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jeudi, 10 juin 2010

NOM : QUIPARLE - PRENOM : ED

Je blogue depuis avril 2006. A cette époque j'ai découvert les blogs et la plupart des auteurs avaient des pseudos. Pourquoi ?

Quand on est un personnage public, on fait un blog en son propre nom pour que les gens qui nous connaissent lisent en se disant « tiens, c'est Trucmuche qui pense ça », ou bien, « j'aime bien Machinchose, je me demande à quoi ressemble son blog. » Pour le personnage public, le blog est un lieu d'expression moins cher qu'un éditeur à trouver, un support publicitaire ou de propagande.

Mais pour moi ? Je n'ai rien à vendre, pas de message à faire passer pour être élue aux prochaines présidentielles. Je veux juste être entendue par des gens qui partagent peut-être les mêmes idées que moi, ou auraient envie de les débattre sereinement, sans enjeu. Les blogs, c'est comme un café sans limites où je viendrais les jours de congé prendre un verre et bavarder avec les gens rencontrés sur place, dont certains deviendraient des amis.

Tous ces gens rencontrés ne me connaissent que dans ces conditions-là et ne sont influencés ni par mon origine géographique, ni par mon physique, ou par mon âge, la taille de ma voiture ou de ma maison.

En revanche je leur réserve une facette de moi que ne connaissent pas, et ne peuvent connaître les gens qui me fréquentent tous les jours et qui comme tout un chacun me rangent dans des cases : prof d'anglais, 26 ans de carrière, vit depuis toujours dans la même ville, ressemble à ça, etc. Tout un tas de critères qui font qu'ils passent à côté d'un tas de choses dont je parle ici, mais que je ne veux pas que tous ceux qui connaissent mon nom puissent lire.

Ma famille me voit d'une façon, mes voisins d'une autre et mes collègues, les élèves et leurs parents encore d'une autre. Comment réagiraient-ils à la découverte de tout cela mélangé ? Cela les regarde-t-il ?

Il y a des lois qui protègent des abus bloguesques. On peut me retrouver facilement si j'outrepasse dans mes notes ce que la loi autorise, avec mon adresse IP par exemple. Alors pourquoi vouloir que je donne mon nom ? Le blog hautetfort et Alexandra nous ont donné un lien vers une page où l'on peut en principe indiquer son blog pour dire qu'on souhaite conserver l'anonymat. Mais cette page fait bugger toutes mes sessions internet !

Les journalistes que j'entends parler du problème ne connaissent apparemment rien aux blogs, sauf de gens connus, et confondent blogs perso et facebook, twitter et sites internet, bref ils disent tout et n'importe quoi, visant surtout à effrayer la ménagère de moins et plus de 50 ans pour qu'une fois de plus une loi anti-démocratique puisse être votée sans que les français ne bougent un orteil.

Lisez la proposition de loi, ça fait peur :

http://www.senat.fr/leg/ppl09-423.html

Dans ce blog, vous trouverez le lien qui mène à la page wikio où l'on peut signer la pétition. Chez moi, ça vient encore de bugger. Dites moi si vous arrivez à voir cette page et à la garder assez longtemps à l'écran pour signer.

http://www.art-rock.over-blog.com/article-la-fin-de-l-anonymat-sur-les-blogs-51275326.html

J'avais écrit ma note avant de lire cet article, mais je vois que nous partageons les mêmes sentiments. Et vous ? Etes-vous prêts à donner votre adresse et votre numéro de téléphone sur internet ? N'est-ce pas encore plus dangereux que tous les dangers que présente internet réunis ?

mercredi, 26 mai 2010

TOUT LE MONDE PEUT SE TROMPER

La nana de la météo ce matin, qui m'a annoncé que la température baisserait de dix degrés... et du coup j'ai eu l'air con en jean et chaussettes cet après-midi en sortant du boulot à 15 heures, et ai été ravie des deux orages qu'on a déjà eus depuis. De l'eau, mais une température toujorurs estivale ensuite.

Le cuisinier à midi, en décidant de servir une tarte aux poires. Bon d'accord, il devait penser que je ne mangeais pas là, comme les autres mercredis.

La machine à café, en "oubliant" de me rendre la monnaie.

Moi, en choisissant la fil à l'hypermarché où c'était marqué "école de caisse"... Mais moi, évidemment, le panneau, je l'ai vu une fois que j'avais tout posé sur le tapis. J'allais pas tout remballer et saper le moral de la jeunette. Inefficace, mais souriante.

Vous, en venant ici ce soir, car finalement, je n'ai vraiment pas grand-chose à raconter !

 

jeudi, 13 mai 2010

OU EST PASSE LE PRINTEMPS ?

Il fait si froid dans mon lycée,

que je prends deux minutes pour me réchauffer sous le sèche-mains souffleur des toilettes avant de repartir voir mes élèves.

que vendredi je vais prendre mes gants.

que nous avons bu du cidre pendant notre réunion de réflexion sur l'application de la réforme, et ce n'était pas QUE pour oublier !

que je suis à court de monnaie pour la machine à café.

que je reste debout dans la salle des ordis, plutôt qu'assise sur les fauteuils du frigo principal.

qu'on ouvre les fenêtres dans les salles pour se réchauffer.

que les élèves sont muets et sages.

J'avais pourtant cru comprendre au dernier Conseil d'Administration que les fonds de réserve ne manquaient pas.

Au rez-de-chaussée, dans les bureaux, des radiateurs électriques sont apparus...

samedi, 01 mai 2010

ESPRIT ES-TU LA OU ILS DISENT ?

Les vacances d'été s'annoncent d'enfer. En lisant les news j'ai appris que la région où on allait est la plus hantée d'Angleterre !

http://fr.news.yahoo.com/55/20100501/tod-de-plus-en-plus-...

Déjà que j'ai une voiture magique depuis hier... La vie est belle.

Je vous dirai où j'ai aperçu le mien, et à quoi il ressemblait dans quelques mois !

lundi, 26 avril 2010

J'OSCILLE

 

Les plus.

 

Les fleurs côté jardin. Le film Dragons au ciné et Louise Michel en DVD. Le soleil qui n’oublie pas le nord. Une belle voiture qui sera livrée vendredi. ADMV qui a eu un weekend de 4 jours au lieu de 3. Les sushis qu’on s’est fait livrer et qui étaient frais et délicieux. L’idée agréable que je me fais des livres que j’ai à lire. Le restau sur une péniche, dans une ambiance sympa. Zapette et Virgibri qui ont la frite. Le fait que vous soyer passés ce jour.

 

Les moins.

 

J’ai travaillé toute la matinée samedi pour un truc de l’éducnat qui ne servait pas à grand-chose. J’ai deux paquets de copies, pas encore en retard. Bientôt trois. Le temps qui me manque pour lire. Mes terminales font si peu d’efforts pour la correction du bac blanc que je me demande s’ils vont pouvoir faire mieux au vrai. Un de mes élèves vit un truc très dur, et j’espère qu'on va être à la hauteur pour le soutenir.

 

 

mercredi, 21 avril 2010

UN MERCREDI SOURIANT

Ce matin, je suis collée. En fait avant les vacances quatre élèves n'avaient pas fait un travail simple, mais qui demandait un peu de recherches suite à une sortie (oui, j'en organise encore quelques unes malgré tout ce que je dis...) et j'avais rendu un deuxième sujet avec un nouveau délai en prévenant bien, sur l'énoncé, que tout travail non rendu avant les vacances vaudrait une colle un mercredi matin. Un seul s'est amusé à ne rien me rendre. Il vient donc ce matin faire ce boulot...Comme je veux que ce travail soit fait au CDI, et que les surveillants surveillent les collés uniquement l'après-midi, je m'y colle ! (ah! ah! ah!) En fait, moi, pendant ce temps-là, je vais faire mes devoirs aussi, sans tentations diverses comme mon blog, un thé, mes mails, facebook, un jeu... Cet après-midi, je vais voir un monsieur qui me dira quel carrosse je peux m'acheter en échange de mon tank actuel plus une modique somme. Ca va discuter sec ! Entretemps j'espère pouvoir manger sur ma terrasse. Il fait si beau. Et bouquiner un peu au soleil me fera du bien. Bizarrement, je prends bien cette rentrée. Les aléas des transports ont animé les conversations et cela a mis une ambiance un peu moins sinistre en salle des profs. On envie ceux qui sont coincés au Sénégal, en Egypte ou en Grèce, mais on rêve aussi, et les effectifs un peu réduits des classes nous font du bien. On connait le nom de notre prochain chef. Cela ne nous apprend pas chose, mais ça permet de bavarder quand même, d'espérer que ce sera mieux... Les profs sont naïfs. Mes 13 premières heures se sont bien passées. J'ai fait à peu près tout ce que j'avais prévu, et dans une ambiance correcte. Vendredi nous allons au restau pour dire au revoir à notre assistante américaine. Les assistants semblent passer de plus en plus vite ! Leur année scolaire ne va que de début octobre à fin avril, et je regrette pour eux autant que pour nous qu'ils ne puissent rester plus longtemps. J'ai été assistante en Angleterre d'un premier septembre à un 16 juillet, et ai ensuite eu la chance d'assurer un intérim du 1er septembre suivant jusqu'au 1er novembre, et j'avais vraiment eu l'impression de m'intégrer. En sept mois, c'est plus illusoire !

dimanche, 18 avril 2010

ALLEMAGNE, DERNIERE !

LA RUE S'EXPRIME...
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Demain je reprends le chemin du lycée et je vous récris une vraie note... peut-être. Aujourd'hui, je peux vous faire un condensé de cette fin de vacances qui ont été bien remplies, tant par le boulot (mais au moins c'est fait, et ça y est j'ai bouclé tout ce qui était en retard) que par les bons moments. Hier nous sommes allées voir Adèle Blanc-Sec, et avons passé un excellent moment. Les avis sont très partagés sur allociné, mais les "contre" font souvent abstraction du fait que ce film est avant tout la transformation d'une BD, et Luc Besson a réussi à lui faire conserver son humour, son imaginaire en y ajoutant quelques anachronismes qui m'ont bien plu. Aujourd'hui nous avons profité du soleil et de la terrasse en nous faisant un barbecue : brochettes de poulet tandoori, un délice dans une atmosphère d'été. Ce soir en principe, nous allons voir le film de Burton, malgré toutes les critiques négatives entendues. Si c'est comme pour le film de Besson, j'aime mieux me dire que je ne l'aurai pas raté et me faire mon opinion moi-même. Bonnes vacances à ceux qui les commencent, et bonne reprise à ceux qui en avaient avant. Aux autres, bonne fin de dimanche !

vendredi, 16 avril 2010

IL FAUT SAVOIR RELATIVISER, DISAIT ALBERT.

Mais non, l’info n’est pas faite pour orienter l’opinion du téléspectateur. « Les vacances de Pâques vont tourner au cauchemar. » Ensuite on évoque le nuage dû au volcan islandais et la grève à la Essainecéhef. Deux catastrophes naturelles donc, qui vont pourrir les vacances des Parisiens et des Bordelais. Dix jours de grève pour sauver le service public, pas un mot là-dessus. Sur les trains supprimés, oui. Sur la dégradation du service parce qu’on n’emploie pas assez de cheminots, rien. Pourtant comme l'a dit un cheminot gréviste interviewé l'autre jour, "il n'y a pas besoin de grève pour qu'il n'y ait pas de train. Un employé malade et il n'y a personne pour le remplacer, une loco en panne, pas de matériel de remplacement." Et c'est vrai qu'un jour ADMV a eu plus d'une heure de retard, parce que dans une grande gare parisienne "on cherchait une locomotive pour son TGV"!!!  Non, ça on n'en parle pas, mais on emploie des mots qui font peur pour parler de ceux qui rateront peut-être leurs vacances par manque d’avion, mais sont sûrs pour le coup d’en sortir vivants. Et on parle de vacances de Pâques alors que la fameuse fête pascale (avec une majuscule, c’est ma copine), c’était le 3 avril ! Faut qu’elle se réveille l’Elise ! Mais comme ça on associera grève (méchante), et lapin ou cloches (gentils) et on formera les esprits des jeunes citoyens. Je souhaite donc des vacances bonnes et réussies à tous ceux qui projetaient de rester chez eux parce que l’avion en avril c’est pas donné, et aux autres je rappelle qu’une ou deux semaines dans une vie, c’est peu par rapport à une société qui perd un à un tous ses services publics de qualité et cela pour beaucoup plus longtemps !

Et pour ceux qui finissent leurs vacances ce soir, ça sera peut-être une bonne excuse pour pas être au boulot lundi... deux ou trois jours de rab', c'est toujours ça de pris !

jeudi, 15 avril 2010

DEUXIEME CARRIERE DE L'ENSEIGNANT

Chez une collègue, j'ai trouvé un texte que je trouve très drôle :

http://hergeloffeni.blogspot.com/2010/03/quel-mauvais-ens...

J'ai lu aussi qu'elle espérait passer des concours et changer de métier. Cela fait quinze ans qu'elle est prof. C'est con, il m'a fallu 26 ans pour en avoir vraiment marre, perdre mes illusions, me lasser de voir détruire une institution pour laquelle les générations précédentes se sont battues : l'école républicaine, laïque et gratuite. Les cinq dernières années ont, il faut l'admettre, joué un rôle prédominant dans mon ras-le-bol. Pour 13 ans, cela vaut-il le coup que je pense à une reconversion ? Mon "désabusionnement" me rend perplexe.

Les vacances sont une période où je réfléchis, me remets en question, et ce matin la lecture d’une brève m’a fait me poser des questions sur ma pratique pédagogique. Peut-être devrais-je de temps en temps mettre un pain à mes élèves pour les envoyer dans le coma, et ils se réveilleraient ensuite en maîtrisant de nouvelles compétences inespérées. Evidemment s’ils oublient le français, d’aucuns vont trouver cela préjudiciable. Mais que vont-ils oublier ? Peu de chose à vrai dire. Cependant mon inspectrice ne risque-t-elle pas de trouver cette méthode trop « frontale » ?

 

 

mercredi, 14 avril 2010

HOMOPHOBIE, LE RETOUR.

Tiens ! encore une énormité homophobe. Pâques leur a donné des ailes. Une réponse chiffrée est donnée ici.

Et pour bien être conscient que l'homophobie est rampante à cause d'individus aveuglés par le pouvoir et l'obscurantisme religieux, et que c'est tous les jours qu'il faut être vigilant, je vous donne le lien vers une page facebook accessible à tous.

http://www.facebook.com/index.php#!/pages/Je-recherche-1-...

 

Et à chaque fois il y aura une piqüre de rappel avec ce clip : 

 

mardi, 13 avril 2010

ETERNELLE OU EPHEMERE

Je connais donc l'Allemagne depuis 41 ans (toute première fois avec mes parents sur le Rhin avant ma sixième !). Certaines choses ne changent pas :

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Notre Mireille nationale donne toujours des concerts là-bas !
Mais il faut quand même faire 25 % de réduction pour attirer le chaland...
Je me demande même s'ils n'offraient pas un oeuf en prime.
D'autres aspects en revanche évoluent. On m'a toujours dit que les allemands étaient disciplinés, et pourtant :
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Et en plus les salles fumeurs dans les restaurants sont encore tolérées, et même, pas mal de cafés ont refusé de changer leurs habitudes, préférant risquer l'amende que de perdre des clients et une atmosphère !
J'ai remarqué également qu'on voit moins de flics dans les rues. Tout cela est-il lié ?

dimanche, 11 avril 2010

A GAME, EIN SPIEL, UN JEU

En attendant une note plus longue, des photos plus belles, et qu'ADMV soit repartie pour que je puisse à nouveau passer tout mon temps de vacances sur mon ordi, voici un jeu. Devinez ce que vous voyez sur cette photo prise pendant mes vacances en Allemagne:

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La réponse : un détail de ceci...
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samedi, 10 avril 2010

OEUVRE D'ART OU PRODUIT

Nous arrivions en Allemagne le samedi et mes amis m'ont annoncé une surprise (Überraschung) pour le dimanche après-midi après le tour de ville en bus. Le soir, avec les oeufs de Pâques, le cadeau était là: des places pour une représentation du Cirque du Soleil ! Je suis une fan du cirque contemporain, M. le sait. Une telle dépense et le fait qu'elle avait dû les réserver il y a six mois pour que je ne rate pas ça, m'a touchée énormément. Ces amis dont je vous ai déjà parlé, sont d'une immense générosité, et feraient tout (et ont toujours tout fait) pour me faire plaisir. De ce côté là, donc, que du bonheur !

Mais il y a eu le spectacle. Et ma déception. J'avais eu la chance de voir le Cirque du Soleil au Cirque d'Hiver (en 1990 je crois) lors de leur premier passage en France. A l'époque, j'avais presque pleuré d'émotion devant tant de créativité, d'émotion, d'innovation, de prise de risque artistique. Mais, depuis, le directeur de ce cirque, Guy Laliberté, est devenu milliardaire et s'est payé un voyage dans l'espace. Je suppose qu'il ne veut pas risquer de perdre ce niveau de vie, ce qui explique ce que nous avons vu ce dimanche de Pâques à Stuttgart. Des artistes techniquement parfaits, dans un spectacle huilé, mais sans aucune émotion, à l'exception d'un clown-mime qui nous a fait rire lors de ses deux apparitions, et deux trapézistes qui, elles, nous ont donné un vrai numéro dont on sentait qu'elles étaient les auteures et les actrices en nous offrant vraiment leurs rêves. Les metteurs en scène s'auto-définissent sur leur site comme "concepteurs". L'ensemble était un peu comme un "Grand Cabaret" de Patrick Sébastien, heureusement sans les bavardages promotionnels entre les numéros, mais à la place nous avions droit à de la musique facile et fourre-tout. Des costumes sûrement très chers, un nombre élevé d'artistes et de figurants sur la scène, des effets de lumière (mais sans originalité), tout cela donnait un aspect festif à la chose. Mais quelle injustice de toujours citer le Cirque du Soleil comme "le nouveau cirque", alors que ce que j'ai vu était déjà usé, vu et revu !

J'ai d'autant plus envie de rendre hommage à des compagnies moins connues, moins médiatisées, mais où les artistes se renouvellent sans cesse, sans que la décoration, les moyens techniques et les effets spéciaux ne fassent perdre leur âme à leurs créations. Plutôt que de payer 60 euros (pour voir le Cirque du Soleil dans une Arena [genre Zénith] tout en haut sans pouvoir distinguer aucun visage), allez voir des compagnies sous chapiteaux à taille humaine ou dans des cirques en dur comme il en existe encore pas mal dans la moitié nord de la France (Amiens, Reims, Paris, Chalons-en-Champagne...). Vous voulez des exemples ? En voici:

Le Cirque Plume, le Cirque Baroque, tous les ans, les spectacles de promotion du CNAC (école nationale des arts du Cirque), la compagnie circoaero, avec un Cirque Plus Juste, Cirque Altaï, les Arts Sauts, la Compagnie zafou'rire... J'en oublie. Parmi eux il y a des spectacles plus intimistes, ce n'est peut-être pas votre tasse de thé. Mais tous ont en commun un énorme travail fourni avec amour pour nous faire rêver et voyager dans d'autres dimensions. On sort de leurs spectacles en ayant envie de dire merci, pas en se disant, "ouais, y'avait du monde, du bruit, de la technique, ça doit coûter cher !".

 

Bien sûr je n'ai pas dit ma déception à mes amis. C'est le Cirque du Soleil qui m'a déçue, pas eux.

vendredi, 02 avril 2010

Z'ETES NULS !

Voilà, hier, premier avril, je me fends d'un poisson pour respecter la tradition. Bilan des courses : y'en a 5 qu'ont voté, sans même un commentaire... Pas un soupçon d'étonnement, de doute ou de félicitations ! Vous croyez vraiment qu'H&F embaucherait une cinquantenaire pour un quelconque poste ????? Une qui n'y connait rien en informatique en plus ! Et que ce serait une chose banale ?

Vous ne voyez toujours pas de quoi je parle? Alors jetez un coup d'oeil à droite dans mon "Ed le cheval qui parle express", et puis cliquez sur l'icône vers le lien favori.

Ca y est ?

Vous êtes vraiment fatigués. Ca tombe bien, je vais m'absenter pendant une semaine et ça va vous faire du bien. Reposez vous. Et soyez là dès le 9 que je vous parle de l'Allemagne au printemps.

Tchüss !

samedi, 27 mars 2010

DICTON

Les cons n'empêcheront jamais les bourgeons.

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jeudi, 25 mars 2010

La vie quotidienne aliène et voile la vraie vie, la vie quotidienne permet trop de compromis. Hélène Rioux

Je lis des blogs, moins qu'avant car je n'ai plus le temps, et j'en vois qui parlent de vies trépidantes, de voyages lointains, de passions, de créations, et j'en passe. A chaque note je me demande de quoi je vais bien pouvoir vous parler, et en dehors des vacances, c'est de plus en plus difficile de trouver l'idée nouvelle, l'anecdote drôle, la colère saine à développer ici. Aujourd'hui encore j'ai passé la journée en stage, et même si je ne me suis pas ennuyée, je ne vois pas bien ce que je pourrais vous en transmettre. A part Max, qui va pouvoir partager mon intérêt pour le groupe nominal au point d'y réfléchir toute une journée ? A midi, une pause bavardage avec une jeune collègue m'a fait à la fois du bien, et en même temps penser avec nostalgie à l'époque où j'avais à la fois son insouciance et ses angoisses. Vous avez dit "contradictoire"? Non, à 30 ans je me demandais encore ce que je ferais quand je serais grande et plein de peurs m'empêchaient de dormir, et dans le même temps j'étais passionnée par la musique à la mode, les potins de mon établissement, et même la mode, si, si ! Mais je croyais encore que je ferais de ma vie un truc incroyable. Bon, dans dix jours c'est les vacances, je redeviendrai peut-être drôle et fréquentable.

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mercredi, 24 mars 2010

LE TEMPS NE FAIT RIEN A L'AFFAIRE

« C’est pourquoi la grève, euh M’dame ? »

« C’est pour protester contre la politique de l’emploi actuelle, et contre le recul de l’âge de la retraite. »

« Oui, ben ça, on n’y peut rien, et pis c’est pas grave. »

« Ah oui ! T’as vu comme je n’étais pas drôle aujourd’hui. Imagine comment je serai à 65 ou 70  ans si je dois encore venir travailler avec des élèves comme vous… »

Un voile de lucidité et d’horreur emplit les yeux de mon élève.

 

samedi, 06 mars 2010

ET IL Y A ENCORE PLUS LONGTEMPS

Et il y a 34 ans, je noyais mes tristesses et mon spleen dans ses chansons.

 

Aujourd'hui, ce serait plutôt :

 

Malgré tout, pour le vélo, c'est peut-être foutu....

vendredi, 05 mars 2010

CA SE REPETE MAIS ON NE S'EN LASSE PAS

Un bon weekend commence par sortir du lycée alors qu'il y a du soleil. Retrouver ADMV qui est déjà à la maison. C'est exceptionnel et ça se déguste et ça s'arrosera au champagne. Puis décider de ce qu'on fera ce soir. Simplissime. Avec le champagne on démarrera le visionnement de la saison 4 des Desperate Housewives. Demain si le soleil persiste on ira faire un tour de vélo le long du canal. C'est sympa, cool et plat. Evidemment il y aura bien du boulot, demain et/ou après-demain, mais j'aurai sûrement le temps de lire un peu The Fourth Hand d'Irving, commencé pendant les vacances et laissé en plan à cause de mon rythme de ouf de la rentrée. Un ciné, ça me dirait bien. Le dernier Polanski ? J'en ai aperçu du bien. "Aperçu, parce que je n'approfondis jamais la lecture des critiques de films avant de les voir. Et puis je me lancerais volontiers dans la réalisation d'un petit repas deliciously experimental dimanche.

Le vendredi soir est le meilleur moment. Tout est possible. J'aime beaucoup moins le dimanche soir. Je ne peux m'empêcher de ressentir le syndrôme du pré-lundi. Je sais que comme toutes les semaines je dormirai mal.

A 26 ans, je rêvais de ça:

Aujourd'hui, je me contente de ce que je vous décris au-dessus. Le Colisée, ça sera pendant de plus longues vacances.

 

mercredi, 03 mars 2010

NOTE OU RIEN NE PEUT INTERESSER PASCALE

Nous allons bientôt faire repasser des "certifications" à nos élèves de section euro. De nos jours si on n'est pas estampillé, évalué, labellisé, on n'existe pas. Ce boulot pourrait être fait par Cambridge, ce sont leurs épreuves qu'on fait passer, car sinon nos tests n'auraient pas de valeur. Ah l'Europe ! Mais l'éducnat ayant un oursin dans le porte-monnaie, on fait le boulot d'esclave. On pose les questions qu'on nous dit de poser. On donne notre avis quand même pour l'évaluation. Et on nous croit ! C'est magnifique, non? L'an dernier cette petite fête,  pour l'instant interdite aux élèves "ordinaires", c'est à dire pas en euro, nous a fait perdre à une collègue et moi 10 heures de nos cours et fait faire 3 h  30 sup, qui n'ont évidemment jamais été payées. Les volontaires pour cette mission ne sont pas légion, et Proad cette année m'a tout bonnement proposé de désigner les victimes moi-même... J'ai refusé. Le jour où je serai payé comme un chef, je serai chef. Du coup on sera quand même deux jurys (4 profs) au lieu de deux. Cela nuira un peu moins à mes élèves.

Un peu plus "fun": Le printemps et son soleil arrivent (même s'il fait bien frisquet ce matin). Notre chatte Poupoune a retrouvé son petit jouet qui la met en joie. La petite bête de lumière qui se déplace sur le sol et les murs quand je tartine mon toast au petit-déj. Elle la suit, essaye de l'attraper, n'y parvient pas et la guette interminablement entre le frigo et le placard. Elle si calme et si raisonnable d'habitude ! Là, elle guette le facteur à la fenêtre de mon bureau, poussant délicatement le rideau.

PS : J, si tu lis ça, rappelle toi que mon blog est secret-défense ! Interdiction de parler de Proad (prononcer à l'anglaise) en salle des profs !!!!!

lundi, 01 mars 2010

A PROPOS DE CELLES QUE CERTAINS HAÏSSENT

On arrive un jour dans une famille (les moyens sont variés aujourd'hui.) où tout le monde nous malaxe, nous modèle et nous propulse dans une vie où l'on se débrouillera plus ou moins bien, avec leurs valeurs, leurs critères et leur amour parfois. Au cours de cette vie, d'autres familles deviennent les nôtres. Celles des gens que nous choisissons pour construire tout ou partie du parcours. De nos jours il y a souvent des étapes, des cassures et éventuellement des sprints pour ne pas se perdre. Les gens  que l'on a aimés disparaissent parfois totalement de notre décor, et d'autres restent, autrement. Mais leurs familles, à ce que je peux observer autour de moi, n'ont pas toujours cette envie ou ce besoin de garder les liens. Cela dépend évidemment de ce qu'on a vécu ensemble, du temps qu'a duré notre passage, de l'âge aussi de ces gens qui comptaient pour nous parce qu'on aimait leurs fils, soeur, cousine ou père... Il y a deux jeunes ados aujourd'hui jeunes adultes qui manqueront toujours plus à mon présent qu'ils ne peuvent l'imaginer. Et puis il y a une famille qui m'avait adoptée sans que ma relation avec leur soeur, cousine, fille et nièce n'ait été à l'époque énoncée. Bien qu'à 600 kilomètres de chez moi, ils ne m'ont jamais laissée les oublier. Et cette semaine j'étais heureuse d'accueilir chez moi la grande soeur. Ensemble on est allé voir celle qui nous a fait nous connaitre, prendre des risques sur scène. Nous étions aussi émues l'une que l'autre. Je lui ai montré mon univers de maintenant. Les années et un autre amour n'ont pas modifié les complicités, les fous rires et les envies de partager. C'est chouette. Je l'ai sentie heureuse de me voir heureuse, dans une autre maison, avec une autre.

 

samedi, 27 février 2010

PHILO EN STOCK

La culture, c'est comme une langue étrangère. Si on ne la parle pas, si on ne la connait pas, on ne peut pas la comprendre.

On peut considérer le verbe "douter" comme le fait d'avoir des doutes plein la tête.

Douter, c'est n'avoir confiance ni en soi, ni envers les autres.

Tout d'abord, "tout" signifie l'ensemble d'une partie.

Enfin, la vie est faite d'êtres vivants, mais pas seulement.

A première vue, le mot culture n'a pas de sens précis, il peut être très vague.

En effet, douter, est-ce une vérité ?

La guerre n'est pas infinie. Elle finit toujours par une entente, par la paix. Enfin presque.

Merci aux auteurs qui m'ont permis de ne pas m'ennuyer pendant l'heure où je les ai surveillés. Ils ont tous entre 16 et 19 ans, et ont fait de leur mieux avec des sujets variés, dont un leur permettait difficilement de parler philosophiquement, car leurs tripes ne pouvaient les empêcher de réagir.

 

vendredi, 19 février 2010

J'ESPERE QUE JE N'AURAI PAS DE VISITE AUJOURD'HUI

Un con à chien (Vous remarquerez que je n'ai pas dit un con de chien, mais j'aurais pu dire un chien de con) a dégueulassé mon trottoir, quasiment devant ma porte, et ça me met très en colère.

Heureusement que la mode n'est pas à ce genre d'animal familier :

jeudi, 18 février 2010

QUE J'AIMAIS TA VERDURE

Des amis avaient cru bon de le faire adopter peu après Noël à la fin des années 70 par mes parents. Ils n'avaient guère eu le choix à vrai dire, mais il était si petit, n'est-ce pas, il n'allait pas les encombrer. C'était quand même moins cruel que de lui couper ses racines. Seulement presque 40 ans plus tard, il avait pris ses aises, et peu lui importait le changement de propriétaire, il se tenait là, en permanence, droit comme un i, mais si fragile au fond. Comment réagirait-il en cas de grosse tempête. Non content de nous faire courir le risque de se retrouver chez les voisins, avec les ennuis qui s'en suivraient, ils nous envahissaient de ses fameuses racines encombrant notre jardin, bouffant la place de notre pelouse. Alors Lundi nous lui avons dit adieu, le faisant accompagner dignement par des professionnels.100_7874.jpg100_7873.jpg

 

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Aujourd'hui, il ne reste plus que ça. Si quelqu'un souhaite mettre une option sur une petite table ou un tabouret de jardin pour noël prochain... A bon entendeur !

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Je me demande si nous n'allons pas apporter la facture aux fameux "amis"...

dimanche, 14 février 2010

ED VA MIEUX

"Le tarif est élevé et ce n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Certains arrivent quand même avec une ordonnance. Les chambres sont très confortables et la vue magnifique, sur la mer. On peut fermer à clé, mais le personnel peut entrer à tout moment. On nous assome à coup de soins journaliers fixés suite à une visite médicale obligatoire en début de séjour. Le soir on s'endort à 21 heures comme une masse, pour se réveiller comme une fleur entre sept et huit heures du matin. On est libre de sortir de la propriété, mais il n'y a rien à faire alentours. Il faut signaler que l'on sort en laissant sa clé à l'accueil. Pour les promenades, le parc est magnifique. Les résidents se croisent en peignoir tout la journée, cependant pour les repas, on leur demande de renfiler une tenue civile. Tous les soins sont pratiqués par des personnels performants et souriants sur un fond de musique douce et relaxante. Le centre est situé assez loin du domicile (1 600 km) pour que les visites, bien qu'autorisées, soient rares. Tous les soirs vers 18 heures une jeune femme en blouse blanche frappe à la porte et donne un bonbon. A la fin du séjour il est prévu que l'on soit assez en forme pour réintégrer la vie normale et retrouver ses nuisances, telles que portables, ordinateurs, etc."

Si vous n'étiez pas préalablement informés de mon lieu de villégiature, faites travailler vos neurones et dites-moi où j'étais et ce que j'y ai fait. Peut-être s'est-on croisés... en peignoir...