le Pr Bertrand Dautzenberg, du CHU Pitié-Salpétrière à Paris, les photos chocs « donnent une image sale et dangereuse du tabac : on voit que ce n'est pas bien ». La Dépêche.fr

Dans les deux cas, je trouve qu'on voit bien que "c'est pas bien".

Dans les deux cas, c'est l'état et les multinationales qui s'en mettent plein les poches en nous empoisonnant.

Ah, et puis, comme je suis en vacances et que j'ai un peu plus de temps pour moi, je suis allée mettre des indices pour que vous finissiez ce jeu-là !

dimanche, 31 octobre 2010

ON VIVAIT UNE EPOQUE FORMIDABLE

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Des slogans comme on n'en verrait plus aujourd'hui...

COMMENT JE COMPENSE MON NON-VOYAGE EN ANGLETERRE

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Un goût unique, un emballage qui ne nuit pas au contenu, qui se ferme à l'aide d'un zip, et en plus se recycle ! Et on voudrait que je donne mon argent à Seafrance !?!

vendredi, 29 octobre 2010

PAS POUR CETTE FOIS

C’est les vacances de Toussaint et il fait beau. Dans le nord en tout cas, il fait beau, et chaud ! (Sans contrepet). Un merveilleux temps pour aller en Angleterre. Mais cette année, on n’y est pas. Des jours de grève, des dépenses annoncées, et une décision qu’il a bien fallu prendre. J’avoue que même si j’apprécie de traîner dans ma maison, de pouvoir aller en vélo en ville, de me dire que demain on ira à la piscine, j’ai quelques regrets, quelques images qui me passent par la tête.

Je n’irai donc pas dans mon restau thaï préféré.100_7462.jpg100_7468.jpg

 

 

 

 

 

Je ne marcherai pas le long des belles bâtisses si British.100_7570.jpg

 

 

 

 

 

Je ne ferai découvrir à personne le Royal Pavilion.

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 Je n'admirerai pas les murs peints à Brighton.100_0104.jpg

 

 

 

 

 

Je ne dépenserai pas mes pièces de 20 pence dans les machines à sous de la jetée100_0180.jpg.

 

 

 

 

 

Je ne mangerai pas de Fish and chips100_7524.jpg ou d'English breakfast. 100_7563.jpg

 

 

 

 

 

Je ne prendrai pas de belles photos de gâteaux aux couleurs improbables.100_7615.jpg

 

 

 

 

 

Je ne verrai pas les vitrines déjantées d’Halloween.100_7557.jpg 100_0232.jpg

 

 

 

 

 

Je ne boirai pas de bière au pub.100_7611.jpg

 

 

 

 

 

Je ne goûterai pas à l’humour anglais. menneeded.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Traduction approximative de cette carte datant d'après la première guerre mondiale, et trouvée au musée d'Eastbourne. Les Britanniques sont pragmatiques. Pas de langue de bois à cette époque !

URGENT !

On recherche des milliers de jeunes hommes bien

A Eastbourne.

Plus de 8000 filles soupirent après ce qu’elles ne peuvent pas avoir – des maris.

Quelle honte !

N’hésitez pas – Venez immédiatement

Si vous ne pouvez pas venir, envoyez vos frères.

 

La demande est si grande que tout ce qui porte pantalon a sa chance.

 

EXCEPTIONNEL

 

Aucune objection aux kilts.

On recherche de nouvelles recrues

Célibataires ne soyez pas timides.

 

Aucune offre raisonnable ne sera refusée.

 

Elles sont timides, mais volontaires.

On gagne à tous les coups,

Il y a des filles froides et des filles piquantes.

 

Excursions fréquentes

Carte de candidature spéciale de la part de…

 

D’après les autorités médicales il y a plus de 8000 femmes de plus que d’hommes à Eastbourne.

 

Je ne vous raconterai pas mes vacances rien que pour vous faire envie.

Nous remettrons ça à l'année prochaine, ou à Pâques... Mais les couleurs et les odeurs seront différentes.

Ce qui me fait le plus regretter, c'est que deux de mes potes y sont (mince, avec "potes iront", c'est plus drôle!) : emy et Alex. M'en fous, z'ont même pas de blogs pour me faire rêver.

dimanche, 26 septembre 2010

SATURDAY NIGHT FEVER

Ca a chauffé dans les cerveaux. 10 manches de Composio à 5 (il a fallu rajouter une couleur de petits galets en verre !) suivies d'un marathon au Dingbats. Ca donne une bonne ambiance, fous rires garantis, et quand c'est accompagné d'une bonne bouffe et de bulles dans le verre, c'est chaud ! Vous devriez essayer.

Après avoir tant rigolé, on s'est demandé pourquoi on nous a tant fait chier avec le monopoly quand on était petits.

dimanche, 04 juillet 2010

POURQUOI IL FAUT SE MEFIER DES JAPONAISES

Je ne parle pas des voitures. Mais des jeunes touristes qui se déplacent en grappes. Les critères de beauté ne sont sans doute pas les mêmes au pays du soleil levant, et quand ce dernier est au zénith, les japonaises craignent pour leur teint qu'elles veulent garder de pêche (blanche, pas abricot). Alors, ne se fiant pas aux crèmes et chapeaux, elles ouvrent leurs parapluies. Pas des ombrelles légères et inoffensives, mais de bons vrais parapluies à la baleine solide. Et comme les japonaises sont plutôt de petite taille, alors que vous ne vous y attendez pas tout en marchant dans la canicule, vous prenez un coup de baleine, justement, systématiquement dans le nez, la bouche ou l'oeil.

 

jeudi, 29 avril 2010

PAR TOUS LES SEINS !

Deux thématiques sont récurrentes dans ma vie bloguesque récente. La première, l'humour. J'ai cru comprendre en lisant Le Blog de mon hébergeur qu'il y avait des blogs drôles et d'autres pas. Personnellement j'aime mieux les blogs qui le sont parfois, mais pas toujours, un peu comme la vie, quoi. Je suis allée jeter un coup d'oeil à un blog très connu (qu'ils disaient) que je n'ai pas trouvé drôle, mais qui m'a ramenée à ma deuxième thématique, les seins. D'abord, il y a eu une note chez Cunégonde. Puis, cette annonce d'exposition au Science Museum de Londres d'un modèle de soutien-gorge de 1880.

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Ajoutez à cela que mes élèves avec le printemps ont retrouvé des décolletés très "avantageux", on ne peut pas ignorer les seins ces temps-ci. Quand j'étais ado, ne pas en avoir, c'était le must. Ne pas porter de soutien-gorge aussi. Aujourd'hui, la mode féminine a retrouvé tous les carcans dont les femmes s'étaient libérées un temps (chaussures qui font souffrir, vêtements qui transforment en objet de désir...). Le balancier de la mode, du fric, et des phantasmes masculins est inexorable.

Je n'émets pas de véritable jugement, quoi que..., mais enfin chacune porte ce qui lui plait. Sauf que chacune est bien obligée quand ses vêtements sont usés d'acheter ce qu'elle trouve dans les magasins... Pourriez-vous m'expliquer pourquoi à partir de la taille 95, on ne trouve que des soutifs avec des bretelles ultra-larges et moches ? Nos seins ne pèsent quand même pas des tonnes ! Et on pourrait faire un peu plus large, mais esthétique. Designers de tous sexes, pensez-y !

Voilà, je ne suis toujours pas drôle, mais au moins parlé-je de mode. Je vais peut-être voir ma cote remonter chez h&f...

mardi, 13 avril 2010

ETERNELLE OU EPHEMERE

Je connais donc l'Allemagne depuis 41 ans (toute première fois avec mes parents sur le Rhin avant ma sixième !). Certaines choses ne changent pas :

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Notre Mireille nationale donne toujours des concerts là-bas !
Mais il faut quand même faire 25 % de réduction pour attirer le chaland...
Je me demande même s'ils n'offraient pas un oeuf en prime.
D'autres aspects en revanche évoluent. On m'a toujours dit que les allemands étaient disciplinés, et pourtant :
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Et en plus les salles fumeurs dans les restaurants sont encore tolérées, et même, pas mal de cafés ont refusé de changer leurs habitudes, préférant risquer l'amende que de perdre des clients et une atmosphère !
J'ai remarqué également qu'on voit moins de flics dans les rues. Tout cela est-il lié ?

mardi, 23 mars 2010

COMMENT FAUSSER L'INFO

Le 12 mars les pourcentages de grévistes annoncés dans les lycées et collèges balançaient entre 13 ou 15 % pour le ministère et plus de 50 % pour les syndicats. Il ne s'agit pas là d'une interprétation partisane, mais d'un système de comptage.

Dans un établissement, le nombre de grévistes est renvoyé en haut lieu peu après 9 heures. C'est-à-dire qu'on ne compte que les profs qui font grève et qui avaient cours à 9 et dix heures. Ce serait juste si on donnait comme nombre de référence le nombre de profs attendus sur ces deux heures. Mais non, on calcule le pourcentage par rapport au nombre total de profs du lycée ou du collège !

Un exemple : dans mon lycée il y avait 17 grévistes à 9 heures, sur 30 profs attendus. Un bon score. Mais nous sommes environ 90 profs en tout. Calculez la différence !

Nos chefs n'y ont pas encore pensé, mais je donne un tuyau à Proad et ses semblables. Il suffit de ne faire commencer les profs syndiqués à 10 heures, et le pourcentage de grévistes sera définitivement bas. CQFD.

mercredi, 24 février 2010

UNE ESTHETIQUE COMMUNE

 

Y'a comme une inspiration commune sous-jacente, vous trouvez pas ? Devinez à quelle photo je ressemblais le plus ce soir...

vendredi, 22 janvier 2010

VOUS AVEZ DIT "COM" ?

Hier le ministre qui a une tête de Luc, mon chef suprême m'a écrit personnellement. C'est la troisième fois au moins. Il doit m'aimer. (Mais non, je ne me fais pas d'illusions, je sais bien qu'il a écrit à tout le monde. C'est même pas mon nom en haut du mail, c'est le nom d'une liste !) Il m'a envoyé ça:

http://www.education.gouv.fr/reforme-lycee Cliquez ensuite sur l'icône : Le Nouveau Lycée.ado fumant.jpg

C'est génial, on va avoir un nouveau lycée où tout sera parfait, idéal, ou deux heures d'anglais en Terminale L, si par malheur on choisit autre chose en spécialisation, rendront bilingue. Oui, je vous rappelle "que l'accent est mis sur les langues et l'ouverture internationale". Mais surtout, on aura des élèves parfaits. Regardez-les, tous des têtes à être inscrits dans l'école privée la plus chère de Neuilly ou Versailles. En tous cas, moi, pour l'instant, même dans mon lycée de centre ville, qualifié de "bourge" par certains, j'en ai pas des comme ça, qui ont l'air gentil, curieux, prêt à échanger sur n'importe quel sujet. Ben oui, l'ado de base, c'est pas vraiment ça. Enfin, j'ai lu: les mots ronflants qui font croire qu'on va tout faire pour que chaque élève réussisse, sans expliquer comment. Mais, on va nous former qu'il a dit.

adovulgos.jpgPlus tard dans la soirée, j'ai entendu l'annonce d'une retransmission de patinage artistique sur une chaîne publique. Le patinage artistique, c'est classe, noble, raffiné. C'est pour ça que Candeloro (qui avait sûrement une tête d'ado comme sur les photos, hein ! y'a quelques années...) nous a dit : "Ce soir il va falloir serrer les miches !"

Je me demande où s'est passé la transformation. De jeune aux bonnes manières et stylé à l'adulte grossier et vulgaire (il parait qu'il n'a pas démérité tout au long de l'émission avec son pote Nelson.). Il a dû se faire mal après un rocher... un peu comme Hulk.

 

 

jeudi, 21 janvier 2010

REFLEXIONS SUR LE TRAVAIL UN JOUR DE GREVE

"Les députés français ont adopté une proposition de loi du parti majoritaire UMP qui contraint à terme les grandes entreprises à un quota de 40% de femmes dans leur conseil d'administration."

Le "à terme" dit tout. C'est pas pour tout de suite, c'est pour dans six ans. Largement le temps d'enterrer cette loi et d'en voter d'autres contradictoires. Et puis, il ne faudrait pas traumatiser ces mâles dirigeants. Encore faudrait-il de surcroît que les femmes acceptent de prendre ces responsabilités, tout en acceptant d'être payées 20% de moins que leurs homologues masculins, puisque la loi ne dit rien de la féminisation des hauts salaires.

C'est bizarre, dans l'éducation nationale on ne semble pas manquer de femmes dirigeantes. Du moins dans les établissements scolaires, là où la tâche est rude, où le temps est dévoré, où le salaire n'est pas si élevé où la notion de prestige a disparu depuis longtemps. (Quand je vois comment les gens s'adressent à ma proviseure - élèves, parents, autres...- je me dis qu'il n'y a plus qu'elle pour croire que son statut implique respect et admiration.) Dans les autres instances, plus cool à mon avis, même si les heures travaillées sont importantes aussi, les hommes restent aux commandes : CRDP, Rectorats, Inspections Académiques.

La semaine dernière, j'ai eu la bizarre sensation de participer à un stage sous la direction d'un mec, gentil par ailleurs, et sûrement sérieux, mais qui nous expliquait comment c'était simple d'inclure dans nos cours, pas une fois de temps en temps mais au quotidien, des technologies modernes hyper sophistiquées, alors que lui ne serait même pas capable d'assurer un cours classique avec comme seul objectif d'animer et maîtriser les débordements d'un groupe d'élèves dans des activités traditionnelles. Bien élevés les 15 profs du groupe n'ont pas bavardé, ne se sont pas moqués de lui, ont obéi, et sont repartis chez eux avec leurs réticences non exprimées. Tout ce qui arrive dans nos classes évidemment (exclamation d'ironie) ! Ce type, dans sa famille, son entourage, il a sûrement l'appellation "prof", alors que son boulot n'a rien à voir avec le nôtre, côté fatigue surtout.

Bon, je vous laisse, faut que j'aille "cirer mes baskets".

mardi, 22 décembre 2009

CONTE SOCIOLOGIQUE

Monsieur Marcel Chautard est couvreur. Il a un enfant d'un premier mariage et un autre d'un deuxième. Il chante souvent sous sa douche et en haut de la charpente. Il y a un mois il a dû subir une intervention chirurgicale bénigne. Dans l'hopital de St-Martin-Sur-Bouvion, dans la Nièvre, où il a été opéré il a attrapé une maladie nosocomiale. Mais il ne s'en est pas aperçu tout de suite, et personne ne lui a dit de prolonger son congé, ni d'éviter de se déplacer. Ce n'est qu'une fois sur le chantier de Sauzergues-Les-Buissons, à 70 kilomètres de là, qu'il s'est mis à souffrir au point qu'on a dû le réopérer dans l'hopital le plus proche. Il y est hospitalisé depuis exactement 18 jours. Le téléphone coûte cher à l'hopital, et ne serait pas remboursé par la mutuelle. Alors, depuis une semaine, il arrive à aller à petits pas jusqu'à la cabine du rez-de-chaussée. Il n'y a pas de train entre St-Martin et Sauzergues. Sa femme, qui est au RMI, n'a pas son permis de conduire. Et prendre un taxi est inenvisageable. Il ne reçoit donc aucune visite. S'il est dans cet état, Monsieur Chautard, c'est sûrement à cause de l'hopital de St-Martin. Mais porter plainte ne lui vient même pas à l'esprit, et serait au-delà de ce que ses économies, qui sont toutes placées sur son codevi à la banque de St-Martin, pourraient supporter. Je n'ai rien lu à son sujet dans la presse ou sur internet, n'ai entendu aucun trémolo dans la voix de journalistes me demandant de plaindre Marcel Chautard. Il y en a tant dans son cas me direz-vous ! En revanche, la France, parait-il s'inquiète d'un autre, dont toute la famille et les amis ont pu, sans l'ombre d'une hésitation, se payer un aller-retour France/Californie, certains pour 48 heures ! Et cet autre-là, à qui on avait déconseillé de prendre l'avion, mais qui l'a fait quand même, est celui qui demande une enquête ! Marcel Chautard n'a pas non plus eu la chance d'avoir un eurodéputé subissant le même sort, cela aide aussi à alerter les media et la justice...

Moralité :

Ne restez jamais éloigné d'une star nationale ou d'un eurodéputé et votre vie en sera facilitée !

EDIT : 11 h 48

C'est avec une grande tristesse que je vous fais part du décès de l'actrice de mon feuilleton tv préféré :

http://fr.news.yahoo.com/51/20091223/ten-connie-hines-de-...

Axel, pas de mythe qui s'effondre, j'ai toujours expliqué l'origine de mon nom :

http://whatamidoinghere.hautetfort.com/archive/2006/07/14...

http://whatamidoinghere.hautetfort.com/tag/cheval

dimanche, 19 juillet 2009

VOUS CROYEZ EN L'EVOLUTION DE L'ESPECE ?

1979

2009

Sur ce, je me casse une semaine à Paris, et j'essaierai de publier, mais c'est pas dit que j'y arrive... Ne m'oubliez pas, moi, je ne vous oublierai pas. Bisous !

vendredi, 05 juin 2009

NOTES DE VOYAGES DES VACANCES DE PRINTEMPS

Avant, dans les trains de l’Est, qu’on appelait omnibus, (aurait-on dû dire omnibi ?) il y avait des jeunes mecs de 20 ans dont les fringues kaki et les cheveux coupés ras leur donnaient l’air con. Et quand ils ne l’étaient pas, cons, ils avaient l’air triste.

 

Aujourd’hui, dans les trains de l’Est, qu’on appelle TER, il y a des jeunes mecs de 20 ans, qui pourraient faire autrement, mais qui s’habillent tout de même en kaki et pantalons de camouflage, ont les cheveux coupés ras. Ca leur donne toujours l’air aussi con, mais moins triste.

Cela leur manque-t-il ?

mardi, 07 avril 2009

DANS CULTURE, PARFOIS IL Y A "TURE"

La censure je suis contre. Il ne faut pas interdire un "artiste" de se produire sur scène, mais convaincre les gens de ne pas aller l'écouter... Cependant je trouve que l’avis « le contenu de ces chansons nuit gravement » devrait être imprimé sur tous ses CD et billets de concerts. Je parle d’un rappeur dont j’ai entendu aujourd’hui qu’il était l’objet d’un grand débat « culturel » : Doit-on le laisser chanter à Bourges ou non ? Au début, Bourges, c’était un festival de bonne chanson française, pas commerciale, enfin pas trop. Là on est carrément dans le démago. Je vais passer pour une réac. En fait, j’en suis une. J’assume. Comment pourrais-je être d’avant-garde, si l’avant-garde, c’est ça :

 

« Je bois jusqu'à vomir après trois sodomies même si j'ai pas dormi / Toujours ok pour une orgie / Bitch ! / Ce que je kiffe avant tout c'est faire la fête / Donc suce ma bite jusqu'à ce que ça te fasse un trou derrière la tête »

 

Je ne citerai pas son nom. Pas de pub. Déjà qu’avec les paroles on va le retrouver ici… Pas déçus les visiteurs !

 

Je n’ai pas d’enfants, mais si j’en avais, je n’aimerais pas qu’ils aiment ces paroles. Et d'après les journalistes, ce sont les ados qui réclament cette chanson sur scène, alors qu'elle n'a été enregistrée sur aucun CD. Moi, quand j’avais 18 ans, j’écoutais ça :

 

« Rien ne se fait en un seul jour / Et tu ne sais pas qui je suis / Il faut du temps pour faire l’amour / Si tu restais passer la nuit ? »

 

Alors, évidemment, je ne peux pas comprendre. Ne cherchez pas à me convaincre, pour moi, il n’y a pas débat.

Surtout, les filles, ne vous faites pas avoir par la propagande que j'ai pu lire sur des blogs, websites, et même entendre en radio : ne filez pas votre fric à un macho qui n'exprime que des phantasmes usés avec des mots pareils, arrosés de vulgarité.

 

 

jeudi, 26 mars 2009

MERCREDI C'EST LE JOUR DES SPECTACLES

Hier j'ai vu deux spectacles. Le premier était une surprise. J'allais poster des lettres et j'ai eu droit à un sketch de Dany Boon gratis ! Une poste toute neuve. Mais les employés, c'est les mêmes que dans l'ancienne... Y'en avait 5 derrière les guichets qui n'ont plus d'hygiaphone, et c'est beaucoup moins drôle côté bruit ! Sur les 5 y'avait un chef, donc, normal, il faisait rien, et trois, me demandez pas ce qu'ils faisaient, ça doit s'appeler "concertation impromptue face au public, rien que pour les emmerder". Y'en a une qui bossait officiellement. C'est à dire que devant elle, y'avait la queue. Mais elle, elle a 2 de tension depuis 20 ans, je ne vois pas pourquoi ça s'arrangerait. On a donc eu droit à la queue avec ses virages en épingle, et le temps d'observer. Dans une poste moderne, tout est blanc. Dans celle-là, y'a une grosse boîte aux lettres. Mais y'en a pas dehors, pour qu'on soit obligé de venir admirer toute cette modernité dès qu'on poste un chèque. Dans la poste du centre ville, y'a pas de boîte dehors non plus, et dedans ils ont oublié d'en mettre une à la construction, alors ils ont mis un carton à chaussures en hauteur, que personne ne prend au sérieux... Bon, revenons à ma poste moderne. Y'a de la musique aussi. Genre ascenseur, il parait que ça rend les gens moins énervés. Ce n'est pas inutile ! Mais le must, c'est quand même la dame qui vend des souvenirs. Je vous assure, c'est des objets tellement énôrmes en bon goût, que je crois qu'à part à Carcassonne j'en ai jamais vu de pareils ! C'est la seule dame qui sourit. Mais personne ne va lui acheter ses carnets, ses calendriers, etc. J'adorerais ce job. D'un autre côté, faut aimer le regard des autres, car on l'a plantée juste au milieu du magasin, on ne peut pas la louper. A part ça, dans tout cet espace perdu, y'a pas une chaise, car c'est tellement plus sain d'attendre debout, surtout si vous avez dépasser 80 ans. Remarquez, les vieux ils viennent plus. Leur ancienne poste, près de chez eux a été supprimée. On leur a donné un magasin qui fait aussi poste à la place. Ils sont contents les vieux.

Le deuxième spectacle que j'ai vu, lui, était prévu. C'était un spectacle mêlant commedia dell'arte, clowns, cirque, spectacle de rue, mais sous chapiteau. Je me suis marrée comme ça ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. Un jour je vous en reparlerai quand on ne pourra plus me "traçabiliser" grâce à leur programmation.

Clown épuisé d'avoir attendu à la poste...

Aujourd'hui, c'est relâche. Je me suis fait remplacer à un CA parce que j'étais à une commission permanente mardi, et que je retourne la semaine prochaine à un CESC... Et ma pro-adj, toujours aussi légère, m'a dit "bon repos" quand je suis partie du lycée à 17 heures, après avoir fait passer des oraux depuis le matin 8 heures, alors que je suis au lycée demain de 8 à 16 heures. Ils se préparent comment mes cours ? Mais évidemment un prof qui rentre chez lui se repose. Bon je vous laisse, j'ai de l'amusement en perspective.

lundi, 23 mars 2009

OU SONT MES BASKETS ???

Elles étaient comme ça, mes ch'tiotes baskets, avec en plus un rond blanc au niveau de l'os de la cheville. Le bleu était plus foncé. Y'en avait qu'un. Depuis que les Converse existent, je me dis qu'ils ont copié Palladium, et chez Palladium, pas moyen de retrouver un modèle approchant ! Va comprendre, Charles ! En plus ça me fait marrer que mes élèves soient prêts à dépenser une fortune pour des Converse, alors que moi, ma mère m'achetait ça parce que c'était pas cher, et que bien que faisant du basket depuis l'âge de 10 ans, il m'a fallu attendre la seconde pour avoir enfin une paire de baskets en cuir, parce que ma mère trouvait ridicule de dépenser autant pour des pieds qui ne cessent de grandir. Allez dire ça à vos gosses aujourd'hui !

A trois ans, je les mettais avec une jupe comme avec un short. Je mettais pas beaucoup de pantalons à cet époque, ou alors l'hiver avec des bottes.

Je vous promets, à partir de la prochaine note je vous reparle du présent. Mais finalement, je ne vois pas grand-chose à vous raconter, si ce n'est que je n'ai que des factures dans mon courrier, que dans mon journal télé y'avait une offre gratuite pour je ne sais plus quoi, mais qu'il n'y avait que l'offre qu'était gratuite... C'était peut-être une offre pour des Converse !

jeudi, 12 février 2009

CINEMATOGRAPHE... C'ETAIT MIEUX AVANT !

MERCI EMMA ! CA A MARCHE. C'EST MÊME ENREGISTRE DANS MES IMAGES !

On les connaissait en noir et blanc...

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Les voici en couleurs !

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samedi, 27 décembre 2008

LA DIXIEME MUSE N'EST PAS POUR MOI

J'ai toujours aimé me renseigner sur ma condition. Quand j'étais jeune, féministe, mais que je ne savais pas encore que je vivrais un jour avec ma DS, je lisais Des Femmes en Mouvement, et je lisais les livres des Editions des Femmes. A ma première rencontre féminine, j'ai lu Lesbia de temps en temps. Mais il fallait le vouloir ! Toujours en haut, très haut, du rayon, dans une seule librairie de ma ville, entre deux revues porno. Alors, quand Lesbia a-t-il disparu ? Je ne sais pas, car au début, j'ai pensé que le libraire était de mauvais poil et ne l'avait pas commandé, ou l'avait un peu mieux caché que d'habitude, comme pour Charlie des fois. Et là, en faisant mes courses de Noël, avec ma DS on est tombé sur une revue que je ne connaissais pas : "Muse". On l'a acheté pour voir ; en plus y'avait une interview d'Amélie Nothomb. (Non, y'a pas de scoop, elle est pas lesbienne, elle est "ambigüe", c'est nouveau, ça vient de sortir...) J'ai dit : "oh ! une nouvelle revue lesbienne". Et j'ai regardé le n°. N° 35 ! Il était temps que je me tienne au courant. Remarquez, ça m'étonnerait que j'achète le n° 36. Je l'ai lu hier soir, pour m'endormir, et ça a marché. On dirait Femme Actuelle pour lesbiennes... Genre : y-a-t-il des femmes gentilles ? Je suis féminine et lesbienne, est-ce possible ? Un port-folio de photos de couples lesbiens au milieu de la revue. Ca, c'est plutôt le côté play-woman. Des petites annonces ringardes et stéréotypées au possible, elles aiment toutes la rando et la nature, un "article" sur comment organiser son Pacs, le plan de table, les courses ..., et un âge mental des lectrices et des journalistes qui interroge.

Alors je me suis mise à regretter Lesbia et son côté sérieux et militant qui parfois m'agaçait.

mercredi, 03 décembre 2008

Ils me feront toujours bien rire !

Ils ont comme chef celui qui est à la religion et à l'amour de Dieu, ce que Sharko est à la politique et à l'humanisme, mais ils n'en perdent pas pour autant leur sens de l'humour... Enfin une bonne nouvelle !

Cliquez sur l'affiche.

samedi, 11 octobre 2008

Une journée comme les autres racontée par moi et les autres

Je participe aujourd’hui à un défi de bloggers lancé sur un site que je fréquente assidûment, mais que vous ne devez pas connaître, car il y a un code pour entrer. C’est le site du CPE. C’est marrant, j’ai déjà remarqué que les CPE n’aimaient pas être dérangés, et lui non plus.

(C'est une blague ! j'en ai eu plusieurs comme ça, c'est tout !)

 

Le truc c’est que 14 bloggers je crois, se sont donnés pour mission de raconter leur journée du 10 octobre et de publier leur note avant samedi 12 h.

Bbk-mel http://bbkmel.over-blog.com/
Mebahel http://www.hesed.info/
Cpechou http://cpechou.blogspot.com/
Acharat http://unpripaptitiendeleducnat.blogspot.com/
Ed http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/
Axel http://axelgaetan.blogspot.com/
Garfield : http://www.nissac.blogspot.com/
Hergeloffeni http://hergeloffeni.blogspot.com/
Stéphanie F. http://alecoledelimaginaire.blogspot.com/
Crybabycry http://www.nissac.blogspot.com/
Doc-Doc : http://doc-docentrez.hautetfort.com/
Pascale : http://www.mammouthland.net/
Ange-étrange : http://ange-etrange.over-blog.com/
Tiphaine : http://www.journaldezep.canalblog.com/
Caro : http://croisez-les-fils.over-blog.com/
Le CPE : http://www.nissac.blogspot.com/

Finalement, y'en a 16,  mais z'êtes pas obligés de tous les lire aujourd'hui !
Journée retenue : vendredi 10 octobre

Modalité : description de la journée avec des étapes communes à 10h00/13h00/17h00/20h00.
L'article doit être publié le samedi à 12h00 au plus tard en se linkant les uns les autres.

 

J’ai pas tout compris aux consignes, car les amis du CPE et le CPE lui-même sont des djeuns qui utilisent beaucoup de jargon franglais que j’ai du mal à comprendre. Cherchez l’erreur ! Je crois néanmoins que je dois publier les liens vers les autres participants. En fait c’est ce qui va être le plus dur, car je ne vais jamais chez eux, ou presque. (à part Mébahel, parfois, mais ses notes sont vachement longues, et j’ai pas toujours le temps.)

 

Donc vendredi 6 h 15 : mon radio-réveil se met en marche sur un CD choisi la veille. En ce moment, c’est facile, c’est toujours le même. Un truc qu’ADMV m’a gravé : toutes mes chansons préférées de Gilbert Laffaille. C’était dur comme choix, je les aime toutes. 6h 28 : je me lève sur « Tout m’étonne ». Ca m’étonne même d’arriver à me lever vu comme je suis crevée en ce moment. En plus, j’ai mal à la tête. Jus de pamplemousse, fromage, pain, Advil 400. Trop la flemme de faire le café, j’en boirai un au lycée. Choix des fringues. C’est un peu monotone ces-temps-ci côté zabits, car je n’ai pas encore redescendu les trucs d’hiver, et dois me contenter des trucs « demi-saison » qui sont de sortie. Bref ce matin un beau t-shirt rose tyrien sous le gilet bleu à côtes fera l’affaire. Allumage de l’ordi pour lire mes mails. Essai du téléphone, ça marche toujours pas. Un câlin au chat. Douche. Préparation du cartable. Avec l’emploi du temps sous les yeux, car j’ai des défaillances de ce côté-là ces temps-ci. Si jamais ils font comme ils le menacent, j’aurai à changer d’emploi du temps et d’élèves au milieu de l’année l’an prochain, et là, je ne réponds plus de rien ! En ce moment, je n’arrive pas à me préparer à vitesse normale. Et là, again, après avoir filé à bouffer au chat, je n’ai réussi à décoller qu’à 7h35 ! Ensuite, affronter les embouteillages. Les BMW sans clignotants, les lycéens qui ne savent pas marcher et que leur parents doivent absolument déposer DEVANT le bahut, le camion qui soulève la benne à verres en bouchant le carrefour, et j’en passe. Je suis zen et habile au volant heureusement. Arrivée en salle des profs : 7h47. Direction la photocopieuse. Photocopier en noir et blanc les superbes photos en couleurs imprimées chez moi, avec mon encre à moi, mais que comme c’est cher, il n’y en aura qu’une par groupe. 7h54 : je trouve un fauteuil libre. Discussion du jour, la réforme, le film que l’on ne pourra pas aller voir, tant pis, interruption pour serrer la main de la proviseure. Je n’entends pas la première sonnerie, mais la deuxième voyant se lever tout le monde d’un coup, je sais que c’est la deuxième. 8h02, je me trouve devant mes élèves. Mais entre temps j’ai trouvé un mot du prof de maths, qui ne doit pas savoir lire, et qui me dit que mon message à une élève de sa classe, c’est pas possible, je dois m’être trompée. Mais non, il a rien compris, c’est tout. Heureusement une assistante d’éducation arrive pour prendre les noms des absents et veut bien me rendre service en prévenant elle-même (elle a compris, elle.) l’élève. Commencent alors deux heures super actives et sympas avec ces grands étudiants de BTS qu’on a, et que je ne sais pas pourquoi, personne d’autre que moi ne veut avoir ! 10h00 : Récréation : enfin, 10 mn de pause, que j’ai du mal à appeler récré ! Puis, trou. Le trou pour le prof, c’est la bouche hors de l’eau pour le nageur, l’arrêt pipi pour le vendeur de journaux, surtout les longues journées. Photocopier le document inconnu pour mes langues de complément. D’abord réparer la photocopieuse. Quelqu’un a mis du A3. Pourtant on sait bien que dans celle-là, on met pas de A3. Boire un café. Raconter aux collègues grévistes de mardi qu’on a été marqués « absents » au tableau. Ce sont les nouvelles méthodes. Ecouter la prof de maths se plaindre des secondes. Elle leur a encore mis un devoir pour les punir. J’ai l’air fin, moi, quand je leur parle d’évaluation, et que j’essaie de « banaliser » le devoir, de leur faire presque aimer ça ! J’ai encore mal à la tête, je reprends un Advil. 11h00 : devoir surveillé pour mes terminales. Ca a l’air de les inspirer. Faut dire que le document est assez parlant. Superman en SDF, sauvé par l’Armée du Salut ! Au bout d’une demi-heure, le mal de tête persistant, je prends un zomig. 12 h 00 : comme pour les petits, meilleur moment de la journée, la cantine. Bon, là, faut avouer que les pâtes auraient pas été primées par le Gault et Millau, mais d’habitude, c’est meilleur que ça. Je mange à côté de mes collègues d’Eco. Je les aime bien, la conversation est toujours intéressante, et c’est une race en voie de disparition. 12h30 : je remonte en salle des profs. Je jette un coup d’œil à mes mails, et retourne vers les fauteuils où la conversation porte de nouveau sur la réforme. Il faut dire qu’on en parle peu, mais que si vous avez des enfants pas encore en seconde, vous feriez bien de vous pencher dessus ! On se rappelle de nos bacs à l’ancienne, pas terribles non plus : pas d’HG au premier groupe d’épreuves en C, anglais et HG à l’oral en A ! Le bac avait été amélioré en 1995, revalorisant vraiment toutes les filières, et c’est pour ça que je n’ai pas que du mépris pour Bayrou, mais ensuite Allègre avait commencé à bien pénaliser les littéraires : pas de lv3 en 1ère si on ne l’a pas commencée en seconde, deux heures de langues par semaine ! Son clône Dark Vados va plus loin, plus fort, pour nous montrer qu’Allègre, c’était de la gnognotte. Je sens enfin que mon mal de tête est parti. 13h00 : SONNERIE ! Ca interrompt tous nos échanges et on repart. Une heure en groupe en 1ère. Ca se passe bien. Ils font preuve de bonne volonté, c’est dans l’autre groupe, par hasard, que sont ceux qui font de l’obstruction systématique. Donc j’aime mieux le groupe du vendredi. 14h00 : Secondes. Ramasser les chartes informatiques, vérifier les signatures de l’info pour la réunion de parents, et enfin mon cours peut commencer. Au rendez-vous 33 élèves bavards, et mon stagiaire. Le cours se passe plutôt bien, malgré le bruit que j’arrête systématiquement. Donc, ça hache un peu les choses. Je prends ma décision, puisqu’ils ne veulent pas grandir, je vais imposer un plan de classe, et vais peut-être en séparer qui ne sont pas chiants. Tant pis, ce sont les dégâts collatéraux inévitables… Mon stagiaire ne me dit pas ce qu'il a pensé du cours. Pas le temps, de toutes façons. 15h00 : récréation, 10 mn. Un café et un pipi ! Waouh ! je suis championne ! En retard de deux minutes pour la reprise, tant pis. Une heure de module. Normalement je devais faire le même exercice qu’hier, mais je me suis aperçue 7 minutes avant que j’avais oublié mes images… J’improvise vite fait dans ma tête une activité à laquelle j’avais pensé précédemment, puis renoncé ; ils ont le doc, donc pas de problème. Et croyez-le si vous voulez, mais ça a super bien marché !!! Ils ont été hyper productifs, mon idée n’était pas mauvaise finalement, et on fera le truc sur les photos la prochaine fois. 16h00 : Fin de la semaine ! Bonheur entaché de fatigue. Je prends ma voiture et passe faire des courses. ADMV ne rentre pas ce soir, mais ça ne m’empêche pas de manger. 17h00 : je sors du supermarché et me sens vraiment en weekend ! J’écoute un peu Ruquier à la radio. Mais ils ne sont pas très drôles. Arrivée chez moi, je branche l’ordi, et je me dis : Merde, mais c’était aujourd’hui la journée à raconter !!! J’avais complètement oublié, j’vous jure. Alors je me mets sur Word, et je tape le début. ADMV m’appelle, elle est bien arrivée. Ma cousine m’appelle, elle va passer pour les sachets (faut suivre ! c’est dans les notes précédentes). Je lui propose de grignoter quelque chose avec moi. 19h00 : arrivée de ma cousine, vérification du sous-sol. Les sachets sont intacts !!!!! Je vais pouvoir refaire des lessives et aller sortir la tondeuse. A 20h00 donc, puisqu’il fallait préciser ce qu’on faisait à cette heure-là, nous étions ma cousine et moi en train de nous raconter des choses plutôt intimes et des souvenirs d’enfance devant un jus de pamplemousse pour elle, et un whisky pour moi. (Single malt) Et nous dégustions des toasts au flétan, haddock et saumon fumé. N’en étant pas moins épuisée, je me suis couchée à 22h30, ce qui est exceptionnel, n’arrivant pas en général à gagner mon lit avant 23h30, voire minuit.

samedi, 26 juillet 2008

SI J'ETAIS...

Pascale nous a proposé un portrait chinois cinématographique. Je m'y suis collée, essayant vraiment de répondre dans l'esprit de ce jeu, c'est à dire, pas forcément ce que je préfère, mais, ce qui me ressemble. Pour certaines questions, j'ai eu du mal, il aurait fallu que je revisionne tous les films, certaines scènes ou détails m'échappant. En attendant, découvrez-moi (peut-être) et répondez à ce portrait chinois si le coeur et le temps vous en disent !

Un film : Tumultes de Bertrand Van Effenterre

Une réalisatrice : Coline Serrault

Une histoire d’Amour : When Night is Falling de Patricia Rozéma.

Un sourire : Celui de Moogli dans Le Livre de la Jungle de Disney.

Un regard : Celui d’Annie Girardot dans tous ses films, de sa jeunesse aux plus récents films. Je me suis toujours espérée devenir adulte avec un regard comme ça.

Un acteur : Pascal Légitimus

Une actrice : Agnès Jaoui

Un début : Le dessin animé d’ouverture dans « Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ? »

Une fin : Le Salut sur scène du Dernier Métro.

Un générique : Hope and Glory ou Philadelphia.

Une scène-clé : La leçon d’acteur donnée par Belmondo à Richard Anconina dans L’Itinéraire d’Un Enfant Gâté.

Une révélation : Juliette Binoche dans L’Insoutenable Légèreté de l’Etre.

Un gag : Colette Brosset traînée par son chien dans La Belle Américaine.

Un fou rire : Le mien quand je regarde les Tontons Flingueurs. « Y’a d’la pomme ».

Un rêve : Etre capable de réaliser un film d’animation aussi fort que Persepolis ou Valse avec Bachir.

Une mort : Je ne peux me représenter en aucune mort. Une vie, oui ! (Pourquoi y’est pas cette question ???) Vivre la vie de Charlie dans Charlie et la Chocolaterie !

Une rencontre d’actrices : Catherine Deneuve et Fanny Ardant enlacées dans Huit Femmes.

Un baiser : Ce serait sûrement un baiser entre deux femmes, mais à part re-citer When Night is Falling...

http://fr.youtube.com/watch?v=wv5_g26fSvI&feature=rel...

Une scène d’amour : La première scène d’amour dans 37°2 le Matin.

Un plan séquence : Une femme marche sur la plage, se déshabille, et plonge. C’est celui que je tournerais…

Un plan tout court : Denis Podalydès faisant des châteaux de sable et parlant avec sa sœur sur la plage dans « Petits Arrangements avec les Morts »de Pascale Ferran.

Un choc plastique en couleurs : Le 5ème Elément, et les films de Bilal.

Un choc plastique en noir et blanc : Metropolis.

Un artiste sous-estimé : Robin Renucci

Un artiste sur-estimé : Jean Reno

Un traumatisme : La fin de Thelma et Louise. Je n’ai jamais pu revoir ce film. Et le viol dans l’Amour Violé de Yannick Bellon (1977)

Un gâchis : Tous les films de Sandrine Veysset après « Y aura-t-il de la Neige à Noël ? ».

Une découverte récente : Tu Marcheras sur l’Eau et The Bubble de Eytan Fox  

Une Bande Originale : Deux, en fait : La Double Vie de Véronique et Les Caprices d’Un Fleuve.

Un somnifère : Beaucoup de films chinois, (pardon à la famille, comme dirait Pascale, et ils sont nombreux !) Désolée, quand je dors, je ne me rappelle pas des titres.

Un frisson : Le Cercle Infernal de Richard Loncraine (1977) avec Mia Farrow. (Première vraie terreur au cinéma, que je revis à chaque fois que j’ai peur.)

Un monstre : Hulk, parce qu’il n’est pas toujours un monstre… (Mais le seul, le vrai, celui de la série télé).

Un torrent de larmes : L’incompris de Luigi Comencini (1967, vu en 1976)

 

lundi, 12 mai 2008

Tout est relatif.

Hier avec notre barbecue, nous avons dégusté ça !

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La chance était avec nous cette semaine, car j'avais trouvé un pack de 4 bières anglaises différentes, directement importées. C'est assez rare pour le signaler.

Comme nous ne perdons jamais une occasion de nous instruire, nous avons lu attentivement ce qui était écrit sur la boîte :

"RESPONSIBLE DRINKERS DON'T EXCEED

 4 DAILY UNITS (MEN)

3 DAILY UNITS (WOMEN) "

Le "unit" en question contenant quand même 500 ml ! et affiche 4.7 °.

Pour faire bonne mesure, ils ont collé sur la boîte près de la languette d'ouverture cet autocollant :

 

Mais tout en noir, car le rouge aurait été trop agressif !

Le breuvage était délicieux, et je comprends que les normes anglaises de la "raisonnabilité" ne soit pas celles de nos associations anti-alcooliques.