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vendredi, 05 février 2010

A BIENTOT

Promis, je vous raconte en rentrant. Je suis dans une impatience de partir que je n'avais pas connue depuis longtemps. Et c'est demain !

jeudi, 04 février 2010

ALERTE A L'HOMOPHOBIE DANS L'EDUCATION NATIONALE !

Le ministre de l'Education Bientôt Plus Nationale vient de prendre une décision homophobe. Restera-t-il ministre ? Oui, certainement. Allez lire l'article complet sur le site de Têtu. Mais je vous en offre un extrait ici.

"Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a voulu clore la polémique qui entoure «Le baiser de la lune», ce film d'animation destiné à évoquer l'homosexualité dans les écoles primaires. Mais il s'est rangé du côté des associations de «défense de la famille» ou encore du côté de Christine Boutin, en estimant mercredi sur RMC que ce court-métrage n'avait «pas vocation à être projeté en primaire».

«Je dis oui à la lutte contre l'homophobie, oui à la lutte contre les discriminations, oui à la sensibilisation de nos lycéens et de nos collégiens, mais je pense que traiter ces sujets en primaire, ça me semble prématuré (…) ce film n'a pas vocation a être projeté en primaire», a déclaré le ministre."

Selon lui et plusieurs associations "bien-pensantes" il est urgent d'interdire ce film dans les écoles. Il est vrai que la bande annonce a l'air effrayante !


Le Baiser de la Lune (Bande Annonce)
envoyé par APGL. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.

Alors, je propose une mesure encore plus efficace pour que les enfants ne voient pas CA si tôt ! Virons de l'éducation nationale tout le personnel homosexuel !

Un autre article sur le sujet : http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20100203.FAP6288/le_baiser_de_la_lune_na_pas_vocation_a_etre_projete_en_.html

Et voici le genre de gens que Chatel suit : http://www.mondeetvie.com/article-le-baiser-de-la-lune-ou-l-homosexualite-enseignee-aux-enfants-du-primaire--41262406.html

http://www.les4verites.com/Halte-aux-incitations-homosexuelles-dans-les-ecoles-primaires-2621.html

Il dit avec du mépris dans la voix qu'il s'agit d'une entreprise "privée". C'est vrai que d'habitude le gouvernement est toujours contre faire entrer les entreprises privées dans l'école... Allez quand même voir la liste des partenaires financiers de ce film : http://www.le-baiser-de-la-lune.fr/partenaires/ et lisez les buts du créateur du film et de sa société d'éditions "Le Mouton à Plumes". (tous les onglets en haut sont intéressants.)

Je ne découvre cette affaire qu'aujourd'hui, mais apparemment cela fait plusieurs mois que des agités réactionnaires font circuler une pétition contre ce film avant même qu'il n'existe ! Il y a donc eu une "contre-pétition", mais elle est cloturée : http://www.mesopinions.com/Soutien-aux-initiatives-de-lutte-contre-l-homophobie-en-milieu-scolaire-petition-petitions-37bd9bd22c64de2b183655aea3088821.html

J'attends avec impatience la pétition qui exigera le limogeage de Chatel pour homophobie active.

mardi, 02 février 2010

ZORGLUB

On a vraiment une flèche au pouvoir !

http://1pic1day.com/nicolas-sarkozy-sorry-for-the-time-video

Et à tous les pouvoirs je dois dire. Ma proviseure-adjointe va réussir à me faire détester mon métier. Ce n'est pas elle cependant, mais le petit sus-nommé, qui m'a fait penser à ce personnage. Ce n'est qu'ensuite que je suis allée relire la notice sur wiki, car mes souvenirs de lectures de jeunesse n'étaient pas très nets. Et je ne me suis en effet pas trompée !

 

 

Époque Le mythe Zorglub (selon wikipedia) C'est un être mégalomane hors-norme. Il est doté d'un égo surdimensionné (il parle régulièrement de lui à la 3e personne) et est d'une nervosité extrême. On le découvre dans une longue aventure couverte par deux albums : Z comme Zorglub et L'Ombre du Z. Il y joue le rôle du méchant. C'est alors l'archétype du savant fou et du génie du mal. Le personnage est cependant d'une grande maladresse et se montre souvent ridicule plutôt qu'effrayant. Une sorte de Gaston Lagaffe qui aurait mal tourné.

Son égo et sa mégalomanie le poussent à nommer tout l'environnement qu'il a créé autour de lui avec le préfixe Zorgl. Son invention clé s'appellera la zorglonde. Grâce à celle-ci, il se compose une véritable armée de Zorglhommes, en réalité des gendarmes qu'il a hypnotisés. Ces Zorglhommes parlent tous la zorglangue (qui ne diffère du français que par le fait que les lettres des mots sont inversées), et leur leitmotiv est « Eviv Bulgroz ! » (ce qui signifie « Vive Zorglub ! »). Il crée de nombreuses bases où sont rassemblés les zorglhommes. On connaît le nom de six de ces bases (même si d'après les différentes cartes représentées, il semble y en avoir davantage) : Zorgland, Zorgrad, Zorg-City, Zorg-les-Bains, Zorgville, Zorgburg. Zorglub a également fabriqué des véhicules futuristes, comme la Zorglumobile ou le Zorgléoptère.

De plus, il n'est pas si méchant au sens où il ne tue pas, et dans L'Ombre du Z on voit qu'il n'est pas du tout conscient du mal qu'il provoque.

Les seules actions réellement criminelles de son organisation ont été dirigées par Zantafio à l'insu de Zorglub. Zantafio finit par blesser gravement Zorglub avec un rayon de la mort expérimental.

jeudi, 28 janvier 2010

สิ่งที่ทำให้คุณหัวเราะหรือไม่?

dingbatperso.jpg
Ah, et puis ça aussi : dans une lettre de motivation venue d'Outre-Manche, ADMV a relevé ça :
"Je faisais le drame à l'université et à l'école."

mercredi, 27 janvier 2010

J'HESITAIS ENTRE POURQUOI JE N'AI PAS VU SOEUR THERESE.COM ET VOUS AVEZ DIT "ABÊTISSEMENT DES MASSES" FINALEMENT VOUS AUREZ UN TEXTE

J'ai du mal à publier de nouvelles notes ces temps-ci. Si je pense, ce n'est qu'à des choses qui fâchent. Et je n'ai pas envie de devenir le blog des pensées quotidiennes d'une râleuse. Alors en attendant une idée plus souriante, je vous donne une version illustrée de ma dernière participation aux défis d'écriture du blog à nous qu'on a.

 

Entre deux cloches.

 

La cloche a retenti. Ouf. Enfin ! Dix minutes, vous imaginez ? Dix minutes de liberté. J’ai mis dehors les deux de tension qui mettent des plombes à ranger leurs affaires, répondu vite fait bien fait au lèche-cul stressé qui me posait pour la énième fois la même question, pris mon manteau accroché au coin du tableau avec mon écharpe parce que la patère a disparu depuis au moins dix ans, fermé la porte à clé, vérifié que j’avais de la monnaie, dirigé mes pas impatients vers l’étage, répondu d’un « salut » léger à tous les collègues que je n’avais pas encore vus, ai enfin aperçu la machine à café, inséré ma pièce, pris mon café court sans sucre, posé ledit café sur une table où il ne risque pas grand-chose, attendu en deuxième position (la chance !) devant les toilettes, vidé ma vessie, lavé mes mains au savon que j’ai fini par apporter moi-même parce que le distributeur était toujours vide, appuyé sur le séchoir électrique inefficace, récupéré mon café, eu le temps d’aller vérifier dans mon casier si j’avais du courrier urgent, eu le temps de poser une fesse sur un fauteuil, pas plus. La cloche a retenti.

 

 

jeudi, 21 janvier 2010

REFLEXIONS SUR LE TRAVAIL UN JOUR DE GREVE

"Les députés français ont adopté une proposition de loi du parti majoritaire UMP qui contraint à terme les grandes entreprises à un quota de 40% de femmes dans leur conseil d'administration."

Le "à terme" dit tout. C'est pas pour tout de suite, c'est pour dans six ans. Largement le temps d'enterrer cette loi et d'en voter d'autres contradictoires. Et puis, il ne faudrait pas traumatiser ces mâles dirigeants. Encore faudrait-il de surcroît que les femmes acceptent de prendre ces responsabilités, tout en acceptant d'être payées 20% de moins que leurs homologues masculins, puisque la loi ne dit rien de la féminisation des hauts salaires.

C'est bizarre, dans l'éducation nationale on ne semble pas manquer de femmes dirigeantes. Du moins dans les établissements scolaires, là où la tâche est rude, où le temps est dévoré, où le salaire n'est pas si élevé où la notion de prestige a disparu depuis longtemps. (Quand je vois comment les gens s'adressent à ma proviseure - élèves, parents, autres...- je me dis qu'il n'y a plus qu'elle pour croire que son statut implique respect et admiration.) Dans les autres instances, plus cool à mon avis, même si les heures travaillées sont importantes aussi, les hommes restent aux commandes : CRDP, Rectorats, Inspections Académiques.

La semaine dernière, j'ai eu la bizarre sensation de participer à un stage sous la direction d'un mec, gentil par ailleurs, et sûrement sérieux, mais qui nous expliquait comment c'était simple d'inclure dans nos cours, pas une fois de temps en temps mais au quotidien, des technologies modernes hyper sophistiquées, alors que lui ne serait même pas capable d'assurer un cours classique avec comme seul objectif d'animer et maîtriser les débordements d'un groupe d'élèves dans des activités traditionnelles. Bien élevés les 15 profs du groupe n'ont pas bavardé, ne se sont pas moqués de lui, ont obéi, et sont repartis chez eux avec leurs réticences non exprimées. Tout ce qui arrive dans nos classes évidemment (exclamation d'ironie) ! Ce type, dans sa famille, son entourage, il a sûrement l'appellation "prof", alors que son boulot n'a rien à voir avec le nôtre, côté fatigue surtout.

Bon, je vous laisse, faut que j'aille "cirer mes baskets".

dimanche, 10 janvier 2010

ENCORE UN SOIR DE REVE

Bon, oui, j'écris pas beaucoup. Je sais. Mais bon, y'avait ça à la maison hier100_7710.jpg, et les copains ne sont partis que dans l'après-midi. Et après faut ranger, nettoyer, et pour le lycée, bosser. Mais ce soir, j'ai la satisfaction du travail accompli. Tout ce qui était sur ma liste est coché, bouclé. Et en plus samedi soir, tout s'est bien passé, ce qui parfois tient du miracle, quand on reprend contact avec la réalité et qu'on apprend qu'un lycéen en a tué un autre, qu'une équipe de foot s'est fait mitrailler en Afrique, ou que des gens ne survivent pas à une météo qui provoque des accidents. ADMV est en train de se marrer comme une bossue devant Nuit d'Ivresse, et je vous promets une note plus intéressante pour la prochaine fois.

dimanche, 03 janvier 2010

MA JOURNEE DE DEMAIN

Lever 7 h 00. Café, pain grillé, Cheddar. Lecture de mes mails, douche, choix des vêtements qui iront avec la météo et les circonstances. Gros gilet, écharpe et grosses chaussettes obligatoires !

Départ 8 h 00. Plutôt 8 h 30, finalement, car - 8° au tableau de bord, il m'a fallu pas mal de temps pour tout gratter ! Heureusement ADMV est venue m'aider, alors qu'elle était encore en pyjama ! Salle des profs, voeux (beurk), photocopies, café (machine, ça compte pas), visite de mon casier. Passer déposer un papier important au secrétariat que j'ai oublié avant les vacances. Pas trop de bisous forcés. Et tellement de boulot que j'ai peu vu les gens.

8 h 55. Terminales LV1. Suite d'un sujet type bac avec analyse des consignes. En principe, 5 questions ont été préparées et rédigées pendant les vacances. Tout n'était pas fait, certains ne savaient même plus de quel texte il s'agissait. Bon, c'est pour eux qu'ils bossent, comme on dit !Il y en a 8 en tout à terminer. On n'en a fait que 5. Mais l'écoute était plutôt bonne, et la participation active, pas trop embrumée par les lendemains de réveillons arrosés.

10 h 00. Après 10 minutes de récréation, Terminales L anglais renforcé. Exposés. Distribution des nouveaux barêmes et grilles d'évaluation, établies par l'inspection. Tout est OK, là. J'adore mes L.

10 h 55. 2nde LV1, dont je suis PP, groupe 1. Confirmation des trois ou quatre rendez-vous à venir avec les parents. Remise d'un paquet de copies et correction. Ramasser un travail fait pendant les vacances à propos d'une expo. La tronche quand j'ai annoncé qu'il fallait faire signer les devoirs, sinon, cours plutôt sympa.

11 h 50. Pause déjeuner. Je ne connais pas encore le menu à la cantine. Mais en général, c'est bon. Pas hyper copieux, mais bien cuisiné. Oui, ben là, lendemain de vacances, c'était pas top... En général, je mange de 12 h 00 à 12 h 30, puis je vais en salle des profs me repréparer aux cours de l'après-midi. Ai réussi à me caser près de mes potes de sciences éco. Conversation plutôt ciné que tricot et petits-enfants, super.

13 h 05. 2nde LV1. Les autres. Ceux à qui je ne parle que d'anglais, en anglais. Fin de correction d'un devoir, commencée avant les vacances, après vérification des signatures. C'est une nouveauté, j'ai décidé de faire ça, comme au collège, plutôt que de permettre aux parents de faire une surveillance type "big brother" sur internet. Oui, ben ceux-là, on leur a trop dit qu'ils était une bonne classe. Ils sont restés muets comme des carpes, et n'ont guère montré d'enthousiasme à me revoir.

14 h 00. Ouf, une pause. M'inscrire dans la salle multi-média pour les deux semaines à venir. Passer au CDI rendre des documents (J'ai pas pu, j'avais oublié un RIB), et en reprendre des autres, et aussi des transparents pour le rétro-projecteur (Merde ! j'ai oublié.). Bavarder avec mon stagiaire si je le vois. Il est resté coincé sur les routes en GB pendant les vacances ! Mais il est finalement revenu, et avait l'air en forme.

15 h 05. Après la récré de dix minutes où j'aurai eu le temps de causer un peu pour une fois, deuxième groupe de 2nde LV1. Même programme que dans le groupe du matin. S'arranger pour faire exactement la même chose, tout en sachant que ce cours de l'après-midi est souvent moins efficace que celui du matin... Ben c'est raté. On a pris du retard. Mais surtout parce qu'ils avaient plus de choses à dire que ceux du matin. Je les aime bien ceux-là aussi. Dans l'ensemble, ils ont tous chiadé leur boulot sur la visite au musée. Satisfaction.

16 h 00. T technologiques LV1. Brainstorming sur le thème "War". Parler de films de guerre avec ce vocabulaire, avant d'aborder un nouveau texte. Ce groupe est très sympa. J'ai de la chance de terminer la journée avec eux. Sympa. Malgré le thème.

16 h 55. Fin de mes cours. Retour à la maison. Revoir rapidement mes cours pour demain. En principe, c'est prêt, car j'ai bossé 6 heures ce dimanche !

Avant que l'ADMV ne rentre de son cours d'anglais, à 19 h 15, passer au supermarché acheter des assiettes en plastique et des verres pour la petite bouffe de nouvel an que je fais avec quelques collègues demain. Tout en se concertant, bien sûr ! ADMV ayant séché son cours, on a pu faire nos courses ensemble, et là, on va décider de quel dvd on regarde.

Puis soirée tranquille, peut-être un peu de blog, un coup de fil, coucher pas trop tard, si on peut, car le mardi on se lève très tôt, et je pars cette semaine pour une journée 8 h / 18 h ! Heureusement qu'il y aura la coupure conviviale du midi. Je ne suis pas encore de mauvaise humeur. Attendons quelques jours... Eh bien, encore d'humeur acceptable. Les marrons glacés font leur effet.

mercredi, 30 décembre 2009

LE PN EXISTE, JE L'AI RENCONTRE

Bon, je sais, ce n'est pas original. Y'en a même que ça agace abominablement, mais finalement je ne vous en ai pas encore parlé beaucoup, mais,  c'était Noël ! Pour moi Noël, c'est un moment où les gens font un effort pour que leurs maisons soient jolies, les rues aussi, et même si je ne joue le jeu qu'à 25% (après tout, c'est pareil avec mon ordi, je n'utilise pas 20% des fonctionnalités que j'ai pourtant payées...), parce que je n'ai pas toutes les options disponibles, ça m'amuse. Je m'explique : je n'ai plus de grands-mères ou de grands-pères, plus de pôpô ou de Momon, et encore moins de gosses à pourrir. Moralité je prends ce qui me plait, sans obligation ! Cette année, on m'a même offert une vraie fête de famille sans que ça soit la mienne ! 28 personnes qui dépassaient leur quotidien pour juste être ensemble dans un chalet sous la neige. Un peu bruyant, mais sympa. Et puis y'a les cadeaux ! Ca figurez-vous, c'est pas parce que j'ai pas de famille qu'il faudrait que je m'en passe. Manquerait pu ! Et je ne m'en suis pas passée. J'ai été gâtée ! Dans le désordre j'ai eu un super beau collier en plastique de Venise, une centrifugeuse et un cadre à photos numériques que j'ai pas encore appris à m'en servir (ce qui me rassure, c'est que je connais un djeuns qui ne sait pas encore se servir de son appareil photo !), un tapis de souris avec une belle photo de mon ADMV dessus, la série Damages en DVD, une boule à décontracter qui sourit aussi bien que moi, du gel douche et du lait pour le corps pour que je sente bon, un petit livre pour que je sache bien ma mythologie, parce que j'assure pas en mythologie, et j'en oublie sûrement. Mais surtout, j'ai vu des belles lumières dans ma ville, des trucs rigolos dans les petites maisons en bois du marché de noël que ça va pas la tête, je regarde, mais je vais quand même pas acheter ça, de la neige, tout plein là où j'étais !, et puis j'ai eu des bisous, plein de bisous. Mais surtout, j'ai rencontré le Père Noël, et ceux qui n'y croient pas feraient bien de revoir leurs convictions. C'est pas celui qui a un scooter, c'est pas celui qui se fait prendre en photo aux Galeries Farfouillettes, non, c'est celui qui va dans les maisons des gens qui ont été gentils, même s'ils sont un peu en retard. T'as qu'à voir comme il est cool, le Père Noël ! Et en plus, il cuisine à ravir !

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Post-scriptum : j'ai oublié de dire qu'on a joué aux post-its sur le front avec le Père Noël et sa femme, et qu'on s'est bien marré !

mardi, 29 décembre 2009

RETOUR

Me voilà rentrée. Mais mon home après quatre jours d'absence ne m'a pas semblé si sweet que ça. Surtout froid. La soirée d'hier s'est passée sous ma couverture polaire, recroquevillée sur mon canapé. Et ce matin encore, j'ai laissé mes mains un moment au-dessus du grille-pain et me suis appuyée contre le radiateur pour boire mon café. Pour me réchauffer, j'ai terminé mon conte de noël que j'ai enfin publié ! Allez voir là :

http://defi-ecriture.tinad.fr/?p=69

J'ai trois jours pour :

Faire mon travail pour la rentrée - acheter les derniers cadeaux, ceux pour les gens que je vais voir le 1er, le 2 et le 9 (oui, tout ça de bouffe et de champagne !) - Faire le ménage - préparer le buffet du 9 qui a lieu chez moi - terminer d'écrire mes cartes de voeux aux vieux et aux anglais et américains, et les poster - trouver des idées pour des notes pour que Pascale arrête de se plaindre, alors que chez elle, elle répond même pas à mes commentaires - me trouver une tenue de fête pour le 31 - ne pas déprimer en voyant la liste de ce qu'il me reste à faire.

mardi, 22 décembre 2009

CONTE SOCIOLOGIQUE

Monsieur Marcel Chautard est couvreur. Il a un enfant d'un premier mariage et un autre d'un deuxième. Il chante souvent sous sa douche et en haut de la charpente. Il y a un mois il a dû subir une intervention chirurgicale bénigne. Dans l'hopital de St-Martin-Sur-Bouvion, dans la Nièvre, où il a été opéré il a attrapé une maladie nosocomiale. Mais il ne s'en est pas aperçu tout de suite, et personne ne lui a dit de prolonger son congé, ni d'éviter de se déplacer. Ce n'est qu'une fois sur le chantier de Sauzergues-Les-Buissons, à 70 kilomètres de là, qu'il s'est mis à souffrir au point qu'on a dû le réopérer dans l'hopital le plus proche. Il y est hospitalisé depuis exactement 18 jours. Le téléphone coûte cher à l'hopital, et ne serait pas remboursé par la mutuelle. Alors, depuis une semaine, il arrive à aller à petits pas jusqu'à la cabine du rez-de-chaussée. Il n'y a pas de train entre St-Martin et Sauzergues. Sa femme, qui est au RMI, n'a pas son permis de conduire. Et prendre un taxi est inenvisageable. Il ne reçoit donc aucune visite. S'il est dans cet état, Monsieur Chautard, c'est sûrement à cause de l'hopital de St-Martin. Mais porter plainte ne lui vient même pas à l'esprit, et serait au-delà de ce que ses économies, qui sont toutes placées sur son codevi à la banque de St-Martin, pourraient supporter. Je n'ai rien lu à son sujet dans la presse ou sur internet, n'ai entendu aucun trémolo dans la voix de journalistes me demandant de plaindre Marcel Chautard. Il y en a tant dans son cas me direz-vous ! En revanche, la France, parait-il s'inquiète d'un autre, dont toute la famille et les amis ont pu, sans l'ombre d'une hésitation, se payer un aller-retour France/Californie, certains pour 48 heures ! Et cet autre-là, à qui on avait déconseillé de prendre l'avion, mais qui l'a fait quand même, est celui qui demande une enquête ! Marcel Chautard n'a pas non plus eu la chance d'avoir un eurodéputé subissant le même sort, cela aide aussi à alerter les media et la justice...

Moralité :

Ne restez jamais éloigné d'une star nationale ou d'un eurodéputé et votre vie en sera facilitée !

EDIT : 11 h 48

C'est avec une grande tristesse que je vous fais part du décès de l'actrice de mon feuilleton tv préféré :

http://fr.news.yahoo.com/51/20091223/ten-connie-hines-de-...

Axel, pas de mythe qui s'effondre, j'ai toujours expliqué l'origine de mon nom :

http://whatamidoinghere.hautetfort.com/archive/2006/07/14...

http://whatamidoinghere.hautetfort.com/tag/cheval

lundi, 21 décembre 2009

AUSSI DELICIEUX QU'UN PLAT DE SPAGHETTI !

Honnête. Militante. Puissante. Emouvante. Battante. Tendre. Impressionnante.

Ces adjectifs qualifient une femme que j'ai vue hier après-midi, une heure et demie sur scène. Francesca Solleville. J'ai pleuré. J'ai ri. J'ai aimé. J'ai adoré. Elle est belle ; elle est droite et nous regarde dans les yeux quand elle chante Al Dente, Ma France et tant d'autres titres qu'elle a été retrouver dans ses 50 ans de carrière. Du 16 au 20 décembre elle a donné 5 concerts, avec un programme différent chaque soir à La Maison de la Poésie à Paris. Un défi d'émotion qu'elle s'est lancé et un pari qu'elle a tenu. J'ai rencontré des spectateurs qui étaient venus à tous les concerts ! Celui d'hier m'a fait regretter de ne pas avoir pu faire de même. Ses textes, ses 77 ans, sa conviction et son sourire, m'ont fait penser tour à tour à mon père, ma mère, mon enfance, une autre Francesca qui me l'avait fait connaître puis était repartie avec ses disques vinyl. Elle a chanté des textes et des musiques de tant de chanteurs que j'aime : Ferrat, Leprest, Dautin, Le Forestier, Pierron, Laffaille, Hélène Martin, et j'en oublie. On aurait cru qu'elle s'était servi dans ma discothèque...

Je voudrais dire un mot de la pianiste qui l'accompagne : Nathalie Fortin. Elle joue magnifiquement, comme toujours, mais elle était là pour soutenir Francesca, la rassurer, lui souffler si un mot lui échappait, magnifier ses chansons tout en restant discrète. La qualité de son jeu, de ses interprétations et improvisations, n'a d'égal que sa générosité.

Merci Francesca et Nathalie, pour ce moment magique ! Ce concert qui m'a fait me promettre que j'allais continuer à me battre. En plus à l'aller comme au retour, dans le train, je lisais du Benoïte Groult. Quel à propos !

vendredi, 18 décembre 2009

JE NE SUIS PLUS FOURBUTE !

Ce soir je me sens particulièrement légère et joyeuse. Ca y est, vous allez vouloir savoir pouquoi !

1. Je suis en vacances ! Depuis 16 h je peux penser à autre chose qu'à mon boulot.

2. Avant-hier soir j'ai gagné un des abonnements pro d'un an offerts par HautetFort par l'intermédiaire d'Osmany sur le blog du même nom. Je lis ce blog assez souvent. Parfois je commente. Parfois j'ai des réponses. Et cette fois, j'ai bien fait de commenter, j'ai eu mon cadeau ! Alors merci à eux pour mon nouveau blog sans pub et ma nouvelle newsletter à laquelle vous pouvez vous abonner, la n°1 paraîtra bientôt. Pour la forme, on verra après car je n'ai pas encore bien compris quelles nouvelles fonctionnalités j'avais à ma disposition. Pour faire plaisir à Pascale, je vais changer mon blog-it et ma phrase sur le cheval fourbu. Mais ça, je pouvais le faire avant d'être pro.

3. Hier je suis allée à un concert fabuleux hyper sympa, mais je peux pas dire quoi, sinon gare à la traçabilité !

4. Depuis hier il neige. J'aime la neige. C'est beau. C'est drôle parfois. Et ça me donne l'impression que j'ai 10 ans. (Quoi, je copie une chanson ????) Dans la cour du musée hier, j'ai fait une bataille de boules de neige avec mes élèves et tout à l'heure, j'ai vu des ados faire du surf avec des skates sans roues dans la descente de garage de leur immeuble.

5. A midi j'ai mangé au restau, un jour de bahut ! Faut vraiment que ce soit le dernier jour pour que je me permette ça, et en plus avec ADMV qui était là exceptionnellement. J'ai mangé de délicieuses noix de St Jacques, avec de beaux sourires autour de moi.

6. Au lycée il y a eu la traditionnelle pantomime. Tous les ans une collègue aide ses élèves à mettre ça en scène (ils sont dans une classe super balèze en angliche) et c'est un cadeau que tout le monde attend. A chaque fois je ris, et je suis émue. Si tu passes par là, chère collègue évoquée ci-dessus, merci !

7. J'ai enfin publié ma Lettre au Père Noël sur notre blog de défi d'écriture. Enfin, ce n'est pas la mienne. Pour que ce soit vraiment une contrainte d'écriture, j'ai demandé à ADMV de me donner le nom d'une personne connue de tous, réelle ou fictive. Ca ne devait pas forcément être quelqu'un d'apprécié. Tant mieux, parce que sinon, c'était raté... Allez lire si le coeur vous en dit :

"Piccolo Babbo Natale,
J’avoue que je ne crois pas trop en vous, mais ce n’est pas grave..." Pour lire la suite, c'est
ici.

Et puis voilà, j'aime noël. J'aime profiter de ces noëls où je suis heureuse pour en avoir connu de plus difficiles.

samedi, 12 décembre 2009

ARNAQUE EN STOCK

Ed est dans son bureau après sa journée de boulot et a échappé de peu à une arnaque pour lui faire acheter de l'isolation. La sonnerie du téléphone retentit.

Voix féminine à l'accent asiatique prononcé : "Madame le Cheval qui parle, vous êtes une bonne cliente ELYKONERIEN.

Ed :"hmm."

Voix féminine à l'accent asiatique prononcé : "Madame le Cheval qui parle, j'avoue que nous aimerions vous avoir aussi comme cliente pour la téléphonie mobile."

Ed :"Ah, là, je vous arrête, car je n'ai pas de portable et ne souhaite pas en avoir."

Voix féminine à l'accent asiatique prononcé: "Ah bon, mais, Madame le Cheval qui parle, vous ne souhaitez pas avoir un téléphone pour être joignable à tous moments ?"

Ed :" Mais, je SUIS joignable. Puisque vous avez réussi à me joindre."

Fin des hostilités.

jeudi, 10 décembre 2009

RIEN, DE RIEN, TOUSSA !

Il y a 31 ans j'ai fait un choix. J'avais fait deux ans d'études pour devenir secrétaire de direction trilingue. Le bilan était plus en faveur du secrétariat que du trilingue, quant à la direction sachant très bien qu'elle ne m'embaucherait pas forcément au début, j'ai décidé d'en changer. Pourtant, même pour faire un boulot qui ne m'intéressait pas, et qui consistait à assurer un confort de travail à trois cadres qui à l'époque ne savait pas taper sur un clavier ou se faire un café, au sein d'un service intitulé "Direction de l'exportation", on me proposait 9000,00 FF pour démarrer en région parisienne. Trois ans de fac, un an en Angleterre et un an d'angoisse et de sueur sur concours plus tard, j'ai intégré l'Educnat en province, pour un salaire de début de 6340,00 FF. J'ai eu alors quelques doutes. Avais-je bien fait de repartir à zéro (pas d'équivalence en ce temps-là pour un BTS géré par le Ministère du Travail...) ? J'en ai eu de nouveau au moment de la réforme des retraites. Oui, ce choix m'avait fait entrer dans la vie "active" à 25 ans. Mais hier quand j'ai lu ce petit article sur l'entreprise où je suis restée quelques mois, et malgré tout ce que je peux râler, je me suis dit qu'à 20 ans, j'avais été très clairvoyante. En 1978, on arrivait là-bas dans le bus de l'entreprise qui nous avait ramassés Porte de Vanves, et on fonçait pointer, puis, plus tranquillement, comme un seul homme vers la cafet'. Aujourd'hui, le passage cafet' me semble bien compromis. Un café ou un bureau pour bosser ailleurs que dans un placard, il faut choisir !

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Le Canard Enchaîné. Mercredi 9 décembre 2009

lundi, 07 décembre 2009

LE DEFI DE ZAPETTE N°7

 

On y pensait depuis longtemps. Il y a vingt ans ce n'était qu'un rêve, que l'on remodelait un peu à chaque vacances : une idée agréable, une odeur de vent marin et de vinaigre de malt, une couleur ambrée de bitter locale, l'image d'un petit cottage à la campagne, l'humour des amis qu'on s'imaginait retrouver au quotidien. Plus la retraite approchait, plus l'on se renseignait : la sécurité sociale, la banque, le prix des loyers, les régions les plus abordables. Bloggeuse acharnée, j'avais contacté des expatriés pour obtenir des témoignages. Certains nous confortaient dans notre projet et nos espoirs. D'autres nous faisaient peur. Des déçus congénitaux essayaient de nous dissuader. Enfin, le 1er juillet 2023 je fus en retraite. Ce fut une belle journée. Il faisait soleil, et dès le lendemain nous avons commencé à vider la maison, trier, empaqueter. Nous n'emporterions que les plus beaux souvenirs. Des photos, des livres, nos disques durs. Le reste, nous l'achèterions sur place. Les meubles anglais ont du charme, si l'on se passe du feu artificiel. Les nouveaux propriétaires voulaient s'installer le 1er septembre, date à laquelle nous aurions nos clés pour notre nouvelle maison. Quel timing ! Je regrettais parfois de vieillir, mais ce jour-là, j'ai senti que l'âge m'aidait à bouger « léger ». Plus jeune, je m'accrochais aux objets, aux lieux. Cette fois, je partais sans déchirement. Et aujourd'hui, je ne regrette rien. Cela fait dix ans déjà. J'ai des nouvelles des amis et de ma famille par internet. Certains font même le voyage parfois. La vie ici nous convient. Le champagne et le foie gras sont un peu chers, mais j'y pense parce que c'est noël. Le reste du temps, le thé, la bière et le stilton me suffisent. Ca valait la peine de rêver.

 

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vendredi, 04 décembre 2009

OU EST LE JAUNE CHEZ VOUS ?

Comme tous les lecteurs de Dana, j’ai été la cible d’un tag en couleur. Je mets « couleur » au singulier, car en fait le titre c’est « Jaune comme… ».

Ca m’a amusée, et puis en y réfléchissant je me suis dit, qu’à part le papier peint de ma chambre, il y avait peu de jaune chez moi. Mais depuis douze ans que je dors en jaune, j’apprécie. 

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Cherchant plus loin ce que je pouvais trouver de jaune dans ma vie, j’ai pensé aux bananes que je mange le matin pour me donner la force d’affronter le marathon des cours. Et sur le même plan de travail, l’huile d’olive dont je ne peux me passer, quelle que soit la recette.

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J’ai croisé mon sac à main petit format mais dans lequel, telle Mary Poppins j’entasse tout un monde parallèle de papiers, stylos, livre, mp3 divers et plus loin dans le couloir, ma cape de pluie, rangée depuis quelques joues que nous sommes au sec.

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Il y a aussi les becs des drôles d’oiseaux qui décorent mon couloir et la boîte du dernier jeu qu’on m’a offert pour défier ma culture générale. Vous remarquerez au passage que chez moi, ce qui est jaune est parfois flou...

 

En dehors du sommeil, le jaune est futile ou/et culinaire chez moi, et peu existant. Je poursuivrai donc l’exploration de mes couleurs avec le violet, l’indigo, le bleu, le vert, l’orangé, et le rouge, et mon drapeau sera complet.

mardi, 01 décembre 2009

CA L'FAIT A CHAQUE COUP !

Dans la salle des profs, 7 h 35.

"Tiens ! T'as changé de lunettes !"

"Non, J'AI des lunettes aujourd'hui."

Y'avait longtemps. Je porte des lentilles depuis 1979. J'ai vu l'évolution technologique, et au fur et à mesure des années les conjonctivites s'espacer. Il y avait bien dix ans que je n'en avais pas eu. Mais depuis hier, mon oeil gauche est rouge, pleure, et me fait mal. Du coup, apparition de Ed au lycée ce matin avec ses belles lunettes classos. Au début de ma carrière de prof, ça m'arrivait une fois par an à cause de la craie et des lentilles qu'on ne jetait pas comme ça ! Les élèves qui me connaissaient bien me disaient "Tiens, c'est la semaine à lunettes."

Même si elle n'était pas aussi confortable et fine au début, la lentille est l'invention qui a le plus changé ma vie. De manière radicale. Elle m'a permis de voir à quoi je ressemblais. La première fois que je me suis aperçue par surprise dans une glace à au moins 4 mètres, sans grimace de plissage d'yeux, et sans lunettes devant ces mêmes yeux, je ne me suis pas reconnue. En prime, j'ai pu : recevoir un ballon de basket sur le coin de l'oeil sans me retrouver coupée par la monture, entrer dans un magasin sans être aveuglée par la buée, faire du vélo l'hiver sans rêver d'inventer les essuie-glaces à lunettes, voir sur les côtés, voir toujours pareil car les lentilles ça ne tombe pas sur le nez, me trouver physiquement acceptable.

Mais je reconnais que certaines montures peuvent aussi avoir quelque utilité !

dimanche, 29 novembre 2009

COMMENT ARRIVER A SES FINS

Un facteur avait stocké chez lui 300kg de courrier non distribué !

Ils disent que c'était pour s'éviter du boulot. Certes, mais si c'était un défi d'écriture, et que l'on doive terminer cette histoire, je dirais que l'enquête prouva que l'homme en question avait été payé par le gouvernement qui lui assurait gratuitement un logement F12. En effet son stockage, ainsi que celui opéré par 250 autres facteurs disséminés dans toute la France, permit entre 2005 et 2009 de faire baisser suffisamment la confiance que les français avaient dans leur service public pour qu'ils acceptent sans broncher la privatisation de la poste.

vendredi, 27 novembre 2009

CA A L'AIR DE QUOI ?

Ce matin en roulant en ville, je me suis dit qu'il y avait vraiment de plus en plus d'allemands dans ma ville.

Et puis j'ai réalisé que c'était simplement les nouvelles plaques numéralogiques.

C'est con, mais je ne m'y fais pas.

mardi, 24 novembre 2009

MA NOTE TANT ATTENDUE N'EST PAS GAIE

Vous avez des enfants ? Ils ont l’ambition de faire des études ? Alors ça va être chaud. D’abord avec une réforme, la même que l’an dernier. On leur avait bien dit qu’on n’était pas d’accord. Ils nous ont dit (deux députés se sont même déplacés dans mon lycée pour nous faire du bourrage de crâne…) « qu’ils n’étaient pas du genre à faire sortir par la porte une réforme qu’ils referaient rentrer par la fenêtre. » Heureusement, on ne les a pas crus. On se sentirait très cons aujourd’hui.

Les contenus vont diminuer, certaines matières sont quasi-sacrifiées, comme les Sciences Economiques et Sociales (ben oui, ça fait réfléchir, vaut mieux seulement leur apprendre à compter et placer leur fric.), l’histoire-géographie (oui, vous avez bien lu ! C’est tellement peu important !). Et au lieu de redonner aux jeunes la possibilité de consolider et approfondir leurs connaissances, on va leur offrir un zapping educatif en seconde, dont l'intérêt est loin d'être prouvé. De plus, chaque lycée étant responsable de décider des heures en groupes, ça va être sympa l’ambiance entre les matières qui se feront la guerre pour les obtenir, et pour vos enfants qui n’apprendront pas la même chose d’un lycée à l’autre.

Ensuite il y aura les profs, dont on va supprimer la formation professionnelle. Un grand pas en avant… vers la cata pédagogique, les dépressions nerveuses et les démissions multipliées, et la généralisation des vacataires et contractuels.

Pour finir, si vos enfants survivent à cette destruction de l’école, ils n’auront pas intérêt à traîner pas loin d’une manif, car ces temps-ci on les arrête, on ne prévient pas les parents, on les fait passer en comparution immédiate, et ils se retrouvent avec de la prison avec sursis sur leur casier judiciaire, juste parce qu’il faut des coupables pour décourager les autres. Ca se passe en province, y’a pourtant des ministres présents, et les media nationaux se la ferment.

La France, à force de dire qu’on a la chance d’y être né, et qu’on n’a pas le droit de se plaindre, on est en train de la laisser devenir une sacrée mare de boue non-démocratique.

vendredi, 20 novembre 2009

JE PENSE QUE C'EST LE SIXIEME

Il y a longtemps que nous avons interrompu nos défis d'écriture. Y'en avait qui étaient en vacances, d'autres qu'avaient des soucis, plein de grosses excuses bidons, mais le fait est que nous n'avons pas écrit depuis une éternité. Les règles restent les mêmes : les participants publient leur texte sur leur blog ou me l'envoient par mail et je le publierai ici. Le texte doit être publié vendredi prochain au plus tard (ou me parvenir par mail la veille). Il faut tant soit peu respecter les consignes, et assumer tous les commentaires colorés que l'on trouve ici. Allez-y ! Lancez-vous ! Comme diraient mes élèves, c'est fun !

Ecrire un texte de maximum 300 mots où l'on retrouve ici et là des détails inspirés par ces quatre photos prises pendant mes vacances en Angleterre et que je ne vous avais pas encore montrées :

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mercredi, 18 novembre 2009

UN COLLEGIEN MENACE DE TUER SES PROFS SUR SON BLOG: "C'ETAIT UN ELEVE SANS PROBLEME."

Y'en a marre de ces titres à la noix, de ces considérations sans fondements par des journalistes qui n'ont qu'une envie, écrire ce que leurs lecteurs ont envie de lire, ce qui ne choquera ni la ménagère de moins de cinquante ans, ni l'octogénaire paranoïaque. Si ce gamin a pris une carabine avec 25 cartouches dans l'intention déclarée de tuer ses profs, excusez-moi, mais, IL AVAIT BIEN UN PROBLEME.

Le problème, justement, c'est qu'on ne les repère pas toujours ces problèmes, pas qu'ils n'existent pas. D'ailleurs il y a aussi des profs avec problèmes. Il y en a qui les hurlent sur leurs élèves ou en salle des profs, et d'autres qui les gardent pour eux. Comme ce garçon de 13 ans. Et si un jour ils pétaient les plombs, eux aussi, et venaient tirer dans le tas dans leur classe, ou plus probablement au rectorat ? Ce n'est peut-être pas tant que ça de la science-fiction...

Plus loin dans l'article il y avait cette phrase fabuleuse : "C'était un bon élève, il avait 12 de moyenne." Si c'était un bon élève, pourquoi n'avait-il pas 15 ? (Note qu'il avait l'année d'avant.) Il avait peur d'une réunion parents-profs ! Quelle pression tout de même. Cela m'anéantit. Elle vient d'où cette pression ? Des profs qui hésitent à noter au-dessus de 14, des parents qui veulent ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants et leur répètent que s'ils ne sont pas excellents à l'école ils rateront leur vie, mais parallèlement leur rabâchent que c'est de la faute de leurs profs s'ils ne réussissent pas, ou des journalistes et des politiques qui se délectent de phrases bâteau, vides de sens sur les jeunes et sur l'école ?

Je suis en plein dans le système, avec ma part de culpabilité, mais j'ai envie de crier "STOP !" et qu'on nous foute la paix. Marre des media qui écrivent et vendent de la soupe, des politiques qui ne pensent qu'au nombre de voix qu'une phrase choc bien qu'éculée va leur rapporter, des parents qui consomment de plus en plus l'école, des Inspecteurs qui n'ont pas plus qu'hier conscience de la réalité de notre travail, des chefs d'établissements qui nous assomment de réunions, papiers à remplir, à distribuer, de délais à tenir, de projets à organiser, de commissions dont il faut faire partie, tout ça pour réussir leur propre carrière, marre de tout cela qui m'empêche de repérer les problèmes de mes élèves, et de ce fait me transforme en cible potentielle lors d'un prochain pétage de plomb.

dimanche, 15 novembre 2009

NOTE MANUSCRITE

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vendredi, 13 novembre 2009

ILS SE DEMANDENT APRES POURQUOI ON LEUR EN VEUT !

Quand j'étais élève on les appelait les "Surgés", aujourd'hui on dit les "Cépéheus". Mais ils n'ont pas changé ! Ils me cherchent et me filent des punitions sans raison... La preuve, le CPE m'a taggée. Je dois vous raconter 7 choses que vous ignorez à mon propos. C'est pas de la tarte car beaucoup d'entre vous me connaissent en vrai, et je suis tellement bavarde que j'ai à peu près tout dit sur mon blog. Depuis avril 2006 que voulez-vous que je puisse avoir oublié ? Cette punition est injuste, donc, mais je m'y plie. Si d'autres veulent suivre, why not, mais j'ai déjà taggé pour le cinéma ! (A moins que la contesse n'en profite pour écrire sa première note...)

1. En fac, j’avais un prof de littérature anglaise que je ne voyais qu’en cours magistraux, et qui s’appelait Mr Lorriman. Je ne sais plus si c’est lui ou la rumeur qui nous avait appris qu’il était le professeur particulier de Valery Giscard d’Estaing. Voilà quelqu’un qui doit avoir l’impression d'avoir atteint ses objectifs.

 

2. Je suis allée pour la première fois en Union Soviétique en août 1975. Un copain est resté coincé à l’aéroport au retour, parce qu’il avait oublié son passeport dans le bus, et ma meilleure amie est rentrée amoureuse passionnée et hyper triste. Son histoire d’amour a quand même duré, par épisodes, jusqu’en 1983 je crois ! Et moi ? Rien.

 

3. J’ai joué au basket pendant 25 ans. J’essayais de porter le numéro 10. J’aurais bien mieux joué si j’avais porté des lentilles de contact dès le début. (C'est pas moi en-dessous, mais c'était pour elle !)

 

4. Mon fruit préféré est la mangue. Pourtant la première fois que j’y ai goûté, j’ai trouvé que ça sentait l’Eau de Cologne. Aujourd’hui, personne ne sait ce que sent l’Eau de Cologne de toute façon.

 

5. Le premier vrai livre que j’ai lu avec presque pas d’images, c’était « Les Petites Filles Modèles », et je n’ai pas trouvé ça niais et malsain, alors que mon père se désolait de mes lectures.

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6. Entre 15 et 19 ans, j’ai eu environ 25 correspondants dans le monde entier, à qui j’écrivais régulièrement, des belles lettres avec des dessins. Je n’ose pas penser au temps que j’aurais passé à chatter si j’étais née 35 ans plus tard !

 

7. Je sais jongler, et il y a 24 ans j’ai animé un club jonglage dans le cadre d’un PAE. C’est fou ce que la passion peut donner comme compétences soudaines !