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lundi, 26 septembre 2011

Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.*

Envie de causer de ciné. La semaine dernière on est allé voir La Fée, et on a adoré ! Une merveille qui nous a fait rire, (du non-stop pendant les vingt premières minutes), et qui nous a donné envie de dire merde à tous les gens qui nous empêchent de vivre. Et je trouve ça sain. Les acteurs qui jouent dans La Fée et qui sont aussi les scénaristes, et sûrement plein d'autres trucs dans ce film, sont des clowns qui se sont mis au cinéma. Ils sont merveilleusement polyvalents : drôles, danseurs, poètes, acteurs, acrobates, déjantés congénitaux.

Vendredi on a vu un film un tout petit peu plus ancien qu'ADMV a acheté rien que pour me faire plaisir, parce que j'adore Annie Girardot, et puis, j'adore aussi Audiard. Pascale a déjà deviné.... Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause.

Un chef-d'oeuvre et je pèse mes mots. En plus il fait partie des films d'une époque où pour ne pas laisser le spectateur espérer vainement d'autres images ou se demander si les personnages vivaient d'autres aventures après la dernière photo, on écrivait en blanc sur fond noir, ou sur la dernière image qui faisait rêver, le mot "FIN". Ou bien, "Teu hande" ! Vous ne pouvez pas imaginer le sentiment de nostalgie que provoque cette vision à la fin d'un film !

Du coup, j'ai une question (mais y'a rien à gagner) : Sauriez-vous quel est le dernier film qui s'est terminé par le mot "FIN" ? Le vraiment dernier des derniers, hein !

*Jean-Luc Godard

jeudi, 22 septembre 2011

Pourquoi voulez-vous que j'esquive la question, quand la question ne se pose pas !*

J'entends à la radio qu'Europe 1 propose aux chefs d'entreprise de leur envoyer leurs offres d'emploi, et aux chômeurs de leur dire ce qu'ils cherchent en joignant leur CV, et dire qu'ensuite ils les mettront en contact. Je reste pensive. C'est pas ce que Pôle Emploi est censé faire ?

 

Si ça marche leur truc, ça va faire des chômeurs en plus du côté de Pôle Emploi. Mais après tout c'est peut-être le but recherché.

Une de mes élèves m'a signalé sur sa fiche qu'elle faisait des crises d'angoisse chronique. Ca aussi, ça m'a laissé rêveuse. Si l'angoisse est chronique, peut-on parler de crises ? Purée ! Je sens que je flippe, moi.

Un élève s'est plaint à sa mère qu'il s'ennuyait en anglais parce qu'il était au-dessus du niveau. Pourtant en cours, il ne participe jamais, parce qu'il bavarde tout le temps. Moi, si je pouvais bavarder autant que ça en cours, je ne m'ennuierais pas !

*Raymond Barre (on ne pourra pas dire que je ne suis pas éclectique !)

 

mardi, 20 septembre 2011

La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie.*

Trouvé sur le site d'Amnesty International :

"Depuis que Troy Davis est dans le couloir de la mort, plus de 90 personnes condamnées à la peine capitale ont été libérées aux États-Unis après que leur innocence eut été démontrée. Dans chaque cas, lors de leur procès, les accusés avaient été déclarés coupables au-delà de tout doute raisonnable."

Et pourtant depuis quelques heures, il doit savoir qu'il va mourir. A chaque fois cela m'atterre. Comment accepter qu'un pays qui se dit démocratique et et prétend être en avance sur le reste du monde puisse encore se comporter de manière aussi barbare et primitive?

Un article de Libération vous explique comment se passe la justice là-bas.

Depuis 1976, moment où ils ont rétabli la peine de mort, les juges de Georgie ont été responsables de 51 assassinats (je ne vois pas comment appeler cela autrement), et n'ont grâcié que 7 personnes. Encore un endroit où je ne risque pas de partir en vacances.

*Victor Hugo

samedi, 17 septembre 2011

Au royaume des sourds, les aveugles sont muets.*

Aujourd'hui, je vais me la jouer poétesse. Cette année encore plus que toute autre, je bouscule, et évite d'être bousculée, me déplaçant dans mon établissement la main gauche en forme de parade face à ceux qui arrivent devant moi sans voir quoi ou qui que ce soit. Leurs gros écouteurs sur les oreilles et leur téléphone dans la main, ils se coupent du monde qui les entoure, persuadés de communiquer avec.

Je leur ai écrit un poème, pour qu'ils ne finissent pas comme cette dame. 39 ans, et pas une once de jugeotte en plus que les ados dont je m'occupe au quotidien ! Ca me navre. Mais n'a-t-elle pas mérité ce qui lui est arrivé ?

Tu t'es vu ?

 

Ils s'la jouent cools,

 

pourtant z'ont l'air

 

d'avoir les boules.

 

R'gardent jamais en l'air

 

On se demande,

 

Quand on les croise

 

S'ils nous entendent.

 

J'leur cherche pas noise

 

Mais j'voudrais pas

 

êt' responsable

 

Quand r'garderont pas,

 

Sauf leur i-phone,

 

et qu'moi pôv conne,

 

c'est Inévitable,

 

J'les écraserai

 

Sans l'faire exprès.

* Jacques Sternberg

mercredi, 14 septembre 2011

L'homme content de son sort ne connaît pas la ruine.*

Je fais une bonne rentrée. J'ai du boulot, mais vu comme mes heures sont réparties, cela reste gérable. Le plus dur a été de commencer par avoir à corriger 275 tests. Les nouvelles méthodes (la mode, donc) sont aux groupes de compétences, et ces compétences vont par 5. Nous en évaluons trois, mais déjà comme ça, sur deux niveaux, ça fait du taf. Réjouissons-nous en pensant à l'an prochain quand les terminales joueront aussi ! Le but du jeu, c'est de faire un "diagnostic". Ce qui ne veut pas dire qu'on joue au docteur, mais qu'on repère ceux qui auraient besoin de soins intensifs. Après on fait 4 groupes par niveau. Deux où on pousse les forts et deux où on soutient les faibles. Vous me suivez ?

Comme mes journées ne sont pas trop chargées, je bosse un peu tous les jours, et du coup, le mercredi après-midi, je peux prévoir autre chose que du stylo rouge à tous les étages. Aujourd'hui, j'aurais pu trouver plus fun comme activité de loisirs, mais il a bien fallu que je finisse par accepter que le monsieur à qui j'ai confié il y a longtemps un peu de mes sous pour assurer nos vieux jours passe. Il a essayé de me faire sauver l'Europe à moi toute seule en achetant des actions soi-disant pas chères mais qui vont le devenir. Je lui ai demandé si c'était le nouveau film de Woody Allen, et l'ai envoyé se faire voir chez les autres, ceux qu'on est en train de se demander si on les sauvera ou si on les éjectera. Vive l'Europe et sa solidarité qu'ils disaient ! Mercredi prochain, c'est sûr, je fais autre chose ! Pourquoi pas piscine ?

Pour vous dire que j'ai du temps en ce début septembre, je suis même allée au cinéma dimanche soir. J'ai vu Habemus Papam. Eh bien j'ai adoré, et je suis d'accord avec tout ce qu'en dit Pascale, même sur le volley-ball ! Mais si vous voulez la surprise, n'allez pas lire sa note tout de suite, c'est encore plus jouissif à lire quand on a déjà vu le film.

Je vous tiendrai au courant de l'évolution de mon moral, mais vraiment ça a l'air de démarrer beaucoup mieux que l'an dernier ! Mais y'a peut-être pas que le lycée qui est responsable. Tout va mieux cette année je trouve (sauf en politique, mais ça, on n'y peut pas grand chose... Y'a encore un milliardaire arrêté pour avoir financé la droite.), et ce ne sont pas mes lecteurs qui vont me contredire !

 

Et contrairement à Dany Boon, moi, quand je dis que je fais une bonne rentrée, c'est du premier degré !

* Lao Tseu

lundi, 12 septembre 2011

Fermant les yeux et criant ouf, L'adolescent se mit à braire.*

Comme la marche est une suite de chutes évitées, la vie heureuse est une suite de catastrophes évitées.

Ouf ! On n'a pas eu d'attentat terroriste. Ouf ! bien que mon document audio n'ait été qu'à moitié enregistré sur ma clé ce matin, et que je ne m'en sois aperçu qu'une fois le cours commencé, j'ai réussi à faire passer les tests d'évaluation quand même. Et re-ouf ! A la cantine, j'ai réussi à trouver une place ailleurs qu'en face du seul collègue qui m'horripile au point de me couper l'appétit. Et en plus, cela m'a permis de faire connaissance d'une jeune collègue très sympa, qui enseigne l'espagnol, mais est roumaine !

*Scarron

vendredi, 09 septembre 2011

Tâtons : une façon de compter sur ses doigts.*

Ca va faire plaisir à ceux qui pensent qu'être homo est une malformation congénitale, vous savez, ceux qui il y a peu lobotomisaient leurs fils. J'ai lu ça, j'étais même pas encore homo, et j'ai eu du mal à m'en remettre.

Aujourd'hui, j'ai lu un article qui m'a interpellée.

Regardez vos doigts, ils parlent !

Va-t-on décider de ré-égaliser les petits doigts des bébés à la naissance pour avoir un homme ou une femme parfaite (chez moi le féminin l'emporte en grammaire !), et les empêcher de devenir (oh, horreur !) homosexuel ?

Je savais que je ne ressemblais pas à Marylin. Mais je n'avais jamais remarqué que, physiquement, c'est le masculin qui l'emporte chez moi, c'est flagrant.

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Regardez vos doigts, et dites-moi si vous êtres aux normes.

J'ai trouvé un autre article qui, lui, explique que cela peut avoir une influence sur le cancer de la prostate, et les risques cardiaques. Des femmes, on ne parle pas du tout.

*Bertrand Bell

mercredi, 07 septembre 2011

Il n'y a de bons professeurs que ceux en qui subsiste la révolte de l'élève.*

Dans sa dernière note Axel m'a fait me rappeler de l'attitude d'une de mes profs face aux textes de Maxime Le Forestier.

Dans son cas, il s'agissait de La vie d'un homme. Je n'ai pas trouvé le clip. Mais vous trouverez les paroles ici. Et l'histoire de Pierre Goldman, à qui il dédiait la chanson sur scène, là. Avant une fin dont il ne se doutait sans doute pas.

Dans ma classe de première, c'est J'men fous d'la France qui mettait ma prof de français hors d'elle.

Ecoutez en fermant les yeux, car les images ne sont pas celles auxquelles il pensait à cette époque-là !

Quand j'ai commencé à écouter et aimer MLF, il avait à peine 25 ans, sa première tournée, il l'a faite sous chapiteau (c'était nouveau) et ça coûtait 10 F. J'avais 15 ans, j'étais enthousiaste, et je suis retournée à plusieurs de ses concerts, vu que ce n'était vraiment pas cher. (30 F à l'Olympia, en 1978 !) Sa révolte me plaisait, et il m'a fait découvrir des gens supers en première partie : Yvan Dautin, Joël Favreau. Le comble, c'est dans le Figaro que j'ai trouvé un article qui raconte bien son parcours !

Et vous, à 15 ans, vous vous passionniez pour qui ? Vos profs en disaient quoi ? C'était quand ?

* Edmond Gilliard

lundi, 05 septembre 2011

La lecture est une amitié.*

Un chouette weekend. Rien de mieux pour se préparer à la rentrée. Du coup, malgré la réforme en marche, la tête de certains collègues, et une nouvelle classe de seconde à accompagner vaille que vaille vers la première, j'ai même pas eu peur !

Contenu du week-end salvateur : Samedi, vélo. Une balade d'une vingtaine de kilomètres, le long d'un cours d'eau, avec l'odeur du monoï en prime, car soleil au zénith. Dimanche, découverte d'un coin où je n'avais jamais mis les pieds, aux confins de la Seine-et-Marne et de la Champagne. Pas mal de conduite pour y aller, mais le paysage était sympa, et arrivée vers 10 h 45 dans un joli village, presque aussi beau qu'un village anglais : Le Thoult-Trosnay. Pourquoi ce lieu ?, me direz-vous. Eh bien, mon artiste fétiche, et maintenant ami, y faisait une lecture de textes humoristiques du 20ème siècle. Cela dure un peu plus d'une heure, et cela fait un bien fou. Ensuite, apéro local à bulles, et petits-fours faits par les villageois, très bons vraiment !

Retrouver Gilbert est toujours sympa et chaleureux. Vous pouvez l'écouter sur deezer, en apprendre plus sur lui sur son site perso, acheter son dernier disque piano-voix enregistré avec Nathalie Fortin ou ses livres sur traficom.music. Mais en plus, trois de ses textes ont été choisis pour accompagner des photos réunies dans un très beau livre "A Hauteur de Paris" qui réunit des photos de Marcel Bovis. On le trouve partout, ne vous privez pas. Gilbert y est en très bonne compagnie.

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* Marcel Proust

samedi, 03 septembre 2011

La soirée n'est jamais plus belle pour moi que quand je suis content de ma matinée.*

Info importante : Note qui ne doit pas être lue par Virgibri ou tout TZR ou prof titulaire sur poste désespérément fixe bossant dans un lycée ou collège de zone sensible. L'évocation de tant de bonheur pourrait être fatale.

Ca y est, c'est fait, je suis prérentrée. Je suis partie sur mon vélo tout neuf à 8 heures et quart, et suis arrivée à 8 h 30, très en avance, puisque la plénière ne commençait qu'à 9 h 15, mais cela me donnait le temps de me rafraîchir avant que les premiers collègues n'arrivent et que la valse des bises ne commence. A vrai dire, je n'étais même pas la première. Ensuite nous avons essayé de suivre les discours des huiles, mais d'où nous étions, en hauteur dans l'amphi, nous avions l'impression de regarder un film en coréen sans sous-titres. J'espère que cette première partie n'a pas abordé de points importants. A 11 h nous avons eu le café prévu à 10 h 30, avec des mini-croissants et des mini-pains au chocolat, et surtout, nous avons enfin eu nos Emplois du Temps ! Un grand moment tous les ans. Cette année je suis carrément contente. J'ai des classes plutôt cools côté boulot, et j'ai un emploi du temps de vieille cycliste. Je m'explique : je travaille tous les jours sauf le samedi entre trois et 5 heures au maximum. Donc, je ne devrais pas être épuisée à la fin de mes journées, et comme je commence souvent à 9 ou 10 heures, je vais pouvoir aller au lycée en vélo. La deuxième partie de la matinée nous a fourni des renseignements plus utiles et plus audibles surtout. Je m'étais préparée à partir en guerre contre l'utilisation obligatoire du cahier de textes numérique, et puis on nous a miraculeusement dit qu' "on ne pouvait pas nous obliger comme ça, de but en blanc, à l'utiliser !" Que du bonheur ! A midi, nous avons eu droit à un apéro fort sympathique, puis pour le prix d'un ticket de cantine à un buffet très copieux et pas mauvais, vraiment. Ensuite, il y eut la réunion des profs principaux où j'ai principalement digéré et dormi, vu que j'entends les mêmes consignes depuis 12 ans, le conseil d'enseignement où l'on fait le bilan des problèmes à poser pour l'anglais, et enfin une réunion pour l'intégration d'un élève handicapé. Je suis ensuite passée voir si les deux collègues qui s'occupaient de photocopier les évaluations pour les groupes de compétences avaient besoin d'aide, et comme elles s'en sortaient fort bien toutes seules, je suis revenue, à 18 h 15 chez moi. Un peu fatiguée de pas grand-chose, mais longtemps, et impatiente de voir rentrer ADMV. Peu habitée par le désir de cuisiner (j'ai fait très fort récemment je vous le rappelle), j'ai commandé un petit repas chez Chouchichope, en choisissant nos préférés. Il fait beau, c'est vraiment une bonne prérentrée.

Alors que pour d'autres, c'est ça :

* Denis Diderot

lundi, 29 août 2011

Le sexe est une des neuf raisons qui plaident en faveur de la réincarnation. Les huit autres sont sans importance.*

 

Le jeune fils de mes voisins a fait beaucoup ces temps-ci pour favoriser le karma des habitants de la rue. Grâce à M. Pantalon, il a pu passer sa deuxième épreuve d'oral de rattrapage (il ne savait pas qu'il fallait passer deux matières, et après la première était rentré chez lui, et le centre d'examen ayant appelé, M. Pantalon l'a remmené en urgence... Et là, une semaine avant la rentrée, je découvre qu'il n'a formulé aucun vœu sur le portail informatique en mars, et qu'il n'est inscrit nulle part. Sa mère panique et ne comprend rien au système. Ce matin, je l'ai emmené au CIO où ma collègue COP a passé plus d'une heure à le conseiller et l'encourager. J'ai personnellement eu avec lui deux conversations sur le thème "ne laisse pas tomber les études". Si avec tout ça je ne suis pas au moins réincarnée en mammifère !

 

Cette réflexion m'est venue suite à un livre que j'ai lu cet été, très drôle, et en même temps pas si idiot que ça : "Maudit Karma", de David Safier. C'est traduit de l'allemand, et c'est un régal de légèreté.

* Henry Miller

 

vendredi, 26 août 2011

Le langage est la peinture de nos idées.*

La presse pipole se targue de parler des amours des gens connus, et pour ce faire d'employer des "journalistes". C'est-à-dire des gens qui savent écrire et utiliser parfois des images poétiques, car sinon, on pourrait penser que ces amours ne sont que des histoires de fesses. Mais les journalistes de cette presse là ont souvent appris très vite le français, et les pipoles sont parfois de drôles d'oiseaux. Ca doit être pour ça que j'ai lu ça ce matin :

Publié dans "News de Stars" le 25 août 2011 à propos de Sean Penn et sa dernière conquête:

 "C'est visiblement l'amour fou pour les deux tourteaux qui ne se quittent plus. Pour combien de temps ?"

Mes sources

Tout le monde n'a pas la classe pour parler des amoureux, ou aux amoureux. C'est comme dans l'hötellerie. Parfois on tombe sur des chambres dessinées et meublées par des gens qui n'ont apparemment jamais dormi, ou plus si affinités, dans une chambre. Mais parfois l'accueil est parfaitement adaptée et romantique. Voyez plutôt la chambre qui nous attendait, ADMV et moi, lors d'une de nos escapades estivales !

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*Rivarol

   

mardi, 23 août 2011

Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !*

Me voici rentrée au bercail. La plage me manque bien sûr, mais j'ai retrouvé ma terrasse et j'entretiens mon bronzage au monoï, et surtout j'ai retrouvé ma connection et vais pouvoir me remettre à bavarder avec vous.

Pour redémarrer cette saison 2011 - 2012 je vous propose un quiz.

La question commune aux deux items est : Qui a dit ?

1 - "Je ne tue pas, je prélève."

     a) Un grand chirurgien spécialiste en greffes du foie et autres organes.

     b) Une jeune fille de 17 ans le jour de l'ouverture de la chasse.

     c) Bernard Blier dans un film de Michel Audiard.

Vive la Vie, blog de femme, femme, femmes, citations, jeu, quiz, plus vrai que nature, la réalité dépasse la fiction

Réponse : b

Sur France Info, une jeune fille de 17 ans et demi, interviewée pour l'ouverture de la chasse, clamait son enthousiasme pour "cette journée vraiment exceptionnelle", et disait qu'elle ne la manquerait pour rien au monde. Le journaliste lui a dit que cela pouvait être surprenant qu'une si jeune fille prenne plaisir à tuer des oiseaux, ce à quoi elle a répondu doctement cette phrase digne d'Audiard "Je ne tue pas, je préserve." Sans commentaire.

2 - "En fait, j'avais exactement le même, mais il a cassé très vite."

     a) Une jeune femme parlant à sa meilleure amie du fiancé de celle-ci.

     b) Une jeune femme essayant de vendre un sac à deux clientes en train de le regarder.

     c) Une belle-mère à sa bru qui lui montre fièrement sa dernière acquisition en cristal.

Réponse b.

A la braderie de Fouesnant, dimanche, une jeune vendeuse ne s'est sûrement pas entendue prononcer cet anti-argument de vente. Mais nous, si.

 *Saint Matthieu

Les gagnantes sont :

Axel pour la 1 et Zapette pour la 2. Bravo !

 

samedi, 20 août 2011

Après 60 minutes d'équitation, l'homme dit qu'il a fait une heure de cheval, le cheval, lui, doit se dire qu'il a fait une heure d'homme.*

Je suis encore en vacances. Ce n'est que repos mérité, car comme le prouve encore cette photographie, les chevaux (et autres dadas ou bourrins si vous préférez) sont constamment exploités. Et ce n'est même pas eux qui en tirent le bénéfice :

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* Philippe Geluck.

lundi, 15 août 2011

Pour se nourrir, les Japonais mangent du riz sans blanquette ! J'en ris encore.*

Cette note est la 901ème de ce blog. Je sais, c'est nul, c'est même pas un compte rond, mais quand même, je tenais à vous le signaler.

La première partie de mes vacances s'est achevée en beauté chez Pascale et son Hervé de mari. Je vous en ai déjà parlé. C'est une maison où les papilles sautent de bonheur.

Cette fois-ci n'a pas fait exception.

Il y a toujours des activités culturelles. Un peu comme dans Un dîner Presque Parfait, mais là, ce serait plutôt "Un Dîner Plus que Parfait !"

Y'avait en apéritif des baguettes fourrées dont j'essayerai de me souvenir de la recette, mais j'ai pas pris de notes, alors ça va être coton. Et puis pour le repas, des makis en quantité pantagruélique, délicieux, variés, un bonheur. On ne s'est pas privé pour en prendre et en reprendre, et il en restait encore pour le lendemain ! Lendemain où l'on a dégusté les brochettes, que la veille on avait été obligé de caler devant. (Pascale va encore râler devant mes constructions...)

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C'est tout Hervé qui avait préparé, et je lui donne 10, 10 et 10 !

Au jeu, un pictionary,  je ne dirai pas qui a gagné, mais en regardant mon oeuvre ci-dessous, vous comprendrez que j'avais un avantage certain.

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Cela dit, je n'ai pas fait équipe avec Pascale pour épargner les deux joueurs qui restaient, car nous avons tellement la même façon de faire trouver les mots, que cela aurait été trop facile pour nous ! (Mais non, je n'ai pas les chevilles qui enflent !)

* Pierre Desproges

mercredi, 10 août 2011

J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art.*

De retour pour trois jours avant de repartir, je lis un peu les infos. Et puis évidemment, je m'intéresse à ce qui touche à l'éducation nationale. Depuis 2008, dans la circulaire de rentrée ministérielle, l'accent est mis sur la lutte contre l'homophobie. En toute logique, les programmes évoluent. L'homosexualité n'est plus un tabou. Mais les réactions montrent que la partie n'est pas gagnée. Ce ne sont j'espère que les derniers soubresauts de convictions arriérées. L'ignorance en est la cause, espérons-le. Et si l'école persévère dans son rôle d'informatrice, les générations à venir seront peut-être moins homophobes.

http://www.liberation.fr/societe/01012353222-l-homosexual...

*Max Jacob

mercredi, 03 août 2011

A force d'être gentil, on finit par être suspect.*

Vous avez dû vous rendre compte que je n'étais plus là... Ou tellement contente d'avoir du soleil, que je m'activais à autre chose qu'à mon ordi !

Pour vous faire patienter d'ici mon retour, voici une note sur quelques petites découvertes faites lors d'une balade à Narbonne, l'un de mes trois jours de soleil dans le sud, durant la deuxième quinzaine de juillet.

D'abord, un mur peint en hommage au Fou Chantant. J'en avais vu un autre il y a deux ans, mais celui-là était nouveau pour moi. Et puis cela vous donnera peut-être envie de rester "fidèle" à mon blog !

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Ensuite, la maison des Trois Nourrices. Je ne sais ni quand, ni qui elles nourriçaient, mais elles avaient de quoi en faire rêver plus d'un et plus d'une parmi mes bloggers aux goûts variés ! ("blogger" en anglais est unisexe !)

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Et enfin, le meilleur pour la fin, cette note affichée sur une porte d'entrée. Elle fera rêver les syndics d'ici et d'ailleurs. Et j'en connais !

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*Charles Trenet

vendredi, 29 juillet 2011

Quand on regarde attentivement un cochon d'Inde, on remarque : premièrement que ce n'est pas un cochon, deuxièmement qu'il n'est pas d'Inde, et qu'en définitive seul le "d' " est authentique.*

Exercice d'écriture : LA VISITE DE ED CHEZ ZAPETTE.

 

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Une photo, deux visions. L'autre est à lire là.

La mienne :

Zapette, je ne pouvais la voir que le soir. Oui, la journée, elle travaille. Du coup, j'ai eu une journée à occuper. Je suis allée dans une ville où il y avait plein de monde apparemment tiraillés entre mille spectacles à voir ou non, et comme je n'aime pas les tiraillements, que toute seule, voir une pièce choisie au hasard dans une clim' en panne ou pas qui ne ferait que faire empirer mon rhume, à peine ma salade avalée, je suis repartie vers la campagne. J'ai joué les touristes, avec pour une fois tant de soleil que j'ai eu envie de m'installer à une terrasse au bord de l'eau. Et ça a donné ça :

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En attendant Zapette.

Mais ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que pour moi cette visite a été initiatique. J'avais déjà vécu (et même plusieurs fois) l'étape "Rencontre réelle avec un(e) ami(e) virtuel(le)". Mais je n'avais encore jamais osé celle-ci "Face-à-face avec un être vivant vous inspirant naturellement une grande répulsion, voire peur." (Ce n'était quand même pas ma phobie principale, il me reste des étapes...) C'est fait.

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Mes pieds ont supporté qu'il les renifle, mais n'auraient pas même osé imaginer que ses pattes à lui les touchent !

C'est dommage, j'ai oublié de photographier le gratin, car le récit de ma visite aurait été complet, avec ses moments conviviaux, effrayants, et délectables.

*François Cavanna

mardi, 26 juillet 2011

On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.*

4ème rapport d'activités.

Question activité, je suis plutôt au niveau zéro... j'avais plein de projets aujourd'hui, mais je me suis réveillée fiévreuse, et la tête bizarre. Bref, je me repose pour être fraîche et sympa ce soir.

En effet, le grand évènement, c'est que je suis chez Zapette ! J'ai presque trouvé du premier coup. et je ne voudrais pas que ma réputation de bavarde soit anéantie ce soir et qu'elle soit obligée de causer tout le temps. Chez Zapette c'est beau autour : c'est une belle région, j'y étais venue en 1988, j'ai aimé, je suis revenue ! :-) Dans sa ville, y a plein de restaus pour les touristes, et il vaut mieux connaitre les bons. Hier, elle a bien choisi ! et il y a aussi des princesses.

Et c'est beau dedans aussi chez Zapette ! Elle a un joli appart' qu'elle a aménagé superbement. En plus c'est hyper bien rangé. Quand elle viendra à la maison, faudra qu'elle me prévienne deux ans à l'avance !

Zapette, elle est exactement comme sur son blog. Sympa, accueillante, pas compliquée, d'humeur apparemment égale. Bon, je sais je ne suis arrivée qu'hier soir... On s'était tellement parlé par blogs interposés depuis 2006 que j'ai l'impression de la connaître déjà depuis longtemps.

Chez elle, y a pas de photos de pieds (au début que je la connaissais, elle publiait des photos de ses pieds), mais y'a une blague sur les chevaux dans la salle de bain, et j'ai pris ça comme un cadeau de bienvenue. Y'a aussi Crunch, qui est resté sagement dans sa cage, et même ce matin, eh ben, il doit me faire un peu la tête, il sort pas de sa petite maison en plastique.

Rectificatif, je viens d'aller vérifier, il est sorti !

Donc, il ne m'en veut pas tant que ça.

*Topor

vendredi, 22 juillet 2011

La vie, c'est comme un cône glacé ; il faut savourer chaque bouchée.*

3ème Rapport d'activités :

"Agriculture Bio" peut aussi être synonyme de :

MODERNITE, ORIGINALITE, PROXIMITE.

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Ca ressemble aux distributeurs qu'on trouve dans les gares et lieux publics, tu tapes le n° du casier choisi, tu insères l'argent, et ça tombe.

Mais, ca sent bon, et c'est pas trop cher.

Dans ce village, Montolieu, qui est aussi un village plein de librairies, d'artistes, d'ateliers pour les enfants, d'anglais sympas, on a trouvé un salon de thé où les décos intérieures m'ont parlé, et où j'ai dégusté un crumble aux pommes tiède délicieux. 

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Tout cela console (un peu) de la grisaille.)

*Charles Monroe Schulz (Peanuts)

mercredi, 20 juillet 2011

La chenille devient papillon, le cochon devient saucisson, c'est une grande loi de la nature.*

Deuxième rapport d'activités :

Il y a des choses bizarres ici. Sur l'autoroute en venant, les panneaux indiquant la vitesse à respecter, ou la suppression des voies, étaient tous placés au-dessus de la glissière du milieu, parallèlement à la chaussée ! Pour les consulter, il faut tourner la tête vers la droite, perpendiculairement à notre sens de conduite, ce qui m'a paru un peu dangereux. Si quelqu'un peut m'expliquer cette installation...

Hier, peu de monde au marché nocturne de Limoux, tant du côté touristes que du côté commerçants. Je me suis fait engueuler par un mec qui voulait me faire goûter un apéro local, et auquel j'avais dit juste "non merci", apparemment, ici, c'est une insulte. Bon, les autres, ont été plus sympas, et j'ai acheté des petits saucissons pour les apéros à venir, et un sachet de "thé des femmes". Je vous dirai quel effet ça a sur moi. Pas les saucissons, ça, je sais quel effet ça a sur tous ceux qui les mangent, mais le thé !

Aujourd'hui, grands projets à travers les gouttes : poster un cadeau qui attend depuis trois mois... Pourvu que la maman puisse encore l'utiliser pour son petit !

Sinon, tournois de memory, puzzles 67 pièces sur jigzone, et écoute du Vilain Petit Canard, version d'Anna Karina. 

J'ai oublié de vous dire ? Y'a ma petite cousine Emma, 6 ans et demie, qui m'aime bien comme copine de vacances !

* Cavanna

dimanche, 17 juillet 2011

Aimer c'est s'engager, c'est travailler, c'est être intéressé, c'est créer.*

Premier rapport d'activités :

Drôme - Ardèche, ça ne fait pas si loin que ça. Une heure trente quand même. Mais quand on aime on ne compte pas. Et j'ai eu, en avance, un très beau cadeau d'anniversaire. Je suis allée à Antraigues sur Volane, et j'ai assisté au spectacle de Francesca Solleville et François Mathouret intitulé "Merci Jean".

Ils étaient accompagnés par Nathalie Fortin au piano, et Patrick Reboud à l'accordéon et à un truc qui ressemble à un melodica un peu sophistiqué.

Un régal, de force, de conviction, d'amour et de talent. Avec en fond un magnifique portrait de Jean Ferrat.

On a eu de la chance, il a venté, nuagé, mais pas plu. Aujourd'hui, en revanche, la nappe phréatique est contente.

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*Lina Wertmuller

jeudi, 14 juillet 2011

Flagrance d'un delict *

Cette petite note pour vous dire d'abord que je pars demain pour la première étape de mes vacances. Je pars dans la Drôme. Tiens c'est justement là-bas qu'une joggeuse de 21 ans (bon, je n'ai ni 21 ans, ni l'habitude de jogger) s'est fait agresser. Si je vous parle de ça, ce n'est pas par paranoïa estivale, mais parce queje viens de lire un court article sur le sujet où une phrase a attiré mon attention. En effet le journaliste a utilisé une expression que je n'avais encore jamais croisée :

" L'enquête de flagrance pour agression sexuelle est conduite par les policiers de Montélimar."

Encore une trouvaille journalistique pour accrocher le lecteur ? un anglicisme du XXIème siècle ?

Je vais aller gougueuliser pour mieux comprendre.

J'essaierai de trouver des ordinateurs au cours de mes pérégrinations, et vous laisserai une note de temps en temps. Promis !

Flagrant Délit

*Cotgrave

Randle Cotgrave, né au XVIe siècle et mort en 1634, est un philologue anglais.

mardi, 12 juillet 2011

Chaque langue dit le monde à sa façon. Chacune édifie des mondes et des anti-mondes à sa manière. Le polyglotte est un homme plus libre.*

J'ai cuisiné mon curry indien, dans ma cuisine à l'américaine, sous les yeux intéressés d'une amie brésilienne, après avoir regardé Harry Potter 7 partie 1 en anglais. Je serais bien allée en ville sur mon vélo hollandais, mais il n'est pas en état.

*Rudolph Steiner

lundi, 11 juillet 2011

Quand l'ébahissement cesse d'être naturel, il prend la forme de l'abscons et du saugrenu.*

Hier Raymonde a perdu à Questions Pour Un Champion. Julien Lepers lui a dit "Vous aviez la réponse !" "Oui, mais j'avais pas la lumière."

Pauvre Raymonde.

J'ai encore rêvé de jury et d'oraux de bacs cette nuit. Il va pourtant bien falloir que ça cesse.

* Alain Bosquet.