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lundi, 21 août 2023

“Le but ce n’est pas de faire du cinéma, mais son cinéma.” *

Je ne vais plus souvent au cinéma. Victime de la tendance, de Netflix et des replay d’ARTE. Je commence une série, et si elle me plait, je passe des soirées à regarder la suite. Je reconnais que c’est facile, mais il y a vraiment de la qualité, dans les séries autant que dans des films. Quelques exemples : This is Us, The Crown, The Good Wife, Better Call Saul, Bron. Grâce aux séries j’ai découvert à la television des cultures, des humours, des suspenses que l’on ne me présente pas sur les chaînes de la TNT. Detectorists, sur ARTE, est un bijou, qui ne passe sûrement plus, et c’est dommage. Quel humour et quelle humanité, comme les britanniques savent nous en montrer !

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Ma conscience me dicte de sortir plus souvent pour voir des spectacles vivants ou aller au cinéma. La paresse et la facilité me gagnent aussi parfois. Je vais essayer d’équilibrer ces deux influences dès septembre. Aujourd’hui, la chaleur m’encouragerait plutôt à rester chez moi, mais la clim’ et la rumeur publique m’ont quand même décidée à me rentre à mon cinéma préféré. (C’est assez simple, dans Maville, qui compte pourtant près de 300 000 habitants avec les banlieues, il n’y a que deux cinémas !!!) Je suis donc allée en ville où la moiteur d’hier rendaient la prise d’un verre en terrasse un exploit méritant des applaudissements et j’ai rempli ma carte fidélité, m’engageant ainsi à voir 5 films dans un avenir assez proche, pour aller voir Yannick, de Quentin Dupieux. Le dernier film que j’avais vu de lui était Mandibules. J’avais adoré, avais beaucoup ri et avais apprécié le surprenant. Cette fois, c’était beaucoup moins fou, mais plus bavard. C’est un film court, dont je ne vous raconterai ni le thème, ni le synopsis, car ce ne serait pas juste. Mais quand même, juste une impression que j’ai eue à la fin, le générique, diffusé dans le noir complet, m’a convaincue que je faisais partie du casting du film. Repensez-y et dites-moi ce que vous en pensez.

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* Albert Dupontel

jeudi, 13 juillet 2023

La vacance des grandes valeurs n'enlève rien à la valeur des grandes vacances. *

Les vacances ont commencé. Je pourrais m’en désintéresser, ne pas le remarquer, mais du jour au lendemain les symptômes sont apparus. Les places de parking disponibles dans ma rue se soudain multipliées. Le matin le petit-déjeuner sur la terrasse a perdu son bruit de fond de moteur permanent, remplacé par un silence agréable coupé seulement parfois par la perceuse d’un bricoleur ou la conversation criée de deux cyclistes. Je ne leur en veux pas. Le bruit du pédalier est bien moins pénible que les klaxons et bruits de motos ou camions. Quant aux conversations entre humains, je les aime, qu’elles soient hurlées, chantées ou chuchotées. Mais les conversations sur le net, avec la même soudaineté, elles, se sont arrêtées. Plus un commentaire ou un like sur Facebook ! En revanche, depuis mi-juin, les évènements annoncés sont innombrables. Dommage qu’il fasse si chaud que le courage d’aller à pied où que ce soit m’abandonne souvent. Je termine mes journées à l’ombre de mes stores à lire, jouer sur mon téléphone, ou regarder une série dont ARTE ou NETFLIX ont le secret quand on sait les dénicher sur ces plateformes, tout en caressant mon chat posé sur mes genoux. Euh, non, là je délire complètement et prend mes rêves pour des réalités. Mon chat passe ses nuits dehors à faire la nouba avec ses potes, et ses journées à dormir à l’ombre des buissons ou dans le sous-sol. Dans mes moments d’activité intense, je cuisine, car les légumes du jardin me donnent du boulot ! Mes créations : poulet à la coriandre et aux courgettes, crevettes à la thaï aux courgettes, omelette au cheddar et aux courgettes, tomates fraîches et bio à la mozzarella aux courgettes, s’il en reste. On ne se lasse pas. Ce sont nos courgettes, et elles ne nous déçoivent jamais ! Reprise de ce texte le 13 juillet : Le soleil semble nous laisser un petit repos et nous permettre de fêter la Bastille comme il se doit. Ce soir j’espère avoir l’énergie d’aller écouter de la musique cubaine en ville, car la séance d’ostéo de ce matin, même si elle est censée me rendre capable de randonner un peu bientôt, m’a mise littéralement à plat, dans le flou. Demain en tout cas, je me laisserai aller à mon éternel bonheur des feux d’artifice. A tous, je souhaite un bel été, le plus tranquille possible, en oubliant, tout comme les media, les sombres problèmes qu’il faudra reprendre à-bras-le-corps dès septembre.

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Karine Rougier, Série flux, 2022, aquarelle sur papier

(à vendre chez Connaissance des Arts)

* Henri Weber 

mercredi, 08 septembre 2021

"Une lecture amusante est aussi utile à la santé que l'exercice du corps."*

C'est une librairie.

Je la fréquente depuis que je suis toute petite. Il y en avait une autre, très bien aussi, dans le temps, mais elle a fermé. Ma librairie a failli fermer deux fois aussi récemment. Le temps est très dur pour les livres. Surtout pour ceux qu'on ne vend pas par internet. Personnellement je préfère traîner dans les rayons, les étages, lire les petites notes que les libraires rédigent, feuilleter les livres d'art, sans pour autant vouloir les acheter. Et maintenant, ma librairie a été rachetée par une maison qui vend du matériel artistique et ça me donne deux fois plus de raisons de venir. Et puis les vendeuses sont adorables. L'une d'elles m'a un jour retrouvée dans l'annuaire et a réussi à me prévenir que j'avais oublié mon téléphone sur l'une des tables du magasin. J'avais déjà commencé à m'angoisser, mais ne me revoyais absolument pas le poser à côté des livres, pour choisir. Mon téléphone actuel n'affiche plus mon nom quand on l'ouvre sans avoir le code. Elle ne pourrait plus me prévenir. Aujourd'hui, comme j'achetais des livres de poche pour en faire cadeau aux amis que je vais croiser le long d'un prochain périple, elle m'a offert 5 livres pour 5 achetés ! le double de la promo que j'ai découverte en rentrant chez moi et que font Livre de Poche et 10/18. En principe, c'est un livre offert pour deux achetés ! 

Evitez les supermarchés, les "centres culturels commerciaux", les sites comme Ah-Ma Zone ! qui exploitent leurs personnels, et allez dans les librairies de vos centres-villes ou de vos quartiers. Les gens y sont gentils, ça sent bon, et on y passe de bons moments. Parfois on y rencontre même les gens qui écrivent les mots qui nous plaisent.

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*Emmanuel Kant

mardi, 11 mai 2021

“On ne pourrait pas apprécier la lumière, si nous ne connaissions pas les ténèbres.”*

Le moral revient, les activités aussi. Ou dans l'ordre inverse.

Hier soir j'ai assisté à un concert  en compagnie d'une amie allemande. 

Elle l'a accompagné d'un verre de rosé et moi d'une flûte de champagne. 

J'étais chez moi, et en même temps, dessinais. Elle était chez elle, à 800 km d'ici. Mais de temps en temps, nous échangions nos impressions. Je ne dis pas que c'est pareil qu'être ensemble à un concert, mais de toutes façons, vu où nous habitons, ce ne serait pas possible.

Le plus frustrant vraiment est de ne pas pouvoir applaudir à la fin des morceaux.

La chanteuse, c'était Lisa Bassenge, elle jouait et nous parlait en direct de Halle, Allemagne, où se déroule d'habitude à cette époque de l'année un festival de chanteuses de jazz. J'ai presque tout compris à ce qu'elle disait, et ce qu'elle chantait était en anglais.

Je vous offre le lien, apparemment vous pouvez l'écouter en différé. La parlotte de présentation au début ne dure pas longtemps !

https://www.womeninjazz.de/event.php?id=1012

Si vous cliquez sur l'icône en haut à gauche, vous aurez sur la droite de la page la liste des artistes avec les jours et heures de leurs concerts. N'hésitez pas, en direct ou en différé, c'est gratuit.

Une autre année, j'irai peut-être en Allemagne pour assister au festival.

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*M. Scott Peck

mercredi, 21 avril 2021

"Mon projet préféré ? C'est le prochain." *

Envie d’écrire, mais sur quoi ?

Tout ce que je fais ces temps-ci me semble si peu intéressant.

Ah, si !

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Dimanche je suis allée danser (comme je pouvais avec ma cheville) devant le théâtre de ma ville. Des artistes, intermittents techniciens, spectateurs potentiels, étaient venus des trois villes du coin. Il faisait beau, la plupart des gens avaient un masque, les distances étaient gardées, mais c’était très sympa quand même, bien que sans grand espoir de voir le gouvernement prendre en compte ce secteur de notre société. Roselyne a été hospitalisée, apparemment elle allait mieux, mais depuis, on ne l’entend plus.

Peut-être le virus s’est il attaqué à ses cordes vocales ?

Pour aller retrouver cet événement politico-festif j’ai pris mes pieds. 6 kilomètres aller/retour. C’est à peu près la distance que je parcours quand je fais ma séance de « sport ». 6 à 7 km. J’espère pouvoir faire plus cet été. Je bosse comme une folle chez le kiné et je sens la force revenir dans mon mollet.

Cet été, à la fois si proche et si loin. Que vais-je en faire ? Des amis nous ont proposé une maison à Saint-Malo début juillet, et ça nous tente bien. Mais je rêve aussi de repartir en Grande-Bretagne. La question, aurai-je été vaccinée d’ici là ? Maintenant que je coche bien les cases, je n’arrive pas à obtenir un rendez-vous…

Envie d’écrire donc, d’inventer, mais encore faut-il être inspirée. Du coup, je me suis inscrite à un atelier d’écriture, qui j’espère ne sera pas annulé, en septembre en Ardèche. Mon coin préféré de France. Quelle chance ! La fin d’été là-bas, je n’ai jamais eu la chance de vivre ça. En plus ça me donnera l’occasion de revoir quelques amis, qui me manquent malgré le téléphone, les visio, et autres moyens de communication à la mode.

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L’Ardèche, c’est des paysages, des sensations, des odeurs. J’espère que mon odorat aura récupéré d’ici là.

* Frank Lloyd Wright

vendredi, 09 octobre 2020

Les couleurs sont les touches d'un clavier, ... *

J’ai repris mon cours de peinture. Mesures Covid évidemment ! Le moins bien : un sens des déplacements a été imposé, ce qui fait qu’à chaque fois qu’on doit aller changer l’eau de son pot ou se laver les mains, on doit faire un détour autour de la salle en passant par l’extérieur. Les élèves, en tout cas lors de cette première séance, derrière leurs masques et aux places indiquées par des autocollants bleu, ont été très statiques. Cela retire un peu de convivialité. Les consignes du prof sont plus difficiles à entendre aussi.

Mais il y a des avantages ! au lieu de la quarantaine ou plus d’élèves des autres années, nous ne sommes que 22 et cela ne devrait pas augmenter. Quel calme ! quel confort ! On a de l’espace, on voit bien tout le monde et le sujet que l’on a à peindre. Et les gens sont plus calmes aussi.

Bref, pour l’instant, je suis ravie de la manière dont mon cours se présente. Et même si je dois limiter le matériel que j’emporte car j’y vais avec mes pieds + le tram, et que ce tram ne me rassure pas, car passé 20h les gens ne portent pas tous un masque, en tout cas correctement, je vais m’y tenir et aller travailler sérieusement ma peinture.

Première séance : cercle chromatique. Dans ma vie, j’ai dû faire cet exercice au moins 6 fois, mais de six manières différentes. Alors, ça ne me dérange pas. Il faut réviser, et que les bases deviennent des réflexes.

La semaine prochaine, on travaillera sur le monochrome. Cela me rend impatiente. Si, si !

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*...les yeux sont les marteaux, et l'âme est le piano lui-même, aux cordes nombreuses, qui entrent en vibration.

Wassily Kandinsky

jeudi, 17 septembre 2020

J'ai participé à un concours de nouvelles

De l’Importance de l’Art

Tous les ans depuis l’an 2000, date à laquelle j’ai emménagé dans cette maison, vous avez vidé ma boîte aux lettres, nourri mon chat, arrosé mes plantes et cueilli les légumes et les fruits qui risquaient de se perdre, pendant que je visitais les musées de Paris, Glasgow, Quimper, Montréal, Tunis et autres villes des pays que j’ai aimé visiter.

Vous l’avez fait avec fidélité, loyauté et conscience. Sans rien me demander, bien au contraire. Il n’était pas rare que je rentre et trouve sur ma table de cuisine un gâteau à la fleur d’oranger ou une bouteille d’hydromel fait maison. Bien sûr j’essayais toujours de vous rapporter un petit cadeau, qui vous fasse un peu voyager, vous qui n’en aviez pas toujours les moyens ni la possibilité. Je me suis réjouie pour vous quand vous avez gagné ce séjour au Portugal, que vous aviez choisi de faire au moment où j’allais découvrir l’immobilité, à cause de mon tendon d’Achille opéré.

Une vibration me dérange dans ce moment de rêverie sur ma terrasse.

- Ah, bonjour Monsieur, comment se passe votre séjour ? 

Son numéro n’est pas dans la liste de mes contacts, mais je reconnais sa voix immédiatement. 

- Très bien, merci, me dit-il. La ville de Lisbonne est magnifique ! et d’ailleurs, je vais vous envoyer des photos.

- C’est très gentil. Mais vous savez, la vue sur nos jardins est belle aussi ! Il y a des nuances de vert invraisemblables ! Et au milieu les petites taches orange des potimarrons, qui rappellent la couleur de mon parasol. Ce matin, un petit vent presque frais me fait me sentir en vacances. J’ai l’impression que si je sortais, à deux-cents mètres, j’aurais la mer.

Je me suis laissée aller à cette évocation presque poétique qui ne ressemble en rien aux conversations que nous avons d’habitude.

- Je vous remercie pour le petit courrier, reprend-il. C’est drôle, c’est rare de recevoir une carte postale quand on est à l’hôtel ! Et pour la photo de votre chat aussi ! Il me manque celui-là.

Il se tait, je suppose qu’il a besoin de quelques secondes pour penser à son jardin, sa maison, se rassurer.

- Je ne voulais pas vous déranger, seulement, je m’inquiète un peu. Je pars tellement rarement de chez moi.

En essayant de prendre un ton réconfortant, mais pas trop condescendant, je lui dis :

- Ne vous en faites pas, vos enfants passent régulièrement. D’ailleurs, on s’est échangé des courgettes contre des tomates. Il fait chaud, mais il reste de l’eau dans la citerne, alors, on peut continuer d’arroser votre potager.

- Oh, c’est bien. Et vous ? vous ne souffrez pas trop ? s’enquiert-il. Je pense à vous dans les musées, vous savez. Je sais que vous les aimez tant.

- Mon pied s’en remet. Je dis cette phrase en la trouvant étrangement sans le moindre sens. Mais je n’ai pas trouvé d’autres mots. Mon pied s’en remet à moi, à ma patience, aux médecins, à son destin de pied.

Et moi, demain, je peins.

Je suis rentré hier. J’ai sonné chez ma voisine, mais elle n’était pas là. Son chat est venu à ma rencontre dans la cour, puis s’est éloigné, comme un prince. Je suis entré dans ma maison, est déposé mes bagages sans les défaire, trop fatigué par ce voyage. C’est décidé, je ne reprendrai plus l’avion. Le stress occasionné par l’embarquement, trouver son chemin, sa porte, s’adresser à la bonne personne, tout cela m’est insupportable. Puis traverser Paris, être à l’heure pour le train pour Reims, dans cette gare où tout pue, et finalement prendre le tram, au milieu des masques, non, définitivement non, je ne referai pas cela.  Le couloir n’a pas changé. La cuisine non plus. Sur un coin de table, les trois ou quatre factures que mes enfants ont dû trouver dans ma boite aux lettres. L’odeur n’est pas la même que d’habitude. C’est drôle, elle me rappelle celle des musées à Lisbonne. Mais ici, je peux enfin m’asseoir. J’envoie un message à ma voisine pour la prévenir que je suis de retour, elle avait l’air un peu inquiète pour moi au téléphone. Je me demande où elle est. A peine remise de son opération et elle est repartie ! Elle m’a toujours étonnée par ses voyages, ses récits de visites. Quelle énergie ! Elle fera d’autres voyages, elle.

Je vais au salon, les fenêtres ont besoin d’être ouvertes. Cette odeur de renfermé, je n’en veux plus. L’arrivée d’un message me surprend. « Bonjour Monsieur Ferreira, contente que vous soyez bien rentré. Je suis au Musée d’Orsay. »

La voilà donc replongée dans la peinture. Sur le canapé, un objet inhabituel. J’acclimate mes yeux à l’obscurité, je devine plus que je ne vois. Mais l’image se dévoile. Une tache orange, des reflets, du vert, des ombres, du soleil, les yeux d’un chat dans les herbes, le rouge vif d’un poivron. Les odeurs me viennent dans la tête, le bruit des insectes au plus fort de la chaleur. Elle l’a peint ce tableau pour moi ! J’ouvre les volets et apparaissent un papillon et une courgette. Mon jardin, mon monde. Vu de chez ma voisine. Si près, si loin.

Que dit votre écriture de vous ? | OpenAsk

vendredi, 08 mai 2020

Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois *

J'ai envie de vous présenter un livre. Il a 73 ans. Au début il n'existait pas. Mais deux frère et sœur sans enfant, dont je pourrais vous raconter l'histoire un jour, Fernand et Alice, donnaient leur amour à leurs petits-neveux et nièces en leur offrant des vacances, des moments heureux dans un jardin, et des lectures. La revue Lisette fut achetée toutes les semaines, puis les numéros furent reliés pour en faire un livre. Fernand, ancien ingénieur, était en retraite, avait vécu deux guerres, et voulait toujours apprendre plus. Malgré tout cela, il n'avait pas perdu son optimisme, sa foi en l'humanité, le modernisme, l'avenir. Un relieur qui avait sa boutique pas loin lui a appris la technique. C'est ainsi que mon grenier est plein de livres divers, de plus ou moins grand intérêt, mais merveilleusement reliés. Cet "album de Lisette", comme je l'appelais enfant, a fait mon bonheur. J'ai tout lu, en négligeant sans doute un peu trop les pages couture et tricot. Aujourd'hui, en période de confinement, je le regrette. Sinon, oui, j'ai tout lu. J'y ai acquis autant de principes moraux de base que d'esprit critique. Car oui, certains textes me faisaient sourire, ou bondir, mais j'y puisais ce qu'il y avait d'émotion et de nostalgie universelle. Et savoir que ma mère avait feuilleté ces pages, sans les abîmer du tout, donnait à cette lecture encore plus de valeur. Je pense que je vais relire le roman-feuilleton "Nicole au Pays des Dollars", et me demande quelle idéologie il véhiculait !

 

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* Pierre Dumayet

 

lundi, 24 février 2020

Nous appellerons émotion une chute brusque de la conscience dans le magique. *

La fin de février annonce le printemps. Enfin ! Jamais hiver n'aura paru si long. Peu de lumière, peu de froid, pas de neige, beaucoup de virus. Malade 3 semaines en décembre, mal remise jusqu'au 13 février, malade de nouveau. Pour nuire à mon optimisme et à celui d'ADMV qui est encore plus malade que moi depuis largement aussi longtemps, les média ne parlent que du coronavirus. On a beau savoir que jusqu'ici il a surtout fait mourir les personnes très âgées et/ou souffrant de quelque chose de bien plus grave, c'est anxiogène. Dans les lieux publics où nous toussons, les gens nous regardent méchamment et méfiamment. (ce deuxième mot n'existe pas, mais est à propos.) J'ai beau savoir que les personnes asiatiques sont l'objet d'un raciste silencieux mais ostensible, cela ne me console pas. Cette santé bancale depuis presque 10 semaines m'aura fait tester l'enseignement sans entendre. Cela amplifie les bruits de fond en brouillard sonore assez désagréable, cela transforme ma voix comme si j'avais un mégaphone intérieur et pour ne pas passer pour une idiote, j'évite de faire répéter mes élèves, ce qui me rend très "bienveillant" quant à l'évaluation des prestations à l'oral de mes élèves. Je vais terminer cette carrière en étant très populaire ! J'ai voulu consulter mon ORL, mais les rendez-vous ne se prennent que le premier lundi du mois. Je n'ai su cela que le mardi 2 février. A 24 heures près, j'ai repoussé ma consultation d'un mois. Mon rhume le plus récent a contribué bizarrement à débloquer quelque peu mon oreille droite. Mais j'ai encore quelques acouphènes persistants. 

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Loin de ma tête, mon entorse de la cheville, qui date du 28 octobre, me handicape pas mal et rend toute activité pénible, sauf si c'est une activité assise. Je suis donc allée au cinéma où j'ai vu "Deux". Un sujet qui m'a beaucoup parlé, car à quelques années près, j'aurais pu être amenée à vivre ça. Mais heureusement la loi a rendu ma vie privée plus acceptable et visible surtout par mon entourage. C'est bien qu'il y ait des films qui abordent l'invisibilité de l'homosexualité, mais j'aurais aimé plus d'émotion. 

J'ai lu aussi, dans mon beau fauteuil, cadeau de noël d'ADMV. Le Lambeau, de Philippe Lançon et parallèlement Semeuses de Rire, raconté par une clowne que je connais bien. Deux émotions différentes, mais des émotions vraies. 

Je suis allée une fois à la piscine. Se déplacer sans glisser est un peu un parcours du combattant, mais une fois dans l'eau, j'adore. 

Et pour essayer de régler mon problème de cheville qui ne peut plus fonctionner normalement, j'ai démarré un traitement d'ondes de choc. Ca fait mal, mais ça fait du bien là où ça fait mal. Tiens, ça me rappelle une pub. J'espère que ça marchera aussi bien qu'il y a 6 ans. Achille m'en veut ! 

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On a commencé à regarder une série dystopique sur le thème "et si les nazis avaient gagné la guerre...", Le Maître du Haut Château. C'est extrêmement bien fait, mais extrêmement flippant. Après le premier épisode, j'ai rêvé que la police venait m'arrêter car j'avais intitulé un dossier sur mon ordinateur "Affaires Sensibles". 

Voilà ce que j'ai fait de mes vacances, pour l'instant. Cette semaine, je mange au resto avec une amie et je passe une journée à Paris. Le motif principal étant que j'ai oublié mes clés dans un musée où je suis allée le weekend dernier. Quand on n'a pas de tête, il faut avoir une carte "senior" ! Ma prochaine note sera peut-être sur mes aventures parisiennes.

* Jean-Paul Sartre

jeudi, 01 août 2019

“Islands are metaphors of the heart, no matter what poet says otherwise.” *

 

J'ai rencontré une île. Mull. En Ecosse. Des amis anglais m'en avaient parlé, j'en ai rêvé pendant pas mal d'années, et cette année je me suis décidée. 

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L'Ecosse est bien plus loin que beaucoup de gens s'imaginent. A partir de Glasgow, les kilomètres annoncés peuvent être doublés en temps, à cause des méandres de la route, des routes à deux voies simplement, très chargées, du temps (je veux dire la météo) qui parfois rend la circulation humide et glissante et des paysages qu'on a envie de regarder où que l'on passe. J'ai donc voulu nous épargner de circuler de Douvres au nord de l'Angleterre et d'entrer tout de suite dans le vif du sujet en voyageant de Zeebruge à Hull en bateau, de nuit. C'est comme une mini croisière, qui nous évite de conduire 564 miles (908 kilomètres). 

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A Oban nous avons repris un petit ferry pour une traversée de 45 minutes maximum, et nous sommes arrivées à Craignure (oui, drôle de nom) sous la pluie, mais même sous les cordes, l'île nous a tout de suite conquises. Pendant 5 jours nous avons parcouru toutes ses routes, oui toutes, et avons foulé ses chemins, son herbe rase agréable comme un tapis, croisé ses moutons qui paissent en liberté, ses vaches dont les troupeaux peuvent nous surprendre sur des voies très escarpées. 

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Nous avons visité quelques lieux historiques, mais surtout nous avons donné à nos yeux de la beauté et de l'immensité. Non stop ! 

Je vous conseille ce lieu pour des vacances reposantes, inspirantes. Emportez avec vous jumelles, cartes d'état-major (Ordnance Survey en anglais), de bonnes chaussures imperméables et un ciré, mais aussi des vêtements légers, car il ne fait jamais froid. On nous avait parlé des midges, nuées de moucherons, mais ils nous ont épargnées. 

Mais n'hésitez pas, c'est un lieu de rêve. Les gens y sont très cools, la circulation sur routes à une voie se fait avec beaucoup de politesse et de respect, quel que soit la taille de votre véhicule. On n'y trouve pas beaucoup de magasins, mais quelques pubs, cafés, hôtels où l'on mange bien, ainsi que les "cafés" et salons de thé où les sandwiches du midi sont délicieux, et pas trop coûteux. Vous pouvez opter pour le gîte, mais emportez quelques provisions ! 

Le reste de l'Ecosse vaut la peine aussi. Nous avons séjourné dans les Borders, moins touristique apparemment que le nord du pays, mais très beau aussi pourtant, et où les châteaux et bières sont abondants. Et nous avons terminé par Glasgow, ville très intéressante où nous avons été conquises par le musée et par un resto indien, qui fait oublier tous ceux que j'ai testés en France. 

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*Jeanette Winterson, Sexing the Cherry

mercredi, 12 juin 2019

"Il regarda l'eau, onduleuse et gonflée avec des fluorescences d'opale." (Sartre)

Nous avions bien choisi notre weekend. Nous avons pu profiter pendant 4 jours d'une région merveilleuse. D'habitude, quand je passe par Calais, je traverse la Manche, et je pars parler anglais. Là, je suis restée. J'ai profité des grandes plages où l'on peut marcher des heures et avoir l'impression d'être seules, malgré l'affluence des touristes. J'ai profité des bons petits restos et leurs recettes encore locales et non globalisées. Et les balades le long des falaises d'un nez à l'autre font agréablement brûler les calories. En plus, nous avions trouvé une chambre d'hôtes géniale, pas vraiment bon marché, mais qui le vaut bien. Le petit déjeuner et l'ambiance cosy au milieu des fleurs m'ont enchantée. Je peux encore me payer ce luxe, on verra dans quelques mois quand je serai retraitée. Mais alors, j'aurai moins besoin de repos et d'oubli de la réalité stressante, enfin j'espère. 

Vous voulez profiter de tous ces moments, un peu, virtuellement ? Cadeau, mes photos !

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lundi, 08 octobre 2018

POST POST-RENTREE

La rentrée s'est faite et j'attends déjà les vacances. Cinq paquets de copies attendent dans mon cartable. Mon cartable est un sac à dos cette année, car j'ai pris de bonnes résolutions. Je vais aller le plus souvent possible au lycée en tram, ce qui implique 15 minutes de marche à pied. Un aller-retour me fait donc marcher 30 minutes, ce qui est le minimum recommandé. Mais les bonnes résolutions se heurtent à des impondérables, comme les réunions, les rendez-vous médicaux, qui m'obligent à des déplacements rapides en journée, et aussi aux conséquences d'autres bonnes résolutions : ne pas me faire "bouffer" par mon boulot, me laisser du temps pour d'autres activités. Je me suis donc inscrite à mon cours de peinture, mais aussi au yoga et je vais à la piscine une fois par semaine. Mais les horaires font, que à pied, en tram, en bus, je ne verrais plus ma maison du tout, je n'aurais plus un seul moment de pause. Impossible. J'ai besoin de souffler, de ne rien faire parfois, et même de dormir. Alors, je reprends la voiture.

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Bref, je ne suis pas totalement satisfaite de mon début d'année. Elève Ed, peut mieux faire !

Mais j'ai des projets sympas et je vois des choses sympas, rencontre des gens sympas, et ça, ça fait une belle rentrée. Nos deux assistantes, une des USA, l'autre d'Afrique du Sud, ont l'air très chouettes. On se fait un apéro d'équipe pour les accueillir la semaine prochaine. Je vais bientôt écouter Stacey Kent et Michel Jonasz en concerts, un bonheur. Je vois des expos et vais en voir d'autres. J'ai gagné des entrées gratuites pour l'exposition Zao Wu Ki au Musée d'Art Moderne à Paris. Je vais aller faire du cocooning en Alsace bientôt et passer trois jours à Londres. Hier, j'ai passé deux heures hors du temps à dessiner au musée. Et à  midi, deux copines retraitées sont venues manger un curry à la maison. Bavardages, ravissement des papilles, auto-satisfaction, et soleil en prime.

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Ma vie n'est donc pas que du stress. Bien au contraire. 

mercredi, 25 juillet 2018

"Je ressemble aux oiseaux, disait-elle, j'apprends à chanter dans les ténèbres."*

Je pourrais vous parler des deux amis qui sont partis en un mois. L'un l'a choisi, épuisé qu'il était par son boulot, à un mois de la retraite. L'autre a profité cinq ans de sa retraite, mais a été anéantie par une leucémie foudroyante. Deux semaines d’hôpital. Ces deux amis se connaissaient. Ils avaient fait partie de mon univers dans mon précédent établissement. On avait milité, rêvé, bossé, aidé, parlé, aimé ensemble, la vie. Mais la vie nous rattrape.

Je veux rester optimiste. Comme on m'a longtemps dit que j'étais. Mais plus le temps passe, et plus les tuiles tombent, même sans tempête, et moins j'en ai en stock, de l'optimisme. 

La société, le climat, les gens, ne me donnent pas souvent l'envie d'espérer, surtout quand je ne les connais pas, ces gens. Heureusement, il y a ceux que je connais, qui ne me lâchent pas, quoi qu'il advienne, et même, qui surgissent dans les moments difficiles, alors qu'ils étaient discrètement là, sans se faire remarquer. 

Et je chantonne.

Pour être en forme et garder ma force d'aller de l'avant, j'aime ADMV, je vois mes ami.e.s, mange des choses plus ou moins bizarres,2018-07-16 12.43.41.jpg fait du yoga, de la sophrologie, de la réflexologie, du shiatsu, vois mon ostéopathe, parfois même une acupunctrice, évite les fâcheux, dessine, lis, vais en vacances, regarde des films, des séries, écris de longs mails, blogue, nage, caresse mon chat , cuisine, range ma maison, jette de vieux trucs, retrouve des copai.i.n.e.s du passé, vais en Angleterre, visite des expos à Paris, bois des coups en terrasse.

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J'essaye de ne pas trop me mettre en colère contre les cons, contre les politiques, contre ceux qui bousillent notre planète (ah, oui, je me répète, ce sont les même que les deux catégories précédentes), m'épuiser à des choses sans intérêt, me faire du souci pour ceux que j'aime, pour l'avenir, voir de médecins ou/et de banquiers, insomniaquer, me culpabiliser pour tout et rien. 

Et j'y arrive pas si mal grâce à tout ce qui est mentionné dans le paragraphe précédant le précédent. Et vous ? Une chose que vous faites pour aller bien ? Ou que vous évitez, pour ne pas aller mal ?

* Diderot, Lettre sur les Aveugles

jeudi, 10 août 2017

Il se peut qu’un jour la France cesse d’exister, mais la Dordogne survivra... *

Cela fait un mois que je suis en vacances. Je ne suis pas tout à fait reposée. Mais je me disais ce matin, le serai-je à nouveau ? Ce que j'appelle de la fatigue, c'est peut-être tout simplement le fait de vieillir. Il y a dix jours environ j'ai fêté mon dernier anniversaire en 5. L'an prochain, ce sera officiel, je serai vieille. Senior. Enfin non, parce que ces enfoirés de la compagnie de bus de Maville ont repoussé l'âge de la réduction de 50% sur l'abonnement à 62 ans, et la SNCF, je ne sais pas, mais ils ne tarderont pas. 

Il y a des signes qui ne trompent pas. Une dose et demie de whisky hier soir au lieu d'une, et j'ai eu un mal de tête comme jamais je n'en avais eu à cause de l'eau de feu. Les plis de l'oreiller qui s'effacent de plus en plus tard après le réveil sur ma joue gauche. (je comprends maintenant pourquoi il faut la "tendre" ! ha ! ha ! ha !) Dans les magasins, le tram, et quand je bosse au lycée, le regard des autres, la manière dont on te parle, qui dit, "oui, t'es bien gentille, mais t'es vieille". Tout cela ne me dérangerait pas si dans le même temps on ne me demandait pas la même chose qu'aux jeunes : C'est-à-dire un temps plein de boulot, les mêmes responsabilités, et pas plus de temps pour préparer tout ça, alors que je deviens lente, mais lente !...

Pour l'instant je suis encore en vacances, et même je vais vraiment les démarrer, puisqu'on part dimanche pour le sud. Je ne vais pas dire vers le soleil, puisqu'à deux ou trois exceptions, nous l'avons tous les jours depuis le printemps. Mais vers des paysages différents, une petite maison qui a l'air super confortable et cosy (la proprio est anglaise) sur les photos et où je sais que je vais pour deux semaines complètement déconnecter, et vivre au rythme que je choisirai sur le moment. Bien sûr, il y a internet, mais j'essaierai de ne pas trop m'y scotcher, d'ailleurs, je crois avoir lu dans le descriptif de la maison que la wifi était faible. Tant mieux.

Nous partons en Dordogne. Dans Dordogne, il y a "dors" ou "d'or". Dans tous les cas ça donne envie. Nous y étions l'an dernier, à l'est du département, cette année, direction l'ouest, à la frontière de la Charente.

Il me reste donc trois jours de prépas boulot, accompagnement de malades, coups de fil pénibles à ESSEFER, rangements, agressions téléphoniques des pubs, etc. 

Et il me reste à vous dire au revoir, bon mois d'août, mais ça, c'est un plaisir !

 

* ...tout comme les rèves dont se nourrit l’âme humaine."

Henry Miller

mercredi, 21 juin 2017

“Le saké pour le corps Le haïku pour le coeur”*

La canicule donne-t-elle envie d'écrire ? Je rêve de trouver un coin d'ombre où la chaleur n'excède pas les 30 degrés, où le bruit se réduise aux cris des petits d'à côté et au miaulement de mon chat, et où j'écrirais au stylo sur un des nombreux cahiers qui dorment dans mon armoire de bureau. Je les ai achetés ou on me les a offerts parce que j'ai toujours aimé le contact du papier, lisse ou rugueux, mat de préférence, mais je n'ai rien contre les couleurs vives ou pastelles, et les motifs ou jeux de mots rigolos. J'aime le bruit que j'entends au fil des lettres quand j'écris dehors et que mon ordinateur ne m'est d'aucune utilité parce que son écran devient illisible. Alors voilà, ce matin, j'avais envie d'écrire. Il était 6 h 12 et je prenais mon café sur ma terrasse. Quel privilège !

Hier j'ai lu dans un texte officiel que l'Education Nationale m'autorisait à la "Production des œuvres de l'esprit. Toutefois, la production d'œuvres dont il est question doit rester autonome (l'agent doit être rémunéré à l'acte et ne pas bénéficier d'un véritable contrat de travail) et manifester la personnalité de son auteur".

Comme ils sont ouverts d'esprit ! Si j'écris un livre ou peins une toile qui ne manifestent pas ma personnalité, et que j'arrive à les vendre, serai-je hors-la-loi si je n'ai pas demandé l'autorisation ? 

Il y a des tas d'autres choses que j'ai le droit de faire en demandant une autorisation. Même pour m'occuper d'ADMV si elle devenait trop malade ou handicapée pour travailler, et que je touche pour cela une indemnité, il faudrait que mon ministère de tutelle soit d'accord. Faut pas pousser non plus. 

Vu qu'il n'y a que du 25 juin au 1er septembre que je pourrais éventuellement trouver le temps de devenir créative rentablement, je ne vais pas me prendre le chou avec ça.

Ces derniers temps, étant donné le manque de disponibilité à la création, je me suis mise aux haïkus. J'ai même gagné un concours. Je ne sais plus si je vous en avais parlé. C'est sympa le haïku. Ça rapproche de la nature et en même temps de la profondeur de notre cerveau. Et ça met dans une humeur très positive. Enfin, je trouve. Et quand, grâce à un haïku de nouvelle année publié sur facebook tu gagnes des chocolats et un beau cahier, la vita è bella !

Voici celui que j'ai écrit ce matin.

Chat plongeant dans thé glacé

Ciel bleu soleil

Et vivre mon rêve d'été

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* De Santoka

mardi, 20 décembre 2016

Noël, c'est de la nostalgie, et c'est pour ça que je l'aime.

La période de Noël me pousse à regarder la télévision. Le temps est souvent trop gris pour donner envie d'aller me balader dans la campagne, trop froid parfois. Il y a trop de monde en ville pour me donner envie d'aller faire du shopping. Les marchés de noël sont devenus des lieux à éviter. Et mon canapé me fait de l'œil, surtout depuis que mon nouveau chat est là. Il réclame des câlins et quelle autre activité que la télé contemplation me permettrait de pouvoir en même temps câliner Boogie alors qu'il se prélasse sur mon épaule, mes genoux, mon ventre, ma tête...?

Les programmes sont souvent à la culture ce que sont à la gastronomie les nounours en guimauve. Faciles à consommer, nostalgiques à souhait, colorés et pas chers. Mais voilà, on a tous ses faiblesses, j'aime ça. Un bon film sentimental ou drôle pour les gosses, surtout depuis que la TNT nous permet d'y avoir droit en VO, j'adore. Hier soir, pas de film. Mais une émission que je ne m'attendais pas à voir si longue sur Maritie et Gilbert Carpentier. Deux noms magiques, qui annonçaient pendant mon adolescence deux heures de bonheurs et de rigolades en famille. On s'amusait, on critiquait, on adorait, c'était selon, en tout cas, contrairement à la règle familiale habituelle, on avait le droit de causer devant le poste, et ça occupait des samedis soirs où on ne sortait pas.

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Quasiment 90 % des séquences montrées hier soir ne m'étaient pas inconnues. J'ai eu l'impression étranges de les avoir vues hier. Elles m'ont transportée dans une époque de ma vie où j'étais heureuse. De ce bonheur évident que j'ai eu la chance de vivre dans mon enfance et mon adolescence. La plupart des extraits d'émissions dataient de 1969 à 1977. Je ne me rappelais pas qu'on regardaient tous les Sacha shows, Top A, etc. Et pourtant je me rappelais de Sylvie Vartan chantant avec Carlos "2 minutes 35 de bonheur", de Dalida, de Joe Dassin. Que des gens dont je n'ai jamais eu de disques, mais dont je connais toutes les chansons par cœur. J'ai regardé ça avec mon chat, qui ne s'est pas ennuyé une minute. Trois heures ! Pour une fois une émission qui ne lésine pas, qui donne le temps de voir.

Je ne regarde plus d'émissions de variétés, n'en croise même plus. A part peut-être Taratata. Mais c'est souvent tard, ça se prend au sérieux et il y a trop de chansons en anglais. Alors que là, on voyait des filles et des garçons, qui dans la vie n'étaient peut-être pas des copains, mais qui acceptaient le temps d'une émission de se "mettre en danger" pour notre petit bonheur du weekend. Ils se déguisaient, faisaient des duos improbables, chantaient des vieilles chansons ou modernes, mais totalement éloignées de leurs répertoires. Ils faisaient des sketches, et Coluche chantait. Et c'était de l'humour, mais aussi de l'émotion.  

Afficher l'image d'origine

 

(Je ne me lasse pas de la voix de Joe Dassin en anglais !)

 

Je crois que c'est la première fois que j'entendais Maritie et Gilbert Carpentier parler, que je les voyais. C'était vraiment des gens bien.

(Cliquez sur les photos pour trouver les articles ou videos en lien.) Edit le 21.12.2016

vendredi, 06 mai 2016

"Il est temps de se demander si ceux qui créent la richesse n'ont aucun droit aux bienfaits et aux splendeurs qu'elle procure."

Premier pont de l'Ascension de ma carrière (33 ans, quand même !) et il fait un temps splendide. Moralité, le bon dieu aime les profs de l'enseignement public.

Profitant de cette fête re-montante, je suis allée visiter avec ADMV le Familistère de Guise. Une merveille d'utopie réalisée qui a quand même duré un siècle, jusque le capitalisme infâme en vienne à bout.

 

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Quelques jours auparavant, nous étions allées voir "Merci Patron". Ces deux événements m'ont rassurée sur la nature humaine. Il y aura toujours des gens pour se battre pour les plus faibles qu'eux contre l'inhumanité des patrons. Des gens qui rêvent et agissent. Dans Merci Patron, ce n'est pas le film qui est émouvant, remarquable, mais l'action elle-même, le courage de ces ouvriers qu'on ne respecte pas chez les friqués, mais qui se respectent assez pour se battre, prendre des risques et se montrer plus intelligents que les requins.

En final de compte (comme dirait Laura Flessel entendue ce matin sur F-inter) je suis en train de passer un weekend prolongé serein et presque optimiste.

* Jean-Baptiste Godin

 

lundi, 14 septembre 2015

Des vacanciers en septembre ? C'est possible, sans aucun d'août. *

Je sens qu'on grogne, qu'on maugrée, qu'on dit pis que pendre sur ma paresse. Nous sommes le 14 septembre, et ce n'est que ma deuxième note depuis la rentrée. Eh bien sachez que le 14 septembre c'était la date traditionnelle de ma rentrée quand j'étais petite. Alors du coup, me voici.

Que vous dire. C'est comme les autres années, avec quelques têtes nouvelles, de plus en plus difficile à mémoriser et à associer aux noms de mes listes. Sur les 198 élèves que j'ai cette année, je n'en connais qu'une vingtaine. Et ma mémoire, elle, ne s'arrange pas.

Cela m'inquiète d'ailleurs, car je vais bientôt participer à mon jeu TV préféré, l'enregistrement est très bientôt, et comme je l'ai dit à mon chef aujourd'hui "Ça va être moins flamboyant qu'il y a six ans..." Je révise, je m'entraîne. Quand je bute sur une question cinéma, je me dis "Oh, Pascale va être furieuse" et quand c'est sur une question musique, je n'ose plus regarder ADMV. J'aimerais bien tomber sur le thème "blogs et sites", au moins dans ce domaine j'ai de l'expérience.

En dehors de cela, samedi soir je suis allée ré-écouter Francesca Solleville à Ivry. Je ne me lasse pas de son engagement, de l'émotion qu'elle transmet, de son amour pour Ferrat et Leprest. A Ivry, il y a le Forum Léo Ferré, et c'est vraiment un chouette endroit, avec une programmation de chanson française riche et variée. Dommage que j'aie quand même quelques kilomètres à faire pour y arriver. Et samedi, la pluie battante qui s'est abattue sur nous à quelques kilomètres du périphérique ne nous a pas aidés !

A part ça, jeudi je fais grève, l'occasion d'avancer mon boulot et de réviser mes capitales et mes présidents de la république. 

Marc Escayrol

jeudi, 06 août 2015

C'est dans les petites choses qu'on voit ce qu'on vaut.*

Je pars samedi en vacances. D'abord Saint-Malo, puis Guernesey. Une découverte pour moi. Le plaisir attendu de vivre en îlienne presque trois semaines. Tout ce que j'aime de l'Angleterre en prime. Cela va me faire un bien fou. Ici, je n'arrive pas à "couper". J'ai l'impression d'avoir la tête aussi pleine que pendant l'année scolaire. Rendez-vous médicaux, sans cesse repoussés pendant l'année ; rendez-vous familiaux, sympas, mais prenants ; des amis convalescents en tous genre. Du rangement et du ménage, parce qu'on prête la maison. (Ce qui est bien, car comme ça les cambrioleurs éventuels seront éloignés. Il y en a pas mal qui traînent dans le quartier ces derniers temps.) Refaire des clés. Recevoir un pv pour 72 km/h au lieu de 70. Et hop ! un point de moins. Des petits cadeaux à acheter pour les gens qui nous prêtent leur maison à Guernesey. Lentilles de contacts à commander..... Des petites choses, me direz-vous. Et si c'est dans celles-ci qu'on voit ce que je vaux, eh bien, je ne vaux pas grand-chose. Les vacances me revaloriseront j'espère.

Alors, pour détendre ce temps qui passe trop vite, un gif. Et Bonnes vacances !

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* Micheline Beauchemin (connait pô)

mardi, 21 juillet 2015

“La climatisation a ceci de bon qu’elle nous permet de porter nos vêtements d’hiver au mois de juillet.”*

Le 9 juillet, c'était le jour de publication de ma note précédente, et le jour de l'oral de rattrapage pour les malchanceux du premier tour du bac.

Depuis, qu'ai-je fait ? Qu'ai-je à vous raconter ?

J'ai été bien occupée avec l'achat d'une nouvelle voiture. J'en change tous les 5 ans à peu près, et à chaque fois, c'est un stress. Si on s'adresse à des particuliers pour vendre l'ancienne et en acheter une "nouvelle d'occasion", on tremble jusqu'au moment où le chèque s'avère ne pas être en bois, et on se demande si l'on ne se fait pas refiler une voiture avec un vice caché. Mais si on s'adresse à un garage, on a l'impression de se faire avoir aussi. Dans les deux cas, il faut négocier, parler technique, écouter entre les lignes, et le fait d'être une femme rend la tâche encore plus ardue, car en face, le vendeur part du principe qu'il peut encore plus vous arnaquer. (Sinon, y'a une autre soluce, mais c'est pas facile non plus !)

Bon j'ai l'impression que j'ai plutôt fait une bonne affaire, si l'on excepte le fait que j'ai pris plus "chic" que je ne le pensais au départ, et donc, plus cher. Mais une voiture de démonstration âgée d'un mois, 2500 kilomètres au compteur, presque 4000 euros moins cher que la voiture neuve, je pense que c'est honnête. Elle roule bien, on l'a testée ce weekend, et elle est plutôt confortable puisque malgré les 700 km, ADMV est revenue sans lumbago.

Ce weekend on est allé voir le père d'ADMV qui n'est pas en super forme (son père, pas elle) et on a aussi profité un peu d'un coin sympa de France pour faire du tourisme. 

En dehors de ça, on a aussi le weekend précédent fêté le départ en retraite d'une copine qui a exactement le même âge que moi, à 4 jours près, mais qui s'arrête 5 ans avant moi ! Bon, elle a fait l'école normale et 3 gosses. On ne peut pas tout avoir. Ou ne pas avoir.

Sinon, comme vous autres, j'ai fait comme j'ai pu pour garder un peu de frais dans la maison, et quand c'était impossible, on a été profiter des bords de mer de la Baie de Somme. Et on y retourne bientôt, et ensuite, encore plus au nord, un endroit où le vieil Hugo a séjourné, pas forcément de son plein gré. 

Et comme vous, je me dis que j'ai bien de la chance de ne pas être grecque, (et pas seulement !).

* Jean Delacour

samedi, 02 mai 2015

Là, tout de suite, je voudrais surtout aller m'acheter un camion pelleteuse, creuser un trou dans le sol et m'ensevelir dedans en attendant que le temps passe. *

Je suis passée par la Gare de l'Est cette semaine, après avoir passé 3 jours supers à Paris. Le quartier de la Roquette, c'est d'enfer. Sympa, si, si, les parisiens de ce quartier sont très accueillants (on en dit pas autant dès qu'on arrive dans des quartiers huppés comme L'Opéra), et la Roquette en plus, c'est animé, rigolo, coloré, et y'a des bons croissants. Y'a des petites cours très tranquilles où, une fois chez soi, on peut oublier qu'on est à Paris tellement c'est calme.

Au hasard d'une promenade j'ai croisé ces deux véhicules décorés. Lequel préféreriez-vous pour partir en vacances ? Et question subsidiaire : Quelle personne connue habite dans cette rue ? (Pascôle, t'as pas le droit de jouer !!!)

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Mais Gare de l'Est, où c'est plutôt morose d'habitude, c'était coloré aussi pour le coup. Y'avait une expo d'art Berlinois d'aujourd'hui, et un hommage à ceux qui n'ont pas toujours été libres d'aller et venir à Berlin, à cause d'un mur. A l'époque les Trabis étaient plutôt blanches, beiges, bleuâtres ou grises. Mais là, ça en jette, je trouve.

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* Virginie Despentes

mercredi, 04 mars 2015

En Belgique, quand le ciel est bas, on se met une pomme sur la tête pour voir les choses autrement *

Mars est là. La lumière qui me rapporte mon moral. Même si des giboulées servent d'intermèdes, je me sens mieux. J'ai attaqué le boulot. Des copies, des copies et encore des copies. Au début, ça va, puis, ça donne un certain tournis. Hier, je recevais une copine, une de mes 4 mousquetaires de 6ème, qui habite le même quartier que moi, mais que je vois pourtant peu souvent. Elle bosse, elle a deux parents très âgés, elle est fille unique et célibataire, et sa routine est bien pire que la mienne.

Je suis allée en Belgique. J'adore ce pays. On m'avait dit que les francophones n'étaient pas toujours bien reçus, alors, j'ai parlé anglais, mais je pense qu'ils n'étaient pas dupes, vu qu'aussitôt la commande passée ou la petite conversation terminée, je reparlais français avec ADMV.

J'avais un souvenir assez surpeuplé de Bruges où j'étais allée il y a 25 ans lors d'un grand weekend de printemps. Mais là, même si l'on sent bien que les chocolats, les gaufres et la bière sont là pour nous, les touristes, les rues étaient calmes, on pouvait prendre des photos sans trop de figurants obligatoires dans le champ. C'est l'avantage d'être là-bas juste avant le printemps, et en semaine. Et c'est vraiment une ville géniale. On avait trouvé une belle guesthouse sur le net, où l'accueil et le confort étaient conformes aux avis donnés sur le site. Et marcher comme ça plusieurs jours de suite toute la journée m'a remise en forme. Quand on était fatiguées du bruit on allait respirer le calme du béguinage et de ses cygnes.

L'idée de ce séjour était d'ADMV qui avait vu le film "Bons Baisers de Bruges" (In Bruges, en VO) et qui était tombée en amour pour cette ville. Du coup, dimanche, au retour, j'ai regardé le film aussi, et on a bien ri, et tout reconnu, même les oeuvres du musée Groninge, et je dois dire que Colin Farrell devant le tableau de l'écorché, faisait la même tête que nous !

Un aveu pour terminer : je ne suis pas fan de la bière belge en fait. Je suis une inconditionnelle ce celle qui est fabriquée outre-manche. Et le soir on s'était trouvé un pub irlandais où le dépaysement était total, l'accueil hyper sympa, et bière et plats comme là-haut ! Un voyage dans le voyage !

Bon, allez, je vous offre quelques photos.

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 Vous voyez le chien qui dort derrière le pan de fenêtre de gauche ? Eh bien, on le voit qui bouge dans le film ! le même exactement !

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Stéphane de Groodt

mercredi, 21 janvier 2015

On n'a rien à gagner à emmerder les gens qui n'ont rien à perdre *

Depuis deux semaines, j'ai un groupe d'élèves volontaires ; ils sont six ; quel que soit leur niveau, ils participent et semblent même s'amuser, tout en apprenant quelque chose semble-t-il. En tout cas, j'ai reçu ce weekend trois mails qui m'ont mis mon moral de prof au top.

Ce sont des profs de physique, maths, lettres, design et EPS du lycée, à qui on a proposé une petite formation en anglais oral. Et vous ne me croirez peut-être pas, mais je suis payée pour ça !!! Ce matin, c'était ma deuxième séance et ça m'a bien éclairée ma journée. 

Et ce soir je la finis en plus que beauté par un spectacle de danse contemporaine de grande qualité. Ca a fait remonter des émotions des années 80 quand je découvrais ces chorégraphies à Avignon.

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Mais le clou, c'est que cette salle de spectacles et deux autres de Maville et quelques unes autour, se sont associés pour commander des piles de Charlie, et en sortant, sur présentation de notre billet, il suffisait de demander et on nous l'offrait. Cet achat en masse va aider Charlie, et pour moi qui n'ai pas eu le temps de le chercher vraiment, c'est un vrai cadeau. Je vais pouvoir y trouver le bon pour m'abonner.

* Frédéric Dard (moi aussi j'ai eu un calendrier avec une connerie par jour.)

samedi, 08 novembre 2014

Onze novembre ou pas 11 novembre, j'en ai rien à foutre, moi je ferme pour le défilé! Vous boirez le 12! *

Envie de repasser plus souvent sur mon blog. C'est bon signe. Ma peinture poursuit son oeuvre. J'ai l'impression que c'est plus elle qui décide de son évolution que moi. Après les raisins, la pomme. 

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Je reviens de Paris, un aller-retour pour aller chercher ADMV à qui on a cassé les pieds, au sens propre du terme, puisque pour qu'elle puisse mettre la centaine de chaussures qu'elle s'est achetée en un an sans souffrir, on lui a cassé deux os du pied gauche, puis redressé les morceaux en lui attachant avec des agrafes et des vis. C'est super joli à la radio.

Nous voici réinstallées à la maison, avec pour elle la satisfaction d'avoir comme consigne de ne rien faire du tout, sauf regarder des séries en anglais allongée, et pour moi de l'avoir à la maison non stop jusqu'au 1er janvier. 

Dimanche, c'est à dire demain, je vais avoir une pensée particulière pour mes amis allemands car c'est le 25ème anniversaire de la chute du Mur, et en plus les 90 ans du père de Günther. La bière, le Sekt et le vin vont couler à flots !!!

 

* Brève de comptoir, Gourio.

lundi, 03 novembre 2014

Vacances, j'oublie tout*

Les vacances sont finies. J'ai fait tant de choses que j'ai l'impression qu'elles ont duré un mois. Quand je vous dis que je suis positive, cette année !

J'ai visité le musée de Vic sur Seille avec Pascale et mangé des moules en Lorraine. Puis, j'ai mangé du caramel au beurre salé (faut suivre la c-box, non mais !) et des langoustines à Saint-Malo.

J'ai joué au composio et grimpé plein d'escaliers au Mont-Saint-Michel, dans Saint-Malo Intramuros et chez moi pour débarrasser le placard du rez-de-chaussée parce que les électriciens font plein de trous dans mes murs. J'ai marché aussi dans Maville, bref, ma cheville crie au secours. D'autant plus qu'elle a souffert ce matin pour prouver à ma nouvelle kiné qui est rentré de son congé de maternité qu'elle savait bien faire ses exercices. (je parle toujours de ma cheville. Elle est tellement enflée parfois et douloureuse, que je me demande si elle est bien à moi.)

A Saint-Malo, c'était la semaine avant le départ de la Route du Rhum, on devait être les seules à ne pas le savoir avant d'arriver là-bas. Ce qui est bien, c'est que comme tous ces fadas sont au port à regarder des bateaux et les riches qui sont dedans, au milieu des publicités affreuses, les endroits d'habitude touristiques sont plutôt calmes, pas surpeuplés, et qu'un pub irlandais où l'on peut boire un coup tranquille, ça n'a pas de prix. C'est bien joli par là. Les copines qui s'y sont installées n'ont pas eu tort.

Pour finir, j'ai plongé deux heures et demie ma tête dans mon boulot, et ça valait la peine, aujourd'hui, ça a roulé comme jamais. Tout était au point. Comme quoi, on finit par maîtriser !

Demain, je rends des copies, je dissèque le clip de "Video killed the radio star", je fais un peu de traduction, même si ce n'est pas dans les instructions "ô" ficielles, et je vidéote sur l'urbanisme à Londres. Elle est pas belle ma vie ?!

Je vais aussi à mon cours de peinture qui est mon sport favori depuis 4 ans.

* Elégance

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