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mercredi, 23 juillet 2008

Ce qu'on voit à Chalon dans la Rue

Il y a plusieurs catégories d'artistes à Chalon dans la Rue. Je vais essayer de vous présenter ceux dont j'ai pris des photos. C'est plus parlant. D'abord, LES CLOWNS :

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Vous les avez reconnus ? Ce sont mes potes de la Drôme, la Compagnie Zafourire, j'en ai déjà parlé. ADMV n'avait pas encore vu le spectacle, elle a été pliée en deux d'un bout à l'autre.

Ensuite, les ACROBATES, contorsionnistes, etc. Des gens qui nous épatent, surtout quand ils savent allier à leurs compétences, la danse, la mise en scène, l'humour... 100_3981.jpg

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Et puis, les FUNAMBULES. Ici vous voyez Camélia, personnage créé par Lucie Boulay de la Compagnie Le Boustrophédon. Eux aussi je vous en ai déjà parlé. La "petite" sur le fil, là, je la connais depuis 21 ans ! Si, si.

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Les MAQUILLEURS, qui font rêver surtout les petits, leur laissant croire un moment qu'ils sont un autre personnage.  

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Les DANSEURS. Je n'en ai vu qu'un spectacle, mais il était magique. Je vous donne aussi le lien du site pour que vous puissiez rêver si Claire passe dans votre région.

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Les MARIONNETTISTES, en tous genres, gentils, gores, déjantés... (J'aurais pu remettre une photo de Camélia...)

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Les MUSICIENS. On a entendu du "Slave/Balkan/Funk", mais aussi de joyeux poètes qui se promenaient. Les Dormeurs du Bal. (A droite, c'est le pianiste de Camélia, qui accompagne aussi Pétule, une autre marionnette.)

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Les DEAMBULATEURS. Ceux-là ils ont des personnages qui en général ne parlent pas mais se déplacent dans la ville en adaptant leur gestuelle aux réactions du public et à l'environnement.

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Les SPECTACLES PYROTECHNIQUES. Quand il s'agit d'une déambulation, c'est encore plus magique. La surprise en allant reprendre la voiture au parking.

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Les ACTEURS. Le "théâtre" de rue, c'est en fait ce à quoi j'accroche le moins. Parfois ça se prend trop au sérieux, et ça jargonne devant un public qui n'en a rien à faire, d'autres ça fait bâclé, et souvent ça cause trop de toutes façons. Mais y'a un spectacle qui nous a plu, sans nous enthousiasmer, c'est celui-ci. Deux blondes tout droit sorties d'une série américaine. Déjanté, un brin provoc, distrayant.

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Chalon organise un spectacle "IN". Les compagnies sont nourries, logées, défrayées, payées même peut-être. (je ne sais pas en fait) et un festival "OFF". On fournit aux compagnies un espace, l'électricité si besoin, mais aucun remboursement de frais ou paye. Comme je l'ai dit dans ma note précédente, ça leur rapporte peu en argent, mais beaucoup en contacts, en futurs contrats peut-être, et en plaisir de jouer surtout.

Et puis il y a ce que j'appelle le "OFF du OFF". Des gens qui arrivent comme ça, non programmés et qui trouvent un lieu, un public et se produisent. Ils sont parfois très bons, parfois débutants, mais toujours sympas.

Sauf ceux-là, qui déambulaient par groupes de huit, sans l'ombre d'un signe d'humour et gâchaient vraiment le paysage avec une impression d'inutilité. Ils auraient au moins pu décorer leurs chars !

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Certains déambulateurs (des vraies) s'en servaient. Ici "Les Gardes du Corps" qui "protègent" assidument les deux fliquettes municipales.

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A Chalon la presse locale, qui défend néanmoins le festival, s'empresse de publier les avis de certains autochtones qui déplorent la saleté des festivaliers, qui ont peur de la violence, de la drogue, du bruit, qui, à l'instar de certains commerçants qui ont été très désagréables (pas tous, il y en a qui comprennent bien l'aubaine qu'est un tel évènement, qui ne dérange même pas les horaires de marché !),  voudraient le beurre, l'argent du beurre, et que la fille du crémier ne s'asseoit pas sur leur trottoir pour pique-niquer ou lire son programme...

 

mardi, 22 juillet 2008

POUR REUSSIR SON FESTIVAL

LE MEMENTO DU PARFAIT FESTIVALIER :

LA BASE

- Etre bien chaussé. Choisir des sandales, ou des chaussures légères. J'ai testé, la tong épuise. Ne pas oublier que l'air de rien on parcourt des kilomètres dans la chaleur, et donc le pied doit être traité avec douceur et aéré comme il se doit.

- S'équiper d'un sac à dos souple (il doit pouvoir quasiment être extensible et accueillir moult objets, un peu à la manière de celui de Mary Poppins !), léger à vide.

                           

- Ne pas oublier un coussin. Surtout après 40 ans. le côté spartiate, avec l'âge on oublie, et le pliant gêne les spectateurs derrière nous. Donc pensez à votre confort, à vos fesses, mais n'oubliez pas que c'est assis par terre que l'on regarde les spectacles à Chalon.

- Un chapeau est indispensable. A Chalon, le troisième weekend de juillet, il fait toujours beau. Et ce weekend n'a pas fait exception. L'insolation nous guettant tous, il est préférable d'avoir une protection pour notre tête, nos yeux et notre nuque ! Dans le même ordre d'idée, vous prévoierez des lunettes de soleil et de la crème solaire. Le festivalier arrive en avance au spectacle et reste donc assis au soleil très longtemps.

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- Achetez le programme tous les jours, cela fait vivre le festival et vous permet d'organiser votre journée. Autour d'un euro par jour, cela reste raisonnable. Quoiqu'à Chalon, en même temps vous êtes obligés de prendre la totalité du Journal de Saone et Loire que vous ne lisez pas, et cela encombre les poubelles. Mais argent rime avec gaspillage, comme le prouve la presse locale...

- Prévoyez de la monnaie. Les spectacles sont gratuits, mais quand on aime on ne compte pas, et vu la qualité de ce que l'on voit, si on a ri, pleuré, aimé, il est juste de jeter un ou deux euros dans le chapeau !

POUR LE DJEUN'Z BRANCHE :

Ne pas être coiffé comme tout le monde. Ou plutôt, si. Avoir la même coupe "branchouille, cirqueuse" que tous les djeunz !

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- S'habiller de manière voyante. Il faut avouer que c'est pratique si vous ne voulez pas perdre vos potes et qu'ils vous aperçoivent de loin.

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- Porter des tatouages. Discrètement, tapageusement, esthétiquement, comme vous voulez, où vous voulez, mais, le tatouage, ça l'fait !

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DERNIER CONSEIL POUR TOUT LE MONDE

Vous pouvez y aller seul, à deux, en famille, en groupe... Mais sachez que tout le monde n'a ps les mêmes goûts. Alors ne perdez pas votre temps à tous vouloir voir la même chose, donnez vous des temps libres, et des points de rencontres pour un pot ou une glace.

 

samedi, 05 juillet 2008

Bon anniversaire mon canard !

J'aime bien fêter les anniversaires. Aujourd'hui un de mes compagnons de route a 92 ans ! Je lui souhaite encore plein d'années heureuses à me faire rire, m'informer, m'alerter, m'être essentiel.

On ne peut pas le lire en ligne, il faut l'acheter, et ce n'est ni un luxe, ni une perte de temps ! Il a donc été fondé le 5 juillet 1916.

lundi, 30 juin 2008

Ed par l'odeur alléchée, a découvert qu'elle était taggée...

REGLE DU JEU DES GASTRONOMES (en shorts parce que c’est l’été !)

Mettre le lien de la personne qui t'a refilé sa papinette !

Mettre le règlement sur ton blog.

Répondre aux six questions suivantes.

Tagger six personnes à ton tour.

Les avertir personnellement sur leur blog.

 

Je signale que zapette, la responsable ce cette note, n’a pas respecté le cinquième point du règlement et ne m’a pas prévenue personnellement, moi que je, sur mon blog…

Ce que mes papilles ont à vous dire :

1) un aliment ou produit que je n'aime pas du tout: les champignons ! Et j’en veux aux restaurateurs qui ne précisent pas sur leur menu si leurs plats en contiennent ou pas. « Forestier », j’ai compris, ça veut dire qu’il y en a. Mais « fruits de mer », désolée, ça ne devrait pas systématiquement en contenir…

2) mes trois aliments favoris : 1. Le foie gras. Sous toutes ses formes. Je sais, c’est cher, inhumain, tout ça, mais tant pis. Etre végétarienne ne me pèserait pas, sauf pour le foie gras.

2. Le chocolat. Je ne devrais pas donner de marque, mais mon préféré, en plaque, c’est le Côte d’or ! Il a un petit truc que les autres n’ont pas. Pour les autres chocolats, ma ville regorge d’excellents chocolatiers dont j’aime déguster les diverses créations.

3. Les cerises. Il y a encore des tas d’aliments auxquels j’ai pensé, mais là, c’est la saison, et j’en ai plein le jardin, alors pourquoi me priver ?

3) ma recette favorite: Le poulet au curry. Une recette de base, pour la sauce, qui m’a été donnée par une amie en Angleterre en 1982, et qui a été le départ d’un tas d’autres expériences en cuisine indienne. Merci Breda !

4) ma boisson de prédilection: Allez, je l’avoue, encore un goût de luxe, c’est le champagne ! Je profite de l’absence de Pascale pour vous dire à quel point cette boisson est non seulement subtile, délicieuse, mais également un merveilleux antidépresseur malheureusement pas remboursé par la Sécu.

5) le plat que je rêve de réaliser et que je n'ai toujours pas fait: A vrai dire, j’en ai déjà fait, mais ce n’était pas exactement comme je les rêvais alors je réessaierai : les samossas et le lassi, la boisson indienne au yaourt qui accompagne si bien les currys. 

6) mon meilleur souvenir culinaire: Un restaurant très coté où j’ai mangé avec ADMV pour un anniversaire de PACS, et où chaque élément de la table et de ce qui se trouve dans et autour des assiettes est une surprise absolument indescriptible et savoureuse.

Il y a peu de bloggers ces temps-ci, mais j'aimerais passer la cuillère à : so, telle, Catherine de Mercueil, Sarah, Aleks (si elle repasse par son blog...) et Emma.

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dimanche, 29 juin 2008

LES ANNEES

Dans le ciel pendant ma sieste j'ai aperçu un cheval dans les nuages. Flemme de prendre mon appareil pour vous le montrer. Du coup m'en souviendrai-je ? Je suis en train de lire Les Années d'Annie Ernaux. J'avais lu Les Armoires Vides, puis La Place, puis Passion Simple, et beaucoup aimé ces trois romans. Ensuite sans trop savoir pourquoi elle avait quitté mes lectures. Il faut dire que depuis 15 ans, je lis beaucoup plus en anglais qu'en français. Là, elle revient avec ses souvenirs. Elle est née 18 ans avant moi. Ce qu'elle dit de ses parents me rappelle mes grands-parents, et d'elle, mes tantes. Pas ma mère, déjà 8 ans plus vieille qu'elle. Au moment où l'on vit les choses, on ne sait pas ce qui restera dans notre mémoire un jour. Tout est déterminé par nos émotions bien sûr, mais aussi plus qu'on ne le pense par notre classe sociale, et les autres. Les souvenirs individuels deviennent mémoire collective, et bien que les miens datent de 18 ans plus tard que les siens, ils sont souvent les mêmes. C'est étrange. Son vécu d'adolescente, de jeune femme, en tous cas me rappelle bien des choses, même si évidemment entre temps, la pilule était apparue, et même l'avortement en 1975. Mais des lois ne transforment pas complètement une vie construite par une éducation donnée par des gens ayant des idées de 25 ans et 31 ans de plus... J'aimerais avoir le talent d'Annie Ernaux pour comme elle écrire mes souvenirs à partir d'un album photos, et me demande si une femme née en 1975 y trouverait autant de sa propre vie.

jeudi, 26 juin 2008

J'ai encore le disque noir !

De temps en temps j'aime vous présenter des chanteurs que j'ai adorés et que l'on n'entend plus assez, ou qui ont préféré un public réduit, mais de qualité. En 1980, une chanson me faisait rire et inconsciemment (ou  non), elle m'a inspirée quand j'ai écrit cette note :

Si vous allez sur le site d'Alexandre Révérend, non seulement en cliquant sur le titre de la chanson : "Swimming Poule" vous pourrez en lire les paroles, mais si vous cliquez sur l'oreille à côté, vous aurez le son. L'intro est longue, mais ça vaut le coup d'attendre. Allez, un clic sur la photo et vous y serez ! (Quel dommage qu'il ait arrêté, ça m'éclate toujours.)

lundi, 26 mai 2008

Récréation

Tous les week-ends je dévore Charlie Hebdo et Le Canard Enchaîné qu'ADMV me rapporte le vendredi soir. La première chose que je lis, c'est Maurice et Patapon d'une part, et l'album de la comtesse d'autre part. Ce week-end, j'ai retenu pour vous :

"Sarkozy : un mime dans la foule."

Par association d'idées, j'ai trouvé un petit film qui m'a beaucoup plu. Alors en attendant de voir "Entre Les Murs", regardons Mime World :

 

Pascale et zaboutek restant hermétiques à ma vidéo sur le mime, j'en ai trouvé une autre, qui, en plus, est une leçon d'anglais. Profitez-en bien ! Il y aura bientôt une interro... :-)

vendredi, 23 mai 2008

AVIS DE RECHERCHE

J'ai fait récemment quelques fouilles dans mes vieux cartons, et du tri dans mes 33 Tours. C'est ainsi que j'ai retrouvé Claire, dont je possède deux disques, et dont j'avais oublié à quel point c'était beau. Je réécoute son premier disque sans me lasser (sauf de retourner le disque, qu'est-ce que c'est court une face !)

Je n'ai trouvé qu'un site qui parle d'elle. Donc elle existe toujours et je m'en réjouis. Je me réjouirais encore plus si des bloggeurs pouvaient m'indiquer d'autres sites ou blogs à son propos.

http://lesducoin.free.fr/claire.htm

samedi, 10 mai 2008

COMPENSATION

Heureusement qu'il fait un soleil magnifique et qu'on s'est acheté des transats hyper-confortables, parce que je suis en train de lire Le Rapport de Brodeck de Philippe Claudel.

J'adore, mais c'est un peu l'antithèse du prozac si vous voyez ce que je veux dire.

mardi, 15 avril 2008

Nous sommes arrivées trop tard...

L'expo de Marc Dray était terminée depuis le premier mars. Dommage. La découverte par hasard de son magasin nous a comblées de bonheur, d'émotion, de rire, et d'envie d'en voir plus. Mais il faut prendre rendez-vous pour avoir accès à ce qui est derrière la vitrine. Mais rarement on a déjà offert autant, rien que dehors, aux passants. J'ai pris des photos, noté le numéro de téléphone, et ne manquerai pas de tenter ma chance lors de ma prochaine visite. On parle de lui dans pas mal de sites. Je ne vous donne pas tous les liens, mais gougueule s'en chargera.

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vendredi, 04 avril 2008

J'ai encore vu un film que Pascale n'a pas vu.

La dernière fois, elle n'avait rien loupé. Mais cette fois, c'est un film qui parle de féminisme, d'intégration, d'amour, de sensualité, de politique, de multiculturalisme, de beauté... Et j'en oublie sûrement encore. Le film est lent. Mais il est beau, il est intimiste. Il y a des regards qui en disent plus long que les mots. Il n'est pas manichéen. Il prône la tolérance, mais pas avec des gros sabots. Je ne me suis pas ennuyée une minute, mes élèves non plus, pourtant ma collègue avait quelques craintes. Mais je l'ai rassurée. A côté des Toilettes du Pape, ce film, c'est un James Bond !

Ce qui m'intrigue, c'est pourquoi les français ont eu besoin d'ajouter "Rendez-vous à" devant le titre original, alors que cela n'explique rien de plus sur cette rue londonienne que personne ne connait ici, et que le film n'est pas l'histoire d'un rendez-vous. Je me suis toujours demandé si les nazes qui traduisent les titres se font payer pour ça.

dimanche, 23 mars 2008

Si on n'y va pas, personne n'ira.

C'est après avoir prononcé cette phrase, que nous sommes allées voir "Les Toilettes du Pape". Le titre était attrayant, le résumé que l'on peut trouver sur internet aussi : "Une fable uruguayenne subversive. Beto a trouvé une idée jûteuse : profiter de la visite du pape dans son village pour y construire... des toilettes publiques. La fortune est à sa porte." http://www.lesechos.fr/info/rew_loisirs/4702300.htm

Pendant trois bons quarts d'heure, la caméra bouge beaucoup, l'action se fait attendre, on ne comprend pas tout car si certains mots sont sous-titrés, ils ne sont pas pour autant traduits, et j'avoue que le scénario m'a laissée perplexe. L'idée des toilettes ne vient au héros qu'à la moitié du film, (il n'avait pas dû lire le résumé...) et la lenteur de l'ensemble, l'obscurité, les fauteuils défoncés et le chauffage au minimum de notre cinéma Art et Essai, ont fait que ADMV s'est endormie (malgré la couverture polaire apportée au cas où) et moi aussi, mais en discontinu. Je suis contente qu'on soit restées, car le dernier quart d'heure est excellent, et doit être ce que le critique ci-dessus juge subversif, en tout cas c'est drôle, et tragique à la fois. Le journaliste dit aussi :"Une incursion un peu longuette, mais plaisante, dans un pays à l'évidence croqué avec justesse, les (bons) comédiens s'y mêlant aux habitants du village.", et sur le "longuette" je suis d'accord ! Les acteurs, c'est vrai, sont bons. La mère et la fille surtout.

Cela ne m'empêchera pas cependant de continuer à aller voir des petits films inconnus, car parfois j'y fais des découvertes savoureuses. Et en plus ainsi, mon cinéma ne fermera peut-être pas ses portes. C'est le seul endroit où l'on peut voir des films en VO à 150 kilomètres à la ronde...

Force m'est de constater que le film américain que je suis allée voir hier (Into The Wild), lui, ne m'a pas fait dormir, et m'a procuré de grandes émotions. Mais, ne comparons pas l'incomparable, être subversif et drôle en Uruguay, ne doit pas être facile.

lundi, 10 mars 2008

On a bien failli pas le voir !

On s'était dit "Allons-y à 13 h 35, ils seront tous en famille, ils n'en seront qu'au plat de résistance, y'aura moins de monde que l'après-midi." On est arrivé 20 minutes en avance, et la queue devant le ciné faisait bien 20 à 30 mètres ! Alors je vous le dis tout net, je n'aime pas attendre. Même pour un chef-d'oeuvre. Que ce soit un film ou une expo au Grand-Palais, la foule m'oppresse et gâche mon plaisir. Alors on est reparti. Je me suis remise à mes copies, et on a misé sur la séance de 20 heures, en se disant qu'ils seraient tous devant leur télé à regarder qui avait gagné ! Mais il faut croire que les Municipales attirent moins que le foot. J'avais vu Xmen dans une salle vide alors que ce n'était même pas la finale. J'ai vu Bienvenue chez les Ch'tis dans une salle comble malgré les résultats du premier tour... Il faut bien admettre que c'était quand vachement plus drôle que des chiffres, et que ça m'a sûrement bien plus mise en forme pour affronter mon lundi que la tête de premiers de la classe déçus par une mauvaise note qu'ont dû arborer les membres de l'Uhaimepé, en se cherchant tout plein d'excuses et tentant d'amoindrir l'échec (comme les premiers de la classe, j'vous dis !)1709887117.gif234702688.jpg

 

 

 

  

 

Nous on s'est marré comme des baleines. J'ai bien pensé à Pascale, surtout au moment du Coco-colo, et je vais de ce pas lire sa note maintenant !

La fin du film m'a fait penser exactement à ce que j'ai ressenti quand tous les profs du sud sont repartis après que l'educnat leur ait fait passer dix ans chez moi. J'espère qu'ils verront le film, et expliqueront à leurs enfants qu'au-dessus de Lyon, il y a des vraies villes et villages, avec des vraies gens, qui ne sont ni des monstres, ni des extra-terrestres, ni des malheureux dépressifs.

dimanche, 17 février 2008

Un monde réel ?

Le temps d'une expo, j'ai cru me promener dans un conte de fées au milieu de tenues de fées et de princesses.

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Des couleurs, des formes, des textures, que j'oserais porter si les magasins qui sont abordables me le proposaient. Et ensuite je me suis plongée dans le monde du Petit Echo de la Mode et de Lisette. Ma tante Alice née en 1893  trouvait des patrons dans le premier, et me prêtait l'album relié du deuxième quand j'étais petite. Je me demande ce qu'elle aurait voté au référendum organisé par le Petit Echo, "Lectrices, souhaitez-vous voter ?" Enfin, non, je ne me le demande pas, je suis sûre qu'elle aurait dit oui. Ce qui ne fut pas le cas de plus de 50 % des lectrices !!! Dur dur de sortir de l'obscurantisme.

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J'ai adoré Lisette, Le Club des Cinq et la Contesse de Ségur, preuve qu'on peut s'en sortir quand même.

vendredi, 15 février 2008

La Pub s'Anime

En 1926 la Régie Française du Tabac faisait sans complexes (déjà!) de la pub pour les cigarettes, en dénigrant le discours de l'instituteur (déjà !) qui disait à Toto que fumer n'était pas une affaire d'enfant. Mais Toto arguait, beaucoup moins hypocritement qu'aujourd'hui, que fumer pour rapporter de l'agent à l'état était une très bonne chose.

http://www.lesartsdecoratifs.fr/fr/03museepublicite/film-...

A l'expo on voit l'intégralité de chaque pub !

Une autre pub (de la même époque je suppose) rappelait à la femme que faire sa lessive à la maison n'était pas sain, et surtout qu'un mari attend de sa femme qu'elle soit belle (déjà !) et que, comme la lessive rend moche, mieux vaut la faire faire par une blanchisserie qui vous rendait votre linge humide ou semi-fini ! Les messages n'ont guère changé.

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Je ne pouvais pas quitter le Musée des Arts décoratifs sans faire le détour jusque chez WHSMITH (j'y ai acheté une BD de Posy Simmonds pour moi, et une traduc de "J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part" d'Anna Gavalda, pour une amie anglaise).

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D'un côté les Tuileries, de l'autre les boutiques de luxe. Une femme se doit d'être belle pour son mari, et le mari s'achète une Rolex rue de Rivoli... Panique à l'Hôtel Meurice. Des pauvres gens riches vont peut-être rater leur avion à cause d'une grosse machine infâme qui bloque leur limousine. En attendant 4 esclaves en livrée noire surveillent leurs bagages.

 

lundi, 11 février 2008

Visions multiples, multiples idées

Aujourd'hui, j'ai envie de profiter.

Profiter de mes vacances : pas d'horaires, traînailleries, lectures diverses, musique de fond et promenade si possible.

Profiter de l'absence de Pascale pour vous parler du temps. Le soleil qui est avec nous est génial, il me fait croire que l'hiver va bientôt finir, que je peux ranger le grattoir à pare-brise, et la doudoune encombrante. Et puis je vais économiser de l'énergie ! Plus besoin de ma lampe à bonne humeur...

Profiter des congés pour aller à Paris. Profiter de mon séjour à Paris pour voir des bloggeurs... Même si eux ne sont pas en vacances :-(

Profiter de Paris pour voir ses expos. Voici les quelques idées que j'ai sélectionnées. Vues du présent, du passé, et de l'avenir. (Je compte aussi aller à la Cité des Sciences.)

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dimanche, 20 janvier 2008

LIBRES ?

J’avais lu deux critiques chez Pascale et Polysémie avant de voir le film, dans lesquelles on était d’accord pour dire qu’on ne pouvait ressentir de sympathie pour le personnage principal, qu’on ne peut effectivement pas qualifier d’héroïne. J’adhère complètement à cette analyse, en ajoutant que ce n’est pas un film sur des personnages, mais que Ken Loach nous balance en pleine figure l’élément central de son film : la société libérale que nous sommes en train de construire. Le personnage principal, c'est lui : THE FREE WORLD ! La problématique est en fait : Au nom de la liberté, vous prônez le libéralisme, mais vous n’en sortirez que plus aliénés. Pour servir ce « personnage » qu’est le monde libéral au plus bas de l’échelle sociale, il fait agir sous nos yeux un certain nombre d’êtres humains, dans des situations diverses, mais tous dominés par des gens socialement plus forts qu’eux. Dans une société libérale telle que l’Angleterre d’aujourd’hui, qu’on nous vante parce qu’il y a moins de chômage, moins de lourdeurs administratives, les gens vivent au jour le jour, en étant toujours la victime ou le bourreau de quelqu’un. Il semble en effet très facile de se transformer en exploiteur de sans papiers, au grand jour, sans que la police ou le fisc n’intervienne. Pascale nous dit « En effet, de victime, Angie devient exploiteur jusqu’à finalement être bourreau et utiliser la misère des autres, en profitant sans état d’âme des clandestins aux abois ».J’ajouterai qu’à force de les exploiter, elle en fait des bourreaux. Ken Loach montre bien comment l’exploitation par des patrons malhonnêtes crée des comportements mafieux chez les victimes, qui n’ont que cette défense-là, la justice ne pouvant rien pour eux, puisqu’ils sont sans papiers. Pascale parle de rédemption, et effectivement il y en a une once, dans le personnage de l’amie, qui, « enfin !!! » a-t-on envie de dire, rejette Angie et la laisse seule dans l’impasse où elle s’est elle-même engouffrée. Mais même ce personnage brille par sa lâcheté pendant les 4/5èmes du film ! Quant au grand-père chez qui Polysémie voit de l’humanité, c’est vrai qu’il est à priori moins mauvais que les autres personnages, mais c’est un faible, dont on voit qu’il a dû accepter sa condition sans combattre que ce soit dans son couple ou dans son travail, et qui, pauvre dans la société de consommation d'aujourd'hui ne peut être un modèle à envier pour Angie, et l’on ne peut s’empêcher de se dire qu’il est temps de se préoccuper autant de l’éducation de son petit-fils, quand on n’a pas su inculquer le minimum de valeurs humaines et politiques à sa propre fille ! L’art de Ken Loach, c’est de nous donner une vision objective jusqu’à l’inhumain, d’une tranche de vie, d’un morceau de société, dans un quartier donné, à un moment donné, sans jugement, ni accusation, ni pardon. A nous de faire notre propre analyse, et d’en induire un message en fonction bien sûr de notre vécu, et de nos convictions profondes, ce qui fait de ce film une œuvre multiple.

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vendredi, 11 janvier 2008

Une note ciné quand même !

Pascale nous a proposé un questionnaire sur son blog, et je m'y colle ! J'ai vraiment écrit les premières réponses qui me sont venues à l'esprit, même si ensuite, il m'en est venu d'autres... 

 

Plaisirs inavouables :

Les Uns et les Autres, de Lelouch.

Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ?, de Zemeckis.

Et les dessins animés de Walt Disney.

Classiques Ennuyeux :

Fanny et Alexandre et beaucoup de films de Bergman. Génialement ennuyeux.

Adorés à l’adolescence, puis abandonnés :

La Fureur de Vivre (Rebel without a cause, j’ai même fait un exposé en anglais en 1ère !) de Nicholas Ray.

Chefs-d’œuvre méconnus :

Tumultes, de Bertrand Van Effenterre.

Kaos, (le premier, je n’ai pas vu le deuxième) des frères Taviani, pour ne pas donner le même titre que Pascale.

Punch-Drunk Love, de P. T. Anderson

Navets géniaux :

La Belle Américaine, de Robert Dhéry.

Films détestables :

Apocalypse Now, de Coppola.

Mary à tout prix, des frères Farelly.

Pleurer à chaque fois :

L’incompris, de Luigi Comencini.

Billy Elliott, de Stephen Daldry.

Mourir de rire à chaque fois :

Frankenstein Junior, de Mel Brooks.

Les Tontons Flingueurs, de Georges Lautner,

La Vie de Brian, des Monty Python.

Et tant d’autres…

Etre émoustillée à chaque fois…

Irène Jacob et Charlotte Gainsbourg

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Gérard Lanvin.

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Cahiers du Cinéma ou Positif ?

Sight and Sound, magazine britannique.

Cinéaste trop vanté :

Francis Ford Coppola.

Sainte Trinité :

Elles : Pascale Ferran, Chantal Akerman, Catherine Deneuve.

Ils : Cédric Klapisch, Woody Allen, Krzysztof Kieslowski (Cette question là, elle était trop mortelle !)

Entrée en cinéphilie :

On achève bien les chevaux, de Sydney Pollack.

Family Life, de Ken Loach.

La Chatte sur un Toit Brûlant, de Richard Brooks

Hiroshima Mon Amour, d’Alain Resnais.

The Go-Between (Le Messager) de Joseph Losey.

dimanche, 30 décembre 2007

Idole trop méconnue

De temps en temps je vous ressors de derrière les fagots, les petites pépites qui illuminaient mes 20 ans. Plume Latraverse était un trublion utile dans l'imagerie bien-pensante que les français avaient du Canada à l'époque. J'ai assisté à un de ses concerts, dans une MJC de ma ville, et ce fut un bonheur total. Je vous propose deux liens qui vous le feront découvrir un peu. N'hésitez pas à jeter un oeil à toutes les vidéos le concernant. Le son n'est pas toujours très bon, mais l'ambiance y est.

http://fr.youtube.com/watch?v=DVNH6_b8rPA&feature=related

http://www.dailymotion.com/relevance/search/Plume+Latraverse/video/x3j2ol_20071118src-tout-le-monde-en-parle_music

 

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Dès que je croise une compil', je me l'achète !

jeudi, 27 décembre 2007

Velléités littéraires

Il y a quelques temps j'ai eu des vélléités d'écriture. Je devais participer à un concours de nouvelles, mais ayant "merdouillé" pour envoyer le résultat de mes cogitations, rien n'est jamais arrivé à destination. Alors que certains d'entre vous sont en vacances et sont peut-être affalés dans leur canapés après moult agapes, je publie donc un texte que vous aurez liberté de lire ou non :

Portion Incongrue

 

 

 

XS215 vit dans le troisième quartier, portion S2, et comme tous les soirs a posé son doigt sur la pastille rouge à droite de la porte, et le coulissement  a provoqué le sifflement doux et familier qui semble lui murmurer « entre chez toi, ils n’y sont pas. » Il y a quinze jours encore, il pouvait garder son gant, ou utiliser sa main gauche, s’il en avait envie. Mais à présent, seul son index droit peut lui offrir calme et repos. Dans une boite en carton des années 2010, il a rangé toutes les clés de la maison. Il y en a des petites, des dorées, des cubiques à l’extrémité, une en forme de latte en plastique. Autant qu’il s’en souvienne, c’était celle du parking, une autre qu’il chérit, parce qu’elle est grosse, lourde, et qu’elle fermait sa chambre. Il les garde, ces clés qu’il pouvait prêter, qui ressemblaient sans le savoir à chacune des pièces dont elles étaient le sésame. La boîte, il ne la sort que la nuit, après une heure et avant trois heures, seule période où les projecteurs s’éteignent complètement. Alors, les caméras ne voient pas tout.

 

La porte à peine refermée, le détecteur de présence déclenche la diffusion de ces notes qu’il essaye de ne pas écouter. Tous les soirs, invariablement, le dimanche matin lorsqu’il revient de chez le buraliste où il achète chaque semaine le journal et une boite de pastilles d’iode, ou le matin quand il a terminé de promener son chien, il entend, sans même se rendre compte que c’est de la musique, la version métallico-aléatoire du concerto de l’Empereur de Beethoven. En fait il ne l’entend plus. Et pour cause, il enfile désormais des blokoreils qu’il a trouvés au même rayon que les pastilles. Dans ce magasin de la rue Kouchner, il peut tout aussi bien trouver des filtres à airs que l’on place dans ses narines pour supporter l’odeur de la rue, que des combinaisons jetables pour éviter les démangeaisons. La vie n’est pas si dure finalement, contrairement à ce que disent les radios subversives qu’il capte parfois par hasard sur son orditroni dernier cri. De toute façon ce soir XS215 s’en fout. YP12Q7 va venir. Elle lui a télépathé son heure d’arrivée, et il va pouvoir lui ouvrir. C’est la deuxième fois qu’il est ému d’amour. La première fois, le comité de préservation n’avait pas validé l’émotion qu’il ressentait pour G124XZ. Le 2 ne leur convenait pas. Alors il ne l’a plus vue. Il se demande parfois si elle vit toujours dans la même portion. Du temps de G124XZ, la musique ne jouait pas tout le temps. On avait encore le droit de prendre des minutes de silence. Sans abuser, bien sûr ! Il parait qu’un jour les projecteurs de plafond seront réglés exactement comme la musique. Il a du mal à penser qu’ils pourraient aller jusque là. Cela semble hier, les soirs où YP12Q7 le surprenait en venant l’attendre chez lui. Elle se fondait dans son intérieur douillet et lui préparait son repas préféré : champagne et huîtres fumées aux oignons. Ce soir c’est lui qui cuisine. Mais il a peur d’oublier l’heure. S’il n’ouvre pas, YP12Q7 ne pourra pas rentrer, et si une patrouille la rencontre dehors, plus tard que l’heure d’arrivée prévue, et sans son certificat de fin de soirée qu’il doit lui signer avant qu’elle ne s’en aille, elle finira la nuit dans la capsule de police la plus proche. Au magasin de la rue Kouchner, il a eu envie de lui acheter les lunettes que portait le robot de la caisse. Des montures bleu ciel comme les yeux de YP12Q7. Mais quand il a dit au robot : « Ils font les mêmes pour les hommes? », celui-ci lui a ri au nez sur l’air de l’Empereur, et il a compris qu’il deviendrait vite suspect s’il se permettait d’insister. Alors il est reparti, a glissé son index droit sur la pastille rouge, a entendu dans un sifflement « Entre chez toi, ils n’y sont pas » et il a pénétré dans la chaleur de son appartement, uniquement parasité par les sons métallico-aléatoires. Il regrette les lunettes, le cadeau qu’il ne fera pas, le sourire de son premier amour, les souvenirs bons ou mauvais de son enfance qu’on lui a effacés à trente ans pour qu’il ne perde pas son efficacité à son poste, et le fait de ne pas avoir osé demander des vacances. Cela fait quatre ans qu’il n’en a pas pris, alors il sait qu’il est sur la liste des libérables. Mais il ne veut pas se faire remarquer. Déjà, il y a six mois, il s’est permis de demander qu’on baisse le Concerto dans son bureau parce qu’il avait mal à la tête, et il sait que cela lui a valu un rapport. Alors, pour les vacances, il attendra l’année prochaine.

 

Il se remet à la cuisine. Sur la planche à découper, il place l’oignon et l’émince avec le couteau qui lui vient de ses grands-parents. Il aurait dû le faire enregistrer. Il y pense à chaque fois. Avec dextérité il émince. Il pense à YP12Q7, imagine sa démarche sur le trottoir d’en face, regarde l’heure, dans trois minutes, il ira lui ouvrir. Elle sera là, et pour un instant ils seront seuls, sans musique, sans le monde autour d’eux. Une mare de sang se forme soudain sur la planche à découper, au milieu, une phalange. Qui pâlit. Elle devient illisible. Plus jamais il n’ouvrira sa porte. Plus jamais il ne verra YP12Q7. Jamais la police ne la croira. Et jamais elle ne comprendra.

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vendredi, 02 novembre 2007

Vous donner envie de voir une exposition...

Mardi je suis allée à une exposition consacrée à Francisque Poulbot, particulièrement focalisée sur ses talents d'affichiste et le côté "angélique" du personnage. Le clou de la visite, c'est une émission d'environ 40 minutes en noir et blanc, tournée en 1966 où le témoignage de Roland Dorgelès nous en apprend plus que tous les commentaires sous les affiches.

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Il y a 11 ans j'avais déjà vu une expo au Musée Montmartre, où l'amour de l'homme pour les enfants, et tout le bien qu'il leur avait apporté était mis en évidence, sans oublier l'engagement politique. Ce qui m'a frappée c'est l'oubli dans lequel on semble s'obstiner à laisser cet artiste. En 1966 sa veuve et ses amis déploraient qu'aucune rue ne portât son nom à Montmartre (ce fut apparemment réparé en 1968 alors qu'il est mort en 1946), et aujourd'hui j'ai cherché en vain sur internet une photo de lui à vous montrer sur cette note.

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J'ai souri de l'audace, mais aussi de la franchise et de l'absence de langue de bois quand sur une affiche promouvant un spectacle gratuit pour les enfants de la Butte, il précisait que "les gosses de riches étaient exclus". Aucun commentaire ne soulignait le fait que les Frères Fratellini lui apportèrent leur participation gratuite à plusieurs de ses spectacles de bienfaisance.

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Allez quand même voir cette expo, car les affiches valent le détour. Mais passez aussi par le Musée Montmartre, aucune expo ne m'y a encore déçue et le lieu est rempli de nostalgie, et d'engagement.

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samedi, 13 octobre 2007

Je l'adore

Je ne sais pas encore si je pourrai y être... Sur un coup de tête, je peux encore me décider. Bien sûr, ce jour-là il ne chantera pas, mais sa voix opérera son charme très certainement. Alors, si vous ne le connaissez pas, et parce que ce spectacle ne semble pas ressembler à ce qu'on voit tous les jours, allez-y !

Peut-être même qu'on s'y croisera !

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samedi, 29 septembre 2007

Je savais bien qu'il restait des américains fréquentables !

Non, ils ne sont pas tous en faveur des OGM et de la viande aux hormones ! Lisez plutôt :

PHILADELPHIE (AP) -- Lassés des attaques et des menaces d'interdiction du foie gras, un groupe de chefs de Philadelphie a décidé de riposter en servant le mets controversé dans un menu à cinq dollars (3,50 euros).

 

Une vingtaine de restaurants participeront la semaine prochaine à cette campagne de promotion pour défendre le foie gras, menacé d'interdiction par un conseiller municipal qui voudrait suivre l'exemple de Chicago. Le foie gras est sur la sellette dans plusieurs pays, les associations de défense des droits des animaux dénonçant le gavage forcé des oies et canards.

 

Michael McNally, du London Grill, proposera la semaine prochaine toute une série de plats à base de foie gras, bravant les protestations qui surviennent dès qu'il met le produit à sa carte. "Pour nous, c'est une question de liberté de choix. On ne veut pas que les gens nous disent ce qu'il faut faire", explique le restaurateur qui a déjà dépensé 20.000 dollars (14.000 euros) de frais de justice contre les manifestants.

 

Reste que l'interdiction aiguiserait plutôt les appétits... Ariane Daguin, qui dirige D'Artagnan, compagnie de distribution alimentaire basée à Newark dans le New Jersey, explique que ses ventes de foie gras ont triplé à Chicago dans l'année suivant l'interdiction. L'arrêté interdit en effet aux restaurants de vendre du foie gras, mais pas d'en servir. Certains restaurants se sont donc engouffrés dans la brèche, et proposent des assiettes de toats à 21 dollars (15 euros) avec... supplément gratuit de foie gras. AP

Ca m'a fait plaisir de lire ça, et de penser que bientôt j'entendrais de nouveau sur les ondes la pub "Foie Gras, Doigt Frais !"

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vendredi, 31 août 2007

Une expo : Rodtchenko

Au musée d’Art Moderne de Paris. J’ai vu et apprécié l’exposition d’œuvres de Rodtchenko, artiste soviétique. Quelques photos et liens pour vous donner envie d’aller y faire un tour.

 

http://www.rodtchenko.com/ (pour les anglophones)

http://www.evene.fr/culture/agenda/rodtchenko-photographe-17230.php (en français)

http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=6450&document_type_id=2&document_id=29759&portlet_id=15515

 

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Avec toute l'ambiguité des artistes ayant participé à la propagande soviétique, mais faisant manifestement preuve d'un talent, une intelligence, et une qualité visionnaire incontestables, il m'a fascinée.

jeudi, 30 août 2007

Trois films et deux restaurants

Au cas où il y aurait des bloggers qui l'aurait pas encore compris, j'ai passé deux jours à Paris. J'ai vu 4 potes, ai été deux fois au restau, et ai fait une bouffe chez les copains, ai visité une expo (j'en reparlerai peut-être) et vu trois films !

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Au premier, la séance était à 9 h 10, il y avait 9 personnes dans la salle, du silence, quelques sourires à propos. Le film c'était Le Fils de l'Epicier. (Ben oui, quand on s'appelle Ed, on ne peut pas rater un film qui parle d'épicier !)

Au deuxième, la séance était à 9 h 10, il y avait 22 personnes, trois personnes bafraient des pop corn, 4 ou cinq faisaient du bruit avec des sacs plastique, trois ou quatre bavardaient. Le film c'était Trois Amis.

Au troisième, la séance était à 14 h 00, il y avait 6 personnes, personnes ne bavardait, une a failli s'endormir, moi. Le film c'était Mientras Tanto.

Ne ratez pas le premier, qui est vrai, frais et émouvant, allez voir le deuxième si vous voulez voir quelque chose de facile, mais sympa, et si vous supportez de voir Philippe Noiret défiguré par la mort approchante, n'allez voir le troisième que si vous ne ratez aucun film en espagnol. C'est plutôt bien filmé, mais trop de scènes sont "gratuites", et ce film décrit comme "urbain" m'a montré des personnages que j'ai trouvé un peu "ringards". Mais l'Argentine en est sûrement là.