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lundi, 29 août 2011

Le sexe est une des neuf raisons qui plaident en faveur de la réincarnation. Les huit autres sont sans importance.*

 

Le jeune fils de mes voisins a fait beaucoup ces temps-ci pour favoriser le karma des habitants de la rue. Grâce à M. Pantalon, il a pu passer sa deuxième épreuve d'oral de rattrapage (il ne savait pas qu'il fallait passer deux matières, et après la première était rentré chez lui, et le centre d'examen ayant appelé, M. Pantalon l'a remmené en urgence... Et là, une semaine avant la rentrée, je découvre qu'il n'a formulé aucun vœu sur le portail informatique en mars, et qu'il n'est inscrit nulle part. Sa mère panique et ne comprend rien au système. Ce matin, je l'ai emmené au CIO où ma collègue COP a passé plus d'une heure à le conseiller et l'encourager. J'ai personnellement eu avec lui deux conversations sur le thème "ne laisse pas tomber les études". Si avec tout ça je ne suis pas au moins réincarnée en mammifère !

 

Cette réflexion m'est venue suite à un livre que j'ai lu cet été, très drôle, et en même temps pas si idiot que ça : "Maudit Karma", de David Safier. C'est traduit de l'allemand, et c'est un régal de légèreté.

* Henry Miller

 

vendredi, 26 août 2011

Le langage est la peinture de nos idées.*

La presse pipole se targue de parler des amours des gens connus, et pour ce faire d'employer des "journalistes". C'est-à-dire des gens qui savent écrire et utiliser parfois des images poétiques, car sinon, on pourrait penser que ces amours ne sont que des histoires de fesses. Mais les journalistes de cette presse là ont souvent appris très vite le français, et les pipoles sont parfois de drôles d'oiseaux. Ca doit être pour ça que j'ai lu ça ce matin :

Publié dans "News de Stars" le 25 août 2011 à propos de Sean Penn et sa dernière conquête:

 "C'est visiblement l'amour fou pour les deux tourteaux qui ne se quittent plus. Pour combien de temps ?"

Mes sources

Tout le monde n'a pas la classe pour parler des amoureux, ou aux amoureux. C'est comme dans l'hötellerie. Parfois on tombe sur des chambres dessinées et meublées par des gens qui n'ont apparemment jamais dormi, ou plus si affinités, dans une chambre. Mais parfois l'accueil est parfaitement adaptée et romantique. Voyez plutôt la chambre qui nous attendait, ADMV et moi, lors d'une de nos escapades estivales !

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*Rivarol

   

mardi, 23 août 2011

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !*

Me voici rentrée au bercail. La plage me manque bien sûr, mais j'ai retrouvé ma terrasse et j'entretiens mon bronzage au monoï, et surtout j'ai retrouvé ma connection et vais pouvoir me remettre à bavarder avec vous.

Pour redémarrer cette saison 2011 - 2012 je vous propose un quiz.

La question commune aux deux items est : Qui a dit ?

1 - "Je ne tue pas, je prélève."

     a) Un grand chirurgien spécialiste en greffes du foie et autres organes.

     b) Une jeune fille de 17 ans le jour de l'ouverture de la chasse.

     c) Bernard Blier dans un film de Michel Audiard.

Vive la Vie, blog de femme, femme, femmes, citations, jeu, quiz, plus vrai que nature, la réalité dépasse la fiction

Réponse : b

Sur France Info, une jeune fille de 17 ans et demi, interviewée pour l'ouverture de la chasse, clamait son enthousiasme pour "cette journée vraiment exceptionnelle", et disait qu'elle ne la manquerait pour rien au monde. Le journaliste lui a dit que cela pouvait être surprenant qu'une si jeune fille prenne plaisir à tuer des oiseaux, ce à quoi elle a répondu doctement cette phrase digne d'Audiard "Je ne tue pas, je préserve." Sans commentaire.

2 - "En fait, j'avais exactement le même, mais il a cassé très vite."

     a) Une jeune femme parlant à sa meilleure amie du fiancé de celle-ci.

     b) Une jeune femme essayant de vendre un sac à deux clientes en train de le regarder.

     c) Une belle-mère à sa bru qui lui montre fièrement sa dernière acquisition en cristal.

Réponse b.

A la braderie de Fouesnant, dimanche, une jeune vendeuse ne s'est sûrement pas entendue prononcer cet anti-argument de vente. Mais nous, si.

 *Saint Matthieu

Les gagnantes sont :

Axel pour la 1 et Zapette pour la 2. Bravo !

 

samedi, 20 août 2011

Après 60 minutes d'équitation, l'homme dit qu'il a fait une heure de cheval, le cheval, lui, doit se dire qu'il a fait une heure d'homme.*

Je suis encore en vacances. Ce n'est que repos mérité, car comme le prouve encore cette photographie, les chevaux (et autres dadas ou bourrins si vous préférez) sont constamment exploités. Et ce n'est même pas eux qui en tirent le bénéfice :

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* Philippe Geluck.

lundi, 15 août 2011

Pour se nourrir, les Japonais mangent du riz sans blanquette ! J'en ris encore.*

Cette note est la 901ème de ce blog. Je sais, c'est nul, c'est même pas un compte rond, mais quand même, je tenais à vous le signaler.

La première partie de mes vacances s'est achevée en beauté chez Pascale et son Hervé de mari. Je vous en ai déjà parlé. C'est une maison où les papilles sautent de bonheur.

Cette fois-ci n'a pas fait exception.

Il y a toujours des activités culturelles. Un peu comme dans Un dîner Presque Parfait, mais là, ce serait plutôt "Un Dîner Plus que Parfait !"

Y'avait en apéritif des baguettes fourrées dont j'essayerai de me souvenir de la recette, mais j'ai pas pris de notes, alors ça va être coton. Et puis pour le repas, des makis en quantité pantagruélique, délicieux, variés, un bonheur. On ne s'est pas privé pour en prendre et en reprendre, et il en restait encore pour le lendemain ! Lendemain où l'on a dégusté les brochettes, que la veille on avait été obligé de caler devant. (Pascale va encore râler devant mes constructions...)

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C'est tout Hervé qui avait préparé, et je lui donne 10, 10 et 10 !

Au jeu, un pictionary,  je ne dirai pas qui a gagné, mais en regardant mon oeuvre ci-dessous, vous comprendrez que j'avais un avantage certain.

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Cela dit, je n'ai pas fait équipe avec Pascale pour épargner les deux joueurs qui restaient, car nous avons tellement la même façon de faire trouver les mots, que cela aurait été trop facile pour nous ! (Mais non, je n'ai pas les chevilles qui enflent !)

* Pierre Desproges

mercredi, 10 août 2011

J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art.*

De retour pour trois jours avant de repartir, je lis un peu les infos. Et puis évidemment, je m'intéresse à ce qui touche à l'éducation nationale. Depuis 2008, dans la circulaire de rentrée ministérielle, l'accent est mis sur la lutte contre l'homophobie. En toute logique, les programmes évoluent. L'homosexualité n'est plus un tabou. Mais les réactions montrent que la partie n'est pas gagnée. Ce ne sont j'espère que les derniers soubresauts de convictions arriérées. L'ignorance en est la cause, espérons-le. Et si l'école persévère dans son rôle d'informatrice, les générations à venir seront peut-être moins homophobes.

http://www.liberation.fr/societe/01012353222-l-homosexual...

*Max Jacob

mercredi, 03 août 2011

A force d'être gentil, on finit par être suspect.*

Vous avez dû vous rendre compte que je n'étais plus là... Ou tellement contente d'avoir du soleil, que je m'activais à autre chose qu'à mon ordi !

Pour vous faire patienter d'ici mon retour, voici une note sur quelques petites découvertes faites lors d'une balade à Narbonne, l'un de mes trois jours de soleil dans le sud, durant la deuxième quinzaine de juillet.

D'abord, un mur peint en hommage au Fou Chantant. J'en avais vu un autre il y a deux ans, mais celui-là était nouveau pour moi. Et puis cela vous donnera peut-être envie de rester "fidèle" à mon blog !

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Ensuite, la maison des Trois Nourrices. Je ne sais ni quand, ni qui elles nourriçaient, mais elles avaient de quoi en faire rêver plus d'un et plus d'une parmi mes bloggers aux goûts variés ! ("blogger" en anglais est unisexe !)

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Et enfin, le meilleur pour la fin, cette note affichée sur une porte d'entrée. Elle fera rêver les syndics d'ici et d'ailleurs. Et j'en connais !

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*Charles Trenet

vendredi, 29 juillet 2011

Quand on regarde attentivement un cochon d'Inde, on remarque : premièrement que ce n'est pas un cochon, deuxièmement qu'il n'est pas d'Inde, et qu'en définitive seul le "d' " est authentique.*

Exercice d'écriture : LA VISITE DE ED CHEZ ZAPETTE.

 

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Une photo, deux visions. L'autre est à lire là.

La mienne :

Zapette, je ne pouvais la voir que le soir. Oui, la journée, elle travaille. Du coup, j'ai eu une journée à occuper. Je suis allée dans une ville où il y avait plein de monde apparemment tiraillés entre mille spectacles à voir ou non, et comme je n'aime pas les tiraillements, que toute seule, voir une pièce choisie au hasard dans une clim' en panne ou pas qui ne ferait que faire empirer mon rhume, à peine ma salade avalée, je suis repartie vers la campagne. J'ai joué les touristes, avec pour une fois tant de soleil que j'ai eu envie de m'installer à une terrasse au bord de l'eau. Et ça a donné ça :

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En attendant Zapette.

Mais ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que pour moi cette visite a été initiatique. J'avais déjà vécu (et même plusieurs fois) l'étape "Rencontre réelle avec un(e) ami(e) virtuel(le)". Mais je n'avais encore jamais osé celle-ci "Face-à-face avec un être vivant vous inspirant naturellement une grande répulsion, voire peur." (Ce n'était quand même pas ma phobie principale, il me reste des étapes...) C'est fait.

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Mes pieds ont supporté qu'il les renifle, mais n'auraient pas même osé imaginer que ses pattes à lui les touchent !

C'est dommage, j'ai oublié de photographier le gratin, car le récit de ma visite aurait été complet, avec ses moments conviviaux, effrayants, et délectables.

*François Cavanna

mardi, 26 juillet 2011

On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.*

4ème rapport d'activités.

Question activité, je suis plutôt au niveau zéro... j'avais plein de projets aujourd'hui, mais je me suis réveillée fiévreuse, et la tête bizarre. Bref, je me repose pour être fraîche et sympa ce soir.

En effet, le grand évènement, c'est que je suis chez Zapette ! J'ai presque trouvé du premier coup. et je ne voudrais pas que ma réputation de bavarde soit anéantie ce soir et qu'elle soit obligée de causer tout le temps. Chez Zapette c'est beau autour : c'est une belle région, j'y étais venue en 1988, j'ai aimé, je suis revenue ! :-) Dans sa ville, y a plein de restaus pour les touristes, et il vaut mieux connaitre les bons. Hier, elle a bien choisi ! et il y a aussi des princesses.

Et c'est beau dedans aussi chez Zapette ! Elle a un joli appart' qu'elle a aménagé superbement. En plus c'est hyper bien rangé. Quand elle viendra à la maison, faudra qu'elle me prévienne deux ans à l'avance !

Zapette, elle est exactement comme sur son blog. Sympa, accueillante, pas compliquée, d'humeur apparemment égale. Bon, je sais je ne suis arrivée qu'hier soir... On s'était tellement parlé par blogs interposés depuis 2006 que j'ai l'impression de la connaître déjà depuis longtemps.

Chez elle, y a pas de photos de pieds (au début que je la connaissais, elle publiait des photos de ses pieds), mais y'a une blague sur les chevaux dans la salle de bain, et j'ai pris ça comme un cadeau de bienvenue. Y'a aussi Crunch, qui est resté sagement dans sa cage, et même ce matin, eh ben, il doit me faire un peu la tête, il sort pas de sa petite maison en plastique.

Rectificatif, je viens d'aller vérifier, il est sorti !

Donc, il ne m'en veut pas tant que ça.

*Topor

vendredi, 22 juillet 2011

La vie, c'est comme un cône glacé ; il faut savourer chaque bouchée.*

3ème Rapport d'activités :

"Agriculture Bio" peut aussi être synonyme de :

MODERNITE, ORIGINALITE, PROXIMITE.

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Ca ressemble aux distributeurs qu'on trouve dans les gares et lieux publics, tu tapes le n° du casier choisi, tu insères l'argent, et ça tombe.

Mais, ca sent bon, et c'est pas trop cher.

Dans ce village, Montolieu, qui est aussi un village plein de librairies, d'artistes, d'ateliers pour les enfants, d'anglais sympas, on a trouvé un salon de thé où les décos intérieures m'ont parlé, et où j'ai dégusté un crumble aux pommes tiède délicieux. 

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Tout cela console (un peu) de la grisaille.)

*Charles Monroe Schulz (Peanuts)

dimanche, 17 juillet 2011

Aimer c'est s'engager, c'est travailler, c'est être intéressé, c'est créer.*

Premier rapport d'activités :

Drôme - Ardèche, ça ne fait pas si loin que ça. Une heure trente quand même. Mais quand on aime on ne compte pas. Et j'ai eu, en avance, un très beau cadeau d'anniversaire. Je suis allée à Antraigues sur Volane, et j'ai assisté au spectacle de Francesca Solleville et François Mathouret intitulé "Merci Jean".

Ils étaient accompagnés par Nathalie Fortin au piano, et Patrick Reboud à l'accordéon et à un truc qui ressemble à un melodica un peu sophistiqué.

Un régal, de force, de conviction, d'amour et de talent. Avec en fond un magnifique portrait de Jean Ferrat.

On a eu de la chance, il a venté, nuagé, mais pas plu. Aujourd'hui, en revanche, la nappe phréatique est contente.

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*Lina Wertmuller

jeudi, 14 juillet 2011

Flagrance d'un delict *

Cette petite note pour vous dire d'abord que je pars demain pour la première étape de mes vacances. Je pars dans la Drôme. Tiens c'est justement là-bas qu'une joggeuse de 21 ans (bon, je n'ai ni 21 ans, ni l'habitude de jogger) s'est fait agresser. Si je vous parle de ça, ce n'est pas par paranoïa estivale, mais parce queje viens de lire un court article sur le sujet où une phrase a attiré mon attention. En effet le journaliste a utilisé une expression que je n'avais encore jamais croisée :

" L'enquête de flagrance pour agression sexuelle est conduite par les policiers de Montélimar."

Encore une trouvaille journalistique pour accrocher le lecteur ? un anglicisme du XXIème siècle ?

Je vais aller gougueuliser pour mieux comprendre.

J'essaierai de trouver des ordinateurs au cours de mes pérégrinations, et vous laisserai une note de temps en temps. Promis !

Flagrant Délit

*Cotgrave

Randle Cotgrave, né au XVIe siècle et mort en 1634, est un philologue anglais.

lundi, 11 juillet 2011

Quand l'ébahissement cesse d'être naturel, il prend la forme de l'abscons et du saugrenu.*

Hier Raymonde a perdu à Questions Pour Un Champion. Julien Lepers lui a dit "Vous aviez la réponse !" "Oui, mais j'avais pas la lumière."

Pauvre Raymonde.

J'ai encore rêvé de jury et d'oraux de bacs cette nuit. Il va pourtant bien falloir que ça cesse.

* Alain Bosquet.

vendredi, 08 juillet 2011

L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.*

Ouf, c'est fait. Les délibérations, les résultats, les oraux de rattrapage (quand c'est possible !), les allers-retours pour rien, vu qu'aucun candidat ne choisit l'anglais. Les idiots ! Expériences de covoiturage avec des collègues dont je viens de faire connaissance, et qui sont bien sympas. Des imprévus et des ratages.

Comment je m'emmêle les pinceaux, et n'enregistre qu'un quart d'heure de l'émission Mot de Passe où joue un copain.

Comment j'ai dû annuler ma soirée avant-première d'Harry Potter avec projection de l'avant-dernier opus avant la magistrale fin :

La Fnac annonce que c'est en VO, mais après vérification, Gaumont ne s'améliore pas et projette ses films en VF... (alors qu'il y a deux lieux de projection !) Heureusement la Fnac a reconnu son erreur et m'a remboursé mes billets.

Du coup, on ira mercredi, à la séance de 18 heures, car je ne veux pas manquer le feu d'artifice !

Autres réjouissances à venir, et réussies celles-ci, j'espère : un concert des Percussions de Strasbourg, un repas brésilien, un son et lumière parait-il génial sur un monument qui m'est cher, des balades, des barbecues, et une dernière réunion de collègues ce soir !

Comment voulez-vous que je trouve le temps de vous écrire des choses intéressantes ?

Il y a des jours comme ça :

 

Et heureusement d'autres comme ça :

 

Et faut pas être parano, des fois ça finit bien ! Bon, je pars boire un pot en ville !

*Sigmund Freud

dimanche, 03 juillet 2011

Le farniente est une merveilleuse occupation. Dommage qu'il faille y renoncer pendant les vacances, l'essentiel étant alors de faire quelque chose.

Bientôt les vacances ! Et depuis mardi 17 h 00, moment où j'ai rentré mes notes de bac sur internet, je me sens beaucoup plus cool. Evidemment, il y a bien eu quelques réunions, et demain je pars délibérer, mardi regarder les résultats et cacher ma larme, jeudi et vendredi interroger ceux qui en ont besoin, mais dans l'ensemble, le simple fait de ne pas avoir de "devoirs" est un vrai bonheur. Et c'est la période des "pots". Mercredi, pour l'accession au grade d'agrégée d'une collègue de physique, hier au pot de retraite d'une copine prof des écoles, mardi repas au restau pour deux collègues de l'équipe d'anglais qui eux aussi ont la chance de partir en retraite, et mercredi midi, pot officiel et chiant au lycée pour les dix départs en retraite. Deux de moins que l'an dernier. Je m'occupe des cadeaux d'un collègue, commandés sur internet. Je suis prête à parier qu'ils ne seront pas tous là mercredi. Mais je fais de très beaux "BONS POUR...".

Ce soir je pars dormir chez ma cousine dans la ville où je délibère, car on nous convoque à 8 h 00 à 120 km de chez nous, et je n'ai pas envie de me lever à 5h30. Il n'y a aucune urgence puisque les résultats seront officiellement affichés mardi matin à 10 h 00, mais ça doit leur apporter un plaisir particulier à nous gâcher la vie. Enfin, je suppose, car je ne vois aucune autre explication pour ne pas commencer à 9 heures. Le 8 au soir, je serai donc officiellement en vacances ! Ca va être la fête ! Je vous parlerai alors de mon programme de l'été. Le vôtre, à part pour ceux qui bossent, mais qui partent en période creuse, c'est quoi ?

En tout cas, moi, ça ne sera pas ça :

*Pierre Daninos

mardi, 28 juin 2011

Un optimiste est quelqu'un qui commence à faire ses mots croisés au stylo à bille.*

L'épreuve de Sciences Eco est longue, très longue. J'ai eu le temps de vous concocter deux mots-croisés. Voici le premier !

Vous n'avez le droit de proposer qu'un mot à la fois, et attendre que j'aie validé pour continuer. Indiquez une lettre ou un nombre, suivi de la place de votre mot s'il y en a plusieurs sur la ligne, et enfin, votre mot. Bonne chance.

  

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 I

 

 

Horizontalement :

A - A mon avis, état dans lequel se trouve l'éducation nationale. B - Un film fort où jouait une star adorée par Pascale. - Mot utile à connaître en Angleterre et qui vient de chez nous. C - S'adapte aux petits pois et aux traits d'esprit. - Marque de noblesse. D - Le sont souvent d'elles-mêmes - Retirer ce qui est à l'intérieur. E - Par définition, on n'en connait pas ses membres. - J'en ai à foison pour la semaine qui vient. - Un petit coup ne me fera pas de mal. F - Avec des voyelles, nous donne à entendre. - Nous ou les Etats-Unis. G - Vartan le chantait "bouffe pour chat" à l'endroit. - Avec un "que", cela devient plus bandant. H - Attrapé ou en Normandie. - J'adorais en faire quand j'étais petite. - Y'en faut pas trop ou c'est immangeable. I - Un de plus, et on fait la gueule. - On l'est par des trucs malheureusement quotidiens. Un bout de slip. J - J'ai vu inscrit ça sur une photocopieuse aujourd'hui. - Je n'en entends pas qu'une par jour ! K - Préfixe privatif - Un gaz. L - Elles font fureur à la télé, sans elles, ils n'existeraient pas. M - Comme un nombre. - Les professeures le sont en fin de carrière. Un nombre.

 

Verticalement :

1 -Par exemple de tricher pendant un examen. - Métal ou conjonction. 2. Celui ou celle d'avant. - Appellation débile de chat et non pas appellation de chat débile. - Celle du sud. 3 - Italien - Elle recrute par pub aussi. 4 - Lumière phonétique. - Italien ou belge. - Vieux tube de Lenorman. 5 - J'en aurais tant envie ! - Très grand. 6 - Vieilles habitudes - On y passe avant d'entrer en chambre stérile. - Oui slave. - Pas toujours celui qu'on voulait malheureusement. 7 - Les livres le sont. 8 - Coupante - S'il avait fait beau ce weekend on l'aurait peut-être fait. 9 - Relève d'un truc grave. 10 - Mettre en stock. - Appelle avec un H. - Penses. 11 - Initiales cathos - On en a besoin pour comprendre. - Pas vraiment beau. 12 - N'est pas compris par tout le monde - Insectes en folie. 13 - M'rrivera j'espère quand je verrai les résultats du bac.

*Marie-Lyse Aston

dimanche, 26 juin 2011

Et pour un homme de votre intelligence, monsieur, vous vous êtes empêtré jusqu'au cou dans vos mensonges. Une vraie désolation !*

C'est donc en 1971 que je l'ai vu pour la première fois !

Mais aussi dans les films de Cassavetes. Faut pas oublier.

Bye Peter Falk !

*Lieutenant Columbo, dans Jeu de Mots, 1978

 

mercredi, 22 juin 2011

La grande supériorité de l'examinateur est de se trouver du bon côté de la table*

Tous les ans je suis là, 4 heures, voire 5, trois fois au moins. Tous les ans ils se rongent les ongles, mangent des galettes st-michel ou des granolas, font tomber leurs cheveux devant leurs yeux jusque sur le papier. Tous les ans leurs chaussures sont le reflet de la mode adolescente du moment. Les ballerines et les converses perdurent. Elles sont humides cette année. Tous les ans, que les cheveux soient coupés ras, frisés, attachés ou non, colorés ou naturels, ils et elles se concentrent, se tordent, s'appliquent, essayant soit de valider le travail régulier d'une année, soit, dans un dernier élan, après avoir bachoté comme des fous pendant une semaine, de prouver qu'ils peuvent déchirer leur race et l'avoir ce putain d'bac. Hier (oui, j'ai écrit ce texte mardi) c'était l'épreuve de langue vivante 1, un peu comme une récré entre philo-Histoire/Géo et SES-Maths. C'est vrai, c'est même pas la honte de n'avoir rien compris : c'est dans une langue étrangère, et les vieux sont encore plus nuls qu'eux. Pas comme en maths ou en sciences-éco. Les pères se feront un plaisir de leur dire que c'était facile, qu'ils auraient dû faire ça, démontrer ça ou parler de ça. Tous les ans pendant que nous speedons comme des malades pour corriger nos 64 copies (110 en philo !) ils s'angoissent, extrapolent, consultent les corrigés sur le web, recherchent les listes de textes oubliées et froissées au fond du sac Eastpack depuis le dernier cours. Ils s'imaginent qu'ils ont raté, exorcisent leurs peurs en rédigeant des statuts provocateurs sur facebook. Tous les ans ils viennent aux résultats blêmes, tremblants ou grandes gueules, puis s'effondrent de rire ou de pleurs, hurlent, ravalent leur déception. Et tous les ans je suis là et je n'arrive pas à me retenir de pleurer. Et tous les ans, je vous écris une note sur ce fameux bac dont on dit tous les ans qu'il va disparaitre, et qui reste.

*Edouard Herriot

 

lundi, 20 juin 2011

Police : a toujours tort.*

Bon, je résume. y'en a des qui se sont fait arrêter pour avoir chanté "Hécatombe" de Brassens. Pour protester, y'en a ds qui ont été le chanter devant le commissariat. Moralité, arrêtés aussi.

Et pour finir, y'en a qui réagissent et qui propose de le chanter à 18 heures demain pour la fête de la musique.

http://www.lettredesete.fr/index.php/echos/452-hecatombe-...

et aussi là :

https://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=1751063...

L'objet de cette colère dans la police :

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau

La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas

Moi, Brassens, j'adore, je ne m'en lasse pas, à toutes les heures du jour et de la nuit, vous pouvez m'en faire écouter, je chante avec lui, et me régale de ses mots ou de la manière dont il chantait ceux des autres.


*Gustave Flaubert

samedi, 18 juin 2011

Ce sont toujours dans des petites choses inattendues, des détails, des gestes ou des faits divers que nous apprenons tout.*

Quatre jours un peu plus cools avant de repartir pour 15 jours un peu speed. Cela fait du bien et me donne envie de vous présenter une rencontre inattendue dans Paris il y a une semaine. Elle aussi semblait faire une pause dans ce Paris du XXIème siècle.

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Edit : 19/06/11 à 17.09

A vue de nez, j'avais situé cette dame vers 1915. Mon arrière-grand-tante Alice, était née en 1893. Je ne me suis pas trompée. Voici une photo trouvée sur ce site.

*Suzanne Daigle (Fly, Baby, Fly, 1979)

jeudi, 16 juin 2011

Lorsqu'on a perdu toutes ses illusions, il reste encore à perdre l'illusion suprême qui est de se croire sans illusions.*

Série L : «Peut-on prouver une hypothèse scientifique?» ou «L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même?» (Pas d'info sur le texte...)

Série ES : «La liberté est-elle menacée par l'égalité?» ou «L'art est-il moins nécessaire que la science?» Le texte à commenter est extrait Des Bienfaits de Sénèque. 

Série S : «La culture dénature-t-elle l'homme?» ou «Peut-on avoir raison contre les faits?» Ou ils peuvent commenter un texte issu des Pensées de Blaise Pascal.

Edit 17/06/11, 11.02 :

Bac STI  et STG :

"Est-ce la loi qui définit ce qui est juste ?" ou "L’art est-il un moyen d’accéder à la vérité ?"

En fait, deux sujets que j'aurais volontiers traités. Je devine que la majorité des élèves de mon lycée auront choisi le deuxième, étant donné leur spécialité.

J'ai trouvé tout ça à l'instant, au conditionnel. Et on ne dit pas quel texte ont eu les littéraires. En L, j'aurais choisi le deuxième sujet.

Comme on ne peut atteindre la perfection, mais qu'on en rêve tous. Et qu'admettre qu'on est inférieur à ce à quoi on rêve. Alors, si on ne veut pas risquer de se suicider pour cause de déception permanente, il faut bien se faire des illusions sur soi-même.

Bon, évidemment, c'est à développer, à mettre en rapport avec une notion du programme, que je n'ai pas étudié, mais voilà vers quoi je partirais. Et vous ?

En cherchant une illustration pour ma note, je suis tombée sur ce dessin du Chat de Gelück, et je ne résiste pas à l'envie de la publier. Bon, je sais, cela n'a aucun rapport avec ma note. Quoi que.

* Claude Roy

dimanche, 12 juin 2011

A la Pentecôte, fraises on goûte. A la Trinité, fraises au panier.*

Un peu d'éducation religieuse pour les mécréants:

 

Et en plus, aujourd'hui dans ma grande mansuétude, je vous propose un document traduit !

Et pour ceux qui ne font pas leur journée de solidarité aujourd'hui, et qui, donc, ont le temps de lire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentec%C3%B4te

*Dicton français

vendredi, 10 juin 2011

Combien d'hommes profondément distraits pénétrèrent dans des trompe-l'oeil et ne sont pas revenus.*

C'est dommage, c'est un peu loin pour que j'aille y faire un tour entre deux épreuves du bac. Mais en photo ou en vidéo, cela vaut déjà la peine ! J'adore ne plus savoir ce qui est vrai, ou non.

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http://www.gentside.com/trompe-l-oeil/decouvrez-l-039-oeu...

Néanmoins, une chose est vraie : mon conseil de classe est terminé. Il ne me reste plus que deux heures de cours mardi, et un autre conseil. Demain je commence mon weekend de pentecôte en rencontrant des parents, mais je le finis en beauté.

Ensuite, préparation de rentrée, et bac.

*Jean Cocteau

mercredi, 08 juin 2011

Tant qu'une seule femme sur la planète subira les effets du sexisme, la lutte des femmes sera légitime, et le féminisme nécessaire.*

NE SIGNEZ PAS !!!

 

vive la vie,blog de femme,femme,femmes,sexisme,educnat-ras-le-bol

  

vive la vie,blog de femme,femme,femmes,sexisme,educnat-ras-le-bol

D'ailleurs, un sexisme pareil ça donne pas envie. Edit 9 juin, 8h55: J'ai retrouvé deux photos, sur un forum. http://www.neoprofs.org/t34080p15-laura-a-trouve-le-poste...

Et pour ceux qui penseraient que ce n'est qu'une erreur d'inattention de la part du ministère de l'educnat, je rappelle qu'ils n'en sont pas à leur coup d'essai :

http://whatamidoinghere.hautetfort.com/archive/2007/02/16...

 

*Isabelle Alonso

J'avoue, la citation n'est pas terrible, mais il n'y en a que deux sur Evene sur le "sexisme". Devinez pourquoi !

dimanche, 05 juin 2011

Le Parisien prend grand soin de ne visiter aucun monument. Jamais. Sauf s'il est neuf. Pour pouvoir en causer.*

Je viens de passer environ 27 heures en région parisienne. Génial. Je vous raconterai demain quand je serai un peu moins fatiguée. (Oui, une journée de travail, suivie de deux conseils de classe, ce n'est rien par rapport à une journée remplie à Paris !)

En attendant, je vous propose un jeu:

Où se trouve ce monument ? Que représente-t-il ?

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*Alain Schifres