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lundi, 24 mai 2010

PHRASES ENTENDUES PENDANT CE WEEKEND DE PENTECÔTE

1. "Oui, on est fermé tous les jours fériés, donc demain, on est fermé."

La piscine où je suis allée dimanche. Mais fermée le lundi. ? . Le dimanche de pentecôte n'est pas un jour férié ?

2. "Il est en maîtrise. Voilà un joueur qui a bien servi."

Un "journaliste" à propos d'un joueur de tennis. Que des phrases à double sens...

3. "Max ! Ne laissez jamais votre canard chargé !"

Un épisode génial de Max la Menace (Trouvé par Agathe !)

4. "Mets-la un peu plus près !.....Voilà."

Des mecs dans un jardin voisin, jouant à la pétanque, pendant que je bouquinais sur ma terrasse.

5. "Il sera bien pas loin d'un mur, mais au soleil."

Mon voisin après m'avoir offert un figuier à replanter dans mon jardin.

Je les ai entendues de diverses manières, mais toutes ce weekend. Pouvez-vous me dire dans quelles circonstances ?

Plus guère de propositions...Je vous donne les solutions !

Mon weekend a été superbe, le vôtre aussi j'espère !

mercredi, 19 mai 2010

Les antiquités : sont toujours de fabrication moderne*

*Gustave Flaubert

Et dimanche nous nous sommes levées à 5 h 45 et à 7 heures nous étions installées. Cela peut paraître tôt, mais à cette heure là, les croissants sont tout chauds, l'air est vif, mais ne transperce pas, et les rues sont encore presque vides, même un jour de brocante. Une journée pleine de mots entendus et de photos pas prises, mais qui auraient mérité de l'être.

Une femme, marchant le regard vide, cheveux longs mal coiffés, un peu de Yolande Moreau ou des acteurs de Groland. Vous voyez ? Déjà, ça attire le regard, qui descend, et là... Dans sa main gauche, et ne ralentissant pas sa marche, une tronçonneuse.

Observation du jour : Liane Foly, Les pères apostoliques et les vieux jeux de cartes, ont un point commun. On les touche beaucoup, mais on ne les achète pas.

Enfin, si, le gagnant est : "Les Pères Apostoliques", acheté par un ancien collègue, qui l'avait déjà lu (!), mais voulait le relire. Chaque jour m'étonne.

Pour la prochaine fois, il y a deux thèmes vendeurs que je dois prospecter : la chasse et le paranormal. Y a-t-il un lien entre les deux ?

dimanche, 09 mai 2010

DEUX ARTICLES EN UN

Mon défi était là : http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Vous trouverez tous les textes là: http://defi-ecriture.tinad.fr/

Mais en avant-première, ici, le mien et celui de Pascale, pour qui mes désirs sont parfois des ordres. Je n'ai pas dit désordre ! Lisez, profitez, sans modération, jusqu'à la dernière expiration.

Knock-out sans grand espoir de récupération

Un jour il tomba en adoration devant sa postière. Il retint sa respiration, réussit péniblement à prononcer l'énumération de ce qu'il venait chercher, mais quand elle en vint à l'oblitération, il prit une forte inspiration et voulut le lui dire avant qu'elle n'ait finit l'opération. Il ressentait tant d'admiration devant sa coloration sous la réverbération du néon et sous l'effet de la ration de sourire qu'elle lui proférait chaque jour sans exagération ! Jamais de commisération ! Mais soudain il sentit l'altération de sa voix qui au lieu d'une déclaration, ne put devenir qu'une pauvre aspiration. C'était une conspiration de ses sens. Pourvu que cela ne finisse pas en castration psychologique. Dans la soudaine évaporation de ses rêves il dit adieu à l'exploration de l'amour, à la consécration de ses désirs. C'était le problème avec sa génération. S'ils n'obtenaient pas réparation immédiate, ils ne faisaient plus que de la figuration. Quelle aberration ! Ce renoncement dans la nouvelle décoration du bureau, ce jaune et ce gris sans considération pour l'esthétique, cela appelait à la défenestration.

DESINTEGRATION  

Avant que le délai du 8 mai n'arrive à expiRATION, je me suis dit « prends une grande respiRATION, et pour ce projet de narRATION, mets en route ton inspiRATION, sinon ton Dada qui te voue adoRATION, que dis-je vénéRATION, sera confronté à une intense frustRATION, une désagréable ulcéRATION ». Je ne veux pas être la cause de sa prostRATION même si j'estime que cette idée d'allitéRATION en « ration » est un tantinet une exagéRATION. Mais je ne souhaite pas, une fois de plus être à l'origine de l'exaspéRATION du Dada, de la détérioRATION de son moral, de la désintégRATION de sa joie de vivre, ou pire encore, de sa déconsidéRATION. Je sais qu'il est capable de commiséRATION et de pondéRATION. Et pourtant il ne comprend pas toujours mes élucubRATIONs qu'il évalue comme de la déconcentRATION, une forme d'altéRATION ou de déstructuRATION mentale, mais auxquelles il apporte modéRATION et édulcoRATION en les nommant « évapoRATION ». Mais là je dis : conspiRATION !. Ce n'est pas parce qu'il travaille dans une administRATION qu'il peut se permettre de telles déclaRATIONs. En tout cas ce n'est nullement un problème de généRATION même si nous ne possédons pas les mêmes mensuRATIONs et il faudra bien qu'un jour ce Dada fasse abjuRATION de ces vociféRATIONs. Moi aussi, j'ai des aspiRATIONs, je suis capable d'amélioRATION, de concentRATION, de pénétRATION, je lui en ferai la démonstRATION.

Je participe donc à cette étrange opéRATION, une orchestRATION arrangée par cette confédéRATION, cette corpoRATION qui nous demande sans rémunéRATION d'écrire des aberRATIONs. Il faudra que j'en établisse la factuRATION ou que je demande répaRATION. En tout cas pour parvenir à la libéRATION de tous ces termes en « ration » je suis victime d'une forte transpiRATION. Je suppose qu'après récupéRATION et aéRATION, sans en arriver à la défenestRATION, il y aura restauRATION de bonnes vibRATIONs.

Alors, fais-je à présent partie de cette fédéRATION ? Y'aura-t-il délibéRATION puis décoRATION ? Ou insatisfaite de ma collaboRATION, en arrivera t'on à la séquestRATION, l'éventRATION ou l'épuRATION ?

dimanche, 25 avril 2010

IL EST TEMPS D'ECRIRE

UN MOIS !

Il me semble que nous n'avons jamais attendu aussi longtemps depuis la création de notre blog collectif de défis d'écriture. J'en lance donc un nouveau. L'objectif que nous cherchons souvent à atteindre, nous bloggers, c'est celui-ci :

Il nous faut parfois prendre bien des chemins détournés. Nous nous retrouvons souvent dans une impasse. Mais le cerveau est bien mystérieux, qui au milieu du désert de notre imaginaire soudain fait apparaitre l'oasis de l'inspiration. Le mot n'est pas très beau, mais tant pis pour la lourdeur de la consonnance ! Je vous propose de rédiger un texte comprenant le plus grand nombre possible de mots en "ration", mais en ne les utilisant qu'une fois chacun.

Donnons-nous jusqu'au 8 mai pour publier nos textes !

 

vendredi, 23 avril 2010

IMPRESSION SOLEIL COUCHANT

Comme on m'a dit récemment que les supports numériques ne conserveraient pas mes photos pour la postérité, j'ai décidé de profiter d'une des nombreuses offres que je reçois régulièrement et j'ai fait tirer sur papier 314 photos, en double ! Je pourrai ainsi en donner à ceux qu'on voit dessus. J'étais en train de les trier quand l'une d'entre elles m'a sauté aux yeux. Quand on parle photo, on dit bien "impressionner". Là, c'est l'imprimante qui l'a été ! Moi, je sais qui a provoqué cette réaction, mais vous, saurez-vous la reconnaître ?

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dimanche, 18 avril 2010

ALLEMAGNE, DERNIERE !

LA RUE S'EXPRIME...
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Demain je reprends le chemin du lycée et je vous récris une vraie note... peut-être. Aujourd'hui, je peux vous faire un condensé de cette fin de vacances qui ont été bien remplies, tant par le boulot (mais au moins c'est fait, et ça y est j'ai bouclé tout ce qui était en retard) que par les bons moments. Hier nous sommes allées voir Adèle Blanc-Sec, et avons passé un excellent moment. Les avis sont très partagés sur allociné, mais les "contre" font souvent abstraction du fait que ce film est avant tout la transformation d'une BD, et Luc Besson a réussi à lui faire conserver son humour, son imaginaire en y ajoutant quelques anachronismes qui m'ont bien plu. Aujourd'hui nous avons profité du soleil et de la terrasse en nous faisant un barbecue : brochettes de poulet tandoori, un délice dans une atmosphère d'été. Ce soir en principe, nous allons voir le film de Burton, malgré toutes les critiques négatives entendues. Si c'est comme pour le film de Besson, j'aime mieux me dire que je ne l'aurai pas raté et me faire mon opinion moi-même. Bonnes vacances à ceux qui les commencent, et bonne reprise à ceux qui en avaient avant. Aux autres, bonne fin de dimanche !

mardi, 13 avril 2010

ETERNELLE OU EPHEMERE

Je connais donc l'Allemagne depuis 41 ans (toute première fois avec mes parents sur le Rhin avant ma sixième !). Certaines choses ne changent pas :

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Notre Mireille nationale donne toujours des concerts là-bas !
Mais il faut quand même faire 25 % de réduction pour attirer le chaland...
Je me demande même s'ils n'offraient pas un oeuf en prime.
D'autres aspects en revanche évoluent. On m'a toujours dit que les allemands étaient disciplinés, et pourtant :
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Et en plus les salles fumeurs dans les restaurants sont encore tolérées, et même, pas mal de cafés ont refusé de changer leurs habitudes, préférant risquer l'amende que de perdre des clients et une atmosphère !
J'ai remarqué également qu'on voit moins de flics dans les rues. Tout cela est-il lié ?

lundi, 12 avril 2010

SPECIALE PHOTOS

Je ne photographie quand même pas QUE des fesses de rhinocéros ! Voici quelques instantanés de mon petit passage outre-Rhin.

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 Pour que notre vieille amie Pascale puisse voir mes photos, je les ai mises en format "moyen", mais vous pouvez encore les agrandir. Il suffit de cliquer dessus. Je les ai disposées deux par ligne, car je n'aime pas les notes qui  n'en finissent pas de dérouler...

 

dimanche, 11 avril 2010

A GAME, EIN SPIEL, UN JEU

En attendant une note plus longue, des photos plus belles, et qu'ADMV soit repartie pour que je puisse à nouveau passer tout mon temps de vacances sur mon ordi, voici un jeu. Devinez ce que vous voyez sur cette photo prise pendant mes vacances en Allemagne:

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La réponse : un détail de ceci...
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samedi, 10 avril 2010

OEUVRE D'ART OU PRODUIT

Nous arrivions en Allemagne le samedi et mes amis m'ont annoncé une surprise (Überraschung) pour le dimanche après-midi après le tour de ville en bus. Le soir, avec les oeufs de Pâques, le cadeau était là: des places pour une représentation du Cirque du Soleil ! Je suis une fan du cirque contemporain, M. le sait. Une telle dépense et le fait qu'elle avait dû les réserver il y a six mois pour que je ne rate pas ça, m'a touchée énormément. Ces amis dont je vous ai déjà parlé, sont d'une immense générosité, et feraient tout (et ont toujours tout fait) pour me faire plaisir. De ce côté là, donc, que du bonheur !

Mais il y a eu le spectacle. Et ma déception. J'avais eu la chance de voir le Cirque du Soleil au Cirque d'Hiver (en 1990 je crois) lors de leur premier passage en France. A l'époque, j'avais presque pleuré d'émotion devant tant de créativité, d'émotion, d'innovation, de prise de risque artistique. Mais, depuis, le directeur de ce cirque, Guy Laliberté, est devenu milliardaire et s'est payé un voyage dans l'espace. Je suppose qu'il ne veut pas risquer de perdre ce niveau de vie, ce qui explique ce que nous avons vu ce dimanche de Pâques à Stuttgart. Des artistes techniquement parfaits, dans un spectacle huilé, mais sans aucune émotion, à l'exception d'un clown-mime qui nous a fait rire lors de ses deux apparitions, et deux trapézistes qui, elles, nous ont donné un vrai numéro dont on sentait qu'elles étaient les auteures et les actrices en nous offrant vraiment leurs rêves. Les metteurs en scène s'auto-définissent sur leur site comme "concepteurs". L'ensemble était un peu comme un "Grand Cabaret" de Patrick Sébastien, heureusement sans les bavardages promotionnels entre les numéros, mais à la place nous avions droit à de la musique facile et fourre-tout. Des costumes sûrement très chers, un nombre élevé d'artistes et de figurants sur la scène, des effets de lumière (mais sans originalité), tout cela donnait un aspect festif à la chose. Mais quelle injustice de toujours citer le Cirque du Soleil comme "le nouveau cirque", alors que ce que j'ai vu était déjà usé, vu et revu !

J'ai d'autant plus envie de rendre hommage à des compagnies moins connues, moins médiatisées, mais où les artistes se renouvellent sans cesse, sans que la décoration, les moyens techniques et les effets spéciaux ne fassent perdre leur âme à leurs créations. Plutôt que de payer 60 euros (pour voir le Cirque du Soleil dans une Arena [genre Zénith] tout en haut sans pouvoir distinguer aucun visage), allez voir des compagnies sous chapiteaux à taille humaine ou dans des cirques en dur comme il en existe encore pas mal dans la moitié nord de la France (Amiens, Reims, Paris, Chalons-en-Champagne...). Vous voulez des exemples ? En voici:

Le Cirque Plume, le Cirque Baroque, tous les ans, les spectacles de promotion du CNAC (école nationale des arts du Cirque), la compagnie circoaero, avec un Cirque Plus Juste, Cirque Altaï, les Arts Sauts, la Compagnie zafou'rire... J'en oublie. Parmi eux il y a des spectacles plus intimistes, ce n'est peut-être pas votre tasse de thé. Mais tous ont en commun un énorme travail fourni avec amour pour nous faire rêver et voyager dans d'autres dimensions. On sort de leurs spectacles en ayant envie de dire merci, pas en se disant, "ouais, y'avait du monde, du bruit, de la technique, ça doit coûter cher !".

 

Bien sûr je n'ai pas dit ma déception à mes amis. C'est le Cirque du Soleil qui m'a déçue, pas eux.

vendredi, 09 avril 2010

IMPREVU MAIS GOÛTU

On n'en avait pas entendu parler. Les journaux en allemand, nonobstant le fait qu'ils nous posaient quelques difficultés de compréhension, nous avait caché cette actu qui pourtant avait son importance ! Les cheminots français étaient en grève. Arrivées à Strasbourg, nous avons comme prévu pris un café, puis ne voyant pas notre train affiché, nous sommes inquiétées. Pas une info écrite ou orale pour les allemands où les français venant d'Allemagne. Pour le savoir, il fallait arriver de la ville. Bref, notre train n'existait plus. Qu'à cela ne tienne, nous avons prolongé nos vacances par une belle balade dans la Petite France et dans et autour de la cathédrale, puis lorsque nous fûmes fatiguées, nous sommes allées lire des BD pendant presque deux heures dans la bibliothèque municipale près de la gare. Nous y avons trouvé confort et  grand choix. Le soir un train rescapé nous a ramenées à la maison ravies de notre escapade strasbourgeoise. La grève a du bon.

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Depuis ce matin, c'est grand weekend avec ADMV à la maison, et sans devoirs à faire pour moi (je garde ça pour mardi pour une fois), alors nous en profitons : balade en vélo, restau thaï, lecture relax sur la terrasse !

mercredi, 31 mars 2010

JE REVE DE VACANCES

Samedi, je pars. Je vais voir des amis que je ne vois pas souvent, découvrir une ville d'Allemagne que je ne connais pas, Stuttgart, car le chômage a obligé mes amis à migrer. Evidemment je suis ravie, mais aussi un peu dépassée par le boulot en retard pour le lycée, les bagages, achats de cadeaux, lessives, et autres réjouissances pré-départ. En plus la météo me fait empaqueter des fringues d'hiver... Ils annoncent de la neige !

Alors je rêve. Aux vacances d'été. ADMV m'a donné la première idée qui lui passait par la tête. Un coin sauvage, perdu en Angleterre. Alors ça donnera quelque chose comme ça.

 

Enfin, j'espère.

mercredi, 17 mars 2010

I USED TO READ, I READ, I WILL READ

Dana m'a taggée.

Petite j’étais fan de Caroline, Martine, et le jeudi, le journal de Mickey arrivait avec Tic et Tac et Pim Pam Poum, mes préférés. Ce fut aussi Fripounet, abonnement offert par ma grand-mère catho, poursuivi par J2 magazine, puis Christiane. Elle ne s’est jamais découragée dans son entreprise d’évangélisation. Pourtant… L’enfance, c’est aussi la bibliothèque rose Milimalimalou la toute petite fille ; le club des cinq, le clan des 7, Fantômette…, puis la promotion en bibliothèque verte ! Alice, les 6 compagnons. Parallèlement la Comtesse de Ségur est venue m’inonder de bons sentiments et de notions telles que la pénitence et le pardon, que je ne connaissais pas à la maison, et plus je ressentais la désapprobation de mon père, plus je lisais ces romans, dans une collection ancienne, reliée rouge, quasiment sans illustrations. Mon préféré ? Un bon petit diable, même si Les petites filles modèles, premier vrai beau livre reçu à 7 ans, est resté un must. A 10 ans j’ai découvert Astérix, en même temps que mes parents, et par la même occasion, les BD. Les titres cités ci-dessus auraient pu faire peur, mais cela ne m’a pas empêchée de lire entre 14 et 18 ans, l’Ecume des Jours, l’Arrache-cœur, Les Fleurs Bleues, la poésie de Prévert, d’Eluard, Aragon, Rimbaud. En anglais, je ne lisais que Peanuts de Schulz. Je ne parle que de ce que je lisais pour le plaisir, pas de ce que le lycée m’imposait. Oui, je n’aimais pas la littérature en cours, moi qui adorais lire !!! Ensuite il y eut ma période Editions des Femmes. J’ai lu des merveilles de lucidité et de sens critique qui sont toujours malheureusement d’actualité aujourd’hui. A la fin de mes études où la fac n’avait toujours pas réussi à me donner des cours de littérature qui me plaisent (à la Sorbonne, les profs de littérature étaient si vieux à l’époque, que je croyais toujours les voir s’effondrer sur leurs micros), j’ai découvert la littérature contemporaine anglophone. Pendant encore quelques années, la lecture était une véritable partie de moi. Jusqu’à une espèce de dépression qui n’a pas dit son nom, et qui m’a fait devenir insomniaque, accro aux mots croisés, puis aux sudokus et autres jeux sur ordis. Je vais mieux, je dors plus que je ne joue à des jeux stériles, mais la lecture de romans est revenue comme une activité de vacances. Entre-temps, j’ai trop de boulot, et peu d’occasions où je puisse me plonger dans un livre pendant des heures. J’associe donc « lecture » à « plage », ou « train », ou « chaise longue sur terrasse », les jours où aucun coup de fil, aucune correction urgente, préparation de cours en attente, ne viendra interrompre mon plaisir. J’aime avoir quelqu’un qui fasse la même chose à côté de moi. Faire une pause de deux minutes le temps d’aller chercher une boisson fraîche, et repartir dans l’autre univers, échanger une impression. Mes auteurs d’adulte, je ne peux pas les citer ici. Si j’en dis un ou deux, cela semblera réducteur, si je les dis tous… eh bien, c’est impossible. Je continuerai donc à parler d’eux au fil de mes notes sur ce blog. En dehors de ces moments privilégiés des vacances où je peux dévorer les livres achetés depuis des mois, je lis des journaux, des magazines, des nouvelles parfois quand même, des BD, des extraits de livres pour mes cours, beaucoup d’articles sur internet, et vos blogs. L’avenir, je ne le vois pas radieux tant que je travaillerai. Mais ensuite, (à 65 ans, si mes comptes sont exacts) j’aurai le droit d’avoir le temps. Et comme il me semble que je ne serai peut-être plus aussi encline à la bougeotte, je rêve de pouvoir rester chez moi, confortable, et lire tout ce que je n’aurai pas encore lu. Chez moi, ici, ou en Angleterre, puisque mon rêve est d’y vivre à mi-temps pour mes vieux jours, et que c’est un pays où l’on ne manque pas de livres et où l’on trouve des salons de thé dans les librairies.

 

 

Voilà Dana, j’espère que j’ai répondu à ton tag. Je me sentais prête à partir dans d’autres directions, mais j’aurais lassé mes lecteurs.

 

A mon tour de tagger :  Lire, hier, aujourd’hui, demain. Où, comment ?

Je désigne Virgibri, Zapette, Catherine, Emma, Agathe et Imposture (ces deux dernières pourront écrire leur texte en commentaire ou me l’e-mailer. Imposture, demande mon adresse à zabugonde !)

 

lundi, 15 mars 2010

SUFFIT PAS DE VOULOIR

Les consignes, c'était :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Pour répondre au défi de zapette, voici mon texte. Je suis en retard, mais cela n'a rien à voir avec la superstition. Le 13, c'était une bonne date. Mais y a eu d'autres impondérables. Du boulot, un ciné, les Desperate Housewives, des festivités obligatoires dans mon lycée, des copains pour un thé...

Archibald était né par un jour ensoleillé. La première chose qu’il avait vue, c’était le sourire de ses parents, et s’il était sorti un cri de sa gorge, c’était de joie. Il ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Mais quelques années plus tard, après qu’il ait échappé aux pires tourments de l’enfance : mauvaises notes, varicelle, mauvais traitements de la part de ses camarades de classe, club de foot, Archibald dut se rendre à l’évidence : il était heureux. Jusqu’à ses 18 ans, cela ne le gêna pas trop. Il se disait que sa crise d’adolescence finirait par arriver, avec des conflits envenimés. Mais non. Une fois majeur, il décida de partir de chez lui, et de vivre une vie bohême où tout ne serait pas si facile. Mais un jour qu’il était allé faire ses courses avec le fruit de la manche du dimanche matin (il était évidemment doué pour la guitare et le chant), il gagna une maison ! Pour ne pas s’habituer à ce bonheur non mérité, il la donna à Emmaüs. Mais ceux-ci l’accueillirent et il s’y sentit bien. Alors il se mit à sortir le soir sans son beau pull jacquard tricoté par sa maman. Connaître les affres d’une maladie (non mortelle, mais quand même une petite maladie où l’on souffre un peu) était une chose à laquelle il rêvait depuis l’enfance. Mais aucun coup de froid ne voulut de lui, ni un seul virus. Il essaya tout pour ressentir tristesse, dégoût ou colère. Le jour où il zappa pour regarder de la téléréalité, les techniciens étaient en grève... Une chineuse venue chez Emmaüs tomba amoureuse de lui. Il lui posa un lapin. Mais une autre arriva, encore plus belle et plus amoureuse. Las de ce bonheur qui n’en finissait pas, il se retrouva un jour sur un quai de la Seine, tâchant avec passion de faire naître en lui la plus grande mélancolie qu’il pouvait imaginer. Il y arrivait presque. Là, derrière le sternum, il commençait, lui semblait-il, à ressentir ce qu’il avait lu dans les livres. Le Spleen, les souffrances du jeune Werther, les malheurs de Sophie… Il se sentait presque prêt à sauter. Le froid l’engloutirait et les journaux feraient paraître un entrefilet parlant de son « malheur ». Enfin. Il serait comme tout le monde. Alors qu’il s’approchait de l’eau, une bourrasque plaqua contre lui un gratuit qui traînait par là. Sur la première page, il lut : « La gauche au sommet, désaveu pour la majorité. » Il repartit vers son banc, lut les détails, et sourit. C’était encore raté !

 

Pour le relire et lire les autres versions du même défi, allez de ce pas là :

http://defi-ecriture.tinad.fr/

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lundi, 08 mars 2010

BONHEUR, MALHEUR... CA ME RAPPELLE LA SALSA DU DEMON !

13 original, 13 inventif, 13 intéressant !

C'est ce qui qualifie le nouveau défi d'écriture lancé par Zapette, et dont vous trouverez tous les fruits dès le 13 mars sur notre blog Défi d'Ecriture.

Bon, à partir de la photo ci dessous, il va se passer quelque chose pour l'homme ou sous ses yeux... que du bonheur, ou que du malheur ??? A vous de choisir... Et, puisque c'est le défi n°13, on va dire que vous avez jusqu'au samedi 13 mars, à 13h pour publier vos textes !!!

vendredi, 05 mars 2010

CA SE REPETE MAIS ON NE S'EN LASSE PAS

Un bon weekend commence par sortir du lycée alors qu'il y a du soleil. Retrouver ADMV qui est déjà à la maison. C'est exceptionnel et ça se déguste et ça s'arrosera au champagne. Puis décider de ce qu'on fera ce soir. Simplissime. Avec le champagne on démarrera le visionnement de la saison 4 des Desperate Housewives. Demain si le soleil persiste on ira faire un tour de vélo le long du canal. C'est sympa, cool et plat. Evidemment il y aura bien du boulot, demain et/ou après-demain, mais j'aurai sûrement le temps de lire un peu The Fourth Hand d'Irving, commencé pendant les vacances et laissé en plan à cause de mon rythme de ouf de la rentrée. Un ciné, ça me dirait bien. Le dernier Polanski ? J'en ai aperçu du bien. "Aperçu, parce que je n'approfondis jamais la lecture des critiques de films avant de les voir. Et puis je me lancerais volontiers dans la réalisation d'un petit repas deliciously experimental dimanche.

Le vendredi soir est le meilleur moment. Tout est possible. J'aime beaucoup moins le dimanche soir. Je ne peux m'empêcher de ressentir le syndrôme du pré-lundi. Je sais que comme toutes les semaines je dormirai mal.

A 26 ans, je rêvais de ça:

Aujourd'hui, je me contente de ce que je vous décris au-dessus. Le Colisée, ça sera pendant de plus longues vacances.

 

mercredi, 24 février 2010

UNE ESTHETIQUE COMMUNE

 

Y'a comme une inspiration commune sous-jacente, vous trouvez pas ? Devinez à quelle photo je ressemblais le plus ce soir...

lundi, 22 février 2010

JE SUIS ALLEE VOIR FANTASTIC MR FOX

Et j'ai bien aimé. D'abord je suis souvent fan des films d'animation. Ca reste un vieux rêve non réalisé de participer à la création d'un film d'animation. Et puis je me suis dit que c'était chouette, que comme zapette elle l'avait vu aussi, le jour où Pascale ferait un quiz où y'aurait Shrek et Mr Fox, zapette, elle aurait deux fois plus de chances de gagner.

Esthétiquement c'est réussi. C'est librement adapté d'un livre de Roald Dahl que je n'ai pas lu, mais cela m'a rappelé les personnages de The Wind in the Willows. C'est plein d'animaux qui parlent (ça donnerait des idées pour notre dernier défi d'écriture) et qui disent des choses pas inintéressantes. C'est une jolie critique de notre société, de l'éducation, de la pression sociale pour être comme tout le monde, de ce que les parents attendent de leurs enfants, etc. Mais bien que ce soit un film d'animation, les personnages ne se relèvent pas de tout, et comme les humains de notre monde à nous, doivent parfois vivre avec des prothèses. Ce sont des marionnettes, pas des toons ! Mais ils sont très beaux. On croit à leurs regards, à leurs sourires et leurs larmes.

Le seul bémol, c'est que je l'ai vu en VF. D'habitude pour les films d'animation, ça ne me gêne pas, et la traduction est plutôt bien faite. Là, il manquait toujours un petit quelque chose. J'ai reconnu la voix d'Isabelle Huppert, n'ai su qu'à la toute fin du générique que c'était Amalric qui faisait la voix de Mr Fox, et ne connaissais pas du tout les autres. Je salue leur boulot comme honnête et sérieux, mais à lire et entendre certaines critiques (et particulièrement dans le Masque et la Plume hier où ce film a été conseillé) je me suis dit que la traduction de toutes les chansons avait déjà dû faire perdre beaucoup de poésie et d'humour, et j'ai hâte de m'acheter le DVD pour goûter les dialogues d'origine. Et Clooney en personnage principal, désolée, mais.... What else ?

samedi, 20 février 2010

LA PROF VA ETRE CONTENTE...

Pour une fois, je suis en avance sur les délais, et je n'écris pas mon défi en dix minutes avant l'heure fatidique de la remise des copies ! Ce texte vous pourrez donc le lire aussi , suivi je pense des propositions de mes complices de défi. Si vous souhaitez participer aussi, je vous rappelle les consignes ici.

Ca pue ici, vous ne pouvez même pas imaginer ! A attendre comme ça sur le trottoir, à deux pas des voitures qui passent sans arrêt. Me faire ça à mon âge... Comme si c'était vraiment utile que je sois là, harnaché comme pour partir rendre visite à un campement berbère, alors qu'au mieux je vais me dégourdir les jambes sur huit-cent mètres au milieu des poteries, des vendeurs hystériques et des tapis. Je ne sais pas ce qu'il a fait avec ma longe, mais ça me gratte l'œil. Je me trouve moche ces temps-ci. Ah, si vous m'aviez vu il y a dix ans, le poil dru et brillant ! Et l'autre touriste, là, avec son appareil photo, qui me mitraille quand même parce qu'elle n'a jamais rien vu! Qu'elle courre toujours pour que je la regarde ! Le mépris, voilà ce qu'ils méritent tous ces blancs becs qui accourent dès le premier soleil, mais qui ne semblent pas apprécier le dixième de ce qu'on leur offre. Crois-tu qu'elle poserait ses fesses là-haut ? Bien trop douillette. J'en ai mal aux genoux, tiens. Et puis j'ai soif. Mais on ne boit pas devant les touristes. Bah non, ils ont lu dans les livres qu'on pouvait s'en passer. On ne va quand même pas les décevoir ! Le client est roi. Vivement ce soir qu'on se couche et que je puisse blatérer tranquille, dans une vraie odeur de crottin, et pas cette puanteur de gaz d'échappement. Je serai moche sur sa photo, j'en suis sûr, mais c'est à cause de cette vie de dingue. Ce n'est pas des conditions pour un dromadaire comme moi. Si seulement mon petit qui a été vendu à un cirque pouvait avoir une vie plus saine, plus intéressante. Mais je n'en suis même pas sûr. On nous fait rêver : de désert, de touaregs, de princesses orientales perchées sur des selles garnies d'or. Et puis voilà, on se retrouve attraction bas de gamme pour belges. Oui, je sais, elle est française. Mais elle m'a traité de chameau alors, je peux bien la traiter de belge.

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Je ne peux pas résister à l'envie de vous raconter une blague qui me fait rire depuis l'enfance :
- Tu sais ce que c'est qu'un chalumeau ?
- Non (en général, c'est la réponse, ou on vous donne la définition technique, dans ce cas c'est vous qui répondez "non" et donnez la bonne définition.)
- C'est un dromaludaire à deux bosses.
En prime je vous indique un lien qui refuse de s'afficher dans mon blog-it express (qui pour info, change souvent à présent et est toujours accompagné d'un lien vers un blog ou un site que je vous conseille de visiter !)
A lire aussi absolument :
http://www.bonjourchezdo.com/pensees/prevert/dromadaire.htm
Je ne l'avais pas lu avant d'écrire mon texte !

mercredi, 17 février 2010

A ZAPETTE

On a beau être coupé du monde en vacances, on pense quand même aux copains. Si j'avais été au ciné en Tunisie, j'aurais fait une note dédicacée à Pascale, mais tout ce que j'ai vu du septième art, c'est les 15 premières minutes de Boudu qui passait à la télé, puis je me suis effondrée de sommeil, car là-bas, je faisais des nuits de 9 à 10 heures !!! Des vacances, je vous dis. Pas de ciné donc, mais en revanche, j'ai souvent eu l'occasion d'observer une partie de mon anatomie qui m'a fait penser à Zapette. Quand je l'ai connue, elle avait un blog d'appoint où elle publiait chaque jour une photo de ses pieds. Alors, voici les miens déclinés selon les moments et les lieux.

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Je m'aperçois en regardant cette galerie, que je n'avais pas souvent les pieds couverts, ni par terre !

mardi, 16 février 2010

ANNONCE DE DEFI D'ECRITURE

Tout est , mais pour ceux qui ont la flemme de se déplacer, voici les consignes :

Mettez-vous dans la peau d’un animal, peu importe lequel, peu importe qu’il soit de compagnie, sauvage, dans un zoo ou dans votre arbre…

J'ajouterai, peu importe que vous aimiez les animaux ou pas !

Il faudra que le tout fasse entre 300 et 500 mots, et votre texte devra être posté avant le 24 février 2010. (Si vous souhaitez devenir "auteur" sur notre blog, adressez-vous à Emma, si vous souhaitez écrire en dilettante, je peux publier votre texte ici, si vous me l'envoyez par mail, et sur le blog défi d'écriture aussi d'ailleurs.)

(Je ne sais pas pourquoi, mais Emma, qui a conçu ce défi, a sans doute dû se dire que comme j'étais en vacances, il ne fallait pas me demander quelque chose de trop difficile. Pour un cheval qui parle, un tel défi, c'est du gâteau !)

L'illustration m'a été inspirée par Harvey, un film avec James Stewart qu'on s'est regardé hier soir et qui nous a beaucoup fait rire. On avait besoin de léger pour notre soirée vu qu'ADMV repartait au boulot ce matin...

lundi, 15 février 2010

QUE DES QUALITES !

L'envie de vous raconter ma semaine est forte. Mais c'est dur de trouver les mots. Alors, pour certains, je les ai inventés. (Profs de lettres, passez votre chemin...) Illustrés, vous les comprendrez.

 

Amabilité

 

Beauté

 

Communicabilité

 

Disponibilité

 

Efficacité

 

Fragrancité

 

Grandiosité

 

Héliosanté

 

Intimité

 

Jovialité

 

Kiloenmoinsité

 

Luminosité

 

Musculosité

 

Nouveauté

 

Originalité

 

Particularité

 

Qualité

 

Radieusité

 

Savourosité

 

Tonicité

 

Ultimité

 

Volupté

 

Waterité

 

Yessité !

 

Zenitudité

 

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dimanche, 14 février 2010

ED VA MIEUX

"Le tarif est élevé et ce n'est pas remboursé par la Sécurité Sociale. Certains arrivent quand même avec une ordonnance. Les chambres sont très confortables et la vue magnifique, sur la mer. On peut fermer à clé, mais le personnel peut entrer à tout moment. On nous assome à coup de soins journaliers fixés suite à une visite médicale obligatoire en début de séjour. Le soir on s'endort à 21 heures comme une masse, pour se réveiller comme une fleur entre sept et huit heures du matin. On est libre de sortir de la propriété, mais il n'y a rien à faire alentours. Il faut signaler que l'on sort en laissant sa clé à l'accueil. Pour les promenades, le parc est magnifique. Les résidents se croisent en peignoir tout la journée, cependant pour les repas, on leur demande de renfiler une tenue civile. Tous les soins sont pratiqués par des personnels performants et souriants sur un fond de musique douce et relaxante. Le centre est situé assez loin du domicile (1 600 km) pour que les visites, bien qu'autorisées, soient rares. Tous les soirs vers 18 heures une jeune femme en blouse blanche frappe à la porte et donne un bonbon. A la fin du séjour il est prévu que l'on soit assez en forme pour réintégrer la vie normale et retrouver ses nuisances, telles que portables, ordinateurs, etc."

Si vous n'étiez pas préalablement informés de mon lieu de villégiature, faites travailler vos neurones et dites-moi où j'étais et ce que j'y ai fait. Peut-être s'est-on croisés... en peignoir...

vendredi, 05 février 2010

A BIENTOT

Promis, je vous raconte en rentrant. Je suis dans une impatience de partir que je n'avais pas connue depuis longtemps. Et c'est demain !

mercredi, 27 janvier 2010

J'HESITAIS ENTRE POURQUOI JE N'AI PAS VU SOEUR THERESE.COM ET VOUS AVEZ DIT "ABÊTISSEMENT DES MASSES" FINALEMENT VOUS AUREZ UN TEXTE

J'ai du mal à publier de nouvelles notes ces temps-ci. Si je pense, ce n'est qu'à des choses qui fâchent. Et je n'ai pas envie de devenir le blog des pensées quotidiennes d'une râleuse. Alors en attendant une idée plus souriante, je vous donne une version illustrée de ma dernière participation aux défis d'écriture du blog à nous qu'on a.

 

Entre deux cloches.

 

La cloche a retenti. Ouf. Enfin ! Dix minutes, vous imaginez ? Dix minutes de liberté. J’ai mis dehors les deux de tension qui mettent des plombes à ranger leurs affaires, répondu vite fait bien fait au lèche-cul stressé qui me posait pour la énième fois la même question, pris mon manteau accroché au coin du tableau avec mon écharpe parce que la patère a disparu depuis au moins dix ans, fermé la porte à clé, vérifié que j’avais de la monnaie, dirigé mes pas impatients vers l’étage, répondu d’un « salut » léger à tous les collègues que je n’avais pas encore vus, ai enfin aperçu la machine à café, inséré ma pièce, pris mon café court sans sucre, posé ledit café sur une table où il ne risque pas grand-chose, attendu en deuxième position (la chance !) devant les toilettes, vidé ma vessie, lavé mes mains au savon que j’ai fini par apporter moi-même parce que le distributeur était toujours vide, appuyé sur le séchoir électrique inefficace, récupéré mon café, eu le temps d’aller vérifier dans mon casier si j’avais du courrier urgent, eu le temps de poser une fesse sur un fauteuil, pas plus. La cloche a retenti.