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lundi, 07 mai 2012

"Sauter devant les caméras, moi aussi je sais faire."

Je suis d'humeur sautillante, du coup je vous offre la première vidéo que j'ai mise en ligne chez youtube. J'avoue qu'en tant que camerawoman je ne suis pas très fière, je bougeais beaucoup, mais les petits flocons de polystyrène sautillant sur un lit de corn flakes, dans la salle du fond du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles, ça m'a mise en joie ! Et la joie, ça se partage.

* Skippy.

dimanche, 06 mai 2012

"Il était temps."*

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

JE SUIS ENFIN SOULAGEE.

Pour la première fois on reparle de valeurs républicaines.

Quant à l'économie, bien sûr que la crise sera un adversaire de grande taille, mais ce serait la même chose avec Sarko, avec en plus le mépris, les mesures anti-sociales, et l'arrogance.

http://www.cestquandquilpartsarko.fr/

Je bois la dernière bouteille  de mes 50 ans, et jamais une flûte ne m'a paru aussi bonne.

*Moi !

"De l'art, de l'art... Quand ma femme chante, ça c'est de l'art !"*

Hier un grand artiste aurait eu 54 ans. Vous connaissez tous ses oeuvres, car sa volonté était que son art soit accessible à tous, et en même temps, il en vivait. C'est à dire qu'il vendait ses oeuvres à des magasins, au métro de New York, et j'en passe, et le public, lui, le voyait gratuitement. Il était doué, innovant, mais le SIDA ne l'a pas laissé poursuivre, et il est mort à 31 ans.

Un hommage en quelque sorte, une suite à ma note d'hier sur l'art contemporain : Au Palais de Tokyo, une salle était consacrée à un artiste qui s'est attaché à montrer que, au-delà des différences d'époques, de cultures, de religion, les humains restaient les mêmes.

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Et par hasard, j'ai fait un peu le même genre d'exercice. Le Matin, près du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles, j'ai photographié ça :

 

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Et l'après-midi, au Palais de Tokyo, dans La Triennale, j'ai découvert ça :

 

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Bon, aujourd'hui, je vais à un happening. Vous pouvez tous participer ! Dans des salles publiques dans tout le pays, des urnes ont été installées, de jolis rideaux verts pour choisir un papier, et ensuite, souriez vous êtes peut-être filmés !, vous mettez votre papier dans l'urne transparente. C'est de l'art vivant ou je me trompe. Et ce soir on peut peut-être réalisé un chef-d'oeuvre.

*Le nain sortant.

jeudi, 03 mai 2012

A Paris, y'a vraiment des trucs qu'on trouve pas chez nous ! *

A cause de la météo nous avons annulé un séjour de trois jours en Normandie et l'avons remplacé par une journée à Paris, dominée par l'art. Comme à mon habitude, quasi-rituelle, j'ai rendu visite au Centre Culturel Wallonie-Bruxelles, situé juste en face de Beaubourg entre un salon de thé - glacier italien sublimissime et le Dailymonop'. Ce centre culturel c'est un bijou parce qu'il change assez ses expositions pour qu'à chaque visite je fasse une découverte. C'est toujours de l'art contemporain, mais les styles et les thèmes sont très variés.  

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Hier il y avait de l'art vidéo, des scultptures étonnantes, mais le clou du spectacle ce fut l'auto-portrait de Pascale, que par modestie sans doute elle est allée faire connaître en Belgique, mais on a bien reconnu ses lunettes !

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 Ensuite, après avoir déjeuné dans un petit restau Italo-portugais situé rue Saint-Martin, à côté du magasin d'affiches de ciné et de marionnettes,  on est parti chez les riches, dans le 16ème. Musée Marmottan, proche du Bois de Boulogne, à l'orée d'un square près du métro La Muette, où les enfants du centre aéré portaient des cravates à 6 ans, et du bleu marine, non, je ne caricature pas. Nous avons vu l'exposition Berthe Morisot, un bonheur reposant, une sérénité et une lumière qui font rêver. Mais un commentaire sur les regrets de Berthe Morisot à la fin de sa vie sur la scolarisation des filles, qui lui faisait perdre des modèles, car ces petites n'avaient plus le temps de poser oisivement, m'a interpellée.

Eugène Manet (frère d'Edouard et mari de Berthe) à l'Ile de Wight.

Les musées français manquant cruellement de convivialité (pas de cafétéria, des toilettes au compte-gouttes [excusez l'expression !] et quasi-impossible à trouver, et quand on les trouve, dix personnes attendent déjà...), nous avons trouvé un café. Et quel café, un lieu très classieux, qui fait restaurant et que nous testerons un jour et qui se situe M° La Muette.

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Ensuite, nous nous sommes dirigées vers la station Iéna, là où je n'aime pas traîner car l'architecture me pèse, mais où il y a quelques musées que je retrouve avec plaisir (La Cité de l'architecture, le Palais de l'Architecture, et le Palais de Tokyo !)

On a donc choisi le troisième et on a visité la Triennale : des découvertes là aussi bien sûr, des expériences grandeur nature, car l'espace s'y prête, de l'humour, du pessimisme, du cynisme, de l'esthétique parfois, mais pas forcément, de l'audace et de la clairvoyance en tout cas. Je vous refais une note demain pour illustrer mon propos.

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Puis il a fallu reprendre le train, dans une vraie gare cette fois, et nous avons apprécié à sa juste valeur le retour "preum's première", qui nous avait été proposé par l'ordinateur.

*M'dame Lebrun qui n'habite pas à la Muette...

 

mardi, 01 mai 2012

Casse-toi vraiment !*

J'ai encore presque une semaine de vacances. Le 1er mai n'est donc pas vraiment férié pour moi, mais vu que j'ai annulé mon séjour en Normandie après avoir consulté au moins six sites météo, je suis allée à la manif. Il y avait du monde. Je n'ai pas compté combien, j'ai toujours eu du mal à repérer les pieds. (On m'a toujours dit qu'il fallait compter les pieds et diviser par deux.) L'ambiance était colorée, beaucoup de rouge, et pas mal de bleu, jaune, rouge et vert sur fond blanc, bien que les enseigants soient en vacances. Mais très peu d'orange, (la Céhaifdété appelait à la manifestation, mais ne se prononce pas pour un candidat...) En fond sonore, des mégaphones, l'Internationale reprise tout le long du trajet, et des slogans. Je ne les ai pas trop lus sur les pancartes les slogans, car j'ai rencontré un ami pas vu depuis plus d'un an et on avait des choses à se dire, mais je n'ai pas pu manqué le slogan humain, une lettre par T-shirt, du premier rang du NPA : L'HUMAIN D'ABORD.

Partout, d'après ce que je viens de lire sur différents media, il y avait plus de monde que d'habitude. Pourvu que ça ne se démente pas dimanche.

 

* Une pôv' conne qu'en a marre de ce gouvernement.

vendredi, 27 avril 2012

Plus une société a besoin de services, plus elle est imparfaite, précaire et exposée à périr.*

Fi du temps de chiotte qu'on nous impose depuis un mois, me suis-je dit, saperlipopette, je suis en vacances, alors agissons comme en vacances ! Et avec deux potes nous sommes allés au ciné, puis au resto ! La fête.

Je suis donc allée voir Louise Wimmer. Enfin ! Dans Maville il faut être patient, savoir attendre les bijoux cinématographiques. L'essentiel est de les voir sur grand écran, peu importe la date. Cela permet aussi d'avoir oublié tout ce qui s'est dit sur le film en question, et la surprise et la découverte en sont encore plus fortes. Une actrice que je connaissais comique (dans Fais pas ci, fais pas ça par exemple) mais qui ici nous offre autant de gravité, de courage que de dignité, habite (premier mot qui m'est venu à l'esprit et convient parfaitement ici...) et fait vivre cette oeuvre. Ce film est de ceux qui un jour montreront la société à un moment donné. On dira," c'était comme ça au tournant du siècle." Le personnage est émouvant sans jamais tomber dans un pathos insupportable. Cette femme nous montre ce que veut dire l'expression "sur le fil". Le fil du funambule, d'où l'on peut tomber malgré tous les efforts pour garder la tête droite, sans aide extérieure. Ou le fil du rasoir qui peut nous détruire brutalement, casser en deux définitivement. Tout le long de ce film ma chance d'avoir un toit, un salaire assuré, un amour dans ma vie, m'est revenue dans la figure. Mais sans me culpabiliser. Voilà, ce que j'ai aimé. Ce film n'est pas moralisateur. Il montre à quel point notre sort dépend de peu de chose. D'une relation réussie ou rompue, du mauvais employé sur lequel on tombe aux services sociaux, d'un réveil raté, etc.

Ensuite nous sommes allés manger chinois. Un lieu sympa et simple où pour 17.90 € on mange à volonté. Pas si cher que ça, mais après Louise Wimmer, quel luxe !

Et maintenant, je vais aller lire la note de Pascale sur Louise. Je ne lis jamais ses notes avant de voir les films.

*Guy-René Plour

(A propos de cet auteur [que je n'ai pas inventé !], quelqu'un pourrait-il me dire qui il est ? On trouve de nombreuses citations de lui sur le net, mais aucun site nous parlant de lui.)

mercredi, 25 avril 2012

1000

Welcome here. Sur un air de politique, le fond est touché ! J'ai peut-être une idée : tout est question de proportion. Devinez où j'étais hier. Pas de conclusions hâtive, SVP. Dos cassé... Tête éclatée ! On a bien failli pas le voir. J'ai encore vu un film que Pascale n'a pas vu. C'est pas gagné ! Pas si vite, et rangez vos antennes. Je suis dans un cybercafé. Il a 71 ans, si ça s'appelle pas se faire avoir ! Le shoppingue me rend dingue. Le gouvernement ne recule devant aucune provocation. Dur, dur, de choisir parmi toutes ces sources d'inspiration. Nouvelle expression à la mode chez les matous de mon quartier : It's Groundhog Day today ! Les Bérézinas de la musique, un petit échec vaut mieux qu'un grand "pan!". J'suis dég'. Que faire avec mes shoes d'été, s'il n'y a pas d'sun ? Zaboutek est devenue Cunégonde à temps plein. Défi du mois de juin : publication. Qui sont-elles ? A prof mieux assis, proviseur mieux servi. C'est ça le bonheur. 100 % des gagnants ont tenté leur chance. Ca'l'fait à chaque coup ! Y'avait aucune raison de rester en 2009. Ed va mieux. Note où rien ne peut intéresser Pascale, pour faire concurrence à Cacadomia : Esprit, es-tu là où ils disent ? Je vous l'avais dit, j'ai gagné 4 jours. Je suis reviendue et je participe à un concours. Comment tenir le choc si je m'endors déjà sur mes corrections ? L'insoutenable futilité de mon blog, c'est jeudi, c'est gribouillis. Sous la neige tout est beau. La femme nue nous a fait faux bond. Oufs. Plus la terre se peuple, plus la vacuité l'envahit. J'ai un ami qui est xénophobe, il déteste tellement les étrangers que lorsqu'il va dans leur pays, il ne peut pas se supporter. Une plante carnivore peut être végétarienne, je crois. L'indépendance, c'est comme un pont : avant, personne n'en veut, après, tout le monde le prend. Quand l'ébahissement cesse d'être naturel, il prend la forme de l'abscons et du saugrenu. A force d'être gentil, on finit par être suspect. La lecture est une amitié. Le féminisme, c'est ne pas compter sur le Prince Charmant. En Angleterre, rien n'est fait pour les femmes, même pas les hommes. Parce qu'il y a urgence, même les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures. Le pemier homme qui est mort a dû être drôlement surpris. L'art contemporain n'amène que peu de certitudes. La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.

Je vous offre ce texte comme un père a offert cette vidéo à sa fille.

 


Il filme sa fille de sa naissance jusqu’à ses 12... par Ratous

 Il a filmé quelques images de la vie de celle-ci toutes les semaines de sa naissance à ses douze ans. Moi, j'ai pris un titre par moi depuis la création de ce deuxième blog, qui suivait un premier, prolixe (373 notes) mais que les règles d'h&f de l'époque ont obligé à cesser ses activités. Pourquoi ce cadeau me direz-vous, eh bien parce qu'aujourd'hui sur "What am I still doing here ?" je publie ma 1000ème note ! Quant à vous, vous avez permis qu'il y ait 18777 commentaires ! Et j'ai pensé que cela méritait un petit quelque chose.

Vous remarquerez que mes titres ont évolué. Il y a eu des expressions, des phrases, des mots seuls, et enfin des citations. Vous en avez assez des citations ? Avez-vous des suggestions à me faire pour les titres, pour le reste de mes notes ? Rien ne dit que j'en tiendrai compte, mais ça peut m'aider à trouver de l'inspiration pour les 1000 notes à venir.

mardi, 24 avril 2012

La peinture est une cérémonie en solitude.

Sur la demande de C&C, qui elle nous dévoile une photo chaque jour pendant un an (peut-être...) comme Zapette, de temps en temps je vous montrerai un de mes dessins ou peintures.

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Ce touareg dont la photo avait été publiée en couverture de Géo je l'ai dessiné aux crayons de couleurs travaillés à l'eau, un peu comme de l'aquarelle. Près de moi, pendant que je travaillais, il y avait une petite fille de 4 ans, très étonnée et impressionnée de voir apparaître les yeux sur le papier. C'était son deuxième mois en France. Dans son orphelinat en Roumanie, elle n'avait jamais touché à un crayon de couleur. Quelques mois plus tard elle m'a demandé de lui redessiner les yeux pour les accrocher dans sa chambre. Elle a 17 ans, ils y sont toujours. Ces yeux-là, ils étaient pour mon amie de l'époque, car elle-même avait de très beaux yeux. Mais ce fut en quelque sorte un cadeau de rupture. Je repartais faire une dernière tentative de vie commune, mais les kilomètres qui nous séparaient (650), son sud et mon nord, son métier qui lui prenait tous les weekends, mercredis et vacances scolaires, nos caractères, mes anti-dépresseurs, tout cela fut de trop. Mais je suis contente qu'elle ait gardé mon tableau, et même si je n'ai jamais revu le mur où il était accroché, je pense qu'il s'y trouve encore. Le papier peint derrière me rappelle que cette photo a été prise au début que j'habitais ma maison, et je n'avais pas encore retapissé ma chambre.

*Alain

lundi, 23 avril 2012

L'air est plus pur à la campagne parce que les paysans dorment les fenêtres fermées.*

Aux environs de 1870 mon arrière-grand-père est né. En 1900, instituteur, il a été nommé dans la grande ville. Il a donc quitté son petit village, où ses ancêtres vivaient depuis toujours. Il ne savait pas quel service il me rendait.

Aujourd'hui, dans ce village propret, où quasiment tout le monde vit de l'agriculture, où les maisons sont toutes entretenues, où je pense le chômage ne touche personne, mais où les femmes sont au foyer, où aucun étranger n'est venu s'installer, mais où un jour je vais hériter, peut-être, d'un quart de maison, le vote a été celui-ci:

Eva Joly : 0 voix. Marine Le Pen : 11 voix. Nicolas Sarkozy : 19 voix. Jean-Luc Mélenchon : 3 voix. Philippe Poutou : 0 voix. Nathalie Arthaud : 1 voix. Jacques Cheminade : 0 voix. François Bayrou : 9 voix. Nicolas Dupont-Aignan : 1 voix. François Hollande : 0 voix.

Qu'on ne me dise pas que c'est un vote sanction, ou de protestation. Sanction ou protestation contre quoi ???? En tout cas la prochaine fois que j'y retournerai, je chercherai les 4 personnes fréquentables, parmi les 52 inscrits (77 habitants). Et ça va pas être de la tarte. Il y en a 6 qui n'ont pas voté. Je me demande vers qui leur coeur peur balance.

*Ionesco

dimanche, 22 avril 2012

Les prédictions pour la semaine qui vient. Poisson : vendredi est votre jour. Taureau évitez les voyages en Espagne. Cancer : faites un dépistage. Balance : essayez de perdre du poids.*

"Dépistage"

Un mot qui vous frappe, le jour de vos 50 ans. Votre boîte aux lettres qui devenait déserte, se remplit soudain à espaces réguliers de lettres à fenêtres vous invitant à des happenings aussi funs que tests hémoccult et mammographies. Comment résister à cet appel ?!

De toutes façons, même si vous rangez l'enveloppe sous la pile, vous disant, mais non je ne suis pas vieille, qu'est-ce qu'ils me veulent ?, une autre enveloppe arrivera. Un jour vous vous décidez à faire le test, et là, comme vous  le souhaitiez intimement (c'est le cas de le dire) vous vous y attendiez, la réponse est "le test s'est avéré négatif". Néanmoins comme l'âge est aussi têtu que le service de dépistage, et que la maladie guette le vieux, en bas de la lettre, on vous recommande de refaire un test dans deux ans "Si ENTRE TEMPS VOUS N'AVEZ PAS ATTEINT L'AGE DE 75 ANS" !

Je vous rappelle, si vous ne suivez pas, qu'au début de la lettre on vous a demandé de faire le test parce que vous aviez atteint l'âge canonique de 50 ans...

Le rire vous saisit, et même si vous comprenez évidemment que tout cela vient du fait que pour faire des économies on n'a créé qu'un document pour tous les âges, vous vous dîtes "Quels cons !"

Et qu'est-ce que ça fait du bien.

Je me demande si Barbie qui a eu 50 ans un an après moi a reçu sa lettre aussi.

*Philippe Gelück

 

 

 

samedi, 21 avril 2012

L’éducation est un progrès social... L’éducation est non pas une préparation à la vie, l’éducation est la vie même. *

AVERTISSEMENT: C'est de l'humour !!!!! 

Plus d'expression politique d'ici demain qu'ils ont dit, alors un peu de rigolade sur la société quand même. Elle reprend un titre qui m'a fait beaucoup rire dans les années 80, elle est jeune, et a de l'avenir devant elle, je lui souhaite. Vous la connaissez peut-être, moi, je l'ai découverte hier. Je lui souhaite de bien voter, et que d'autres le fassent aussi, pour qu'elle puisse continuer à provoquer avec humour et sincérité.

*John Dewey

mercredi, 18 avril 2012

Le cheveu gris dit : "je suis venu pour rester"*

Pascale vous en parle beaucoup. Sont-ils aussi laids qu'elle le dit ? Je vous propose ici la palette qui a coloré ma tête ces dernières années. Dites-moi ce que vous en pensez.

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Je me colore les cheveux depuis une quinzaine d'années. D'abord home-made, mes couleurs ont été plutôt discrètes, puis j'ai eu envie de changer de tête, lors d'un changement de vie, et depuis j'ai rencontré une coiffeuse sympa, qui veut bien me les colorer dans des tons plus orangés. L'été, je les colore moins, le soleil se charge de les éclaircir, et en septembre, à ma première couleur, on croirait que je me suis fait des mèches. Je joue avec mes cheveux, comme d'autres jouent avec leur maquillage, leur sac à main, leurs tatouages, leurs chaussures...

Elle vous plait la dernière couleur ?

Ah, mince, c'est pas moi, c'est Pascale.

*Proverbe ethiopien.

Post-scriptum : Excusez la mise en page, dès qu'on met des photos autrement que centrées et grande taille, c'est n'importe quoi. On va dire que c'est fun !

mardi, 17 avril 2012

On aimerait voter pour le meilleur mais... il ne fait jamais partie des candidats ! *

Je ne viens pas vous demander de voter pour lui. Je ne veux pas de bloggers moutonesques, mais qui savent pour qui et pourquoi ils votent. Néanmoins, je ne résiste pas à l'envie de vous faire découvrir son clip, si ce n'est déjà fait (il a déjà presque une semaine). En effet pour une fois, je le trouve drôle et intelligent.

Et puis si le lendemain du 22 avril il ne sait pas quoi faire Philippe, je veux bien aller boire une bière avec lui.

*Kin Hubbard

VO: We'd all like t'vote fer th'best man, but he's never a candidate.

 

lundi, 16 avril 2012

Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des oeufs mollets.*

Je garde pour plus tard l'idée d'une note sur la couleur de mes cheveux. Il faut que je recherche des photos et fasse des recadrages avec photoshop, et là, je n'ai pas le temps.

On m'a récemment exprimé l'envie de voir d'autres peintures. En fait je n'en ai pas terminé beaucoup cette année. On a fait pas mal d'exercices et d'ailleurs ce côté expérimental du cours m'a bien plu. La peinture que j'avais faite avant celle publiée dans ma note précédente est celle-ci:

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Il s'agissait de reprendre des éléments des nus que nous avions "croqués" à l'aquarelle dans les premières séances et de les mettre en espace sur un grand format. Tout cela en une seule séance. Pour me rendre compte du résultat, car au cours j'avais travaillé à plat, j'ai accroché cette "oeuvre" dans le virage de mon escalier. Si l'on imagine le panneau posé sur notre canapé, la maison ressemble un peu à un mini-Beaubourg ces temps-ci. Ou plutôt l'équivalent "Expo-Appart" de "Chant'appart" qui propose des concerts chez les particuliers. Cela existe d'ailleurs réellement car si vous êtes membre des amis du FRAC dans ma région, vous pouvez emprunter des oeuvres et les exposer temporairement chez vous. Je trouve l'idée séduisante et amusante, selon les oeuvres, mais j'aurais trop peur d'en abîmer une.

*Pierre Dac

samedi, 14 avril 2012

Je vais bien, tout va bien.*

Voilà, c'est fait. J'ai eu droit à tout : le coup à boire, les bras de morphée et le sourire des infirmières.

A moitié réveillée, j'ai entendu que tout allait bien, et le beau médecin des îles est venu me le confirmer quand j'avais retrouvé mes esprits. Si, si, j'en ai plusieurs, même si vous ne vous en êtes jamais rendu compte.

Je mets 5 étoiles au jambon / purée servi par l'hôpital, et 6 (quoi ? c'est pas possible 6 ?) aux lasagnes aux épinards servies par la copine qui m'a hébergée jusqu'au retour d'ADMV, avec 20 minutes de retard, sinon la Essènecéhaife ne serait plus ce qu'elle était.

J'ai calculé qu'en 24 h j'ai dormi 16 h 30 et ai été éveillée 7 h 30, ce qui est à peu près l'inverse de la normale. D'habitude c'est même plutôt 18h, je suis réveillée et 6 h je dors.

Ce weekend on va se la jouer cool. J'ai déclaré forfait pour la marche, mais ADMV va la faire, et l'après-midi on ira acheter des livres d'occasions à la bibliothèque municipale.

Aujourd'hui, ça va être même plus cool que cool, je n'ai rien prévu du tout.

Bon, je vais repartir avec le moral donc vers ce troisième trimestre, essayer quand même de débusquer ce qui me rend fatiguée en permanence, et lutter contre. Et puis je vais me remettre à la peinture. La lumière du printemps et de l'été m'encourage plus que celle de l'hiver. J'ai ce tableau à finir.

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Puis je me lancerai dans divers essais d'aquarelle ou petits formats à l'acrylique je pense.

*Dany Boon

mercredi, 11 avril 2012

Apprendre sans réfléchir est vain. Réfléchir sans apprendre est dangereux. *

Cette semaine j'ai réalisé que j'ai bien fait de faire du basket quand j'étais jeune, et pas de la danse sur glace, car il est bien plus difficile d'affronter seule une grande patinoire devant un public aux aguets que de se présenter en équipe, devant une bande d'énervés qui crient et boivent trop de bière pour encore se rendre compte de la qualité du jeu et encore moins voir qui est sur le terrain.

J'ai appris que 26 % des jeunes de 18 à 24 ans ont l'intention de voter pour la blondasse fille de son père. Ca ne m'inquiète qu'à moitié, vu que, intention ou pas, ils ont une grande tendance à ne pas se déplacer du tout dans cette tranche d'âge.

Je viens d'apprendre que Raymond Aubrac vient de mourir. Au moins n'aura-t-il pas entendu les chiffres de ce sondage, lui qui n'a jamais cessé d'aller témoigner dans les collèges et lycées pour leur dire ce que le fascisme pouvait causer et ce que "résistance" voulait dire.

J'ai aussi appris que j'étais acceptée à un stage en Grande-Bretagne en juillet. J'ai ai déjà fait un en 2005 et c'était génial. Une dose d'envie de bosser qui cette fois fera peut-être effet pendant un an ou deux, qui sait ?

A présent j'attends avec impatience ce que j'apprendrai vendredi après-midi en me réveillant. J'avoue que ça m'empêche un peu de dormir et que je ne suis pas à prendre avec des pincettes en ce moment.

apprendre.pngPavé graphique de Léa. http://imaginaction.over-blog.org/article-16743679.html

* Confucius 

samedi, 07 avril 2012

L'action libère, l'action vivifie, l'action récompense. *

Des petits gestes faciles qui feront le bien autour de nous...

J'ai reçu ça sur ma page fesse-bouc et je trouve que c'est une rudement bonne idée, comme disait mon arrière-grand-tante !

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Je ne l'ai pas encore reçue, mais si jamais il a osé me mettre sur son listing, je m'exécute tout de suite.

*Reine Malouin

 

jeudi, 05 avril 2012

Les types qui déboisent la forêt amazonienne acceptent enfin de faire un geste pour l'environnement. Désormais, ils mettront de l'essence sans plomb dans leurs tronçonneuses.*

En France on est les plus forts. C'est bien connu. Chez nous, quand il y a un incendie dans une centrale nucléaire à deux pas d'un réacteur, eh bien il n'y a aucun risque.

Et on a de bonnes idées pour lutter contre la déforestation, et le gaspillage.

Imprimer 6 millions de lettres de 34 pages pour dénoncer les prévisions de dépenses prévues dans le programme des socialistes, en voilà une idée qu'elle est bonne !

Il y a des soirs où je me demande si je dois continuer de conseiller à mes élèves de lire les informations, j'ai peur de détruire toute velléité de travail face à un tel avenir.

Dessin trouvé ici : http://2013-continuum.blogspot.fr/

 

*Gelück

mercredi, 04 avril 2012

La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.*

Quand on corrige le bac blanc, on s'emmerde une quinzaine d'heures pour 45 copies, dont un absent et un qui obtient 1 parce que sa copie est quasi-vide.

On ne se marre un peu qu'à la traduction. Le reste nous anesthésie ou nous démoralise. J'ai donc lu "Elle se plainiait", "elle ne parlait que le bengalien" et (mon préféré, en hommage à Coluche) "Elle tena à parlait bengali."

Mais cette année j'ai remarqué des symptômes nouveaux qui reflètent ...

5 ans de Sharkozysme !

Et déjà l'esprit de nos élèves est embrumé, déformé, formaté.

A la question : "Quelle est l'origine ethnique de tel personnage?", ils répondent (20% des copies quand même !) "Boudhiste", "catholique" ou "hindouiste".

A la question : "Comment devinez-vous qu'elle est américaine ? Donnez un indice trouvé dans le texte." On obtient la réponse "elle se marie à l'église" ou "elle mange de la viande".

(20% des étudiants américains sont végétariens, et 55% des consommateurs commandent occasionnellement un plat végétarien ! Et le nombre des mariages n'arrête pas de baisser aux USA.)

Le pire :

Dans la traduction, il y avait la phrase suivante :

"They didn't eat beef".

Plusieurs ont traduit : "Ils ne mangeaient pas de porc".

Dans 5 ans, si les élections se passent mal, non seulement les élèves énonceront encore plus d'inepties dûes à une ignorance imprégnée d'idées reçues venant de la propagande, mais en plus il faudra qu'on les accepte comme exactes !

Trouvé sur Mediapart.

 

*Noam Chomsky

lundi, 02 avril 2012

Le destin des montagnes doit être terrible. Elles sont obligées de contempler toujours le même paysage. *

Hier nous sommes allées marcher. C'était un circuit de 15 kilomètres, très bien balisé. Il y avait de nombreux participants, mais comme chacun partait quand il voulait sur une amplitude d'une heure, on n'a pas vu grand monde durant la balade, sauf au ravitaillement où on nous a servi des oranges (car avec une orange, tout s'arrange !), des tranches de pain d'épices, abricots secs, verres d'eau et marshmallows. Il faisait un temps magnifique et à l'arrivée dans les verres y'avait autre chose que de la Criss-Tallin et c'était bien sympa. Comme j'essaye toujours de m'améliorer en photo grâce à mon appareil de noël que j'ai eu à la Toussaint, je peux vous faire profiter de quelques clichés. Dans 15 jours, c'est une boucle de 18 km, mais j'attendrai peut-être celle du 1er mai, à cause que je serai peut-être encore un peu anesthésiée. A part ça, les perles (si on peut donner un aussi beau nom aux atrocités que je lis) des copies de bac blanc m'empêchent de m'endormir sur mon labeur de correction. (La syntaxe de mes élèves déteint de plus en plus ici...) Mais je vous ferai une note spéciale, ça en vaut la peine.

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*Paulo Coelho

samedi, 31 mars 2012

Le voyage est ma maison.*

Voyager à l'étranger sans bouger de son canapé et sans passeport, c'est possible. D'abord, un soir regarder un feuilleton policier suédois sur ARTE. C'est dingue, qu'ils parlent d'enquêtes, de flics ou de voyous, on dirait du Bergman. Ambiance sombre et qui rappellent les films français sur l'occupation. Il fait toujours sombre, voire, il pleut. A la fin du film, le générique apparait, et on ne sait pas si les flics ont trouvé le coupable, on n'a rien compris, même si on a vu, ressenti, aimé ou détesté. Du Bergman, je vous dis.

Pour voyager ailleurs, je vous conseille un recueil de nouvelles par Anna Moï. Vietnamienne venue en France en 1970 et qui n'est retournée dans son pays qu'en 1990. Ses nouvelles nous font voyager entre les deux pays, comme elle le fait depuis 20 ans. Mélange d'ambiances, de personnalités, d'humeurs. C'est dépaysant, poétique, subtilement cynique, nostalgique, bienveillant, selon les pages.

En attendant les vacances et les vrais voyages, ce n'est pas mal du tout.

*Muriel Rukeyser

samedi, 24 mars 2012

People who claim they don't let little things bother them have never slept in a room with a single mosquito *

Je suis dans la salle multimedia depuis dix minutes environ. J'ai appuyé sur le bouton "on" de l'ordi central et tous les postes s'allument les uns après les autres. Le premier de mes étudiants entre. Je le vois grimacer. Puis tous les autres. Ils se bouchent les oreilles. Je commence à me demander s'ils se moquent de moi, me préparent une blague, je ne remarque en effet rien du tout d'anormal (à part eux) dans la salle. Ce n'est pas le moment de déconner pourtant, ça va être l'heure de la minute de silence. Une étudiante débranche son casque. Tous les visages retrouvent leur sérénité d'un seul coup et j'entends des "oufs". Ils entendaient tous un sifflement, que mon âge m'empêche apparemment totalement d'entendre. J'avais lu un article là-dessus, mais ne l'avais pas vécu.

Je vous assure, le coup de vieux que vous prenez à ce moment-là est radical. Quelques minutes plus tard, vous vous dites qu'il faut retenir le n° de l'ordi pour rebrancher le casque un jour où une classe est un peu trop pénible.

*ThinkExist.com

mercredi, 21 mars 2012

On a été obligé de mettre la grand-mère à l'hopital, remarque, elle est mieux là-bas qu'à la cave ! *

Allo pital ?, c'est pas cool. On a rendez-vous à 15 h 00, on arrive 40 minutes avant pensant que ça suffira pour faire les démarches d'enregistrement, et puis on arrive finalement en retard de 10 minutes chez un jeune mec, qui vous pose tout un tas de questions indiscrètes, alors que vous, ben vous n'avez même pas le droit de lui demander son numéro de téléphone, alors qu'il est pas trop mal pour un médecin de l'hôpital public. Pas de panique, c'est juste pour un contrôle, mais comme je ne tiens pas en place, il faut qu'on m'endorme. Je ne sais pas si c'est ses questions ou l'attente en bas, au milieu de 50 personnes toutes plus mal en point les unes que les autres, mais il m'a trouvé 17/9 de tension ! J'ai jamais eu ça, sauf peut-être après une opération. Il n'a pas eu l'air de s'affoler, mais pour me remercier de mes réponses, il m'a envoyée faire une prise de sang et la dame m'a piquée sur le côté du coude, parce que dans le creux, on voyait pas mes veines il parait. Elle n'était pas tellement sympa au début, mais comme j'ai été hyper chaleureuse, elle a même blaguée à la fin et m'a souhaité bon courage pour dans trois semaines.

Un peu plus tôt, donc, dans la partie du hall où on attendait devant les guichets, les yeux rivés sur le petit écran qui affiche le numéro qui doit passer, il y avait un mec trachéotomisé, quand il parlait, on aurait cru un dessin animé où 6 Donalds se seraient mis à parler en même temps. Je sais, c'est pas sympa de se moquer. Mais c'est le seul truc qui m'a fait rire à ce moment-là. Parce que sinon, tu peux même pas lire, car si jamais tu loupes ton numéro d'un quart de seconde, la dame, elle a déjà rebuzzé, et ton tour, tu peux lui dire adieu ! Pour le moral des troupes, il y a un patient tous les deux numéros. Du coup au début, tu te dis, merde ! il y a 60 personnes avant moi... Et puis au bout du deuxième affichage, tu comprends qu'il n'y en a que 30 et tu es drôlement content ! Y'en a, tu sais pas s'ils sont morts, s'ils sont partis pisser ou autre chose, mais quand leur n° s'inscrit, ils y vont pas. Et là aussi t'es drôlement content.

En rentrant je me suis autorisée à glander sur ma terrasse, à lire un peu. Tant pis pour mes copies de bac blanc...

*Brève de comptoir de JM Gourio.

dimanche, 18 mars 2012

"pour la République, pour la civilisation, je veux reconstruire l’école dans les cinq ans qui viennent"*

Semaine de reprise, sans surprise, sans véritable crise, mais de grosses valises...

Sous les yeux !

Et du coup, mon blog est resté muet. Envie de vous parler de ma journée d'hier, car c'était la journée "Portes Ouvertes" au lycée, comme dans beaucoup de lycées polyvalents de mon académie. Malgré tout ce que le gouvernement a fait contre l'éducation nationale, et particulièrement contre les sections technologiques, cette journée a encore lieu et permet aux élèves qui ont choisi l'option "Kültürdisaïllegn" [Arzaplikés si vous préférez] de présenter des merveilles. Un peu moins que les autres années, car les heures de cours ont fondu, pourtant il n'y a pas tant de soleil que ça par chez moi parait-il, mais toujours d'une grande qualité car les enseignants ont envers et contre tout garder leur passion et leur envie de développer compétences et envies chez les ados. Pour les futurs élèves qui montrent un peu de curiosité concernant leur prochain lycée, les différents pôles avaient des stands pour présenter les spécificités, les locaux: en sciences, lettres, langues vivantes, sciences économiques et sociales. La section théâtre présentait trois scènes jouées par chaque niveau de classe, un jazz band composé d'élèves et de profs intervenait aussi en intermède. Par ailleurs le CDI, la salle multi-media et le gymnase étaient ouverts, avec des adultes pour répondre aux questions. Ca et là on pouvait acheter des crêpes, des gâteaux africains, des bijoux, des cartes postales, tout cela fait "maison" et pour soit aider des associations internes au lycée, mais ouvertes sur le monde, soit pour aider au financement de voyages qui, pour nos étudiants qui ont de plus en plus de problèmes d'argent, deviennent difficiles d'accès. A la fin de cette journée, le lycée offrait des boissons fraîches lors d'un moment de retrouvailles avec les anciens élèves. J'ai bavardé non-stop pendant une heure trente avec des élèves qui sont passés dans ma classe, une année au moins, réussissant plus ou moins en anglais à l'époque, mais ayant aujourd'hui tant de choses à nous dire, nous les profs, sur leur vie, leurs études, leurs rêves, leurs difficultés, leurs succès...

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Je me suis demandé pourquoi les journalistes, les politiques, les blablateux des blogs, les gens que je connais et qui parfois pensent avoir tout compris de l'éducation nationale, ne parlaient jamais de ce genre de journée qui fait pourtant aussi partie de notre quotidien. Parmi ces profs qui sont arrivés à ce résultat, il y en a qui ont été malades, en stage, en grève, qui refusent de rentrer leurs notes et leur cahier de textes sur le net par opposition au flicage, qui font plus de 26 h de présence au lycée, sans passer par la case "banque" et toucher 500 euros, qui vont voter Hollande... ou pas. Ils n'ont donc pas encore réussi à tuer l'éducation nationale complètement. Mais ça vient. Une collègue, qui, plus persévérante que moi continuait d'organiser des voyages parce que, quand même, pour les élèves, etc., m'a annoncé hier que ce serait sans doute le dernier ! Une collègue est au bord de la dépression et la hiérarchie s'en moque. Un collègue entre dans la salle des profs. Il me semble le connaitre, ah oui, il a déjà fait un remplacement il y a trois ans. Là, il remplace partiellement un collègue. Ca fait déjà 6 ans qu'il fait ça. Au pied levé, efficace, mais un peu moins souriant aujourd'hui. Combien de temps tiendra-t-il encore avant de jeter l'éponge?

Moment de détente en soirée : DVD de Lucky Luke avec Jean Dujardin, Alexandra Lamy, Michael Youn, Daniel Prévost, Jean-François Balmer. Beau casting pour un samedi soir.

* Le comique qui vient donc de ne rien foutre pendant 5 ans, ou bien pire, aime détruire son château de cartes pour les réempiler n'importe comment et remettre un grand coup de pied méprisant dedans aussitôt.

samedi, 10 mars 2012

Certains déchets nucléaires produits dans les années 60 resteront dangereux pendant un demi million d'années. Pour ceux qui sont produits maintenant, il faudra compter 30 ans de plus.*

Je ne peux pas descendre dans le sud demain. Mais si vous êtes par là, ça vaut le coup de participer. Il faut 200 000 personnes pour joindre les deux bouts !

Un an que Fukushima a eu lieu, un an qu'on nous raconte des conneries sur le nucléaire dans notre pays.

 

* philippe Gelück