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mardi, 06 septembre 2011

Un trop grand silence me paraît aussi lourd de menaces qu'une explosion de cris inutiles*

MANIFESTATION DE JOIE - PHILIPPE GELÜCK

Je vais finir par devoir arrêter ce blog. J'aimerais trouver un sujet de note qui soit sinistre ou révolté quant à ma rentrée, mais, vraiment, j'ai beau chercher, je ne vois pas. Déjà 5 heures face aux élèves, 4 jours devant mon emploi du temps, et TOUT-VA-BIEN ! Mais vous, si je ne parle que de mon bonheur, et de ce qui me comble de plaisir, comme dans la note précédente, vous ne venez plus lire, ou bien, vous ne commentez même pas.

Je sais ! Je vais faire une note sur le fait qu'il est inadmissible que vous ne fassiez plus vivre ce blog !!!!

* Sophocle

lundi, 05 septembre 2011

La lecture est une amitié.*

Un chouette weekend. Rien de mieux pour se préparer à la rentrée. Du coup, malgré la réforme en marche, la tête de certains collègues, et une nouvelle classe de seconde à accompagner vaille que vaille vers la première, j'ai même pas eu peur !

Contenu du week-end salvateur : Samedi, vélo. Une balade d'une vingtaine de kilomètres, le long d'un cours d'eau, avec l'odeur du monoï en prime, car soleil au zénith. Dimanche, découverte d'un coin où je n'avais jamais mis les pieds, aux confins de la Seine-et-Marne et de la Champagne. Pas mal de conduite pour y aller, mais le paysage était sympa, et arrivée vers 10 h 45 dans un joli village, presque aussi beau qu'un village anglais : Le Thoult-Trosnay. Pourquoi ce lieu ?, me direz-vous. Eh bien, mon artiste fétiche, et maintenant ami, y faisait une lecture de textes humoristiques du 20ème siècle. Cela dure un peu plus d'une heure, et cela fait un bien fou. Ensuite, apéro local à bulles, et petits-fours faits par les villageois, très bons vraiment !

Retrouver Gilbert est toujours sympa et chaleureux. Vous pouvez l'écouter sur deezer, en apprendre plus sur lui sur son site perso, acheter son dernier disque piano-voix enregistré avec Nathalie Fortin ou ses livres sur traficom.music. Mais en plus, trois de ses textes ont été choisis pour accompagner des photos réunies dans un très beau livre "A Hauteur de Paris" qui réunit des photos de Marcel Bovis. On le trouve partout, ne vous privez pas. Gilbert y est en très bonne compagnie.

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* Marcel Proust

samedi, 03 septembre 2011

La soirée n'est jamais plus belle pour moi que quand je suis content de ma matinée.*

Info importante : Note qui ne doit pas être lue par Virgibri ou tout TZR ou prof titulaire sur poste désespérément fixe bossant dans un lycée ou collège de zone sensible. L'évocation de tant de bonheur pourrait être fatale.

Ca y est, c'est fait, je suis prérentrée. Je suis partie sur mon vélo tout neuf à 8 heures et quart, et suis arrivée à 8 h 30, très en avance, puisque la plénière ne commençait qu'à 9 h 15, mais cela me donnait le temps de me rafraîchir avant que les premiers collègues n'arrivent et que la valse des bises ne commence. A vrai dire, je n'étais même pas la première. Ensuite nous avons essayé de suivre les discours des huiles, mais d'où nous étions, en hauteur dans l'amphi, nous avions l'impression de regarder un film en coréen sans sous-titres. J'espère que cette première partie n'a pas abordé de points importants. A 11 h nous avons eu le café prévu à 10 h 30, avec des mini-croissants et des mini-pains au chocolat, et surtout, nous avons enfin eu nos Emplois du Temps ! Un grand moment tous les ans. Cette année je suis carrément contente. J'ai des classes plutôt cools côté boulot, et j'ai un emploi du temps de vieille cycliste. Je m'explique : je travaille tous les jours sauf le samedi entre trois et 5 heures au maximum. Donc, je ne devrais pas être épuisée à la fin de mes journées, et comme je commence souvent à 9 ou 10 heures, je vais pouvoir aller au lycée en vélo. La deuxième partie de la matinée nous a fourni des renseignements plus utiles et plus audibles surtout. Je m'étais préparée à partir en guerre contre l'utilisation obligatoire du cahier de textes numérique, et puis on nous a miraculeusement dit qu' "on ne pouvait pas nous obliger comme ça, de but en blanc, à l'utiliser !" Que du bonheur ! A midi, nous avons eu droit à un apéro fort sympathique, puis pour le prix d'un ticket de cantine à un buffet très copieux et pas mauvais, vraiment. Ensuite, il y eut la réunion des profs principaux où j'ai principalement digéré et dormi, vu que j'entends les mêmes consignes depuis 12 ans, le conseil d'enseignement où l'on fait le bilan des problèmes à poser pour l'anglais, et enfin une réunion pour l'intégration d'un élève handicapé. Je suis ensuite passée voir si les deux collègues qui s'occupaient de photocopier les évaluations pour les groupes de compétences avaient besoin d'aide, et comme elles s'en sortaient fort bien toutes seules, je suis revenue, à 18 h 15 chez moi. Un peu fatiguée de pas grand-chose, mais longtemps, et impatiente de voir rentrer ADMV. Peu habitée par le désir de cuisiner (j'ai fait très fort récemment je vous le rappelle), j'ai commandé un petit repas chez Chouchichope, en choisissant nos préférés. Il fait beau, c'est vraiment une bonne prérentrée.

Alors que pour d'autres, c'est ça :

* Denis Diderot

jeudi, 01 septembre 2011

Dieu a fait l'aliment ; le diable, l'assaisonnement.*

VIE ET MORT D'UN CROUSTILLANT

Il arriva, tellement fier. Il bombait son torse doré, arborait ses dessins en relief, on aurait dit des tatouages.

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Je plais, se dit-il, je le sens. Son paprika et sa crème intérieurs rivalisaient avec le crabe pour crier son bonheur. Et il se réjouit, l'inconscient, de voir arriver un couteau et une spatule gourmands.

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 Il ne réagit pas immédiatement à la coupure, mais se sentit s'envoler.

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Il ne savait pas que c'était pour une mort certaine, pour le plus grand plaisir des bouches affamées qui l'entouraient.

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Avant de disparaître définitivement, il vécut l'humiliation de se retrouver en compagnie d'un vulgaire végétal . Il eut le temps de réaliser qu'aucun de ceux qui se disaient ses amis ne venaient à son secours. Je veux parler, bien sûr de la tarte à la rhubarbe et du riz pilaf.

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Crédits photos : Virgibri, http://profarchere.canalblog.com/

Sans doute n'en eurent-ils pas la force, ni le pouvoir. Le destin alimentaire est l'un des plus funestes.

* James Joyce

lundi, 29 août 2011

Le sexe est une des neuf raisons qui plaident en faveur de la réincarnation. Les huit autres sont sans importance.*

 

Le jeune fils de mes voisins a fait beaucoup ces temps-ci pour favoriser le karma des habitants de la rue. Grâce à M. Pantalon, il a pu passer sa deuxième épreuve d'oral de rattrapage (il ne savait pas qu'il fallait passer deux matières, et après la première était rentré chez lui, et le centre d'examen ayant appelé, M. Pantalon l'a remmené en urgence... Et là, une semaine avant la rentrée, je découvre qu'il n'a formulé aucun vœu sur le portail informatique en mars, et qu'il n'est inscrit nulle part. Sa mère panique et ne comprend rien au système. Ce matin, je l'ai emmené au CIO où ma collègue COP a passé plus d'une heure à le conseiller et l'encourager. J'ai personnellement eu avec lui deux conversations sur le thème "ne laisse pas tomber les études". Si avec tout ça je ne suis pas au moins réincarnée en mammifère !

 

Cette réflexion m'est venue suite à un livre que j'ai lu cet été, très drôle, et en même temps pas si idiot que ça : "Maudit Karma", de David Safier. C'est traduit de l'allemand, et c'est un régal de légèreté.

* Henry Miller

 

vendredi, 26 août 2011

Le langage est la peinture de nos idées.*

La presse pipole se targue de parler des amours des gens connus, et pour ce faire d'employer des "journalistes". C'est-à-dire des gens qui savent écrire et utiliser parfois des images poétiques, car sinon, on pourrait penser que ces amours ne sont que des histoires de fesses. Mais les journalistes de cette presse là ont souvent appris très vite le français, et les pipoles sont parfois de drôles d'oiseaux. Ca doit être pour ça que j'ai lu ça ce matin :

Publié dans "News de Stars" le 25 août 2011 à propos de Sean Penn et sa dernière conquête:

 "C'est visiblement l'amour fou pour les deux tourteaux qui ne se quittent plus. Pour combien de temps ?"

Mes sources

Tout le monde n'a pas la classe pour parler des amoureux, ou aux amoureux. C'est comme dans l'hötellerie. Parfois on tombe sur des chambres dessinées et meublées par des gens qui n'ont apparemment jamais dormi, ou plus si affinités, dans une chambre. Mais parfois l'accueil est parfaitement adaptée et romantique. Voyez plutôt la chambre qui nous attendait, ADMV et moi, lors d'une de nos escapades estivales !

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*Rivarol

   

jeudi, 25 août 2011

Le marchand de sable ne fait pas fortune dans le désert.*

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"C'est décourageant le sable. Rien n'y pousse. Tout s'y efface." James Joyce

"Il m'est égal de lire que les sables des plages sont chauds, je veux que mes pieds nus le sentent." André Gide

Beaucoup de gens célèbres ont parlé du sable et de la plage. Et pourquoi je ne vous en parlerais pas, moi, même si je ne suis pas célèbre ? J'y ai posé mes pieds, mon dos, mes fesses. Je me suis baigné presque tous les jours. J'ai regardé les enfants jouer. C'est vraiment leur paradis. Et puis c'était une plage sympa, calme. Je me suis demandé pourquoi. Et puis j'ai réalisé que durant tout une semaine, j'y avais croisé des retraités, des bébés, des jeunes couples, des enfants de 2 à 8 ans, mais pas d'ados ! Je me suis demandé un millième de seconde où ils pouvaient bien se trouver, mais ça ne m'a pas empêchée de bronzer ! Alentour, pas une boîte de nuit, pas un acrobranche, pas de marchands de souvenirs, pas de court de tennis, pas de détritus sur la plage, pas d'animateurs, pas de club mickey, pas de marchand de glace ou de chichis. Le bonheur existe encore.

*Alexandre Vialatte

mercredi, 24 août 2011

La chanson est liée profondément avec la réalité, avec les gens vivants, avec le monde entier et toutes ses connections. *

Pendant les vacances, au mois d'août, quand d'ordinaire les gens oublient tout, un artiste que j'écoutais en boucle sur mon mp3, s'est donné la mort. Je ne sais pas pourquoi, et cela ne regarde sans doute que lui, et laisse de toute façon ses proches sûrement dans l'incompréhension, quelle que soit la raison qu'il ait avancée. C'est un de ces moments où l'on aimerait faire quelque chose, mais on ne sait pas quoi. Alors je lui rends un hommage en son et images, sur ce blog en vous faisant réécouter, ou découvrir, un texte magnifique, comme il en écrivait beaucoup pour les autres et pour lui-même. Pour nous surtout.

http://www.deezer.com/listen-251993

crédit Pierre Olcese

 

Et pour mieux le connaître encore, allez là.

*Allain Leprest

mardi, 23 août 2011

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !*

Me voici rentrée au bercail. La plage me manque bien sûr, mais j'ai retrouvé ma terrasse et j'entretiens mon bronzage au monoï, et surtout j'ai retrouvé ma connection et vais pouvoir me remettre à bavarder avec vous.

Pour redémarrer cette saison 2011 - 2012 je vous propose un quiz.

La question commune aux deux items est : Qui a dit ?

1 - "Je ne tue pas, je prélève."

     a) Un grand chirurgien spécialiste en greffes du foie et autres organes.

     b) Une jeune fille de 17 ans le jour de l'ouverture de la chasse.

     c) Bernard Blier dans un film de Michel Audiard.

Vive la Vie, blog de femme, femme, femmes, citations, jeu, quiz, plus vrai que nature, la réalité dépasse la fiction

Réponse : b

Sur France Info, une jeune fille de 17 ans et demi, interviewée pour l'ouverture de la chasse, clamait son enthousiasme pour "cette journée vraiment exceptionnelle", et disait qu'elle ne la manquerait pour rien au monde. Le journaliste lui a dit que cela pouvait être surprenant qu'une si jeune fille prenne plaisir à tuer des oiseaux, ce à quoi elle a répondu doctement cette phrase digne d'Audiard "Je ne tue pas, je préserve." Sans commentaire.

2 - "En fait, j'avais exactement le même, mais il a cassé très vite."

     a) Une jeune femme parlant à sa meilleure amie du fiancé de celle-ci.

     b) Une jeune femme essayant de vendre un sac à deux clientes en train de le regarder.

     c) Une belle-mère à sa bru qui lui montre fièrement sa dernière acquisition en cristal.

Réponse b.

A la braderie de Fouesnant, dimanche, une jeune vendeuse ne s'est sûrement pas entendue prononcer cet anti-argument de vente. Mais nous, si.

 *Saint Matthieu

Les gagnantes sont :

Axel pour la 1 et Zapette pour la 2. Bravo !

 

samedi, 20 août 2011

Après 60 minutes d'équitation, l'homme dit qu'il a fait une heure de cheval, le cheval, lui, doit se dire qu'il a fait une heure d'homme.*

Je suis encore en vacances. Ce n'est que repos mérité, car comme le prouve encore cette photographie, les chevaux (et autres dadas ou bourrins si vous préférez) sont constamment exploités. Et ce n'est même pas eux qui en tirent le bénéfice :

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* Philippe Geluck.

lundi, 15 août 2011

Pour se nourrir, les Japonais mangent du riz sans blanquette ! J'en ris encore.*

Cette note est la 901ème de ce blog. Je sais, c'est nul, c'est même pas un compte rond, mais quand même, je tenais à vous le signaler.

La première partie de mes vacances s'est achevée en beauté chez Pascale et son Hervé de mari. Je vous en ai déjà parlé. C'est une maison où les papilles sautent de bonheur.

Cette fois-ci n'a pas fait exception.

Il y a toujours des activités culturelles. Un peu comme dans Un dîner Presque Parfait, mais là, ce serait plutôt "Un Dîner Plus que Parfait !"

Y'avait en apéritif des baguettes fourrées dont j'essayerai de me souvenir de la recette, mais j'ai pas pris de notes, alors ça va être coton. Et puis pour le repas, des makis en quantité pantagruélique, délicieux, variés, un bonheur. On ne s'est pas privé pour en prendre et en reprendre, et il en restait encore pour le lendemain ! Lendemain où l'on a dégusté les brochettes, que la veille on avait été obligé de caler devant. (Pascale va encore râler devant mes constructions...)

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C'est tout Hervé qui avait préparé, et je lui donne 10, 10 et 10 !

Au jeu, un pictionary,  je ne dirai pas qui a gagné, mais en regardant mon oeuvre ci-dessous, vous comprendrez que j'avais un avantage certain.

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Cela dit, je n'ai pas fait équipe avec Pascale pour épargner les deux joueurs qui restaient, car nous avons tellement la même façon de faire trouver les mots, que cela aurait été trop facile pour nous ! (Mais non, je n'ai pas les chevilles qui enflent !)

* Pierre Desproges

mercredi, 10 août 2011

J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art.*

De retour pour trois jours avant de repartir, je lis un peu les infos. Et puis évidemment, je m'intéresse à ce qui touche à l'éducation nationale. Depuis 2008, dans la circulaire de rentrée ministérielle, l'accent est mis sur la lutte contre l'homophobie. En toute logique, les programmes évoluent. L'homosexualité n'est plus un tabou. Mais les réactions montrent que la partie n'est pas gagnée. Ce ne sont j'espère que les derniers soubresauts de convictions arriérées. L'ignorance en est la cause, espérons-le. Et si l'école persévère dans son rôle d'informatrice, les générations à venir seront peut-être moins homophobes.

http://www.liberation.fr/societe/01012353222-l-homosexual...

*Max Jacob

mercredi, 03 août 2011

A force d'être gentil, on finit par être suspect.*

Vous avez dû vous rendre compte que je n'étais plus là... Ou tellement contente d'avoir du soleil, que je m'activais à autre chose qu'à mon ordi !

Pour vous faire patienter d'ici mon retour, voici une note sur quelques petites découvertes faites lors d'une balade à Narbonne, l'un de mes trois jours de soleil dans le sud, durant la deuxième quinzaine de juillet.

D'abord, un mur peint en hommage au Fou Chantant. J'en avais vu un autre il y a deux ans, mais celui-là était nouveau pour moi. Et puis cela vous donnera peut-être envie de rester "fidèle" à mon blog !

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Ensuite, la maison des Trois Nourrices. Je ne sais ni quand, ni qui elles nourriçaient, mais elles avaient de quoi en faire rêver plus d'un et plus d'une parmi mes bloggers aux goûts variés ! ("blogger" en anglais est unisexe !)

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Et enfin, le meilleur pour la fin, cette note affichée sur une porte d'entrée. Elle fera rêver les syndics d'ici et d'ailleurs. Et j'en connais !

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*Charles Trenet

vendredi, 29 juillet 2011

Quand on regarde attentivement un cochon d'Inde, on remarque : premièrement que ce n'est pas un cochon, deuxièmement qu'il n'est pas d'Inde, et qu'en définitive seul le "d' " est authentique.*

Exercice d'écriture : LA VISITE DE ED CHEZ ZAPETTE.

 

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Une photo, deux visions. L'autre est à lire là.

La mienne :

Zapette, je ne pouvais la voir que le soir. Oui, la journée, elle travaille. Du coup, j'ai eu une journée à occuper. Je suis allée dans une ville où il y avait plein de monde apparemment tiraillés entre mille spectacles à voir ou non, et comme je n'aime pas les tiraillements, que toute seule, voir une pièce choisie au hasard dans une clim' en panne ou pas qui ne ferait que faire empirer mon rhume, à peine ma salade avalée, je suis repartie vers la campagne. J'ai joué les touristes, avec pour une fois tant de soleil que j'ai eu envie de m'installer à une terrasse au bord de l'eau. Et ça a donné ça :

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En attendant Zapette.

Mais ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que pour moi cette visite a été initiatique. J'avais déjà vécu (et même plusieurs fois) l'étape "Rencontre réelle avec un(e) ami(e) virtuel(le)". Mais je n'avais encore jamais osé celle-ci "Face-à-face avec un être vivant vous inspirant naturellement une grande répulsion, voire peur." (Ce n'était quand même pas ma phobie principale, il me reste des étapes...) C'est fait.

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Mes pieds ont supporté qu'il les renifle, mais n'auraient pas même osé imaginer que ses pattes à lui les touchent !

C'est dommage, j'ai oublié de photographier le gratin, car le récit de ma visite aurait été complet, avec ses moments conviviaux, effrayants, et délectables.

*François Cavanna

mardi, 26 juillet 2011

On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.*

4ème rapport d'activités.

Question activité, je suis plutôt au niveau zéro... j'avais plein de projets aujourd'hui, mais je me suis réveillée fiévreuse, et la tête bizarre. Bref, je me repose pour être fraîche et sympa ce soir.

En effet, le grand évènement, c'est que je suis chez Zapette ! J'ai presque trouvé du premier coup. et je ne voudrais pas que ma réputation de bavarde soit anéantie ce soir et qu'elle soit obligée de causer tout le temps. Chez Zapette c'est beau autour : c'est une belle région, j'y étais venue en 1988, j'ai aimé, je suis revenue ! :-) Dans sa ville, y a plein de restaus pour les touristes, et il vaut mieux connaitre les bons. Hier, elle a bien choisi ! et il y a aussi des princesses.

Et c'est beau dedans aussi chez Zapette ! Elle a un joli appart' qu'elle a aménagé superbement. En plus c'est hyper bien rangé. Quand elle viendra à la maison, faudra qu'elle me prévienne deux ans à l'avance !

Zapette, elle est exactement comme sur son blog. Sympa, accueillante, pas compliquée, d'humeur apparemment égale. Bon, je sais je ne suis arrivée qu'hier soir... On s'était tellement parlé par blogs interposés depuis 2006 que j'ai l'impression de la connaître déjà depuis longtemps.

Chez elle, y a pas de photos de pieds (au début que je la connaissais, elle publiait des photos de ses pieds), mais y'a une blague sur les chevaux dans la salle de bain, et j'ai pris ça comme un cadeau de bienvenue. Y'a aussi Crunch, qui est resté sagement dans sa cage, et même ce matin, eh ben, il doit me faire un peu la tête, il sort pas de sa petite maison en plastique.

Rectificatif, je viens d'aller vérifier, il est sorti !

Donc, il ne m'en veut pas tant que ça.

*Topor

vendredi, 22 juillet 2011

La vie, c'est comme un cône glacé ; il faut savourer chaque bouchée.*

3ème Rapport d'activités :

"Agriculture Bio" peut aussi être synonyme de :

MODERNITE, ORIGINALITE, PROXIMITE.

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Ca ressemble aux distributeurs qu'on trouve dans les gares et lieux publics, tu tapes le n° du casier choisi, tu insères l'argent, et ça tombe.

Mais, ca sent bon, et c'est pas trop cher.

Dans ce village, Montolieu, qui est aussi un village plein de librairies, d'artistes, d'ateliers pour les enfants, d'anglais sympas, on a trouvé un salon de thé où les décos intérieures m'ont parlé, et où j'ai dégusté un crumble aux pommes tiède délicieux. 

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Tout cela console (un peu) de la grisaille.)

*Charles Monroe Schulz (Peanuts)

mercredi, 20 juillet 2011

La chenille devient papillon, le cochon devient saucisson, c'est une grande loi de la nature.*

Deuxième rapport d'activités :

Il y a des choses bizarres ici. Sur l'autoroute en venant, les panneaux indiquant la vitesse à respecter, ou la suppression des voies, étaient tous placés au-dessus de la glissière du milieu, parallèlement à la chaussée ! Pour les consulter, il faut tourner la tête vers la droite, perpendiculairement à notre sens de conduite, ce qui m'a paru un peu dangereux. Si quelqu'un peut m'expliquer cette installation...

Hier, peu de monde au marché nocturne de Limoux, tant du côté touristes que du côté commerçants. Je me suis fait engueuler par un mec qui voulait me faire goûter un apéro local, et auquel j'avais dit juste "non merci", apparemment, ici, c'est une insulte. Bon, les autres, ont été plus sympas, et j'ai acheté des petits saucissons pour les apéros à venir, et un sachet de "thé des femmes". Je vous dirai quel effet ça a sur moi. Pas les saucissons, ça, je sais quel effet ça a sur tous ceux qui les mangent, mais le thé !

Aujourd'hui, grands projets à travers les gouttes : poster un cadeau qui attend depuis trois mois... Pourvu que la maman puisse encore l'utiliser pour son petit !

Sinon, tournois de memory, puzzles 67 pièces sur jigzone, et écoute du Vilain Petit Canard, version d'Anna Karina. 

J'ai oublié de vous dire ? Y'a ma petite cousine Emma, 6 ans et demie, qui m'aime bien comme copine de vacances !

* Cavanna

dimanche, 17 juillet 2011

Aimer c'est s'engager, c'est travailler, c'est être intéressé, c'est créer.*

Premier rapport d'activités :

Drôme - Ardèche, ça ne fait pas si loin que ça. Une heure trente quand même. Mais quand on aime on ne compte pas. Et j'ai eu, en avance, un très beau cadeau d'anniversaire. Je suis allée à Antraigues sur Volane, et j'ai assisté au spectacle de Francesca Solleville et François Mathouret intitulé "Merci Jean".

Ils étaient accompagnés par Nathalie Fortin au piano, et Patrick Reboud à l'accordéon et à un truc qui ressemble à un melodica un peu sophistiqué.

Un régal, de force, de conviction, d'amour et de talent. Avec en fond un magnifique portrait de Jean Ferrat.

On a eu de la chance, il a venté, nuagé, mais pas plu. Aujourd'hui, en revanche, la nappe phréatique est contente.

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*Lina Wertmuller

jeudi, 14 juillet 2011

Flagrance d'un delict *

Cette petite note pour vous dire d'abord que je pars demain pour la première étape de mes vacances. Je pars dans la Drôme. Tiens c'est justement là-bas qu'une joggeuse de 21 ans (bon, je n'ai ni 21 ans, ni l'habitude de jogger) s'est fait agresser. Si je vous parle de ça, ce n'est pas par paranoïa estivale, mais parce queje viens de lire un court article sur le sujet où une phrase a attiré mon attention. En effet le journaliste a utilisé une expression que je n'avais encore jamais croisée :

" L'enquête de flagrance pour agression sexuelle est conduite par les policiers de Montélimar."

Encore une trouvaille journalistique pour accrocher le lecteur ? un anglicisme du XXIème siècle ?

Je vais aller gougueuliser pour mieux comprendre.

J'essaierai de trouver des ordinateurs au cours de mes pérégrinations, et vous laisserai une note de temps en temps. Promis !

Flagrant Délit

*Cotgrave

Randle Cotgrave, né au XVIe siècle et mort en 1634, est un philologue anglais.

mardi, 12 juillet 2011

Chaque langue dit le monde à sa façon. Chacune édifie des mondes et des anti-mondes à sa manière. Le polyglotte est un homme plus libre.*

J'ai cuisiné mon curry indien, dans ma cuisine à l'américaine, sous les yeux intéressés d'une amie brésilienne, après avoir regardé Harry Potter 7 partie 1 en anglais. Je serais bien allée en ville sur mon vélo hollandais, mais il n'est pas en état.

*Rudolph Steiner

lundi, 11 juillet 2011

Quand l'ébahissement cesse d'être naturel, il prend la forme de l'abscons et du saugrenu.*

Hier Raymonde a perdu à Questions Pour Un Champion. Julien Lepers lui a dit "Vous aviez la réponse !" "Oui, mais j'avais pas la lumière."

Pauvre Raymonde.

J'ai encore rêvé de jury et d'oraux de bacs cette nuit. Il va pourtant bien falloir que ça cesse.

* Alain Bosquet.

vendredi, 08 juillet 2011

L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.*

Ouf, c'est fait. Les délibérations, les résultats, les oraux de rattrapage (quand c'est possible !), les allers-retours pour rien, vu qu'aucun candidat ne choisit l'anglais. Les idiots ! Expériences de covoiturage avec des collègues dont je viens de faire connaissance, et qui sont bien sympas. Des imprévus et des ratages.

Comment je m'emmêle les pinceaux, et n'enregistre qu'un quart d'heure de l'émission Mot de Passe où joue un copain.

Comment j'ai dû annuler ma soirée avant-première d'Harry Potter avec projection de l'avant-dernier opus avant la magistrale fin :

La Fnac annonce que c'est en VO, mais après vérification, Gaumont ne s'améliore pas et projette ses films en VF... (alors qu'il y a deux lieux de projection !) Heureusement la Fnac a reconnu son erreur et m'a remboursé mes billets.

Du coup, on ira mercredi, à la séance de 18 heures, car je ne veux pas manquer le feu d'artifice !

Autres réjouissances à venir, et réussies celles-ci, j'espère : un concert des Percussions de Strasbourg, un repas brésilien, un son et lumière parait-il génial sur un monument qui m'est cher, des balades, des barbecues, et une dernière réunion de collègues ce soir !

Comment voulez-vous que je trouve le temps de vous écrire des choses intéressantes ?

Il y a des jours comme ça :

 

Et heureusement d'autres comme ça :

 

Et faut pas être parano, des fois ça finit bien ! Bon, je pars boire un pot en ville !

*Sigmund Freud

dimanche, 03 juillet 2011

Le farniente est une merveilleuse occupation. Dommage qu'il faille y renoncer pendant les vacances, l'essentiel étant alors de faire quelque chose.

Bientôt les vacances ! Et depuis mardi 17 h 00, moment où j'ai rentré mes notes de bac sur internet, je me sens beaucoup plus cool. Evidemment, il y a bien eu quelques réunions, et demain je pars délibérer, mardi regarder les résultats et cacher ma larme, jeudi et vendredi interroger ceux qui en ont besoin, mais dans l'ensemble, le simple fait de ne pas avoir de "devoirs" est un vrai bonheur. Et c'est la période des "pots". Mercredi, pour l'accession au grade d'agrégée d'une collègue de physique, hier au pot de retraite d'une copine prof des écoles, mardi repas au restau pour deux collègues de l'équipe d'anglais qui eux aussi ont la chance de partir en retraite, et mercredi midi, pot officiel et chiant au lycée pour les dix départs en retraite. Deux de moins que l'an dernier. Je m'occupe des cadeaux d'un collègue, commandés sur internet. Je suis prête à parier qu'ils ne seront pas tous là mercredi. Mais je fais de très beaux "BONS POUR...".

Ce soir je pars dormir chez ma cousine dans la ville où je délibère, car on nous convoque à 8 h 00 à 120 km de chez nous, et je n'ai pas envie de me lever à 5h30. Il n'y a aucune urgence puisque les résultats seront officiellement affichés mardi matin à 10 h 00, mais ça doit leur apporter un plaisir particulier à nous gâcher la vie. Enfin, je suppose, car je ne vois aucune autre explication pour ne pas commencer à 9 heures. Le 8 au soir, je serai donc officiellement en vacances ! Ca va être la fête ! Je vous parlerai alors de mon programme de l'été. Le vôtre, à part pour ceux qui bossent, mais qui partent en période creuse, c'est quoi ?

En tout cas, moi, ça ne sera pas ça :

*Pierre Daninos

mardi, 28 juin 2011

Un optimiste est quelqu'un qui commence à faire ses mots croisés au stylo à bille.*

L'épreuve de Sciences Eco est longue, très longue. J'ai eu le temps de vous concocter deux mots-croisés. Voici le premier !

Vous n'avez le droit de proposer qu'un mot à la fois, et attendre que j'aie validé pour continuer. Indiquez une lettre ou un nombre, suivi de la place de votre mot s'il y en a plusieurs sur la ligne, et enfin, votre mot. Bonne chance.

  

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Horizontalement :

A - A mon avis, état dans lequel se trouve l'éducation nationale. B - Un film fort où jouait une star adorée par Pascale. - Mot utile à connaître en Angleterre et qui vient de chez nous. C - S'adapte aux petits pois et aux traits d'esprit. - Marque de noblesse. D - Le sont souvent d'elles-mêmes - Retirer ce qui est à l'intérieur. E - Par définition, on n'en connait pas ses membres. - J'en ai à foison pour la semaine qui vient. - Un petit coup ne me fera pas de mal. F - Avec des voyelles, nous donne à entendre. - Nous ou les Etats-Unis. G - Vartan le chantait "bouffe pour chat" à l'endroit. - Avec un "que", cela devient plus bandant. H - Attrapé ou en Normandie. - J'adorais en faire quand j'étais petite. - Y'en faut pas trop ou c'est immangeable. I - Un de plus, et on fait la gueule. - On l'est par des trucs malheureusement quotidiens. Un bout de slip. J - J'ai vu inscrit ça sur une photocopieuse aujourd'hui. - Je n'en entends pas qu'une par jour ! K - Préfixe privatif - Un gaz. L - Elles font fureur à la télé, sans elles, ils n'existeraient pas. M - Comme un nombre. - Les professeures le sont en fin de carrière. Un nombre.

 

Verticalement :

1 -Par exemple de tricher pendant un examen. - Métal ou conjonction. 2. Celui ou celle d'avant. - Appellation débile de chat et non pas appellation de chat débile. - Celle du sud. 3 - Italien - Elle recrute par pub aussi. 4 - Lumière phonétique. - Italien ou belge. - Vieux tube de Lenorman. 5 - J'en aurais tant envie ! - Très grand. 6 - Vieilles habitudes - On y passe avant d'entrer en chambre stérile. - Oui slave. - Pas toujours celui qu'on voulait malheureusement. 7 - Les livres le sont. 8 - Coupante - S'il avait fait beau ce weekend on l'aurait peut-être fait. 9 - Relève d'un truc grave. 10 - Mettre en stock. - Appelle avec un H. - Penses. 11 - Initiales cathos - On en a besoin pour comprendre. - Pas vraiment beau. 12 - N'est pas compris par tout le monde - Insectes en folie. 13 - M'rrivera j'espère quand je verrai les résultats du bac.

*Marie-Lyse Aston

dimanche, 26 juin 2011

Et pour un homme de votre intelligence, monsieur, vous vous êtes empêtré jusqu'au cou dans vos mensonges. Une vraie désolation !*

C'est donc en 1971 que je l'ai vu pour la première fois !

Mais aussi dans les films de Cassavetes. Faut pas oublier.

Bye Peter Falk !

*Lieutenant Columbo, dans Jeu de Mots, 1978