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jeudi, 30 juillet 2009

SI, SI, J'ECOUTE DE LA MUSIQUE DE DJEUNS !

Hier j'écoutais Marc Jolivet à la radio parler d'humour. D'un seul coup j'entends cette chanson :

 

Annonce, désannonce, quelques commentaires qui se veulent "ouverts" sur la grossièreté de l'expression "fuck you", mais sur l'homophobie, rien du tout ! Ils n'avaient donc rien compris au texte. Marc Jolivet, puisque tu as fait remarquer que tu avais une fille de 16 ans, demande-lui, elle t'expliquera !

Ce matin, j'ai réentendu cette chanson, tout le monde la trouve chantante, mignonne, un peu "osée", mais sans comprendre le fond du message. Zapette en avait parlé (désolée zapette, j'arrive pas à retrouver ta note pour mettre un lien...), mais vu où en est la France par rapport à l'homophobie, je fais une note la dessus pour me faire plaisir pour mon anniversaire. Et si seulement ça pouvait donner envie aux jeunes français de faire une chanson sympa et écoutable sur le sujet !

mardi, 28 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (2)

J’ai donc passé six heures par jour pendant six jours à écrire. L’animateur nous énonçait une proposition d’écriture, nous donnait environ une heure pour y répondre. Puis ajoutait une piste, puis une autre. A chaque fois on reprenait notre texte, on le retravaillait en approfondissant une description physique, où en développant les réactions d’un personnage, et tout cela à propos de nos origines. Parfois pour qu'on s'en inspire ou pour nous rendre compte du contenu exact de la consigne, P. nous lisait des extraits littéraires. Pour ne pas que l’atelier tourne à la psychanalyse sauvage, on n’avait le droit que d’écrire à partir de nos grands-parents et au-dessus. Quand on manquait d’informations, on inventait, en fonction du peu qu’on savait. C’est comme ça que j’ai réussi à écrire à propos de la grand-mère de mon arrière-grand-mère ! Qui l’eût cru ?

 

Analyse de mon comportement et de mes compétences en atelier d’écriture :

J’écris vite. Je suis concise. Je suis les consignes à la lettre. Je n’ai pas un vocabulaire sophistiqué. J’utilise peu d’images ou de métaphores. Je sais rester silencieuse sans rien faire pendant une demi-heure. Le bruit des claviers d’ordinateurs m’agaçait, mais je ne me suis jamais plainte. Je suis parfois étonnée et admirative devant certains textes. J’ai souvent l’impression que mes textes sont plats. Certains textes m’étaient abscons, et je me suis demandé si quelqu’un d’autre rencontrait les mêmes difficultés.

 

L’ambiance était bonne, avec bien sûr les petites anicroches inévitables dans un groupe de douze personnes, mais dans l’ensemble, c’était bon enfant, et j’ai bien grandi, je n’ai volé dans les plumes de personne, j’ai gardé le sourire toute la semaine (sauf dans quelques moments de grande émotion, mais personne n’a rien vu). Le midi je me faisais ma petite pause en solitaire, car Ed est un cheval qui ne peut pas rester tout le temps en troupeau. Et c’est comme ça que j’ai goûté à quelque chose de nouveau pour moi dans un chinois : des pâtes au soja farcies aux crevettes. La consistance m’a légèrement étonnée, mais le tout était d’une grande fraîcheur et très subtil. Par la suite, j’ai mangé libanais, mexicain, et le dernier jour, nous avons fait un repas des ancêtres, chacun ayant apporté quelque chose en rapport avec ses origines. C’était très sympa, et fort délicieux. Heureusement que j’ai marché toute la journée de Samedi pour éliminer !

 

 

dimanche, 26 juillet 2009

MA SEMAINE DERNIERE (1)

Envie de vous parler de ma dernière journée. La plus belle finalement. ADMV m’a rejointe vendredi soir et nous avons mangé avec l'amie qui me logeait toute la semaine (il y a des gens courageux !) dans un petit coin de paradis pas loin du tumulte du boulevard Magenta. Un endroit où l’on s’est senti en vacances pour la soirée, à déguster des produits du sud-ouest. Le Graves a suffi à mon bonheur.

 

Samedi avec ADMV on a joué les touristes. Le matin nous avons d’abord passé deux heures au Musée Picasso, pas trop rempli à cette heure. C’était ma troisième visite, et je ne m’en lasse pas. En plus, cette fois il y avait une oeuvre de Buren qui semblait habiter le musée sans aucune incongruité. 100_7015.jpgPeut-être planifierai-je une visite avec mes élèves. Ensuite nous sommes parties par la rue Elzévir où nous avons croisé un restaurant africain récemment ouvert et là, la pause déjeuner fut une merveille. Délicieuse, lente, confortable et amicale. Le jus de gingembre nous ayant redonné des forces, nous avons marché dans le Marais, pas tout à fait au hasard, croisant la maison de Nicolas Flamel (la plus vieille maison de Paris)100_7024.jpg, le musée Carnavalet (qui avait perdu son calme envahi qu’il était par les touristes), la cour de la bibliothèque historique de Paris, la rue Saint-Paul et son village. Un espresso pour tenir le rythme et nous voilà reparties vers l’Ile Saint Louis, avec un regard vers Paris-Plage, puis les bouquinistes, pour en conclure que nous aurions de quoi tenir un stand. Enfin, retour par le 47. 100_7025.jpgL’impression d’avoir beaucoup fait et vu, une vraie journée de vacances, le TGV en a été plus supportable. Dommage que l’ingénieur qui a conçu ce train n’a pas pu s’empêcher de caser les lampes dans un moule en plastique contondant qui empêche les amoureux d’être proches pendant le voyage…

 

De retour chez nous, la maison est entière, la terrasse est toujours au soleil. Et voilà, j’ai 15 jours pour me reposer avant de repartir.

 

Le reste de ma semaine vous parviendra dans un doux désordre.

samedi, 18 juillet 2009

REVOIR TOUS LEURS FILMS...

J’ai regardé Jacquot de Nantes d’Agnès Varda. Faut qu’elle arrête de me faire pleurer comme ça, elle ! Ce film, c’est une preuve d’amour, un cadeau merveilleux comme on aimerait tous que la personne qu’on aime nous offre. Il lui a raconté ses souvenirs d’enfance, elle les lui a filmés. Et bizarrement, ce sont nos propres souvenirs. Pourtant je n’ai jamais mis les pieds à Nantes, je ne suis pas née en 1931, mon père n’était pas garagiste, je n’avais pas de petit frère… Et pourtant, je vous assure, ces souvenirs sont les miens. Comme à la fin des Plages d’Agnès, quand la conclusion du film est arrivée, j’étais en larmes, je n’étais plus que larmes, car je n’étais pas au cinéma, et seul mon chat aurait pu s’en apercevoir, donc, pas de retenue. Agnès Varda aime entièrement, généreusement, mais sans mièvrerie. Et grâce à elle, j’ai retrouvé mon enfance, mais aussi celle de mes parents. Elle ne sait pas tout ce que je lui dois ! C’est déjà elle qui m’avait fait prendre ma véritable conscience féministe avec L’Une Chante, L’Autre Pas. Quelle femme ! Quelle cinéaste !

Varda Demy Pictures, Images and Photos

Je sens que je vais voir ou revoir tous leurs films.

vendredi, 17 juillet 2009

QUAND J'ETAIS PETITE JE CROYAIS QUE SA LECTURE AIDAIT A DIGERER...

Saviez vous qu'on peut éviter les mauvaises odeurs des poubelles en répandant un peu de litière pour chat à bas d'argile au fond, mais qu'avec cette même litière, enfin, pas vraiment la même, de la fraîche et propre, on peut se faire un masque de beauté ? Auriez-vous pensé à utiliser du dentifrice pour nettoyer votre fer à repasser ? Et dire qu'il suffit de recouvrir une étiquette d'adresse sur un colis de vernis à ongles incolore pour la rendre imperméable... 

Toutes ces bonnes idées je les ai trouvées dans un livre que nous avons offert récemment à des amies : « Usages extraordinaires de produits ordinaires. » C'est publié par Sélection du Reader's Digest. ADMV s'est tellement extasiée sur notre cadeau toute la journée, ce qui ne se fait pas, je lui ai dit, que nous nous en sommes acheté un exemplaire le lendemain. C'était le dernier. Soit les stocks étaient légers, soit ça a fait un tabac ! 

Il me reste une question : La revue du Reader's Digest existe-t-elle encore ? Je lisais ça avec délice quand j'allais chez ma grand-mère quand j'étais petite. Il y avait les blagues, les débuts de romans dont on ne connaissait jamais la fin, des faits-divers américains racontés avec des détails sordides, et même quelques passages plus osés, qui, perdus dans la diversité, échappaient à la vigilance des parents.

 

L'arme fatale

Contre

 

mercredi, 15 juillet 2009

CHOROBIODETE

Et que nous dit ce rébus-là ?

             

mardi, 14 juillet 2009

ARTISTES QUE J'AI CROISES

Dans les années 80 j'écrivais beaucoup. Je veux dire "manuellement". Depuis cette époque où j'ai commencé à gagner ma vie, et pouvoir dépenser mon argent à des futilités, j'ai aimé les stylos, plumes, crayons divers, les papiers fantaisies. Et après avoir passé les années 70 à décorer mes enveloppes, à dessiner moi-même mes en-têtes de lettres, j'ai découvert les cartes postales originales, sur lesquelles j'écrivais mes mots d'amour et d'amitié. Les fax, puis le téléphone, les e-mails, et le besoin que tout aille vite ont fait quelque peu péricliter cette habitude.

C'est donc dans les années 80 que j'ai connu ses cartes :

 

En retournant la carte, j'ai découvert le nom de l'auteur, Jean-Vincent Sénac. Et je me suis souvenu qu'on avait souffert un jour sur les mêmes chaises de lycée dans une section scientifique. La vie heureusement nous mène là où nous appartenons réellement.

Récemment une amie m'a envoyé un flip-book créé par lui et qu'il m'a aimablement dédicacé, en souvenir. J'ai été très touchée, et je me suis dit qu'il méritait une note dans la rubrique : Artistes et gens célèb's que j'ai croisés un jour.

Pour passer un bon moment, et découvrir ses créations, allez là :

http://www.jeanvincentsenac.com/article.php3?id_article=331#Séquence_1

lundi, 13 juillet 2009

MON PROGRAMME OF ZE DAY

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Hier soir on a regardé Les Gens de Dublin de John Huston. Cet après-midi on va voir les Beaux Gosses.
Si je trouve quelque chose de plus palpitant à vous raconter, promis, je repasse !

samedi, 11 juillet 2009

CE QUE PEUVENT CACHER LES MOTS

Sur Yahoo ce soir :

Culture

Je n'ai pas cliqué sur le dernier lien, par peur de ce que j'allais y trouver...

 

vendredi, 10 juillet 2009

WHO ARE THEY ?

Au mois d'août j'ai réussi à trouver une location là où j'étais allée en colo quand j'avais 13 ans. A l'époque mes goûts musicaux étaient surtout ceux de ma mère (Brassens, Barbara, Ferrat, Moustaki, etc) et je commençais à peine à posséder mes propres disques (souvent des 45T) et mes propres goûts. Voici les yeux de ceux dont je me souviens. Certains sont TRES faciles à reconnaitre, d'autres moins, surtout que trois d'entre eux sont d'ailleurs les yeux d'un seul membre du groupe concerné ! Il n'y a qu'une photo d'artiste étranger. L'anglais, ça ne me disait rien à l'époque.

1

mystère3.jpg
FrontBlog.jpg

2
mystère6.jpg
indice :
mystère 8.jpg
nouvel indice :
slade copie.jpg
Puisque personne ne semble avoir trouvé le nom du groupe, voici la réponse en vidéo :
Et la photo complète :
slade.jpg
3

jeudi, 09 juillet 2009

PAROLES, PAROLES

L'été, vous êtes joueurs. Saurez-vous retrouver les titres et interprètes des trois chansons dont ces phrases ont été extraites ?

1. « qui Prennent Milou Pour Tintin »

2. « mon sac à dos trois sous en mains »

3. « Les dossiers sont classés. »

Bien sûr c'est que des vieux/vieilles. Mais toutes les propositions me feront plaisir !

mercredi, 08 juillet 2009

LE SENS DE LA VIE POUR $ 9.99

J’ai vu un bijou. C’est un bijou qui peut ne pas plaire à tout le monde. Manque de brillant, peut-être. Il faut savoir le remarquer, puis se l’approprier. Mais en tout cas fabriqué avec beaucoup de savoir-faire, une merveille d’animation en effet. Très réaliste au début, ce long métrage universel, malgré son origine australo-israélienne, va ensuite jusqu’au bout de fantasmes sans nous mettre mal à l’aise comme l’aurait fait un vrai film traitant d’un même sujet. Par moments cette œuvre intellectuelle à l’humour discret et nuancé m’a fait penser à du Woody Allen. J’en sortais ! Mais ici l’amour ne sauve pas de tout, car l’amour si l’on n’y prend garde peut devenir destructeur, dévoreur. Mais malgré tout je suis convaincue qu’il est optimiste. Allez le voir s’il passe près de chez vous, et vous me donnerez votre avis.

Encore une fois les producteurs français nous ont pris pour des débiles qui n'auraient pas pu se contenter d'un titre comme :

9.99 $

Il a encore fallu qu'ils délayent et fassent lourdingues. Mais ne vous arrêtez pas à ce titre, le film vaut qu'on s'y arrête !

mercredi, 01 juillet 2009

DEFI DU MOIS DE JUIN : PUBLICATION

Qu'on soit clair !

Un défi d'écriture, ça se relève ou non. C'est au choix. Ca se partage ensuite. Mais ça ne se corrige pas et surtout ça ne se note pas ! On peut dire si on aime, ou si ça nous met mal à l'aise, ou si on regrette de ne pas avoir écrit ça, bref tout ce que ça fait à nos tripes, mais surtout pas d'évaluation !

Alors voici le mien :

"Chuis vénère. C’est les vacances et je vais me faire chier. Mon pote qu’on appelle Black Jack, parce qu’il est du Mali, mais qu’en vrai son nom c’est Jules, mais qu’il le kiffe pas ce nom à la noix, eh ben Black Jack, il part deux mois au pays ! La seule nana pas trop conne du quartier, Djamilah, elle va passer son temps rien qu’à bosser parce qu’elle a été prise en prépa. A Henri IV. Grâce qu’elle est défavorisée. Ben oui, nous ici on est défavorisés qu’ils disent. C’est dommage qu’elle veut pas traîner avec moi parce qu’elle est gaulée comme Madonna. En brune. Mais Madonna, en vrai, j’parie qu’elle est brune. Au mois de mai, quand le temps était grave pourri, tu t’rappelles le gris qu’on avait dans la teuci, eh ben Djamilah, dans son imper orange, c’était mon soleil. Moi, mon bacpro, j’lai queuté. Va falloir repasser un an dans c’te taule où y’a tellement de trafics et de bastons en tous genres, que l’CPE, Mr Ragatelli, il dit tout l’temps comme ça, que c’est pire que la Camorra. Moi, ch’sais pas, mais j’voudrais pas moisir ici. Surtout si Djamilah, elle part à Paris. Comment je vais faire pour survivre entre les pov’ profs reacs à la con et ma reum qui m’gueule toujours dessus comme si elle me causait du haut du minaret ? L’aut’ jour à la télé ils parlaient d’une aut’ blonde super canon. Marilyn. Elle était amoureuse d’un mec moche et à l’air hyper intello. Y z’ont dit qu’il s’appelait Arthur Miller. J’ai du boulot avant d’avoir une dégaine aussi naze, moi. C’est ça qui leur plait aux meufs bien roulées ? A mon avis il avait d’la tune. Bon, en même temps, elle est morte dans un plan super glauque. Merde ! 15 heures ! Rachid, l’éduc, il avait dit temps libre jusqu’à 14 h 30. Oui parce que ma reum elle m’envoie à la maison d’quartier, parce qu’ils ont pas voulu m’embaucher au Franprix. Et eux ils nous emmènent au musée parce qu’ils disent que ça va nous faire voir aut’ chose. Tu parles ! Une peinture qui me fait décoller pendant plus d’une heure ! C’est chelou un effet pareil. Comment il s’appelle le bouffon qu’a fait ça ? Ma. Marc Chagall."

Voici celui de Pascale :

La Madonna et son Jules (celui qui se prend pour Arthur Miller) font partie de la Cammora.
On en est sûr.
Depuis le mois de mai où on les a vus faire une croisière sur la mer à bord de leur Yatch orange "le Henri IV".
Une photo a été prise par un muezzin paparazzi du haut du minaret.
C'est sûr qu'en plus avec tout ce qu'ils touchent au black jack, ils ont les moyens de se payer un Chagall.

samedi, 27 juin 2009

Et voici celui d'Hervé :

Jack a toujours voulu être chanteur et il a pris des cours de chant à la « Arthur Miller Academy ».
Tu sais, c’est cette école qui formait des sosies de Marilyn pour les faire travailler dans les cabarets comme Drag Queen.
L’école avait été fermée, pour une sombre histoire de trafic de tableaux de Chagall avec la camorra napolitaine. Ils en avaient retrouvé sept au bar le Henry IV à Marseille.
Jack avait passé son concours de fin d’étude, juste avant que l’affaire n’éclate, et pour sa prestation en Marilyn, il s’était pointé en robe fourreau orange, et avait tout donné.
Le jury ne lui avait pas validé sa prestation, et Jack avait vraiment regretté la fermeture de l’école. Il était prêt à redoubler son année, pour pouvoir obtenir le précieux sésame qui lui ouvrirait les portes de chez Michou.
Mais de toute façon, même en redoublant, il n’aurait jamais réussi.
Ah oui, j’ai oublié de te dire, il est black Jack.

Du coup, Jack a laissé tombé sa passion pour Marilyn, et s’est pris d’amour pour Madonna. Il voulait faire le show et avait pris comme nom de scène « Jules Madonna », pour ne pas avoir de procès de la vraie Madonna.
Je l’ai croisé avant-hier et il était super excité de m’annoncer qu’il avait trouvé une scène ou il chantait à la façon de Madonna, plusieurs fois par jour.
Depuis le mois de mai, il est muezzin à la grande mosquée. Il monte en haut du minaret, se tourne vers la mer (m’a-t-il expliqué), monte la sono à fond, et hop….

Laille ke veurjine la la la la la lère Laille ke veu heu heu eurjine

Lundi, 29 juin 2009

Et celui d'Agathe :

Je l’observais assis à la terrasse d’un café de l’autre côté de la rue. J’avais déjà vu cet homme. Je cherchais dans ma mémoire, ah oui l’autre jour chez le marchand de tableaux. J’avais entendu une partie de leur conversation. Il disait être originaire de Pau, la patrie d’Henri IV. Il s’intéressait à un Chagall. Nous étions au mois de mai. Aujourd’hui il avait à la main un bouquet de lys orange, attendait-il une femme ?  J’apercevais devant lui sur la table un roman d’Arthur Miller.

Je regarde sûrement trop de romans policiers, j’étais en train de me demander si ce commerce de tableau était bien licite où si le patron de la galerie d’art ne faisait pas partie de la Camorra. Je n’avais ni les moyens ni le temps de mener l’enquête. J’allais partir en vacances.

Quelques jours plus tard, j’étais chez une amie à Cannes. Nous avions passé l’après-midi au bord de la mer et ce soir nous avions envie de faire une partie de black jack au casino. Mon amie connaissait bien Jules, le croupier. Avant de rejoindre la table de jeu, nous avions échangé quelques mots avec lui, il nous racontait la dernière visite de Madonna au Carlton, il était fan, il la trouvait belle et sexy. Il évoquait pour nous le pays de son enfance, la Tunisie, ses mosquées, ses minarets. Lorsque nous gagnâmes la table de jeu, j’aperçus mon fameux inconnu. Son commerce l’amenait-il à Cannes où avait-il un rendez-vous mafieux ? Je glissais discrètement un mot à l’oreille de Jules.

reçu le 1er juillet à 11 h 27

jeudi, 25 juin 2009

DEFI D'ECRITURE DE JUIN

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, je suis joueuse. Je suis tombée dans le scrabble à 10 ans, mais depuis j'ai découvert tout un tas d'autres jeux, comme récemment, le Composio chez Pascale. A la télé je regarde beaucoup de jeux, mais quand même pas ceux d'Arthur et Jean-Pierre Foucault. Un jour à Motus j'ai gagné 2000 euros, et ADMV voudrait que je tente ma chance à Tout le Monde veut prendre sa place, mais là, j'hésite, parce quand même il fout bien la honte à tout le monde, le Nagui ! Alors je me contente de m'entrainer sur internet. Et c'est en jouant à Questions Pour Un Champion que j'ai réalisé que la liste des réponses était hétéroclite et réjouissante.

J'ai conscience que tout le monde n'a pas la tête à l'écriture ces temps-ci et que la chaleur fait un peu fondre nos neurones, mais j'avais envie d'un petit défi pour terminer cette année scolaire. Alors que tous ceux qui passent ici se sentent libre d'écrire un texte de la longueur qu'ils souhaitent,( bon si ça dépasse 300 pages, h&f va encore fermer mon blog !), et ce texte doit inclure les mots suivants qui ont été les réponses à toutes les questions la dernière fois que j'ai joué et que je me suis qualifiée pour le 4 à la suite :

orange - black jack - Camorra - Arthur Miller - Henri IV - mai - Chagall - la mer - Jules - minaret - Madonna

Ce qui change ici par rapport à d'habitude, c'est qu'il y a beaucoup de noms propres. Mais je me dis que ça peut donner quelque chose d'intéressant.

Un délai ? Disons qu'il faudrait qu'on ait publié pour mercredi 1er juillet dernier délai...

Publiez ici dans mes commentaires, ou envoyez votre texte par email, ou publiez chez vous, et laissez un lien !

mardi, 16 juin 2009

LE JEU DES DEUX PILES

Ce matin j'ai joué au jeu des deux piles :

1. Se placer devant les deux piles. D'un côté, les boîtes, de l'autre, les couvercles.

2. Se concentrer.

3. Repérer la taille convenant au total des morceaux de fromage que vous souhaitez conserver.

4. Repérer la couleur, et le matériau. (Tous les plastiques ne sont pas identiques !)

5. Saisissez vous de la boîte idoine et le plus vite possible du couvercle qui semble lui être adapté.

6. Toute chute de pile entraînera une pénalité.

7. Une fois que vous avez la boîte et le couvercle correspondant, et que vos deux piles sont à nouveau verticales et en équilibre stable, essayez de fermer le couvercle.

8. S'il s'agit d'une boîte Tu-perds-ouaire fermeture soleil, et que vous ne l'avez pas utilisée dans les deux dernières années, la boîte sera devenue trop petite pour le couvercle. A moins que ce ne soit le contraire. Dans ce cas recommencez à l'étape 1.

Le but du jeu est d'avoir associé la boîte et son couvercle dans le temps le plus court possible, tout en laissant la surface au sol proche du placard complètement vide d'éléments de plastique pouvant avoir chuté.

Ces jeux sont l'essence de notre quotidien. Celui-ci m'a été transmis par ma grand-mère qui pratiquait très régulièrement et investissait beaucoup de temps et d'argent dans l'achat des éléments de jeu !

 

samedi, 06 juin 2009

NOTRE NOUVEAU DEFI !

Les consignes sont ici :

Mon début de roman, lui, est là :

La sexualité de la concierge nous préoccupait depuis quelques mois. Tout avait commencé un lundi. Quand j'étais passée comme tous les matins devant sa loge à 7 h 00 pour savoir si je devais lui raporter un nem ou un rouleau de printemps du Petit Hong Kong Fleuri, le magasin de Monsieur Liu qui fait le coin de la rue de la Vis-qui-Ripe, j'avais remarqué des rougeurs inhabituelles sur ses grosses joues saillantes, qui, même sans cela, la faisaient ressembler à une fermière tatare, mais aussi, et surtout, sur le haut de son décolleté. Chose encore plus étrange, les deux premiers boutons de son chemisier violet étaient défaits. Madame Ricot était très soignée. Jamais elle ne sortait de sa loge sans s'être peignée et habillée avec rigueur, et ce, dès 6 h 00 du matin ! Alors, la voir ainsi dépenaillée ! Et le terme ne revêt aucune exagération. Deux boutons, pensez-donc ! Cette vision, donc, m'avait intriguée. Mais pas autant que la paire de menottes aperçue sur la table par la porte entrebaillée. Inconsciemment mon regard avait glissé sur le satin violet jusqu'aux poignets de Madame Ricot. Mais les gants Mapa assortis montaient quasiment jusqu'aux coudes. "Deux nems" prononça-t-elle dans une sorte de râle. L'inquiétude m'avait saisie alors pour de bon. Et c'est la gorge nouée que j'avais pénétré dans le paradis de l'exotisme quelques minutes plus tard. Les choses ne s'arrangèrent pas par la suite.

Je n'ai rien reçu par mail, mais il est encore temps de m'envoyer vos textes. Allons tout de suite voir chez Zapette ce qu'elle nous a concocté !

mercredi, 03 juin 2009

DIALOGUE COURT QUI EN DIT LONG

Le décor : Une immense librairie de centre ville.

Les personnages : Deux ado(tte)s de 14 ou 15 ans.

"Eh, en Angleterre, tu prends un livre ou pas ?"

Réponse du tac au tac, et sans appel.

"Pour quoi faire ?"

 

Y'a plus d'place pour un livre !

mercredi, 27 mai 2009

A VOS STYLOS !

incipit (n.m.)

Premiers mots d'un ouvrage, d'un livre.

Je ne sais pas si celui-ci en est un vrai. C'est Agathe qui me l'a envoyé, avec quelques autres, mais c'est mon préféré.

 « La sexualité de la concierge nous préoccupait depuis quelques mois. »

 Il y a donc deux défis en un. Le premier, me donner le titre du roman qui commence par cette phrase, si vous le connaissez. 

Le deuxième, écrire la suite. 15 à 20 lignes du roman qu'il pourrait commencer. On publie le samedi 6 juin, ici ou chez vous. Vous pouvez m'envoyer votre texte par mail.

C'est un peu long, mais avant, je ne sais pas quelle va être ma connectabilité. En effet, l'Education Nationale m'envoie de nouveau torturer des élèves. Mais cette fois, pas d'hôtel, mais des allers-retours journaliers, de mardi à vendredi !

(Robert Doisneau)

jeudi, 21 mai 2009

OU IL FALLAIT SE TROUVER LE JOUR DE LA NUIT DES MUSEES !

Le 16 mai, c’était la Nuit des Musées. Deux fois déjà, j’ai profité dans ma propre ville de cette soirée différente, où les musées s’offrent à nous à une heure inhabituelle, et où notre disponibilité est entière pour flâner dans des murs souvent anciens, admirer des œuvres d’art et échanger devant entourés de gens tout aussi disponibles et décontractés que nous.

 

Cette fois, je suis allée ailleurs. La raison ? J’avais vu que Gilbert Laffaille, (vous en ai-je déjà parlé? J ) lisait des textes de Jehan Rictus, (pseudonyme de Gabriel Randon) extraits de son œuvre poétique : Les Soliloques du Pauvre. Ces textes ont été publiés en 1896, sont écrits en vers octosyllabiques, en français parisien et argotique de l’époque. Le tout, et c’est mis en valeur par la lecture de Gilbert, est d’une incroyable actualité. C’en est étonnant et déprimant à la fois. Ce spectacle d’une heure m’a ravie.

 

Il se déroulait au Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis, à deux pas du Stade de France que je n’ai pas aperçu, à mon grand soulagement. Je n’ai pas d’atomes crochus avec les stades, quels qu’ils soient. Ce musée, ancien cloître de carmélites, au contraire, vaut le détour. Sur les murs on lit encore les phrases destinées à rythmer la vie de ces prisonnières. C’est ce qu’elles étaient à mes yeux, même si certaines l’avaient choisi. Leurs cellules m’ont rappelé mon internat quand la vie me d100_6358.jpgestinait à devenir secrétaire. L’architecture de ce musée, maintenant qu’il 100_6359.jpgest ouvert à l’extérieur, est apaisante, un oasis dans la banlieue. On y voit des choses merveilleuses et variées. Je dois d’ailleurs y retourner, car je n’ai pas eu le temps de lire tous les cartels et manuscrits de la salle dédiée au fonds Paul Eluard (né à Saint Denis), ni d’aller visiter la basilique. Mais l'exposition sur Steinlen, l'illustrateur, entre autres, des Soliloques, est à ne pas manquer, et elle est temporaire.

Après le spectacle nous avons bavardé autour d’une quiche, qui ne méritait pas d’étoile, mais nous n’étions pas venus pour ça, et avons évoqué les textes lus, mais aussi l’univers de Gilbert Laffaille en tant que chanteur. Un univers tellement unique. Il me donne autant d’émotion en tant que chanteur qu’en tant que lecteur, acteur dans les deux cas.

 

A propos, ce weekend, il y a un festival à Montauban pour les veinards qui habitent par là. « Alors Chante ! » et Gilbert y chante le 24 !

Et pour info, il chantera à Arras dans un autre festival où l’on pourra écouter d’autres chanteurs de qualité comme Isabelle Mayereau,…. Et en plus, là-haut, comme vous pouvez le constater, la place n'est pas chère !

lundi, 11 mai 2009

LES DIFFERENTS THEMES ABORDES LORS DE MON SEJOUR D'ETUDE EN GB

La famille royale.100_6153.jpg

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Les papilles gustatives.100_6214.jpg

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La mode (je n’oublie pas que j100_6223.jpge suis une sossotte).

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Y’a pas que les français et mo100_6227.jpgn blog qui se moquent des blondes.

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La tradition

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L'avant-garde

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La faune et la flore

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Les mythes

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L'architecture

 

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vendredi, 08 mai 2009

GOOD MORNING ENGLAND !

NON, je ne fais pas une note à la manière de Pascale, bien que le titre prête à confusion, mais j'y suis pour de vrai et cette fois j'ai pas eu le temps de vous préparer des petits jeux pour patienter. Alors voici quelques photos piquées sur le web, en attendant les miennes !

 Y'en a qui vont dire que je suis une feignasse parce qu'il n'y a pas de jeux, mais au moins si H&F crée une catégorie VIB "blogs en -asse", j'ai une chance d'y être !

jeudi, 07 mai 2009

Défi d'écriture n° 3

Voici ce que Zapette nous propose, le délai était très court. Pour une rentrée avec tout ce qui me tombait dessus cette semaine : soirée culturelle avec des élèves, départ en GB demain , passage du chauffagiste, mon ADMV qu'était pas là depuis 10 jours ! bref, ce texte m'a demandé beaucoup d'efforts et j'espère que vous apprécierez. Certaines se plaignent que je ne commente plus assez et ne publie plus assez de notes, sachez que je ne suis PLUS en VACANCES !

La consigne: écrire la notice technique d'un objet absolument inidentifiable par le lecteur (ou seulement à la fin). Petite précision, ce doit être un objet réel.

Je rajoute une contrainte de temps (évidemment), le texte doit être publié au plus tard ce jeudi vers les 20h. Essayez d'écrire le texte en une fois, d'une seule traite, en 15 minutes maximum. Les dessins sont acceptés (à condition toujours que l'on n'identifie pas l'objet en question, ce peut être un détail de l'objet).

Pour moi, ça a donné ça, rédigé en un temps très court pendant que mes élèves faisaient un devoir :

Ôtez le corps principal de son support.

Si vous avez le temps, lisez les recommandations imprimées sur la partie avant.

Saississez-vous de la poignée noire dans une main et du tuyau de la même couleur dans l'autre. Si le cylindre vous semble un peu lourd, appuyez-le sur une table ou sur le sol. Faites en sorte qu'il soit parfaitement stable.

Assurez-vous que l'extrémité du tuyau n'est pas dirigée vers un humain ou un animal. Ne pressez la poignée vers vous que quand vous aurez clairement visé votre cible.

À ce moment-là, pressez fermenement et en continu pour que le jet puisse être efficace. En principe ce devrait être le cas en moins de 4 minutes.

Tout ce processus ne doit pas, bien sûr, vous empêcher de composer le 18, ni de crier "au feu" d'une voix puissante.

Et pensez à racheter un appareil pour la prochaine intervention !!!!!!! (si vous vous en êtes sorti.)

C'aurait pu être ça, mais ça ne fait pas partie de mon environnement concret. Une autre fois, je ferai peut-être un dessin, mais là j'avais vraiment pas le temps.

mardi, 05 mai 2009

J'SUIS DEG' QUE FAIRE AVEC MES SHOES D'ETE S'IL N'Y A PAS DE SUN ?

La note de sossotte est un sport complet ! D’abord il faut en très peu de temps, car c’est la rentrée et le travail ne manque pas, prendre tous les clichés nécessaires, et pour ce faire, changer de chaussures 5 fois, et se montrer assez souple pour photographier à bout de bras mais à hauteur des souliers les différents modèles.shoes 004.jpg

 

Ensuite il faut faire travailler le muscle de l’intellect ! En effet la mode se décline en anglais. On ne dit pas mode, mais « fashion ». Et on ajoute des étoiles pour les gros mots, parce que bien sûr tous nos lecteurs sont polyglottes et devineront grâce à une seule lettre de quelle grossièreté il s’agit. Sinon ce sont des B…….. B…… (vous aurez tous deviné : « brainless baboons » !)

 

Donc aujourd’hui je vais vous parler des shoes que je compte porter pour ce crazy summer à venir ! La sossotte donne les marques et les prix, mais là, je vais m’abstenir, enfin, je vais vous dire ce dont je me souviens, car je ne suis pas une collectionneuse de tickets de caisse.

 

shoes 014.jpgAlors, pour être une teacher d’anglais, décontractède et dans l’move, vous avez le choix entre les nus-pieds shoes 013.jpgKickers, très fun tout en étant mortellement féminins, mais qui laissent des putains d’ampoules après la manif,

 

shoes 017.jpgOu les chaussures automnales mais sympas qui plaisent en général aux zapettes, mais dans lesquelles on transpire un peu trop en cas de canicule, et dont l’élastique sur le dessus laisse parfois une marque disgrâcieuse.

 

Mais encore, pour les étés rotten comme nous en avons le secret dans le nord, mais parfois même aussi dans le sud, le rouge qui tue, de chez Kickers encore, qui vous emmènera loin, mais qui nécessite les chaussettes.shoes 007.jpg La sossote bien chaussée doit sortir les chaussettes ! Répétez ça plusieurs fois et vous serez une sossotte articulée.

 

Et pour finir, le must, le dernier achat dont la ligne et la déco m’ont réchauffé le heart : elles sont mignonnes, elles shoes 011.jpgne font pas mal, et elles chausseront élégamment et confortablement la sossotte en jupe comme en pantalon !

 

Quel texte ! C’est pire qu’un atelier d’écriture. J’ai le cerveau, le dos, et les doigts qui tapent dans le froid, en compote, mais que ne ferais-je pas pour vous plaire ? Avec ça, si je ne remonte pas tout de suite dans le trio de tête de chez h&f, j’envoie une grenade chez Alexandra ! Là, où j’ai tout faux, c’est qu’apparemment, la sossotte ne met pas son corps en photo sur son blog, alors que moi, j’ose tout. OUI ! c’est mon pied !!!

 

Un jour je vous ferai une note sur mes crèmes pour les mains et mes cirages, apparemment, ça se fait ! 'tain, y va falloir que je fasse les poussières sur mes étagères, moi.

jeudi, 30 avril 2009

COULEURS DU MARCHE

 

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Je ne vais au marché qu'en vacances. Le reste de l'année je n'ai pas le temps. Pourtant j'apprécie l'ambiance, les couleurs, les sons. Quand je voyage, je ne rate jamais le marché local, j'y apprends plus que dans le Lonely Planet. Voici mon dernier marché, la semaine dernière. C'est le vendredi matin à Dieulefît.

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mercredi, 29 avril 2009

Le Défi du Mercredi

Mon défi a été relevé ! Et par du beau monde !!!

D'abord par deux bloggeurs (3 en tout, en fait !): 

http://bulledemouette.canalblog.com/archives/2009/04/16/1...

http://grainpost-it.hautetfort.com/archive/2009/04/24/def...

Et par deux visiteurs fidèles qui n'ont pas de blogs, mais qui ont du style :

Faites couvrir la vache par le taureau. S'il ne veut pas, faites blondir la vache. Ca excite vachement le taureau en général. Quand le veau obtenu se transforme en taureau, remuer les coucougnettes, et couper (ça ne sert à rien dans la recette).Emietter le bœuf ainsi obtenu et étaler dans une poêle au bord large que vous aurez au préalable bien huilée. 

Faites revenir les parents pour leur montrer le résultat. Pas la peine de replier vos mouchoirs, la vache en aura besoin. 

Hervé 

J'étais là sur la plage et je l'observais depuis quelques minutes. Elle était allongée sur une serviette de bain. Elle faisait couler dans ses mains un liquide doré pour huiler son ventre exposé au soleil. Une mèche s'échappait du foulard qui cachait ses cheveux. Etait-ce une couleur naturelle ou utilisait-elle ces shampooings à la camomille pour les blondir ? Etait-elle en train de manger ou cherchait-elle à nourrir les mouettes ? Je ne la voyais que de dos et elle semblait être en train d'émietter des gâteaux ou une brioche. Je m'apprêtais à faire quelques pas dans sa direction ... Je la vis alors replier sa serviette. Elle allait enfiler une chemise pour couvrir ses épaules déjà rougies et s'en aller. Je restai figé un instant. J'étais troublé, elle était tellement racée. Le contraste avec tous ces gens ordinaires étalés sur le sable était saisissant. Une petite voix dans ma tête me chuchotait : « allez, remue-toi un peu, abruti ! » Si je ne me décidais pas maintenant, la reverrais-je, comment saurais-je si elle allait revenir sur cette plage ? 

Agathe 

J'ajoute ici le texte de Pascale, parce qu'elle le vaut bien (et je ne dis pas ça parce qu'elle écrit aussi chez Loreal...)

Partir, il n’avait que ce mot à la bouche.
Et lorsqu’il est parti, elle s’est repliée sur elle-même.
Puis elle s’est éparpillée, dispersée, un peu comme si elle émiettait sa vie en lambeau.
Ça l’a vraiment remuée cette absence !
L’éloignement lui incendiait la peau comme quand on huile une poêle brûlante.
Mais c’était à lui et à lui seul de couvrir ce reportage.
L’ardent soleil de ce bout du monde blondissait sa peau et ses cheveux.
Sa photo s’étalait douloureusement à la une du National Geographic.
Partir…oui,
et puis, revenir."

NOUVELLE PARTICIPATION :

Le CPE (dont le blog est en entrée restreinte, car il est encore plus repérable que les profs, les cpe sont moins nombreux...)

je revenais de remuer mon fumier, qui, même s'il s'émiettait pour je ne sais quelles raisons, n'en finissait pas de blondir. Tranquille j'étais lorsque je me suis étalé dans la flaque d'huile de ma caisse dont le carter était percé. Tout ce dont je me souviens ensuite c'est que je me suis replié, transi de douleur et que ma tête a heurté le coin de la marche. Après c'est le trou noir jusqu'au moment où les secours sont arrivés et m'ont couvert d'un sac en plastique.
Mais ça je ne suis plus là pour vous le dire.

Si j'ai oublié quelqu'un, faites-moi parvenir le lien ou le texte et je les publierai ! Merci, et régalez-vous, sans oublier d'aller chez Zapette qui publie aussi son texte aujourd'hui. Pour finir, le mien: 

L'hiver, les corps se couvrent de laine et d'épaisseurs diverses. Il faut se remuer pour se réchauffer ! Au printemps reviennent les couleurs et les jupes plus courtes. L'été, quasi-nu, on s'étale sur les draps de bain et l'on se huile la peau qui cuit quand même parfois jusqu'à s'émietter ; certains disent « peler ». Les cheveux blondissent et au plus tard mi-septembre, peu avant l'automne, il est temps de replier les serviettes définitivement et de repartir en costard au boulot, jusqu'à l'hiver... où les corps se couvrent de laine et d'épaisseurs diverses.

Ed