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dimanche, 05 octobre 2008

Ville sous l'eau, projets à l'eau...

Hier j'aurais pu aller à la Nuit Blanche à Paris, j'y suis allée une fois et j'ai adoré. Mais comme je n'écoute plus la radio, ben oui, j'écoute Gilbert en boucle, je n'ai réalisé qu'hier soir que la Tour Montparnasse et la Tour St Jacques seraient illuminées sans moi, et que je n'entendrais pas Patti Smith chanter en live.

Aujourd'hui, je devais faire une brocante. J'avais même réservé deux mètres pour la somme modique de 7 euros. Mais la météo me l'a annoncé sans se tromper : aujourd'hui, maximale 13 °, vent 65 km/heure, pluie, température "ressentie" (c'est comme ça qu'ils disent !) 11 ° ! Je me suis quand même levée à 5 h 45, suis allée tester la température et les précipitations avec mes orteils (vous avez pu voir combien ils me sont utiles) et me suis vite recouchée. A 9 heures, deuxième lever. Un temps de chiotte. Ils n'ont toujours pas allumé la lumière dehors. Je sens que ma lampe de luminothérapie va faire son office très tôt en saison cette année.

 

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Sinon, je ne savais pas, mais on me l'a dit récemment, il est très difficile de demander de l'aide à SOS Amitié, ils sont toujours occupés !

mercredi, 01 octobre 2008

Le shoppingue me rend dingue

Je reviens d'en ville. Enfin, d'un bout de la ville. Je ne supporte jamais longtemps de marcher dans des rues surpeuplées, à me cogner aux gens qui sont "sourds-muets-aveugles" à cause des portables, mp3 et autres nuisances. En plus dès que je regarde ce qui est en magasin, ça me donne envie de me sauver chez moi. Par exemple, les commerçants ont l'air tous persuadés qu'on a envie de porter des petites vestes grises, sous prétexte qu'une (nom en -asse au choix) est allée voir la reine d'Angleterre en portant ça. J'ai 50 ans, mais ça ne veut pas dire que je veux m'habiller comme une post-communiante coincée au bal des débutantes. J'aime les couleurs, moi ! J'aurais bien besoin d'un pantalon et d'un pull neufs. Mais cette année, la mode est aux fronces et aux manches bouffantes ! En tous cas chez Monoprix, y'a que ça ! Je vais être jolie cet hiver, moi, qui ai déjà tendance aux kilos en trop qui se voient un peu. Là, ça va être rondeurs extrêmes du meilleur goût ! Moralité, je ne vais encore rien m'acheter, car le violet foncé et le jaune moutarde, c'est pas forcément mon truc, et je vais pouvoir faire des économies en attendant la mode d'été. De quoi osé-je me plaindre ?

J'ai quand même trouvé un cadeau d'anniversaire pour ma cousine. C'est un petit gadget sympa, assez réussi esthétiquement, le seul problème étant que je ne sais pas si ma cousine mange des oeufs à la coque... En attendant elle arrive d'ici peu pour prendre le thé, je guetterai la tête qu'elle fera en ouvrant le paquet. Mais, elle, elle n'aura pas la photo et aura peut-être du mal à deviner ce que c'est.

Edit : J'ai pas eu le temps de publier, ma cousine est arrivée. On a bien bavardé. Moralité : pas très en avance pour le boulot, mais ça fait du bien à la santé de tchatcher. Si je ne l'avais pas aidée, elle n'aurait jamais trouvé !

Je réalise soudain que c'est une des premières notes "fashion" que je publie (sauf peut-être celle sur les chaussures en plastique sur mon autre blog), haut&fort va peut-être me classer dans les filles ! Parce que dans les blogs de "chevals qui parlent", y'a pas de VIB...

lundi, 29 septembre 2008

Le fond sera-t-il bientôt atteint ?

Une enquête réalisée par téléphone "Cinquante et un pour cent des Français (contre 47%) ne font "plutôt pas confiance" à Nicolas Sarkozy pour "réduire l'impact de la crise financière en France". Faut pas qu'il se plaigne, si tous les gens que je connais et qui refusent de répondre aux enquêtes téléphoniques répondaient, le résultat serait bien plus important !

Je hais les démarchages téléphoniques. Mais la prochaine fois, je demanderai s'il s'agit de questions sur Sharko ou sur un aspirateur avant de raccrocher.

jeudi, 25 septembre 2008

Peur de l'usure, mais ça passera. Vive la reprise !

Je redoute l’usure. L’usure de la répétitivité. Je m’use de travailler au rythme de la sonnerie du lycée. Toutes les heures, un son strident nous interrompt. Puis un autre m’empêche de finir mon café. Dix minutes, c’est court pour boire un kawa, faire pipi, dire bonjour à ceux qu’on aime bien. Pour peu qu’on ait même quelque chose à leur dire, c’est la cata. Tous les jours faire le même trajet pour aller bosser. Tous les ans corriger les mêmes fautes sur quasiment les mêmes copies. T’as beau changer d’élèves, de sujet, de texte de départ, ils arrivent toujours à écrire « I am 15 years ago » et « There is a lake of justice ». Tous les soirs en rentrant, voir Mr Pantalon debout sur son pas-de-porte et devoir lui dire bonjour. Tous les mardis matins, emmener ADMV à la gare, un serrement là dedans, mais c’est comme ça, faut s’y faire. Et c’est pour elle que je redoute l’usure, du train, du métro, des valises à faire, à défaire, les lessives le weekend. Bien sûr, il y a tous les vendredis l’impatience de la voir revenir, le bonheur de la retrouver. Mais ce serait si cool d’être toujours ensemble. A 20 ans j’avais peur du couple, j’avais peur de beaucoup de choses, alors, j’étais seule. A 30 je vivais avec une femme, ça ne se disait pas, alors on avait chacune son appart’. J’étais parfois seule, mais je le choisissais. A 40 j’avais voulu du changement, j’avais tout bousculé, alors de nouveau, j’étais seule. A 50 je vis de nouveau avec une femme. Je le dis à tout le monde. On pourrait vivre tranquillement ensemble, comme les autres. Mais du mardi au vendredi, je suis seule. Et en ce moment, ça me pèse.

 

lundi, 22 septembre 2008

Qu'est-ce qui m'a donc bercée ?

Sur une idée évoquée par Catherine, j'ai cherché quels titres étaient sortis en 1958. Qu'écoutait donc ma mère avant, pendant et après ma naissance ? Mon père, je sais, du Bach et du Beethoven. J'ai trouvé ! Brassens, cette année-là, a sorti son 33T : Le Pornographe. Tout un programme. Pourtant je suis bien polie, et tout, et tout. Mais dans les titres de ce disque il en est un que j'ai toujours aimé, que je chante par coeur d'ailleurs, comme beaucoup de chansons de Georges. En voici une vidéo. Il la chantait 20 après l'avoir écrite et composée.

 

dimanche, 21 septembre 2008

Comment poser un fondement

Asseyez-vous deux heures sur cette chaise,

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Et vous comprendrez...
1. Pourquoi Van Gogh s'est coupé l'oreille.
2. Pourquoi je faisais toujours mes devoirs sur la moquette à l'adolescence.

vendredi, 19 septembre 2008

Pardon Maman, ils sont devenus fous.

Je l'ai vu au zapping tenir ces propos insultants et annonceurs de la destruction de l'école maternelle :

"Est-ce qu'il est vraiment logique, alors que nous sommes si soucieux de la bonne utilisation des crédits délégués par l'Etat, que nous fassions passer des concours bac +5 à des personnes dont la fonction va être essentiellement de faire faire des siestes à des enfants ou de leur changer les couches? Je me pose la question", avait alors déclaré M. Darcos.

Beaucoup d'élus et personnalités de gauche ont réagi, bien sûr. Mais voilà la réaction de ceux qui ont été amenés au pouvoir il y a un an et demie :

En réponse à ces critiques, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, a dénoncé jeudi un "procès en sorcellerie" fait au ministre de l'Education Xavier Darcos, affirmant pour sa part qu'"aucune question ne doit être taboue sur l'organisation de l'école".

Il y a des jours où je me dis "heureusement qu'elle n'est plus là pour entendre ça", elle, qui il y a 27 ans enseignait encore avec passion dans une classe de tout petits, lisant moult essais sur la psychologie de l'enfant, se remettant sans cesse en question, et exprimant partout sa conviction d'avoir la chance de travailler dans une institution n'existant nullepart ailleurs en Europe de cette qualité. Monsieur le Ministre, vous insultez ma mère.

http://afp.google.com/article/ALeqM5iTqKPiysrf6O3VkGhLQve...

jeudi, 18 septembre 2008

Grandir, c'est pleurer beaucoup.

Ce matin M. était morose. Il a peu participé alors que depuis le début de l'année il me montre, ainsi que son groupe de 4 copains qu'ils sont heureux de me retrouver après la coupure de la première. En seconde j'étais leur prof principale. Ca crée des liens. Je les ai sûrement engueulés, secoués, mais aussi encouragés. Je leur ai répété les mêmes conseils 20 fois, leur ai organisé leur travail de manière directive comme je sais le faire quand j'ai une classe de 35 dont le niveau n'est pas bon. Mais cette année, c'est différent. Ils sont 20 seulement dans le groupe. La loi l'exige maintenant pour les groupes de langues en terminale. Et ils ont mûri. M. qui passait son temps affalé sur sa chaise à dormir en seconde, participe, me regarde dans les yeux, me sourit, est volontaire pour le cours de méthodologie qui est pourtant normalement réservé aux LV2. Bref, il est en passe de devenir adulte. Mais que l'on soit ado, presque adulte, ou carrément vieux, il y a des jours où un truc nous met dans le désespoir. Cet après-midi il est arrivé pour le cours de méthodo, où je n'ai que 4 élèves, en larmes. Au début, je n'étais pas sûre. Mais je l'ai vu, des larmes plein le visage, reniflant sans cesse. Sa voisine lui a passé un mouchoir. Je lui ai proposé de sortir, d'aller à l'infirmerie ou simplement respirer un peu l'air de dehors. Mais il m'a dit "non, il n'y a rien à faire." On a fait cours à côté de lui. Je l'ai senti se calmer un peu, la tête posée dans ses bras sur la table. A la fin du cours, je lui ai proposé d'en parler, car je n'avais pas cours tout de suite. Mais il m'a dit :"Non, il n'y a rien à faire." "C'est  un problème familial ?" "Non." Je n'ai pas posé d'autres questions. Après tout cela ne me regarde pas. Enfin, il a le droit de le penser. Mais je l'ai regardé sortir de ma salle en me disant que je suis bien inutile parfois.

vendredi, 12 septembre 2008

Manipulation, hypocrisie et nuisibilité

A l'instar d'un de ses volumineux et vulgaire prédécesseur, Dark Vados va faire semblant de demander aux élèves de s'exprimer sur la réforme des lycées. Cela a déjà eu lieu. Et à des jeunes qui disaient en majorité "nous sommes trop nombreux dans les classes." On a répondu "eh bien on supprimera une heure de cours dans certaines matières." Et ce fut fait. En langues par exemple. Deux heures par semaine. Même en L LV2 ! Evidemment, on n'a pas modifié les programmes. Il n'aurait plus manqué que les parents s'aperçoivent que leurs enfants apprenaient moins de choses... Cette fois encore on va profiter de leur jeunesse, parfois crédule. "Voilà pourquoi, a-t-il poursuivi, pour la réforme du lycée, je veux débattre aussi avec les lycéens. Et voilà pourquoi, à la fin du mois d'octobre, je ferai venir à Paris tous les élus, de chaque lycée de France." On va leur poser des questions. Ils vont répondre. Sans recul. Quant aux enseignants, le gouvernement ne va même pas faire semblant. Et reprenant la formule de Fadela Amara, notre ministre va certainement nous dire : "Votre avis, j'en n'ai rien à foutre !"

Lycéens provinciaux qui n'avez pas les moyens de vous payer le TGV pour Paris, présentez-vous comme délégués de classe, puis au Conseil d'Administration, et vous verrez la Tour Eiffel !

Mais ne vous laissez pas piéger !

mardi, 09 septembre 2008

Apprenez-leur la politesse !

Un journaliste dit à une ministre : « certains enseignants reprochent à votre projet d’être trop élitiste ». Rien que de très poli, même si la critique est évidente.

Ce à quoi la ministre, Fadela Amara, rétorque :  « Je vais répondre gentiment. J’en ai rien à foutre ! »

 

Dans ce sens, selon la loi, il n’y a pas « outrage » à personne représentant autorité.

Lire cet intéressant article sur Rue 89 :

http://www.rue89.com/explicateur/outrage-a-sarkozy-faut-i...

 

Un président de la république répond "Casse-toi pôv' con" à un homme qui lui disait simplement qu'il ne voulait pas qu'il le touche, en le tutoyant, il est vrai. Mais, moi non plus, je ne veux pas qu'il me touche ! Et dans une telle situation, la répulsion aurait été si grande, que peut-être je l'aurais tutoyé aussi... De là à répondre par une insulte ?

 

Comment espérer que des profs ne se fassent pas traiter de connards par leurs élèves ? Ils se contentent de s'exprimer comme des ministres ou des présidents de la république.

mardi, 02 septembre 2008

Images persistantes malgré l'insipidité de l'époque

Imaginez les journalistes nous racontant tous les ans, sans discontinuer, la reprise du boulot de mon boulanger de quartier ou du chauffeur de bus... "Et alors Mr Trucmuche a repris le volant avec émotion." Ou, "le prix du fuel a encore augmenté de 20 centimes, et le sac de farine est trop lourd. C'est un scandale. La fédération des parents de boulangers a protesté avec vigueur." Aucun intérêt, n'est-ce pas, et pourtant c'est ce que cette presse qui s'étonne qu'on ne la prenne plus au sérieux nous resert tous les mois de septembre.

Parlons donc de Quimper, où des sculptures m'ont fait rêver ou de Brest où j'ai pris des photos dignes de "Gattaca".

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mercredi, 30 juillet 2008

AUJOURD'HUI

Il m'arrive aujourd'hui quelque chose dont je ne pensais même pas, enfant, que ça m'arriverait, c'était autant de la Science Fiction que 1984 ou Star Trek : J'ai 50 ans. Quand j'ai commencé à bosser, les collègues de cet âge-là me paraissaient des ancêtres. Aujourd'hui, ils profitent de leur retraite depuis leurs 60 ans, et ça, je suis sûre que cela ne m'arrivera pas. J'ai fait le bilan hier soir et sur ces cinquante années, je peux dire que les 18 de mon enfance (oui, j'inclue l'adolescence dans l'enfance, ça doit être l'effet du recul) ont été heureuses. Quant à l'âge adulte, 32 ans donc, 16 ont été parfaitement réussies. Je peux donc être satisfaite. L'avenir reste toujours aussi énigmatique pour moi. Je l'emplis de rêves, de projets. C'en seront peut-être de totalement différents qui se réaliseront. En tous cas c'est exactement comme ça que ça s'est passé jusqu'ici.

A 14 ans je rêvais d'être hôtesse de l'air, d'apprendre le chinois, d'aller au Canada, de vivre dans un mobilier hyper-design. Je pensais encore que j'allais me marier. 4 enfants me paraissait le nombre idéal. J'avais hâte d'avoir le droit de vote pour changer le monde. J'avais une trentaine de correspondants dans le monde entier et j'étais persuadée que je vivrais à l'étranger.

Ma vie, c'est pas ça du tout, mais c'est pas mal non plus. Alors ma conclusion, c'est qu'il faut rêver, mais accepter que les choix que fait l'adulte qu'on devient ne soient pas forcément ceux de nos 15 ans. Il ne faut pas être déçu. Ce sera encore mieux.

Essayant de m'imaginer ce que je serais plus vieille encore, je suis allée sur ce site :

http://morph.cs.st-andrews.ac.uk/Transformer/

Je ne suis pas vraiment convaincue par le vieillissement qu'ils proposent. A part avoir l'air un peu plus grise, je ne vois pas grande différence. Mais essayez de voir à quoi vous ressembleriez si vous étiez d'un seul coup africain ou asiatique. Moi, c'est asiatique qui me va le mieux !

Je fais champagne dansant sur ma terrasse ce soir. Si vous voulez passer !

mardi, 29 juillet 2008

Le monde est fou

Je lis parfois la rubrique "insolite" dans Yahoo. On y apprend des trucs formidables ! Il y a des fous partout, et pour tous les goûts.

Des chinois ont essayé d'apprendre à conduire à leur caniche sur la voie express.

Un américain a tiré avec sa carabine sur sa tondeuse à gazon, parce qu'elle ne voulait pas démarrer.

Une nana de 16 ans a déjà participé à 7 braquages. Au début de l'article, on l'appelle "jeune fille", à la fin "jeune femme". Filles de France, braquez des banques et on vous considérera comme une femme !

Des néo-zélandais avaient appelé leurs jumeaux "Benson" et "Hedges".

Un médecin espagnol réputait filmait ses patients "people" pendant qu'ils étaient aux toilettes.

En Italie, un Luna Park avait comme attraction à succès une chaise électrique montrant l'exécution d'un mannequin.

Allez lire vous-même. Rien n'est inventé.

 

 

 

 

samedi, 26 juillet 2008

SI J'ETAIS...

Pascale nous a proposé un portrait chinois cinématographique. Je m'y suis collée, essayant vraiment de répondre dans l'esprit de ce jeu, c'est à dire, pas forcément ce que je préfère, mais, ce qui me ressemble. Pour certaines questions, j'ai eu du mal, il aurait fallu que je revisionne tous les films, certaines scènes ou détails m'échappant. En attendant, découvrez-moi (peut-être) et répondez à ce portrait chinois si le coeur et le temps vous en disent !

Un film : Tumultes de Bertrand Van Effenterre

Une réalisatrice : Coline Serrault

Une histoire d’Amour : When Night is Falling de Patricia Rozéma.

Un sourire : Celui de Moogli dans Le Livre de la Jungle de Disney.

Un regard : Celui d’Annie Girardot dans tous ses films, de sa jeunesse aux plus récents films. Je me suis toujours espérée devenir adulte avec un regard comme ça.

Un acteur : Pascal Légitimus

Une actrice : Agnès Jaoui

Un début : Le dessin animé d’ouverture dans « Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ? »

Une fin : Le Salut sur scène du Dernier Métro.

Un générique : Hope and Glory ou Philadelphia.

Une scène-clé : La leçon d’acteur donnée par Belmondo à Richard Anconina dans L’Itinéraire d’Un Enfant Gâté.

Une révélation : Juliette Binoche dans L’Insoutenable Légèreté de l’Etre.

Un gag : Colette Brosset traînée par son chien dans La Belle Américaine.

Un fou rire : Le mien quand je regarde les Tontons Flingueurs. « Y’a d’la pomme ».

Un rêve : Etre capable de réaliser un film d’animation aussi fort que Persepolis ou Valse avec Bachir.

Une mort : Je ne peux me représenter en aucune mort. Une vie, oui ! (Pourquoi y’est pas cette question ???) Vivre la vie de Charlie dans Charlie et la Chocolaterie !

Une rencontre d’actrices : Catherine Deneuve et Fanny Ardant enlacées dans Huit Femmes.

Un baiser : Ce serait sûrement un baiser entre deux femmes, mais à part re-citer When Night is Falling...

http://fr.youtube.com/watch?v=wv5_g26fSvI&feature=rel...

Une scène d’amour : La première scène d’amour dans 37°2 le Matin.

Un plan séquence : Une femme marche sur la plage, se déshabille, et plonge. C’est celui que je tournerais…

Un plan tout court : Denis Podalydès faisant des châteaux de sable et parlant avec sa sœur sur la plage dans « Petits Arrangements avec les Morts »de Pascale Ferran.

Un choc plastique en couleurs : Le 5ème Elément, et les films de Bilal.

Un choc plastique en noir et blanc : Metropolis.

Un artiste sous-estimé : Robin Renucci

Un artiste sur-estimé : Jean Reno

Un traumatisme : La fin de Thelma et Louise. Je n’ai jamais pu revoir ce film. Et le viol dans l’Amour Violé de Yannick Bellon (1977)

Un gâchis : Tous les films de Sandrine Veysset après « Y aura-t-il de la Neige à Noël ? ».

Une découverte récente : Tu Marcheras sur l’Eau et The Bubble de Eytan Fox  

Une Bande Originale : Deux, en fait : La Double Vie de Véronique et Les Caprices d’Un Fleuve.

Un somnifère : Beaucoup de films chinois, (pardon à la famille, comme dirait Pascale, et ils sont nombreux !) Désolée, quand je dors, je ne me rappelle pas des titres.

Un frisson : Le Cercle Infernal de Richard Loncraine (1977) avec Mia Farrow. (Première vraie terreur au cinéma, que je revis à chaque fois que j’ai peur.)

Un monstre : Hulk, parce qu’il n’est pas toujours un monstre… (Mais le seul, le vrai, celui de la série télé).

Un torrent de larmes : L’incompris de Luigi Comencini (1967, vu en 1976)

 

vendredi, 25 juillet 2008

Comme mon activité sur mon blog ne le prouve pas...

Sur mon blog ça bouge à un rythme d'enfer ; on a rattrapé le retard du nombre de com's dû au festival de Chalon ; je carbure pour inventer des jeux ; je réponds si vite à vos interventions nombreuses et pertinentes qu'on pourrait croire que je reste les fesses collées à ma chaise de bureau et les yeux rivés sur l'écran. Mais non ! Je m'active et je fais des petites pauses très courtes pour ne pas perdre le fil. Depuis deux jours j'ai été particulièrement active je trouve. J'ai tondu la pelouse, lancé (pas trop loin) et étendu trois lessives et fait le ménage à fond, parce qu'un copain d'ADMV venait aujourd'hui (quand on me prévient longtemps à l'avance, j'ai le temps de faire le ménage !) donner un concert dans MAVILLE. ADMV a des potes célèbres. Remarquez, moi aussi, la semaine prochaine, c'est un pote à moi qui vient. Hier j'ai été réveillée par le téléphone. OK, c'était une heure raisonnable pour se réveiller : 9h30. Mais c'était mon cousin conservateur de musée, et dès qu'il parle je ne comprends pas tout. Alors, au réveil, c'était plutôt space. Je lui parle Chalon dans la Rue, il me répond congrès archéologique ; je lui mentionne Givry, il me répond église, halle au grain. Il me raconte le mariage auquel je ne suis pas allée à Dax. J'ai bien fait, il a plu tout le temps. Et surtout il me donne les consignes pour une traduc qu'il me demande de lui faire. A part le jardinage, hier, j'ai trié des papiers, ça, c'est jamais fini, et j'ai essayé de comprendre les explications données sur le blog hautetfort où zapette et moi on s'est croisées l'autre jour, mais ça doit être une langue étrangère que j'ai pas apprise à l'école, j'ai du mal ! Ce matin, je me suis réveillée toute seule sans coup de fil à 7 h 30 et j'ai pu faire et le ménage, et les courses. A 13 h 30 je suis allée chercher ADMV à la gare ; j'avais même eu le temps de faire à manger, et de lire quelques pages de mon nouveau bouquin : Altyn Tolobas, de Boris Akounine. C'est un polar russe, Georgien d'ailleurs. Ca a l'air vraiment bien. Six mois que je l'ai et voilà seulement que je le commence ! A 15 h 15  on est parties au concert et on pensait être en avance vu que ça commençait à 16 h, mais c'était compter sans les retraités qui assiègent l'entrée une heure et demie avant ! C'était dans une église. On a quand même réussi à être au septième rang, et j'ai vu et entendu correctement, bien que n'étant pas au milieu. C'est un peu ridicule, tous les gens devant portaient des sonotones, donc là ou derrière, ça changeait rien pour eux ! Après le concert, le copain d'ADMV, pianiste de son état, est venu à la maison grignoter les toasts, dips et salade de fruits que j'avais préparés et vient de repartir à l'autre bout de la France. Et nous allons commencer vraiment notre weekend !

Mince, j'avais dit que je ferais une note sur l'hôtel ! Ca sera pour une autre fois... ou jamais.

mardi, 01 juillet 2008

A BAS TOUTES LES ARMEES*

Ce weekend, j'avais mes copies à finir, un barbecue à préparer, des photos à trier, un bon livre à lire, une sieste à faire, bref, je n'ai pas regardé la télé, ni écouté les infos. Dimanche soir je suis allée voir un film excellent, magnifique, émouvant, qui dénonce la guerre, ses atrocités, son injustice, le fanatisme religieux, les ordres infâmes donnés par les chefs militaires et politiques : Valse avec Bachir. Allez-y, surtout, ne le ratez pas.

Au lieu de ça, des gens ont été moins bien inspirés que moi et sont allés à une Journée Portes Ouvertes de l'armée. 17 d'entre eux n'en sont pas revenus indemnes. Un militaire, alors qu'il participait à une simulation de prise d'otages, a confondu des vraies balles avec des balles à blanc ! Pas de bol, il avait oublié des vraies balles dans sa poche depuis une quinzaine de jours, un peu comme on oublie un paquet de clopes ou de chewing-gums je suppose...

Ce genre "d'accident" laisse pantois.

Aujourd'hui un général a démissionné. Si on ne le remplace pas, cela fera faire des économies à l'état !

*Référence à un livre de Cabu paru en 1979.

mercredi, 25 juin 2008

Le bac en vers... et contre tout !

Levée tôt, sept heures vingt,

Pamplemousse, pas de terrasse,

Faut qu'j'm'y fasse,

Il pleut, y'a un grain.

Nickname, surname, c'est pas pareil.

Contresens, hors-sujet, basta, je raye.

Deux questions, 79 fois,

Un café, enfin je bois !

Une belle phrase vaut cinq points,

Une faute grave beaucoup moins.

10 heures : je me lasse.

Midi : chic, une pause !

16 heures : j'ai ma dose.

18 heures : je trépasse...

vendredi, 20 juin 2008

Même pas pleuré !

Cet après-midi on m'a donné un paquet à recompter moi-même : 80 copies ! Dans ces moments-là, je voudrais être prof de latin, allemand, ou russe !

Dimanche matin je pars trois jours à l'autre bout de la France interroger pour le BTS, mais on n'a pas voulu me priver du plaisir du bac sans doute. J'ai déjà interrogé deux jours au début du mois à 80 km de chez moi. La commission d'entente (Je suppose que c'est une réunion de plein de gens appareillés...) a eu lieu ce matin, et on va nous envoyer le barême et les modifications par la poste. Ils ont fait semblant de croire que cela arriverait demain matin dans nos boîtes aux lettres ! Alors que si c'est pas posté avant 11 heures (et même si ça l'est), y'a aucune chance. Avec le paquet, y'avait même pas de barême. Heureusement une collègue sympa me l'a photocopié, comme ça je peux commencer à corriger demain. Sinon, je devrai le faire entre mercredi matin et lundi 30 juin à 8 heures, heure où on ne pourra plus se connecter sur internet ! On nous fait rentrer nos notes sur ordinateur depuis des années, mais nos IPR ne sont pas capables de nous envoyer les barêmes par internet. On nous a pourtant imposé de magnifiques boîtes académiques !

 J'ai un poids sur l'estomac depuis qu'on m'a remis l'enveloppe marron, mais j'ai été très forte !

vendredi, 13 juin 2008

NAN !

Tiens ! On n'est pas les seuls à avoir dit non. Auront-ils aussi un gouvernement qui ignorera totalement leur opinion et ratifiera le traité quelques mois plus tard ? Pour l'instant, en tous cas, la Guinness doit couler !

 

mardi, 13 mai 2008

C'est moi qui suis trop cool, ou bien ?

Ce matin un collègue était choqué, offusqué, outré, les mots ne manquent pas pour décrire la pendule qu'il nous "...ait" à propos de la fête de fin d'année organisée par les élèves. C'est un soir de semaine. C'est une semaine avant la fin des cours. Pour que ça puisse avoir lieu, il faut qu'ils trouvent des profs volontaires pour "surveiller". Ce genre de soirée, ça se termine à minuit au plus tard !

Je lui ai dit qu'il avait des idées de vieux ; il m'a répondu que j'étais plus vieille que lui (c'est un être délicat...) ; je lui ai rétorqué que moi, j'étais capable de faire la fête et de faire cours le lendemain matin.

Alors il a embrayé en prétendant que ce genre de fêtes devrait avoir un caractère uniquement privé et se faire en dehors du lycée, que de son temps, etc. Là, je me suis retenue de lui dire qu'à mon avis, aux fêtes organisées en dehors de son lycée à l'époque, il ne devait pas être souvent invité !

Moi, à la fête de fin d'année, j'y serai, et je compte bien m'y amuser.

jeudi, 01 mai 2008

le 1er mai tout le monde a le droit de revendiquer

Je ne sais pas combien de temps les vidéos restent visibles chez yahoo, mais celle-ci mérite d'être vue par le plus grand nombre, un an après que les français aient préféré mettre au pouvoir le petit parasite que l'on sait, plutôt qu'une femme.

http://cosmos.bcst.yahoo.com/up/player/popup/?rn=1095452&...

Le sus-nommé prétend aussi que 1968 n'a rien fait pour la société. Il préférerait certainement la suppression totale du planning familial, et sa chanteuse devra sans doute lui demander l'autorisation pour refaire un disque.

jeudi, 10 avril 2008

L'artiste est-il si différent du citoyen ?

La mort de Charlton Heston a lancé sur plusieurs blogs l'éternel débat "l'artiste peut-il être totalement détaché de l'homme", en quelque sorte, peut-on ne pas aimer cet acteur simplement pour sa prise de position affirmée pour le port libre des armes. J'ai eu l'impression d'être jugée intolérante, ou incapable de comprendre l'art en répondant que non. D'ailleurs, je n'ai pas poursuivi le débat, car les bloggers en présence semblaient subjugués par l'acteur, qui parait-il leur procure "des étoiles dans les yeux", et en oubliaient la notion de "conscience politique". Il me semble en effet qu'un acteur, comme tout artiste, a une responsabilité morale vis à vis du public, et qu'aucune véritable oeuvre ne peut être totalement neutre politiquement, éthiquement, ou moralement. L'engagement politique, moral ou religieux d'un artiste, dès qu'il est rendu public et revendiqué, ne peut plus prétendre ne pas être pris en compte quand on observe l'oeuvre de ce même artiste.

J'ai apprécié certains films de Tom Cruise, mais il m'en reste forcément un goût amer quand je les regarde à présent que je connais son rôle dans l'église de scientologie ; J'avais aimé TAXI 1, mais la présence de Nacéri m'empêche d'aller voir certains films et m'en gâche d'autres, car son comportement machiste et violent en tant qu'homme m'a plusieurs fois choquée. Combien d'entre vous ont aujourd'hui du mal à écouter le CD de Carla Bruni, qu'ils avaient pourtant acheté en la trouvant sympathique ? (Je me réjouis d'ailleurs de ne pas l'avoir fait à l'époque).

Depuis que je suis enseignante j'ai eu plusieurs fois l'occasion de me dire "ça, non, je ne le fais pas, je suis enseignante, j'ai des limites à ne pas dépasser", ou "en tant qu'enseignante, je ne peux pas ne pas m'engager dans cette cause ou ne pas faire cela". J'ai le sentiment qu'un artiste doit se poser le même genre de questions, surtout s'il est très médiatisé.

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jeudi, 03 avril 2008

Le portable rend intelligent.

Un ado de seconde qui semble jouer à "un, deux, trois, soleil !" et se figer sur place, pour redémarrer d'un seul coup à toute vitesse.

Un homme d'âge mûr sur la route, face à sa voiture parlant à sa serrure.

Une femme d'une quarantaine d'années avançant dans le centre ville en se marrant comme une baleine.

Un mec qui se prend très au sérieux avec son attaché-case et sa rolex, parle tout seul en marchant, et même s'engueule et se donne des ordres.

Non, les habitants de ma ville ne sont pas tous des crétins. Mais parfois ils en ont l'air. Ils ont des téléphones portables.

Je sais, j'ai déjà dit ce que j'en pensais, mais je ne m'en lasse pas.

Le prochain que je croiserai ?

samedi, 29 mars 2008

LE PRINTEMPS

C'est,

Une lumière nouvelle qui a rendu hyper agréable une petite balade en ville après le petit repas chez l'Auvergnat.

Mr Pantalon qui s'asseoit sur le petit mur d'en face, son mini-clebs en laisse, et qui me dit "Bonjour Mademoiselle", mais ignore ADMV.

La pelouse qu'il faudra bientôt tondre.

Les fleurs du cerisiers que je guette, en souhaitant qu'il ne leur gèle pas sur la g... .

L'envie de refaire du vélo.

Les vacances qui vont être bientôt là, et pour lesquelles je n'ai quasiment rien de prévu, sauf les copies, et ... Mais je vais trouver, j'en suis sûre.

Le ras-le-bol des fringues d'hiver, mais la flemme d'organiser la transhumance des vêtements entre ma chambre et le grenier.

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15:47 Publié dans Humeurs | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : vive la vie, saison

vendredi, 08 février 2008

Youpi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je me sens légère comme jamais depuis bien longtemps. D'abord, je suis en vacances ! Je déborde de projets (voir des potes, voir des films, des expos, lire des livres en retard, réviser Macbeth pour l'oral de bac blanc :-(, admirer ma maison toute belle et comme neuve, écrire des vraies lettres...), tellement que je me demande comment je vais faire tout tenir en quinze jours. Et puis j'ai réussi à boucler mon boulot : bac blanc photocopié, barême calculé, seulement deux paquets de copies en rade pour les vacances. En plus pour mon dernier jour, j'ai fait trois modules hyper réussis avec mes secondes. Ils ont parlé, écouté, interactivé  tout comme il faut. Et puis ça y est, je suis sûre de chez sûre que je vais avoir tous mes sous. Ben oui, parce que les ouvriers surdoués, en plus, ils ont commencé un mois avant la date prévue... Mais ma banque, elle, elle a pris le temps habituel, alors y'avait comme un hiatus, et quelques angoisses dans ma petite tête de canasson qu'aime pas les problèmes de sous. Alors ce soir pour fêter ça, pour mon ADMV qui rentre d'ici vingt minutes, je vais faire :

Des crêpes !

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Presque aussi légères que moi ! Remarquez, je peux y aller, j'ai fait ma prise de sang pour le cholesterol hier. Alors les excès peuvent reprendre. Vous inquiétez pas pour moi, je suis dans les normes. Enfin, côté bilan sanguin, je veux dire !