Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 19 août 2010

JE SUIS REVIENDUE ET JE PARTICIPE A UN CONCOURS

Grâce à vous, je vais peut-être gagner..... un concours !

En traînant sur le web je viens de découvrir qu'Alexandra avait ouvert un concours de photos pour le mois d'août. En fait on peut voter jusqu'au 31 août ! Vu que je viens de leur envoyer mon oeuvre, elle sera publiée au plus tard demain à 18 h je crois.

Précipitez vous dès demain soir sur le blog h&f (http://leblog.hautetfort.com), et votez pour ma photo ! Je comptais la publier ici de toutes façons. C'était tellement beau là où j'étais que je prenais des photos en me disant que j'allais vous impressionner, et vous faire perdre tous vos préjugés anti-Angleterre.

En cliquant sur ma photo sur le blog h&f, vous serez redirigés sur leur page facebook. Pour voter, il faut être membre de facebook! mille excuses. Vous bilez pas, je sais que je vais perdre de toute façon. Enfin, pour ceux qui seraient déjà fichés chez fb, voici la marche à suivre. Avant de voter, il faut devenir "fan" de leur page !!!

Devenir fan, c'est très simple, il suffit de cliquer sur le gros J'AIME de la page Fan de hetf : http://www.facebook.com/pages/Hautetfort/363797464854

Alexandra avait espéré que les photos seraient un peu drôles, mais comme les autres ne le sont pas non plus, je trouve, je me suis lancée.

Voici donc ma photo, qui sera publiée sur le blog hautetfort :

100_8904.jpg
Il s'agit du Château de Middleham, dans le North Yorkshire, photographié au départ d'une balade magnifique. Derrière moi, le soleil était d'un bleu splendide, et le soleil brillait. Ce sont ces contrastes qui font l'unicité du Yorkshire.
Il vous suffira de cliquer pour voter.

mercredi, 18 août 2010

PENSEE POUR MES BLOGGERS NUMERO 6

J`ai les boules et c`est a cause de Scie-France !

Tu payes un billet "flexi" et bien sur c`est plus cher, et on te dit "ben non, c`est pas flexible du tout, y a plus de place, vous prendrez le bateau de 18 h 30..."

C`est une veritable arnaque.

Bon la consolation, c`est que je vous cause de la bibli du coin.

Et de savoir que la poste marche.

Et que ce soir je serai chez moi !!!

Juste pour passer le temps, deux blagues qu`on trouve sur les coasters, les trucs qu`on met sous les tasses chaudes pour pas abimer la table.

A demain !

vendredi, 06 août 2010

PENSEE POUR MES BLOGGERS Nr 5

Si cette note est un peu speciale, c`est qu`elle est tapee sur un clavier anglais, [pas d`accent, de petit rond du numero, de cedille, etc]. Et puis je suis dans une bibliotheque municipale ou les enfants ont le droit de faire le bruit qu`ils veulent, et les vieux toussent. Il y a un monde a 10 h 00 un 6 aout, c`est inecredibeule !

Je suis pres de Southwold, dans un B&B delicieux tenu par une dame que je soupconne d`une double vie, vu qu`elle s`appelle Elizabeth George...

Je ne peux pas vous montrer d`images, ils ont supprime toute possibilite de copier / coller une image !!! Dommage pour vous. Voici quand meme des liens.

..................................

Bonjour les Dada's commentateurs... Comme le bourrin m'a confié les clefs pendant son absence, j'en profite pour mettre les photos qu'elle voulait vous montrer :

1048_02_46---Southwold-Pier--Suffolk--England_web.jpg
southwold.jpg
Mais je ne corrige pas les fautes de clavier, c'est trop de boulot !

lundi, 02 août 2010

PENSEE POUR MES BLOGGERS N°4

Après le cinéma, les expos. A ne pas rater, et il est encore temps pour les parisiens ou ceux qui passeraient par là.

Mon coup de coeur : Archi et BD

Ca se passe à La Cité de l'Architecture et du Patrimoine, c'est-à-dire au Palais de Chaillot. Le musée en lui-même est déjà une merveille si vous vous intéressez à l'architecture d'hier et de demain, et l'expo qui dure jusqu'au 28 novembre m'a comblée. En tout, j'ai passé 4 heures à tout regarder en comptant les expos permanentes et temporaires. Pour ma pause, j'ai choisi la cafet' du musée, l'accès y est possible, même si on ne visite pas, sur une terrasse ombragée par des parasols, pas surpeuplée, de laquelle on a une vue imprenable sur la Tour Eiffel, et le calme !

Ma deuxième expo : Duane Hanson, à la Grande Halle de la Villette, ou plutôt dans un bâtiment à gauche de celle-ci quand on arrive par la Cité de la Musique. Des sculptures hyperréalistes qui nous parlent comme devraient nous parler les gens ordinaires que nous croisons dans notre quotidien, mais que trop souvent nous ne remarquons pas, ou que nous ignorons. Cette expo-là ne dure que jusqu'au 15 août ! Dépêchez-vous !

Clin d'oeil à une autre cafet', sympa aussi, où j'ai bu un jour un verre avec une bloggeuse. Se reconnaîtra-t-elle ?

100_8771.jpg

vendredi, 30 juillet 2010

PENSEE POUR MES BLOGGERS N°3

J'ai vu "Le premier qui l'a dit", titre idiot, quelqu'un peut-il me dire ce que signifie le titre italien ? "Mine Vaganti". C'est le titre original, et le traducteur de chez gougueule me dit que cela veut dire "mines dérivantes", ce qui serait bien plus drôle, vu le surnom de la grand-mère, "la bombe à retardement". Quelqu'un peut-il me confirmer la traduction ?

J'y suis allée par hasard, ne connaissant absolument pas le sujet du film. Et d'ailleurs, je devrais dire "les sujets" du film. C'est son gros défaut. Trop d'intrigues tuent l'intrigue, et là où il y avait une idée originale sur le "coming out", on a rajouté l'histoire d'une grand-mère avec flash-backs lourdingues, et une fille hétéro follement amoureuse d'un homo qui lui dit pourtant tout de suite ce qu'il ressent. Bref, même si certains moments m'ont fait rire (j'ai connu moi-même les affres du coming-out à une époque pas si lointaine où la France était dans l'obscurantisme le plus total, c'est à dire les années 80), mais j'ai trouvé malgré tout, l'ensemble grandiloquent et chargé.

Heureusement, il y a les pâtes, et les rital/e/s. Quelle que soit leur importance dans l'histoire ils sont beaux, enfin sauf les parents (obtus) et les domestiques (faut pas pousser non plus), et donc j'ai passé de bons moments, même si le tout était cousu de fil blanc.

A part le cinéma, j'ai beaucoup marché, comme prévu, mais je vous raconterai ça dans de prochaines notes. J'ai vu un beau musée aussi. 

mercredi, 28 juillet 2010

PENSEE POUR MES BLOGGERS N°2

Si ce n'était la pollution, l'odeur de pisse un peu partout, et les travaux pour le tramway qui rendent faux mon tout nouveau plan de bus, Paris serait une ville parfaite. Je m'y fais une semaine familiale, ce qui n'est pas coutume. Cousins, cousines... Et je sens que cela va aussi être une semaine "remise en forme". Cinq étages sans ascenseur que je vais grimper à une moyenne de trois fois par jour. Des gens qui habitent exprès là où il n'y a ni bus, ni métro et où ça monte et tourne à souhait, et une balade prévue demain que mon guide "le piéton de Paris" qualifie lui-même de "harrassante" ! Mais je fais des pauses cinéma. Hier j'ai vu CopaCabana avec Isabelle Huppert et sa fille entre lesquelles je n'arrive toujours pas à voir la moindre ressemblance, mais comme ça colle avec le thème du film... J'ai beaucoup aimé, l'humour un peu grinçant, que je devais être la seule à sentir, car personne d'autre ne riait, puis vers la fin plus évident, car la salle riait, et enfin un dénouement qui n'a sans doute fait pleurer que moi. Je n'ai pas vu les autres sortir leurs kleenex, mais moi, les histoires de mère et de fille, ça a le don de me faire pleurer, surtout si c'est pas triste. Je vous dirai ce que j'ai vu aujourd'hui. J'y vais tout à l'heure vers 11 heures. Ca va, vous ? 

 A la réflexion, le nez peut-être...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi, 22 juillet 2010

JE SUIS VENUE VOUS DIRE QUE JE M'EN VAIS

Pas de panique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je ne pars pas définitivement. Mais là, je vais être un peu sur les routes en repassant chez moi parfois, au maximum pour une douzaine d'heures, donc peu de temps disponible en dehors des lessives et tri de courrier...

A certains endroits où vont se dérouler mes vacances, il se peut qu'il y ait un ordinateur, et même, qui sait, une connection internet. Dans ce cas je vous publierai des petits flash d'infos sur mes vacances. Ca risque d'être chiant pour vous, surtout si vous êtes au boulot, mais bon, faudra faire avec.

Comme je ne suis pas toujours rigolote, une compensation à mon absence pourrait être une visite sur ce site : http://www.blague.info/

Y'a une nouvelle blague tous les jours. J'avoue que je découvre ce site aujourd'hui, et je n'ai aucune idée du genre d'humour des auteurs. Mais comme disait ma grand-mère "c'est l'intention qui compte", et des gens qui ont pour but de nous faire marrer, tous les jours qui plus est, ne peuvent pas être foncièrement mauvais.

 

 

mercredi, 21 juillet 2010

QUAND ON EST CON, ON EST CON !

Je comptais faire la grasse matinée. Mais une intruse m'a réveillée à 7 h 15. Une mouche équipée d'un moteur dont le bruit dépasse toutes les normes actuelles. Non seulement une mouche, c'est bruyant, inutile et moche, mais en plus, c'est con. Elle avait trois issues possibles pour se casser et me laisser finir ma nuit, car la fenêtre et la porte des WC étaient ouvertes, le petit vasistas du salon vers le jardin était ouvert aussi, ainsi qu'une petite fenêtre faisant partie de ma porte d'entrée. Ci-dessous un plan pour mieux comprendre :

plan maison copie.jpg

Le gros point rouge, c'est la mouche, et les flèches, les itinéraires qu'une emmerdeuse moyenne aurait pu emprunter.

Eh bien non, il a fallu que je me lève pour lui ouvrir la porte, et la conne est partie. Elle pouvait pas le faire toute seule !

mardi, 20 juillet 2010

CE QUI EST DOUX A MON OREILLE

Y'a longtemps que je vous ai pas fait écouter un peu de musique. En ce moment je prépare les CD qu'on va emporter en vacances. La route sera longue, et plus sympa avec des chansons. Depuis hier je réécoute un peu en boucle Clarika. C'est vraiment sympa ce qu'elle fait. Quand je pense que j'ai acheté ce disque en février, et voilà seulement que je l'écoute...


Clarika - Bien Mérité
envoyé par Clarika. - Regardez plus de clips, en HD !

 

 

PS : je fais mon caprice ! Y'en a marre que hautetfort me classe avec 23 commentaires sur 7 jours alors que j'en ai plus de 60 depuis mercredi dernier.

samedi, 17 juillet 2010

PARTOUT OU JE RETOURNERAIS VOLONTIERS

C'est les vacances, changeons-nous les idées ! Voici dix photos de dix lieux où j'ai passé mes vacances depuis ma naissance. Il vous faut retrouver, le pays, la région, si possible la ville et même le lieu exact ! Ca peut être en France ou à l'étranger.

Rappelons les règles : Une seule réponse à la fois. Attendez que je dise si c'est exact, ou non, pour faire d'autres propositions.

Pour les questions difficiles, j'ajoute encore des indices !

 

1. La Réunion ! Plus exactement la Roche Ecrite. Trouvéé par Breizh. Bravo. Vacances 1989 et 1996.

1.jpg
 

2. Trouvé par Pascale ! C'est en Autriche, au Tyrol. Exactement au Piburger See (Vacances 1972, pélerinage en 1990) 

2.jpg

 3. Jamais trouvé, mais à peu près localisé par Breizh' : Luchon, dans les Pyrénées, j'y étais en 1963, 1964 et 1972.

3.jpg

4. Dans le Morbihan (trouvé péniblement par Pascale), mais il me manque la commune ou le nom du château. (Vacances 1970) Buléon, Château de la Ferrière, hôtel 3 étoiles aujourd'hui... Trouvé par Breizh.

4.jpg
5. San Gimignano, trouvé par Breizh'  BRAVO ! Vacances 1986. 
5.jpg
                                          
 6. L'Ecosse, trouvée par Pascale. Bravo, elle est forte ! Vacances 2003 pendant la canicule.
6.jpg
 7. La Croatie, trouvée par Pascale ! (et de 5 points) Mais où exactement ? Il y a un camp de naturistes. Vacances 1990, juste avant la guerre.
8.jpg
 
8.  Le château de Sintra près de Lisbonne, encore trouvé par Breizh' ! Re-bravo ! Vacances Pâques 2006.
9.jpg
 9. Moscou, trouvé par Pascale. Bravo ! Vacances 1975, 1980, 1987. 
7.jpg
 10. Tunisie, Nabeul, trouvée par Breizh'. Bravo ! Vacances 1995.
10.jpg

vendredi, 16 juillet 2010

MA RUE EST VIDE

Ma voisine d'en face s'en est allée. Je n'aurai plus sa présence discrète, mais rassurante. Elle qui me prévenait quand mon père n'avait pas ouvert ses volets à 9 heures. Qui alertait ma tante quand j'étais partie en vacances et qu'une tempête avait ouvert la porte de la rue, et fait envoler une tuile. Qui prenait le colis ou l'enveloppe trop grande pour ma boîte, pour m'éviter d'aller le lendemain dans le bureau jaune attendre vingt minutes. Qui ne m'a laissée entrer chez elle qu'une fois pour téléphoner le jour où mon père avait, lui un peu trop tôt, décidé de quitter la rue. Qui ne serait jamais entrée chez moi, mais sur qui on pouvait compter, qui qui savait que les gens de la rue lui rendraient les mêmes services. Qui sortait au moins une fois par jour faire le tour de sa maison. Trouvait une raison d'ouvrir sa porte si quelqu'un sonnait chez moi, ou pire, entrait alors que je n'étais pas là. Qui me parlait au moins une fois par semaine pour me demander brièvement des nouvelles de ma tante, de mon chat ou de mon jardin. Qui m'avait connue toute petite, mais ne m'a pas prise pour une irresponsable quand je suis venue m'installer dans la maison. Qui aurait pu écrire ma vie dans le détail, mais ne faisait jamais circuler un ragot. Qui ne s'est jamais mariée et n'a toujours compté que sur elle-même. Elle qui n'avait plus de famille, mais laisse une rue un peu orpheline.

jeudi, 15 juillet 2010

DEFI D'ECRITURE N° 17

Ca y est, mon texte est paru. Une journée de retard, ça compte pas. Vous pouvez allez lire les textes de mes copains ici.

La contrainte ? Commencer par "Elle était si jolie...", incipit proposé par Zapette qui a l'humeur badine ces temps-ci.

« Elle était si jolie… » La rengaine commençait à lui peser. Radio Nostalgie, la seule radio que sa grand-mère tolérait sur le poste de la salle à manger, passait cette chanson niaiseuse tous les jours à la même heure. A la troisième tartine. Ca lui faisait une belle jambe d’être jolie. Sa mère le lui disait. Rebecca, chaque fois qu’elles sortaient le samedi soir, lui disait aussi. Les copines de sa grand-mère. Le patron du tabac. Mais ça servait à quoi d’être jolie, à quinze ans, dans ce bled paumé ? A entendre les réflexions débiles des boutonneux du coin. A se faire suer tous les jours à lire les livres que la prof de français avait conseillés avant les vacances. Celle-là, elle la retenait avec ses conseils ! Sa mère, évidemment, les avaient tous achetés ses bouquins à l’autre intello. « Agrégée à 22 ans, tu te rends compte ! » Non, elle se rendait pas compte. Et que sa mère ne compte pas sur elle pour être une surdouée à lunettes. Elle était si jolie, et elle comptait bien en profiter. Le plus tôt possible. Dès qu’elle aurait quitté ce trou à rats. Les vacances, normalement, ça sert à rencontrer l’amour de sa vie. Celui qui occupera les conversations à la rentrée. Mais là, elle parlerait de quoi ? Du remplaçant du facteur qui était leur seule visite quotidienne, avec son teint de souris albinos ? Du petit-fils du voisin, myope comme une taupe, et âgé de treize ans avec un âge mental de dix ? A part ce défilé animalier, rien à voir. Circulez ! Les vacances, c’est la mort.

[Dire qu'il m'est arrivé de penser ça quand j'étais ado !...]

mercredi, 14 juillet 2010

COMMENT REUSSIR SON SEJOUR EN NORMANDIE

Réserver un hôtel avec vue sur la mer. 100_8593.jpgA Yport, il y en a un pas trop cher, La Sirène, ancien rénové, du coup un peu sonore, mais coquet, où les petits-déjeuners et les repas pris dans la salle à manger panoramique sont simples et délicieux.

100_8570.jpgVisiter quelques lieux culturels : le Palais de la Bénédictine à Fécamp, où la visite se termine par une exposition d’art contemporain étonnante, le musée du chocolat qui vaut surtout par son magasin et les bouchées au chocolat noir et les guimauves maison laissent un souvenir gustatif indélébile. La marque : Hautot, vendue également dans un petit magasin d’Etretat, le Clos-Lupin, maison de Maurice Leblanc, guidés par la voix de Georges Descrières (pour ceux qui se souviennent de la série télé).

Profiter de l’opération « Lire à la Plage ». 100_8562.jpgDes livres tout neufs, pas même couverts de plastique, que l’on choisit simplement pour les dévorer au choix sur des chaises, des transats ou des poufs joliment colorés, au soleil (mais attention aux coups de soleil !). Le choix de BD, romans, et autres livres en tous genres est riche et de qualité. Ce petit lieu convivial est à disposition sur chaque plage de la Seine-Maritime, gratuitement et sans inscription. Un petit bonheur offert à tous, et apparemment apprécié par tous.

Débusquer des restaurants où les prix ne sont pas affolants, mais la cuisine fine recherchée, sans excès toutefois. Deux exemples : « Les Terre-Neuvas » à Fécamp qui propose à midi un menu à 17. 50 €, gastronomique, frais, régalant, et pour couronner le tout, une coupe de champagne offerte, parce qu’on est à l’hôtel dans la région ! Un autre lieu fort sympathique : « La Salamandre » à Etretat.100_8598.jpg Rue René Coty. Un peu plus cher, mais non moins délicieux et dans une maison datant du Moyen-âge, une merveille. En plus, c’est bio et il y a un choix intéressant de plats végétariens.

Se promener sur les chemins au-dessus des falaises, sans prendre de risque évidemment, et admirer les paysages grandioses.

S’organiser un petit séjour à une période où le temps est étouffant de chaleur chez vous. Vous apprécierez d’autant plus l’air pur, et la fraîcheur du matin, mais également les lumières et couleurs sublimes que le soleil estival provoque sur la mer.

La date du 14 juillet n’est pour autant pas obligatoire. Le feu d’artifice à Etretat, le 13, est en effet très décevant. Quasi monochrome, et ne mettant en valeur ni les falaises, ni la mer… Prennent-ils les touristes étrangers (il y en a plus que de français !) pour des ignorants en matière de pyrotechnie ? De plus, n’étant pas au courant des mesures répressives du préfet de la Haute-Normandie, nous ignorions qu’aucun alcool ne pouvait être vendu le 14, et nous sommes donc rentr100_8592.jpgées sans les bières locales et la cervoise que nous comptions acheter…

Voilà, mis à part ces deux bémols, nos 4 jours furent doux et reposants, et ensoleillés, n’en déplaise à certaines, d’ailleurs, ne partez ni sans votre écran total, ni sans Biafine ! Et gardez votre âme d'enfant pour jouer avec les galets. Je n'ai pas battu de record de hauteur de pyramide, mais j'ai aimé toucher leurs rondeurs.

samedi, 10 juillet 2010

JE PARS LA REVOIR DEMAIN

Ma Normandie !

Alors, je vais être absente jusqu'au 14. Patientez. Pas de jeu, fait trop chaud. Mais des trucs sympas à raconter en rentrant j'espère.

 

vendredi, 09 juillet 2010

OU VA L'ARGENT DE L'ETAT ? ET LE MIEN ! ?

Un jour on découvrira qu’il y a une espèce de conflit d’intérêts entre le ministère de l’éducnat et celui de l’économie. Certains appelleront cela une politique commune.

Envoyer des profs faire passer des oraux dans une autre ville que la leur coûte cher, mais c’est la règle. Ne pas demander aux élèves d’annoncer la veille de l’examen les matières choisies pour se rattraper, c’est une erreur, ou une volonté de gabegie. Je suis comme il y a deux ans arrivée à 8 heures, et ai attendu jusqu’à 9 h 15 pour qu’on me dise que je n’avais pas de candidats. Pour l’après-midi, on ne pouvait pas encore me le dire.

 

Je suis donc allée dans le centre-ville avec ma collègue qui était dans le même cas, et là, nous avons bavardé en terrasse, découvert des magasins et des merveilles inexistantes dans Maville, puis déjeuné dans le jardin d’un merveilleux restaurant gastronomique, mais qui propose un menu « brasserie » à un prix tout à fait abordable.

 

Retour au centre d’examen. Tout est fini, pas de candidats ! Une matinée de dépenses royales, et un aller-retour en principe remboursé, c’est ce que j’appelle une aide de l’éducnat à la relance de la consommation.

 

Le bilan de mes courses ?

 Ah, et une bonne nouvelle pour une fois :

http://fr.news.yahoo.com/76/20100708/tfr-une-adoption-aux...

mercredi, 07 juillet 2010

LA MAGIE A FONCTIONNE

Cet après-midi, je suis allée voir l'Illusionniste. Grâce à Pascale, j'avais deux places gratuites. Est-ce la nostalgie qui suivait le pot de fin d'année de mon lycée et tous ces départs en retraites ? Ou bien la compagnie de ma tante tout de même âgée de 75 ans ? Ou tout simplement cette impression que plus je vieillis, plus j'ai conscience de tout ce que notre société a perdu de poésie, de générosité artistique à cause de la télé, puis d'internet, des mp3, i-phone, pad, et autres. A cause de la consommation à laquelle j'ai participé, comme tout le monde ?

Bref, j'ai aimé ce film. Ses personnages dessinés qui ressemblaient effectivement à des acteurs mis en scène par Tati. L'histoire simple, calme, nécessaire par cette canicule. Edinburgh si bien dessinée que l'on s'y croirait. J'ai très envie que le DVD sorte, pour pouvoir me faire des arrêts sur images, me repasser mes moments préférés. Tous ces trains auxquels je ne peux jamais résister, et ces paysages écossais, qui m'ont fait penser à mes prochaines vacances.

Demain, je pars vers la ville où je vais essayer de rattraper les candidats qui me confieront leur sort, et comme je risque fort de ne pas voir grand monde, les images flotteront dans un coin de ma tête.

http://www.lillusionniste-lefilm.com/#/home

dimanche, 04 juillet 2010

POURQUOI IL FAUT SE MEFIER DES JAPONAISES

Je ne parle pas des voitures. Mais des jeunes touristes qui se déplacent en grappes. Les critères de beauté ne sont sans doute pas les mêmes au pays du soleil levant, et quand ce dernier est au zénith, les japonaises craignent pour leur teint qu'elles veulent garder de pêche (blanche, pas abricot). Alors, ne se fiant pas aux crèmes et chapeaux, elles ouvrent leurs parapluies. Pas des ombrelles légères et inoffensives, mais de bons vrais parapluies à la baleine solide. Et comme les japonaises sont plutôt de petite taille, alors que vous ne vous y attendez pas tout en marchant dans la canicule, vous prenez un coup de baleine, justement, systématiquement dans le nez, la bouche ou l'oeil.

 

samedi, 03 juillet 2010

J'AI GAGNE QUATRE JOURS

J'ai eu de la chance cette année, 50 copies seulement ! J'ai encore eu plus de chance. En observant le calendrier de fin d'année, j'ai vu que si je corrigeais assez vite, je pourrais tout boucler pour le 28 au soir, et avoir 4 jours de totale liberté ! Pas de réunion obligatoire, de pot de départ auquel on culpabilise de ne pas aller, de rendez-vous obligatoire avec un assureur ou un artisan... Alors je suis allée à Paris, profiter des films et des expos que ma ville de province ne m'offre jamais. Y'en a, mais pas ceux-là.

Tout va bien à Paris, pour preuve ces photos : (Tiens, ça va me permettre de voir si les liserés bleu électrique ont disparu.)

100_8126.jpg100_8130.jpg
Il y fait chaud, comme partout, peut-être un peu plus qu'ailleurs grâce à la pollution... Le métro, le RER, le TGV qui m'a ramenée, ont tous leurs problèmes techniques dûs ou non à la chaleur, qui nous poussent au contact humain et nous font arriver en retard. J'ai vu une gamine de huit ans se faire hurler dessus par sa maman qui devait gérer sa gosse et trois valises parce que la gamine en question avait peur d'entrer dans la rame de métro bondée, on la comprend, mais que la maman avait peur de rater son train, on la comprend.
 
Consciente de vivre 4 jours à Paris dans des conditions idéales, j'en ai profité. J'ai vu toutes les expos de Beaubourg ou presque, ce qui m'a fait oublier la canicule grâce à la clim. J'ai vu 5 films dont un nul et deux merveilles. Le nul : Sweet Valentine. Emma Luchini devra admettre que bien qu'ayant un nom italien, celui-ci ne lui a pas donné le don de la mise en scène comme à Sophia Coppola (dont je déteste le père pourtant. Quiconque suit et comprend mon raisonnement gagne un coca-cola light en terrasse !), j'ai en effet trouvé ce film prétentieux, vainement esthétisant et nul.
 
En revanche j'ai adoré A Cinq Heures de Paris (décidément le cinéma israélien a le don de me toucher) et Dans Ses Yeux. Ames sensibles, courez-y-vite !
 
J'ai aussi vu des gens. Qui m'ont fait découvrir des tables sympas, restaus ou persos. Un weekend pour me reposer et je reprends le bac. Délibérations, zorros de rattrapage. Prochaines vacances, le 11 juillet !

vendredi, 25 juin 2010

LES TRUCS DONT VOUS VOUS FOUTEZ

Je vais faire un bilan de tout ce qui reste en plan sur mon blog, parfois un peu à cause de vous.

D'abord, ça :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Mon début de roman, ambiance film en costumes ! Y'avait un jeu. Je n'ai pas eu beaucoup de propositions, même pas une seule de Pascale pour qui ça aurait dû être facile pourtant. Heureusement il y a eu Agathe !

Elle m'a dit : "c'est "La Tête en Friche", qui m'a mise sur la voie. Ta consigne supplémentaire était d'insérer quelques titres de films ou de série. Il y avait aussi : "mission impossible", je crois que "l'Ile Verte" est aussi un film (je ne suis pas très sûre), "les Griffes de la Nuit" me dit vaguement quelque chose aussi. On peut aussi relever (pourquoi pas) "Camping"."

Ce qui n'était pas tout à fait exact, mais très clairvoyant quand même. En fait, j'avais essayé d'inclure tous les films à l'affiche dans MaVille, et qui avaient un titre en français. C'est malin, je n'ai plus la liste exacte, moi, maintenant. Mais c'est drôle, l'Ile verte n'en était pas un.

Agathe m'a dit d'autres choses sympas dans son mail, mais je les garde pour moi, na !

Ensuite, ça :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Vous n'avez porté aucun intérêt à ce que j'étais en train de lire. A croire que la littérature ne vous intéresse pas. Je le crois pas !!!

Alors, comme je ne désespère pas, je vous donne le contexte de cette réplique:

"La m'am a failli mourir toute droite devant le rosier quand le gendarme lui a donné le constat de l'accident de Roland. Elle s'apprêtait à couper la dernière rose... "Mort dans les trois jours." C'est la case qu'elle a lue sur la feuille. La croix était au mauvais endroit à cause du double qui avait glissé. [...] Le gendarme s'est excusé pour son "erreur". Il a accepté de boire un verre de vin, d'emporter une boîte de crottes de chocolat et un clafoutis aux cerises. On aurait dit que c'était lui qui avait sauvé mon grand frère. On peut mourir à cause d'une croix au mauvais endroit... Dans la vie, on a intérêt à bien tenir le papier carbone."

Alors, quel livre ????

Et enfin :

Il reste la question sur le truc écolo que je n'avais jamais vu ailleurs qu'à Besançon !

Et pour finir, un truc qui n'a rien à voir, qui n'est pas un jeu, donc qui ne vous demandera aucun effort, bande de feignants. Hier je roulais en ville, et je me suis dit "Dire qu'il y a encore des beaufs qui mettent des chiens avec la tête qui bougent sur leur plage arrière !"

Puis je me suis rendu compte que c'était un vrai chien...

 

mercredi, 23 juin 2010

CONVALESCENCE

A cause d'une grippe d'été, la force me manque, et à cause des copies de bac, le temps me manque aussi ! Voici néanmoins une note, courte, mais contenant deux jeux.

1. Reconnaissez la ville où j'ai traîné mes guêtres récemment, quoi que j'ai surtout dormi.

100_8115.jpg

 

100_8117.jpg

 

 

 

 

 

 

 

100_8119.jpg100_8121.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Il y a dans cette ville beaucoup de choses faites pour la propreté et la sauvegarde de l'environnement. Certaines sont classiques : poubelles de couleur, centre ville piétonnier, vélos à louer... Il y a néanmoins une chose que je voyais pour la première fois. Malheureusement, terrassée par la grippe, je n'ai pas pu vous la prendre en photo. Pouvez-vous deviner de quoi il s'agit ?

Une seule proposition de ville par commentaire, et une seule proposition d'action "protection-environnement". Je viens, je dis si c'est bon ou non, et alors seulement vous pouvez rejouer ! (attention Agathe !)

vendredi, 18 juin 2010

LES TRADITIONS NE SE PERDENT PAS

Voici mon traditionnel mots-croisés du bac:

 

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

1

 A

 N

 D

 T

 A

 E

2

 N

O

 I

XX   

E

I

3

N

A

T

 I

N

XX   

 N

4

V

XX   

XX   

 R

 O

D

XX   

 I

5

 I

 S

6

XX   

XX   

XX 

7

       

XX   

8

XX   

9

XX   

XX   

S 

10

T

E 

XX   

 désolée si ce n'était pas faisable... j'avais oublié une case noire dans la colonne I !

MOTS CROISES.jpg
AGATHE EST LA GRANDE GAGNANTE ! (Mais la prochaine fois, je demanderai qu'on donne un mot à la fois !, comme pour les autres jeux.)
Et mon traditionnel élève qui bosse :
BAC copie.jpg
Ah ! j'oubliais, j'ai commencé un nouveau livre ce matin, mais j'étais tellement naze et contrariée à cause d'un conseil d'administration qui m'a fait rentrer à 23 h chez moi, que j'ai lu moins qu'hier. J'ai quand même trouvé cette phrase qui vous parle d'un temps que les moins de 30 (40 ?) ans ne peuvent pas connaître.
"Dans la vie, on a intérêt à bien tenir le papier carbone."
Je lisais quoi ?

jeudi, 17 juin 2010

CE MATIN C'ETAIT PHILO

Quatre heures de surveillance. Un sujet sur l'histoire. Et un livre, que j'avais apporté par hasard, mais qui aurait sans doute pu aider à argumenter la dissertation et que j'ai lu en quatre heures.

Non, pas un enième témoignage sur les camps. Un témoignage nécessaire, comme tous ceux qui existent. Bien écrit, et qui parle bien de l'après, et du comportement des français et en particulier de certains fonctionnaires de l'époque.

Pour la première fois récemment, alors que je remettais en cause une manière de travailler que l'on m'impose, on m'a répondu "N'oubliez pas Madame que vous êtes fonctionnaire de l'état.", pour me rappeler mon obéissance. J'espère avoir le courage et la clairvoyance de désobéir si les choses dégénèrent du côté de la pente choisie par le gouvernement ces temps-ci.

En tout cas, moi j'ai pleuré. Pas trop, car je ne voulais pas déprimer les candidats. C'est un livre qui s'adresse aux "jeunes adultes" chez Presse Pocket. N'hésitez pas à le faire lire à des jeunes et vieux adultes autour de vous.

mercredi, 16 juin 2010

UNE FIN EST SOUVENT UN DEBUT

Depuis trois jours je cours. Cela pourrait être bon pour la santé, mais sans le stress qui va avec. Aujourd'hui, malgré tout ce fut plus cool (un passé simple spécialement dédié à Imposture !). Car si réunion il y a eu, elle fut entrecoupée d'un apéro et d'un repas fort agréables, et plein d'émotion, car les baby-boomers prennent leur retraite. Et un autre, plus jeune, a décidé de passer du côté obscur de la force (comprendre : il devient chef d'établissement). Il y a des mots qu'on se dit ces jours-là qui vous font verser une larme.

Avec mes collègues d'anglais on a été moins émus, mais efficace. On a choisi un nouveau manuel, parmi des titres qui en français donnent "cible, impact, mission...". A croire qu'enseigner l'anglais est une guerre. Et on s'est réparti les classes. Neuf personnes, pas un coup de gueule. Elle est pas belle mon équipe ?

Et voilà, c'était mon dernier jour avant le bac, et en même temps, le premier de l'année prochaine.

Post-scriptum : A la caisse du supermarché, Dawson et Montgomery, jumeaux de deux ans et demie ont semé un beau souk ! (Si, si, je vis en France.)

samedi, 12 juin 2010

LE DEBUT D'UN ROMAN

Je viens de publier ici (Vous y retrouverez les consignes, puis les textes proposés) un début de roman. Le chapitre un s'intitule "Retour". J'avoue que la consigne, avec tous ses noms de personnages alambiqués, m'avait un peu rebutée. Je m'étais même trouvé l'excuse de la période "fin de cours - post-bac - angine et crève" pour annoncer que je ne répondrais peut-être pas à ce défi. Et puis en ville hier, une idée m'est venue d'un autre défi. Alors, à la première consigne, j'en ai ajouté une autre que je vous mets au défi de deviner (enfin, j'en connais une à qui cela ne va pas échapper !). Après avoir rédigé 20 lignes, j'ai découvert une contrainte que j'avais omise à la première lecture. L'époque : le XVIIIème. Pirouette, et je m'en sors. Une demi-heure, et je me suis bien amusée. Vous aussi ?

Ed O'Connor arriva vers vingt heures et chercha un lieu où boire une bière ne serait pas mission impossible. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas quitté son île verte, et ce soir, pleine de ces souvenirs qui l'assaillaient, elle avait un peu la tête en friche. Quand Azettep Nunes de Aznar l'avait appelée la veille, elle avait d'abord cru à un mauvais rêve. A deux heures du matin, la sonnerie du téléphone avait toujours sur elle l'effet d'une blessure. Les griffes de la nuit sont implacables. Azettep avait de sa voix cristalline prononcé le nom de Zofia, et là, soudain, le jour s'était fait. Danger ! Elle ne pouvait laisser la copie conforme de la déesse de la beauté se perdre dans les sables du temps. Et c'est ce qui allait arriver si personne ne la libérait de son tortionnaire et geôlier, Larjie de Portaul. Il la tenait effectivement prisonnière dans le Château de La Latte. Depuis le coup de téléphone, tout s'était enchaîné sans qu'Ed ait besoin de planifier. Nulle nécessité de peser le pour et le contre, pas de plan B, une seule idée, fixe, sauver Zofia. 

Ed et Zofia s'étaient rencontrées alors qu'elles n'étaient qu'adolescentes chez Léon de Bretagne. Léon était alors directeur d'un centre de vacances, son nom les avaient fait rire à l'époque. S'appeler « de Bretagne » et vivre dans le Languedoc ! Le centre où il recevait ses pensionnaires n'était pas un simple camping, mais un vieux château du Pays Cathare. Ruiné, Léon avait depuis dû revendre son château, qui aujourd'hui appartenait à ce scélérat de Larjie de Portaul. Zofia, Azettep et Ed étaient, à l'époque de leur rencontre, devenues rapidement les meilleures amies du monde.

 A Montségur aujourd'hui, il n'y a qu'un café où Ed entra sans hésiter. Des regards accusateurs l'accueillirent. A une table la Marquise de Sillègue d'Aubeville et Louis de Clairac partageaient une bouteille de Champagne. Malgré la pression régionale, ils avaient toujours préféré ses bulles à celles de la Blanquette. Dans le coin à gauche, à l'abri de l'obscurité, Ingeark consultait ses derniers croquis et plans. Rien ne pouvait le perturber, c'est pourquoi dans ses yeux à lui, Ed ne vit rien. Celles qui la dévisagèrent avec le plus de méfiance et défiance, ce furent Emma de Montbruisson et Pascale de Chaste qui, depuis que leurs maris les avaient délaissées, en voulaient à tout ce qui était de sexe féminin et quelque peu séduisant. Comme elles ne risquaient pas de l'oublier dans leur solitude desséchante : l'amour, c'est mieux à deux.

 Face à cette hostilité sourde Ed comprit qu'elle devait prendre seule le chemin du Château de La Latte. Ce qu'elle fit, par un chemin escarpé, dans une nuit noire et sans étoiles où la seule chose à laquelle elle aurait pu s'attendre à voir apparaitre, aurait été quelques dragons ou fantômes du crû. Mais Ed n'avait pas peur de son imagination. C'était sa plus fidèle compagne. Arrivée au Château, elle chercha une entrée possible, se souvint du souterrain, et arrivée au bout, près de la pierre tournante, elle entendit une voix féminine. « Cher ami, avez-vous pris congé des amis de mon père ? » Cette voix, cette voix ... ? Elle lui rappelait étonnamment celle de Brigitte Goulier, une autre adolescente connue dans le centre de vacances. Mais beaucoup plus distinguée, à l'ancienne.

 Quant elle fut sûre de ne plus entendre aucun bruit, elle entra discrètement. Elle reconnut la pièce, ses murs, ses fenêtres, mais pas ses meubles, ses tableaux, ses chandeliers. Sur un des tableaux, elle reconnut Brigitte Goulier, mais portant une perruque grisonnante, le visage poudrée, le sourire pastel et un décolleté pigeonnant que jamais Brigitte ne se serait autorisée. Soudain, elle dut se cacher derrière un paravent. Une femme venait d'entrer. Celle du tableau. Et ce n'était pas Brigitte, elle en fut sûre dès la première seconde. Elle avait devant elle la Comtesse Goulier de Grandville. Elle avait traversé l'espace temps et se retrouvait prisonnière du XVIIIème siècle, dont elle devrait sortir coûte que coûte avec Zofia.

jeudi, 10 juin 2010

NOM : QUIPARLE - PRENOM : ED

Je blogue depuis avril 2006. A cette époque j'ai découvert les blogs et la plupart des auteurs avaient des pseudos. Pourquoi ?

Quand on est un personnage public, on fait un blog en son propre nom pour que les gens qui nous connaissent lisent en se disant « tiens, c'est Trucmuche qui pense ça », ou bien, « j'aime bien Machinchose, je me demande à quoi ressemble son blog. » Pour le personnage public, le blog est un lieu d'expression moins cher qu'un éditeur à trouver, un support publicitaire ou de propagande.

Mais pour moi ? Je n'ai rien à vendre, pas de message à faire passer pour être élue aux prochaines présidentielles. Je veux juste être entendue par des gens qui partagent peut-être les mêmes idées que moi, ou auraient envie de les débattre sereinement, sans enjeu. Les blogs, c'est comme un café sans limites où je viendrais les jours de congé prendre un verre et bavarder avec les gens rencontrés sur place, dont certains deviendraient des amis.

Tous ces gens rencontrés ne me connaissent que dans ces conditions-là et ne sont influencés ni par mon origine géographique, ni par mon physique, ou par mon âge, la taille de ma voiture ou de ma maison.

En revanche je leur réserve une facette de moi que ne connaissent pas, et ne peuvent connaître les gens qui me fréquentent tous les jours et qui comme tout un chacun me rangent dans des cases : prof d'anglais, 26 ans de carrière, vit depuis toujours dans la même ville, ressemble à ça, etc. Tout un tas de critères qui font qu'ils passent à côté d'un tas de choses dont je parle ici, mais que je ne veux pas que tous ceux qui connaissent mon nom puissent lire.

Ma famille me voit d'une façon, mes voisins d'une autre et mes collègues, les élèves et leurs parents encore d'une autre. Comment réagiraient-ils à la découverte de tout cela mélangé ? Cela les regarde-t-il ?

Il y a des lois qui protègent des abus bloguesques. On peut me retrouver facilement si j'outrepasse dans mes notes ce que la loi autorise, avec mon adresse IP par exemple. Alors pourquoi vouloir que je donne mon nom ? Le blog hautetfort et Alexandra nous ont donné un lien vers une page où l'on peut en principe indiquer son blog pour dire qu'on souhaite conserver l'anonymat. Mais cette page fait bugger toutes mes sessions internet !

Les journalistes que j'entends parler du problème ne connaissent apparemment rien aux blogs, sauf de gens connus, et confondent blogs perso et facebook, twitter et sites internet, bref ils disent tout et n'importe quoi, visant surtout à effrayer la ménagère de moins et plus de 50 ans pour qu'une fois de plus une loi anti-démocratique puisse être votée sans que les français ne bougent un orteil.

Lisez la proposition de loi, ça fait peur :

http://www.senat.fr/leg/ppl09-423.html

Dans ce blog, vous trouverez le lien qui mène à la page wikio où l'on peut signer la pétition. Chez moi, ça vient encore de bugger. Dites moi si vous arrivez à voir cette page et à la garder assez longtemps à l'écran pour signer.

http://www.art-rock.over-blog.com/article-la-fin-de-l-anonymat-sur-les-blogs-51275326.html

J'avais écrit ma note avant de lire cet article, mais je vois que nous partageons les mêmes sentiments. Et vous ? Etes-vous prêts à donner votre adresse et votre numéro de téléphone sur internet ? N'est-ce pas encore plus dangereux que tous les dangers que présente internet réunis ?