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lundi, 11 juillet 2011

Quand l'ébahissement cesse d'être naturel, il prend la forme de l'abscons et du saugrenu.*

Hier Raymonde a perdu à Questions Pour Un Champion. Julien Lepers lui a dit "Vous aviez la réponse !" "Oui, mais j'avais pas la lumière."

Pauvre Raymonde.

J'ai encore rêvé de jury et d'oraux de bacs cette nuit. Il va pourtant bien falloir que ça cesse.

* Alain Bosquet.

vendredi, 08 juillet 2011

L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.*

Ouf, c'est fait. Les délibérations, les résultats, les oraux de rattrapage (quand c'est possible !), les allers-retours pour rien, vu qu'aucun candidat ne choisit l'anglais. Les idiots ! Expériences de covoiturage avec des collègues dont je viens de faire connaissance, et qui sont bien sympas. Des imprévus et des ratages.

Comment je m'emmêle les pinceaux, et n'enregistre qu'un quart d'heure de l'émission Mot de Passe où joue un copain.

Comment j'ai dû annuler ma soirée avant-première d'Harry Potter avec projection de l'avant-dernier opus avant la magistrale fin :

La Fnac annonce que c'est en VO, mais après vérification, Gaumont ne s'améliore pas et projette ses films en VF... (alors qu'il y a deux lieux de projection !) Heureusement la Fnac a reconnu son erreur et m'a remboursé mes billets.

Du coup, on ira mercredi, à la séance de 18 heures, car je ne veux pas manquer le feu d'artifice !

Autres réjouissances à venir, et réussies celles-ci, j'espère : un concert des Percussions de Strasbourg, un repas brésilien, un son et lumière parait-il génial sur un monument qui m'est cher, des balades, des barbecues, et une dernière réunion de collègues ce soir !

Comment voulez-vous que je trouve le temps de vous écrire des choses intéressantes ?

Il y a des jours comme ça :

 

Et heureusement d'autres comme ça :

 

Et faut pas être parano, des fois ça finit bien ! Bon, je pars boire un pot en ville !

*Sigmund Freud

dimanche, 03 juillet 2011

Le farniente est une merveilleuse occupation. Dommage qu'il faille y renoncer pendant les vacances, l'essentiel étant alors de faire quelque chose.

Bientôt les vacances ! Et depuis mardi 17 h 00, moment où j'ai rentré mes notes de bac sur internet, je me sens beaucoup plus cool. Evidemment, il y a bien eu quelques réunions, et demain je pars délibérer, mardi regarder les résultats et cacher ma larme, jeudi et vendredi interroger ceux qui en ont besoin, mais dans l'ensemble, le simple fait de ne pas avoir de "devoirs" est un vrai bonheur. Et c'est la période des "pots". Mercredi, pour l'accession au grade d'agrégée d'une collègue de physique, hier au pot de retraite d'une copine prof des écoles, mardi repas au restau pour deux collègues de l'équipe d'anglais qui eux aussi ont la chance de partir en retraite, et mercredi midi, pot officiel et chiant au lycée pour les dix départs en retraite. Deux de moins que l'an dernier. Je m'occupe des cadeaux d'un collègue, commandés sur internet. Je suis prête à parier qu'ils ne seront pas tous là mercredi. Mais je fais de très beaux "BONS POUR...".

Ce soir je pars dormir chez ma cousine dans la ville où je délibère, car on nous convoque à 8 h 00 à 120 km de chez nous, et je n'ai pas envie de me lever à 5h30. Il n'y a aucune urgence puisque les résultats seront officiellement affichés mardi matin à 10 h 00, mais ça doit leur apporter un plaisir particulier à nous gâcher la vie. Enfin, je suppose, car je ne vois aucune autre explication pour ne pas commencer à 9 heures. Le 8 au soir, je serai donc officiellement en vacances ! Ca va être la fête ! Je vous parlerai alors de mon programme de l'été. Le vôtre, à part pour ceux qui bossent, mais qui partent en période creuse, c'est quoi ?

En tout cas, moi, ça ne sera pas ça :

*Pierre Daninos

mardi, 28 juin 2011

Un optimiste est quelqu'un qui commence à faire ses mots croisés au stylo à bille.*

L'épreuve de Sciences Eco est longue, très longue. J'ai eu le temps de vous concocter deux mots-croisés. Voici le premier !

Vous n'avez le droit de proposer qu'un mot à la fois, et attendre que j'aie validé pour continuer. Indiquez une lettre ou un nombre, suivi de la place de votre mot s'il y en a plusieurs sur la ligne, et enfin, votre mot. Bonne chance.

  

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Horizontalement :

A - A mon avis, état dans lequel se trouve l'éducation nationale. B - Un film fort où jouait une star adorée par Pascale. - Mot utile à connaître en Angleterre et qui vient de chez nous. C - S'adapte aux petits pois et aux traits d'esprit. - Marque de noblesse. D - Le sont souvent d'elles-mêmes - Retirer ce qui est à l'intérieur. E - Par définition, on n'en connait pas ses membres. - J'en ai à foison pour la semaine qui vient. - Un petit coup ne me fera pas de mal. F - Avec des voyelles, nous donne à entendre. - Nous ou les Etats-Unis. G - Vartan le chantait "bouffe pour chat" à l'endroit. - Avec un "que", cela devient plus bandant. H - Attrapé ou en Normandie. - J'adorais en faire quand j'étais petite. - Y'en faut pas trop ou c'est immangeable. I - Un de plus, et on fait la gueule. - On l'est par des trucs malheureusement quotidiens. Un bout de slip. J - J'ai vu inscrit ça sur une photocopieuse aujourd'hui. - Je n'en entends pas qu'une par jour ! K - Préfixe privatif - Un gaz. L - Elles font fureur à la télé, sans elles, ils n'existeraient pas. M - Comme un nombre. - Les professeures le sont en fin de carrière. Un nombre.

 

Verticalement :

1 -Par exemple de tricher pendant un examen. - Métal ou conjonction. 2. Celui ou celle d'avant. - Appellation débile de chat et non pas appellation de chat débile. - Celle du sud. 3 - Italien - Elle recrute par pub aussi. 4 - Lumière phonétique. - Italien ou belge. - Vieux tube de Lenorman. 5 - J'en aurais tant envie ! - Très grand. 6 - Vieilles habitudes - On y passe avant d'entrer en chambre stérile. - Oui slave. - Pas toujours celui qu'on voulait malheureusement. 7 - Les livres le sont. 8 - Coupante - S'il avait fait beau ce weekend on l'aurait peut-être fait. 9 - Relève d'un truc grave. 10 - Mettre en stock. - Appelle avec un H. - Penses. 11 - Initiales cathos - On en a besoin pour comprendre. - Pas vraiment beau. 12 - N'est pas compris par tout le monde - Insectes en folie. 13 - M'rrivera j'espère quand je verrai les résultats du bac.

*Marie-Lyse Aston

dimanche, 26 juin 2011

Et pour un homme de votre intelligence, monsieur, vous vous êtes empêtré jusqu'au cou dans vos mensonges. Une vraie désolation !*

C'est donc en 1971 que je l'ai vu pour la première fois !

Mais aussi dans les films de Cassavetes. Faut pas oublier.

Bye Peter Falk !

*Lieutenant Columbo, dans Jeu de Mots, 1978

 

mercredi, 22 juin 2011

La grande supériorité de l'examinateur est de se trouver du bon côté de la table*

Tous les ans je suis là, 4 heures, voire 5, trois fois au moins. Tous les ans ils se rongent les ongles, mangent des galettes st-michel ou des granolas, font tomber leurs cheveux devant leurs yeux jusque sur le papier. Tous les ans leurs chaussures sont le reflet de la mode adolescente du moment. Les ballerines et les converses perdurent. Elles sont humides cette année. Tous les ans, que les cheveux soient coupés ras, frisés, attachés ou non, colorés ou naturels, ils et elles se concentrent, se tordent, s'appliquent, essayant soit de valider le travail régulier d'une année, soit, dans un dernier élan, après avoir bachoté comme des fous pendant une semaine, de prouver qu'ils peuvent déchirer leur race et l'avoir ce putain d'bac. Hier (oui, j'ai écrit ce texte mardi) c'était l'épreuve de langue vivante 1, un peu comme une récré entre philo-Histoire/Géo et SES-Maths. C'est vrai, c'est même pas la honte de n'avoir rien compris : c'est dans une langue étrangère, et les vieux sont encore plus nuls qu'eux. Pas comme en maths ou en sciences-éco. Les pères se feront un plaisir de leur dire que c'était facile, qu'ils auraient dû faire ça, démontrer ça ou parler de ça. Tous les ans pendant que nous speedons comme des malades pour corriger nos 64 copies (110 en philo !) ils s'angoissent, extrapolent, consultent les corrigés sur le web, recherchent les listes de textes oubliées et froissées au fond du sac Eastpack depuis le dernier cours. Ils s'imaginent qu'ils ont raté, exorcisent leurs peurs en rédigeant des statuts provocateurs sur facebook. Tous les ans ils viennent aux résultats blêmes, tremblants ou grandes gueules, puis s'effondrent de rire ou de pleurs, hurlent, ravalent leur déception. Et tous les ans je suis là et je n'arrive pas à me retenir de pleurer. Et tous les ans, je vous écris une note sur ce fameux bac dont on dit tous les ans qu'il va disparaitre, et qui reste.

*Edouard Herriot

 

lundi, 20 juin 2011

Police : a toujours tort.*

Bon, je résume. y'en a des qui se sont fait arrêter pour avoir chanté "Hécatombe" de Brassens. Pour protester, y'en a ds qui ont été le chanter devant le commissariat. Moralité, arrêtés aussi.

Et pour finir, y'en a qui réagissent et qui propose de le chanter à 18 heures demain pour la fête de la musique.

http://www.lettredesete.fr/index.php/echos/452-hecatombe-...

et aussi là :

https://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=1751063...

L'objet de cette colère dans la police :

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau

La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas

Moi, Brassens, j'adore, je ne m'en lasse pas, à toutes les heures du jour et de la nuit, vous pouvez m'en faire écouter, je chante avec lui, et me régale de ses mots ou de la manière dont il chantait ceux des autres.


*Gustave Flaubert

samedi, 18 juin 2011

Ce sont toujours dans des petites choses inattendues, des détails, des gestes ou des faits divers que nous apprenons tout.*

Quatre jours un peu plus cools avant de repartir pour 15 jours un peu speed. Cela fait du bien et me donne envie de vous présenter une rencontre inattendue dans Paris il y a une semaine. Elle aussi semblait faire une pause dans ce Paris du XXIème siècle.

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Edit : 19/06/11 à 17.09

A vue de nez, j'avais situé cette dame vers 1915. Mon arrière-grand-tante Alice, était née en 1893. Je ne me suis pas trompée. Voici une photo trouvée sur ce site.

*Suzanne Daigle (Fly, Baby, Fly, 1979)

jeudi, 16 juin 2011

Lorsqu'on a perdu toutes ses illusions, il reste encore à perdre l'illusion suprême qui est de se croire sans illusions.*

Série L : «Peut-on prouver une hypothèse scientifique?» ou «L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même?» (Pas d'info sur le texte...)

Série ES : «La liberté est-elle menacée par l'égalité?» ou «L'art est-il moins nécessaire que la science?» Le texte à commenter est extrait Des Bienfaits de Sénèque. 

Série S : «La culture dénature-t-elle l'homme?» ou «Peut-on avoir raison contre les faits?» Ou ils peuvent commenter un texte issu des Pensées de Blaise Pascal.

Edit 17/06/11, 11.02 :

Bac STI  et STG :

"Est-ce la loi qui définit ce qui est juste ?" ou "L’art est-il un moyen d’accéder à la vérité ?"

En fait, deux sujets que j'aurais volontiers traités. Je devine que la majorité des élèves de mon lycée auront choisi le deuxième, étant donné leur spécialité.

J'ai trouvé tout ça à l'instant, au conditionnel. Et on ne dit pas quel texte ont eu les littéraires. En L, j'aurais choisi le deuxième sujet.

Comme on ne peut atteindre la perfection, mais qu'on en rêve tous. Et qu'admettre qu'on est inférieur à ce à quoi on rêve. Alors, si on ne veut pas risquer de se suicider pour cause de déception permanente, il faut bien se faire des illusions sur soi-même.

Bon, évidemment, c'est à développer, à mettre en rapport avec une notion du programme, que je n'ai pas étudié, mais voilà vers quoi je partirais. Et vous ?

En cherchant une illustration pour ma note, je suis tombée sur ce dessin du Chat de Gelück, et je ne résiste pas à l'envie de la publier. Bon, je sais, cela n'a aucun rapport avec ma note. Quoi que.

* Claude Roy

dimanche, 12 juin 2011

A la Pentecôte, fraises on goûte. A la Trinité, fraises au panier.*

Un peu d'éducation religieuse pour les mécréants:

 

Et en plus, aujourd'hui dans ma grande mansuétude, je vous propose un document traduit !

Et pour ceux qui ne font pas leur journée de solidarité aujourd'hui, et qui, donc, ont le temps de lire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentec%C3%B4te

*Dicton français

vendredi, 10 juin 2011

Combien d'hommes profondément distraits pénétrèrent dans des trompe-l'oeil et ne sont pas revenus.*

C'est dommage, c'est un peu loin pour que j'aille y faire un tour entre deux épreuves du bac. Mais en photo ou en vidéo, cela vaut déjà la peine ! J'adore ne plus savoir ce qui est vrai, ou non.

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http://www.gentside.com/trompe-l-oeil/decouvrez-l-039-oeu...

Néanmoins, une chose est vraie : mon conseil de classe est terminé. Il ne me reste plus que deux heures de cours mardi, et un autre conseil. Demain je commence mon weekend de pentecôte en rencontrant des parents, mais je le finis en beauté.

Ensuite, préparation de rentrée, et bac.

*Jean Cocteau

mercredi, 08 juin 2011

Tant qu'une seule femme sur la planète subira les effets du sexisme, la lutte des femmes sera légitime, et le féminisme nécessaire.*

NE SIGNEZ PAS !!!

 

vive la vie,blog de femme,femme,femmes,sexisme,educnat-ras-le-bol

  

vive la vie,blog de femme,femme,femmes,sexisme,educnat-ras-le-bol

D'ailleurs, un sexisme pareil ça donne pas envie. Edit 9 juin, 8h55: J'ai retrouvé deux photos, sur un forum. http://www.neoprofs.org/t34080p15-laura-a-trouve-le-poste...

Et pour ceux qui penseraient que ce n'est qu'une erreur d'inattention de la part du ministère de l'educnat, je rappelle qu'ils n'en sont pas à leur coup d'essai :

http://whatamidoinghere.hautetfort.com/archive/2007/02/16...

 

*Isabelle Alonso

J'avoue, la citation n'est pas terrible, mais il n'y en a que deux sur Evene sur le "sexisme". Devinez pourquoi !

dimanche, 05 juin 2011

Le Parisien prend grand soin de ne visiter aucun monument. Jamais. Sauf s'il est neuf. Pour pouvoir en causer.*

Je viens de passer environ 27 heures en région parisienne. Génial. Je vous raconterai demain quand je serai un peu moins fatiguée. (Oui, une journée de travail, suivie de deux conseils de classe, ce n'est rien par rapport à une journée remplie à Paris !)

En attendant, je vous propose un jeu:

Où se trouve ce monument ? Que représente-t-il ?

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*Alain Schifres

vendredi, 03 juin 2011

L'indépendance, c'est comme un pont : avant, personne n'en veut, après, tout le monde le prend.*

Bizarrement, j'aime les ponts que je ne fais pas. De toutes façons, ADMV et moi on n'arrivera jamais à avoir des dates de ponts qui correspondent. Cette-fois-ci, par exemple, j'étais libre du mercredi 10 h du matin au vendredi 8 h. Et elle, du mercredi 20 h 30 au mardi 7 h 30. On va pas se plaindre, on a eu un beau jeudi, cool raoul, sans bouchon, et on se reprend un jour et demi de samedi à dimanche soir à se culturer à Paris tout en fêtant l'anniv' d'ADMV. Comme j'avais bossé mercredi après-midi, après un pique-nique revendicatif devant la préfecture, j'ai pu être tranquille sur ma terrasse, répondre à du courrier sympa en retard, faire une balade pour que mes jambes ne vieillissent pas trop vite, et rigoler.

Pourquoi c'était bien au lycée aujourd'hui? Parce que comme tous les autres font le pont, on a eu une journée comme on en rêve : effectifs réduits. Y'a d'abord ceux qui partent. Puis ceux qui viennent au lycée, mais ne vont plus en cours. (les term's qui passent leur temps à faire des pronostics, mais ne révisent rien du tout). Et enfin, ceux qui auraient voulu venir, mais qui ont attendu en vain le bus de ramassage. Ben oui, le chauffeur fait le pont, lui.

Du coup, 5 élèves sur 12 en première heure, 10 sur 12 en deuxième, aucun en classe post-bac, et l'après-midi, 17 sur 19 en première heure, mais 13 sur 34 en dernière. Le bonheur vous dis-je !

En plus on a bien bossé, les plus timides ont parlé, les plus feignants ont été obligés de bosser, et moi, j'étais souriante. Je vous le dis, si j'étais ministre de l'éducation nationale. Je ne ferais aucune réforme à deux balles, je fixerais avec des gens qui s'y connaissent des programmes, et après chacun pourrait faire comme il veut pour y arriver, mais toutes les classes seraient à 20 élèves. Et je suis sûre que même avec deux ou trois heures par semaine, on serait gagnant en efficacité, rentabilité, réussite, calme dans les établissements, etc. Tout ce qu'on vous racontera sur les rythmes, les méthodes, l'accompagnement soi-disant personnalisé, et tout le reste, c'est du pipeau, le seul problème, c'est l'effectif.

Et aujourd'hui, c'était divin.

*Felix Leclerc

mardi, 31 mai 2011

Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste.*

Je ne suis pas assez vieille pour avoir connu cette pub là.

Mais je me souviens quand même du cow-boy Marlboro. Il était présent sur les 4èmes de couv' de tous les magazines que lisait mon père.

En Finlande, ils ont interdit les pubs pour les cigarettes dès 1976. Et ils sont encore en train de renforcer leurs lois. Il ne sera plus possible de fumer dans sa voiture si un mineur s'y trouve. Je suppose que l'étape suivante sera la maison.

Il est vrai que c'est dangereux, les clopes, ça tue. Et les Finlandais s'en sont aperçus plus vite que nous. Et comme la vie de leurs concitoyens a une valeur inestimable pour eux, ils autorisent ça :

 

Edit 23:16 : Je change d'image pour que Zapette comprenne mieux.

Ce dessin vient de ce blog : http://www.planete-puce.com/

D'après wikipedia, l'Institut des hautes études internationales à Genève revendique qu'il ya quelques 3 millions d'armes à feu en Finlande, c'est à dire 56 pour 100 citoyens. Remarquez, les chiffres des suicides par armes à feu chez les jeunes sont encore plus élevés en Suisse qu'en Finlande.

*Montesquieu

dimanche, 29 mai 2011

C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.*

Une autre question !

Quelle est la première phrase que vous avez prononcée ce matin, après le petit-déjeuner?

Indiquez la date et l'heure où vous l'avez dite, puis citez votre phrase.

Moi, c'était aujourd'hui, dimanche 29 mai, à 12 h 40.

"Excuse-moi, je suis un peu en retard, mais je suis allée poster mes impôts."

 

*Frédéric Dard

samedi, 28 mai 2011

N'importe quel objet peut être un objet d'art pour peu qu'on l'entoure d'un cadre.*

Envie de commentaires. Mais pas envie d'écrire une note longue. Je passe déjà tous mes temps libres un stylo à la main, rouge ou vert, pour corriger les dernières, mais pas les moins pénibles, copies de l'année. Alors je me suis dit, pour qu'on me réponde, il faut que j'interroge.

Quels sont les trois dernières acquisitions (non consommables), les trois objets, qui sont entrés dans votre chez vous ?

Pour ma part, il s'agit

d'un parasol,

d'une veste en pur coton bleu marine,

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et d'un CD que j'ai envoyé en Angleterre.

 

*Boris Vian

mercredi, 25 mai 2011

En vouloir à sa mère n'est qu'une façon négative de s'accrocher à elle, toujours.*

La fête des mères me fait chier.

Mais toutes choses bien considérées, elle me fait aussi faire des économies.

*Nancy friday

 

lundi, 23 mai 2011

La surprise est l'épreuve du vrai courage.*

 

Samedi nous sommes sorties masquées. Une amie fêtait son anniversaire, mais ne le savait pas. Elle pensait être elle-même invitée, et s'arrêtait sur le lieu de travail de son mari, avec lui pour chercher un truc quelconque qu'il avait oublié, et là, il lui demande de la suivre, et elle entre dans cette salle mal éclairée, pense qu'ils se sont trompés, aperçoit du monde au fond, la lumière s'allume et nous sommes tous là, masqués.

Elle a eu un vrai choc. Finalement elle était contente, émue, mais nous étions plusieurs à nous demander si on aurait aimé. Personnellement, sûrement que oui, mais j'aurais encore plus pleuré qu'elle. Quand c'est émouvant, je suis une vraie madeleine.

Il n'y a pas eu de concours, c'est dommage, je m'étais éclatée à préparer ces masques avec les moyens du bord, j'y ai mis tout mon coeur et 1 heure 40 !

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*Aristote

 

vendredi, 20 mai 2011

On ne reçoit de l'école que ce qu'on y a apporté.*

Apparemment d'après mon agenda à partir de lundi soir je souffle un peu. Enfin, je veux dire que tous mes temps libres ne seront pas pris par des convocations à des examens ou séances de correction de certification et que je pourrai enfin m'occuper des copies de mes élèves.

Je vois bien au réveil et en soirée qu'il a fait beau. J'espère que certains peuvent profiter de ce printemps exceptionnel. Si des agriculteurs passent me dire que je suis égoïste et ne pense pas à leurs cultures, j'assume. Je pairai mon impôt sécheresse sans ronchonner. Mardi après-midi donc je me prévois 4 heures de correction, mais sur ma terrasse. Ca change tout.

J'ai fait quelques kilomètres en voiture ces temps-ci et ai ainsi pu profiter des deux feuilletons médiatiques du moment. L'un est en prison, l'autre pas.

Dans les deux cas ça me laisse pantoise. Un autre monde. On a peut-être de la chance finalement de ne pas être riche, de ne pas appartenir à la classe supérieure.

Comme je les ai notées, je vous les offre. Deux perles trouvées dans des dossiers de candidats à une classe post-bac dans mon lycée :

"Depuis toujours j'ai développé mon dont pour le dessin."

"Travail régulier, superficiel."

*Bill Watterson.

Mon titre n'a rien à voir avec ma note, mais vu qu'elle est extraite de Calvin et Hobbes, et qu'elle reflète ce que j'essaye d'expliquer à mes élèves tous les jours, je m'en resservirai.

mardi, 17 mai 2011

"Toutes les civilisations qui ont reconnu et justifié l'homosexualité comme un mode de vie normal ont connu la décadence." *

La journée est presque finie, vous allez donc pouvoir recommencer à être homophobes demain !

Evidemment je ne m'adresse pas à mes lecteurs habituels, mais à ceux qui arriveraient ici par hasard, parce qu'ils auraient entendu parler de cette journée, et n'auraient aucune idée de ce qu'elle signifie.

L'homophobie n'est pas une maladie non plus d'ailleurs. Il suffit en effet de ne pas vouloir en souffrir pour arrêter de dire des conneries ou d'avoir des préjugés stupides !

http://www.homophobie.org/default.aspx?scheme=3155

 


Monis (feat. Philippe Arino) - Lettre Ouverte par monis-officiel

*Christine Boutin

Pour en lire encore plus des comme ça, allez LA.

dimanche, 15 mai 2011

Il vaut mieux qu'il pleuve un jour comme aujourd'hui, plutôt qu'un jour où il fait beau.*

Veni, vidi, victa sum.

Je ne suis pas trop sûre de mon latin... Mais bon, pour résumer la journée : Lever à 5 h 40 après une insomnie manifeste et funeste. Un peu mal à la tête. Ibuprofène. Au radar, petit-déjeuner, douche, voiture, installation. Pas trop mal réussie. Achat de petits pains pour tout le monde pour tenir le choc. Pas de doute, il fait froid. Peu de gens. Des autochtones surtout. Nous sommes à la campagne. Ah ! la campagne ! En face de nous, une maison à vendre, pas de risque que nous devenions propriétaires. Il n'y a même plus de boulangerie, les petits pains étaient industriels et venus d'un supermarché ! 8 h 30. Première pause pipi. Il fait froid. Ah ! j'ai vendu une petite carafe. 50 centimes. De plus en plus mal à la tête. 9 h 00, il pleut. Il fait toujours froid. Je me suis toujours dit qu'une brocante devait être un plaisir. Toutes les mauvaises choses ayant une fin, nous décidons de remballer. Zomig. Quelques voyages à brouette jusqu'à la voiture. Il ne pleut plus. A 10 h 30 nous sommes chez nous. Dans ma tête, plus trop mal, mais ça tourne, ça tangue. Position allongée d'urgence. Je ferme les yeux. Dehors, il pleut des cordes. Il est 11 h 00. Je les rouvre, il est 15 h 00. Des cerises sonnent à la porte ! Nous mangeons au soleil.

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Programme de fin de journée : une note, vite ! Et mes évaluations. 68 enregistrements de voix adolescentes m'attendent.

*Pierre Dac

mercredi, 11 mai 2011

Découvrir c'est bien souvent dévoiler quelque chose qui a toujours été là, mais que l'habitude cachait à nos regards.*

J'aime découvrir.

Aujourd'hui, dans un dossier, j'ai appris qu'une élève pouvait être "séreuse".

Je ne suis pas sûre que ce soit une qualité.

Et je viens de découvrir un jeu en ligne, auquel je jouais avec mes parents, en vrai, pas virtuellement. A 20 ans, j'étais une super championne. Là, je reprends avec bien du mal avec ma souris...

Hervé, je te le conseille le weekend, pour t'entraîner pour notre prochaine partie de composio !

*Arthur Koestler

lundi, 09 mai 2011

Je ne fais que des photos sans intérêt, l'avantage c'est que quand elles sont ratées je m'en fous !*

Vous signale qu'elle a publié un nouvel album photo en bas dans la colonne de droite, intitulé "England April 2011".

Vous êtes priés d'aller y jeter un coup d'oeil et de revenir le commenter, poser des questions sous cette note, si vous le souhaitez.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Roger. Google  nous l'a rappelé. Encore une occasion de faire la fête...

*Le chat de Gelück

dimanche, 08 mai 2011

Une plante carnivore peut pas être végétarienne. Je crois.*

C'est ce que j'appelle un bon samedi. Et vu comme s'était passée ma semaine, j'en avais besoin.

Hier soir, je recevais. Pas n'importe qui, deux jeunes collègues, accompagnés chacun de leur conjoint respectif. J'emploie le masculin parce qu'il l'emporte, (ah que la grammaire française m'agace !), mais en fait, dans les conjoints, il y avait une femme et un homme, et mes collègues sont des hommes. J'avais envie de leur faire plaisir, car l'un d'entre eux nous quitte l'an prochain, pour partir vers les côtes anglaises. (Non, ce n'est pas une note "tricot".) Leur préparer un repas n'était pas si simple. Je savais qu'un des couples était végétarien, alors, je me suis dit : "Je vais faire un curry de légumes". Mais là, j'ai appris que le deuxième conjoint n'aimait pas le curry. Et j'ai opté pour un buffet où il y en ait pour tout le monde, mais sans viande quand même.

Le matin j'ai fait mes courses à GrandFrais, en pensant à Pascale qui m'avait amenée à ce magasin avant qu'il n'y en ait un chez moi, et j'ai acheté un tas de trucs en un rien de temps. J'ai d'ailleurs félicité la caissière, car en arrivant la longueur des files d'attente aux caisses m'avait fait craindre de rester dans ce charmant endroit brumisé jusqu'à 16 h 00 !

Sur la table du buffet il y avait :

Des flans de carottes, des aubergines grillées, un coleslow fait avec de la vraie salad cream de là-haut, une salade mélangée qui reste mon secret, des épinards au gingembre et au cumin, de la courge butternut cuisinée avec de la coriandre, du gingembre, de la cardamome, du cumin, et j'en oublie sûrement..., une tarte salée aux poivrons de trois couleurs et à la courgette, (oeuvre d'ADMV), du riz, et du fromage pour ceux qui aiment bien tout manger en même temps sur l'assiette. Il faisait beau, on a pu manger dehors sur la terrasse, sauf le dessert, comme c'était des jolis gâteaux achetés chez mon boulanger préféré, je voulais qu'ils les voient. Et puis 23 h, c'est raisonnable pour ne pas attraper froid, ni déranger les braves gens qui veulent dormir.

A l'apéro, il y avait des radis préparés avec amour par ADMV, et offerts (disons avec amitié) par le voisin, des petits gâteaux turcs au sésame que je trouve près de mon boulot, et des olives aux amandes.

On n'a pas bu ça :

 

Bien que j'en aie rapporté plein de petites bouteilles de GB. Cette limonade est fabuleuse ; il parait que c'était la préférée de la reine Victoria ! Mes petits collègues sont difficiles, mais savent vivre, ils avaient apporté de bonnes bouteilles. Une très bonne soirée. Pour eux aussi je pense.

*Brève de comptoir, J-M Gourio.