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dimanche, 30 mai 2010

TIENS, UNE BD !

Je lis et relis mes BD et parfois j'en découvre une nouvelle. Ca a été le cas lors de mon dernier passage à ma librairie préférée. Un beau regard un peu caricatural, mais pertinent sur la vie en ville, et par exemple, à Paris. Au début, je me suis demandé si je ne m'étais pas trompée, si ce n'était pas une BD pour enfants, mais au bout de trois pages, non, j'ai souri, puis ri. Je me suis sentie visée parfois dans ce portrait des citadins. C'est sûrement pour cela que j'ai trouvé ça drôle.

J'attends le deuxième !

mercredi, 19 mai 2010

Les antiquités : sont toujours de fabrication moderne*

*Gustave Flaubert

Et dimanche nous nous sommes levées à 5 h 45 et à 7 heures nous étions installées. Cela peut paraître tôt, mais à cette heure là, les croissants sont tout chauds, l'air est vif, mais ne transperce pas, et les rues sont encore presque vides, même un jour de brocante. Une journée pleine de mots entendus et de photos pas prises, mais qui auraient mérité de l'être.

Une femme, marchant le regard vide, cheveux longs mal coiffés, un peu de Yolande Moreau ou des acteurs de Groland. Vous voyez ? Déjà, ça attire le regard, qui descend, et là... Dans sa main gauche, et ne ralentissant pas sa marche, une tronçonneuse.

Observation du jour : Liane Foly, Les pères apostoliques et les vieux jeux de cartes, ont un point commun. On les touche beaucoup, mais on ne les achète pas.

Enfin, si, le gagnant est : "Les Pères Apostoliques", acheté par un ancien collègue, qui l'avait déjà lu (!), mais voulait le relire. Chaque jour m'étonne.

Pour la prochaine fois, il y a deux thèmes vendeurs que je dois prospecter : la chasse et le paranormal. Y a-t-il un lien entre les deux ?

samedi, 15 mai 2010

"On doit en manger, parce qu'ils nous en vendent énormément..."

"... de la lessive !" dixit Coluche à la fin des années 70. Mais déjà un peu plus tôt, on trouvait ça:

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Non, on ne bradait pas le Pacs, et la com n'était pas meilleure qu'aujourd'hui. Valable un mois, mais pas de date. Le fournisseur ne risquait pas de la faire la réduc !
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Déjà à l'époque, seule la femme s'occupait de la lessive, et était tellement écervelée qu'elle risquait de jeter 50 francs par les fenêtres. Je dis déjà, car en 1979, j'ai écrit au beurre Charente Poitou pour leur signaler que leur pub était machiste ne s'adressant qu'à "madame" pour parler de cuisine !
Ce document est issu des fouilles entreprises ce jour dans ma maison pour une brocante demain. Mais cette carte, je ne la vends pas, non mais !

dimanche, 09 mai 2010

DEUX ARTICLES EN UN

Mon défi était là : http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Vous trouverez tous les textes là: http://defi-ecriture.tinad.fr/

Mais en avant-première, ici, le mien et celui de Pascale, pour qui mes désirs sont parfois des ordres. Je n'ai pas dit désordre ! Lisez, profitez, sans modération, jusqu'à la dernière expiration.

Knock-out sans grand espoir de récupération

Un jour il tomba en adoration devant sa postière. Il retint sa respiration, réussit péniblement à prononcer l'énumération de ce qu'il venait chercher, mais quand elle en vint à l'oblitération, il prit une forte inspiration et voulut le lui dire avant qu'elle n'ait finit l'opération. Il ressentait tant d'admiration devant sa coloration sous la réverbération du néon et sous l'effet de la ration de sourire qu'elle lui proférait chaque jour sans exagération ! Jamais de commisération ! Mais soudain il sentit l'altération de sa voix qui au lieu d'une déclaration, ne put devenir qu'une pauvre aspiration. C'était une conspiration de ses sens. Pourvu que cela ne finisse pas en castration psychologique. Dans la soudaine évaporation de ses rêves il dit adieu à l'exploration de l'amour, à la consécration de ses désirs. C'était le problème avec sa génération. S'ils n'obtenaient pas réparation immédiate, ils ne faisaient plus que de la figuration. Quelle aberration ! Ce renoncement dans la nouvelle décoration du bureau, ce jaune et ce gris sans considération pour l'esthétique, cela appelait à la défenestration.

DESINTEGRATION  

Avant que le délai du 8 mai n'arrive à expiRATION, je me suis dit « prends une grande respiRATION, et pour ce projet de narRATION, mets en route ton inspiRATION, sinon ton Dada qui te voue adoRATION, que dis-je vénéRATION, sera confronté à une intense frustRATION, une désagréable ulcéRATION ». Je ne veux pas être la cause de sa prostRATION même si j'estime que cette idée d'allitéRATION en « ration » est un tantinet une exagéRATION. Mais je ne souhaite pas, une fois de plus être à l'origine de l'exaspéRATION du Dada, de la détérioRATION de son moral, de la désintégRATION de sa joie de vivre, ou pire encore, de sa déconsidéRATION. Je sais qu'il est capable de commiséRATION et de pondéRATION. Et pourtant il ne comprend pas toujours mes élucubRATIONs qu'il évalue comme de la déconcentRATION, une forme d'altéRATION ou de déstructuRATION mentale, mais auxquelles il apporte modéRATION et édulcoRATION en les nommant « évapoRATION ». Mais là je dis : conspiRATION !. Ce n'est pas parce qu'il travaille dans une administRATION qu'il peut se permettre de telles déclaRATIONs. En tout cas ce n'est nullement un problème de généRATION même si nous ne possédons pas les mêmes mensuRATIONs et il faudra bien qu'un jour ce Dada fasse abjuRATION de ces vociféRATIONs. Moi aussi, j'ai des aspiRATIONs, je suis capable d'amélioRATION, de concentRATION, de pénétRATION, je lui en ferai la démonstRATION.

Je participe donc à cette étrange opéRATION, une orchestRATION arrangée par cette confédéRATION, cette corpoRATION qui nous demande sans rémunéRATION d'écrire des aberRATIONs. Il faudra que j'en établisse la factuRATION ou que je demande répaRATION. En tout cas pour parvenir à la libéRATION de tous ces termes en « ration » je suis victime d'une forte transpiRATION. Je suppose qu'après récupéRATION et aéRATION, sans en arriver à la défenestRATION, il y aura restauRATION de bonnes vibRATIONs.

Alors, fais-je à présent partie de cette fédéRATION ? Y'aura-t-il délibéRATION puis décoRATION ? Ou insatisfaite de ma collaboRATION, en arrivera t'on à la séquestRATION, l'éventRATION ou l'épuRATION ?

dimanche, 18 avril 2010

ALLEMAGNE, DERNIERE !

LA RUE S'EXPRIME...
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Demain je reprends le chemin du lycée et je vous récris une vraie note... peut-être. Aujourd'hui, je peux vous faire un condensé de cette fin de vacances qui ont été bien remplies, tant par le boulot (mais au moins c'est fait, et ça y est j'ai bouclé tout ce qui était en retard) que par les bons moments. Hier nous sommes allées voir Adèle Blanc-Sec, et avons passé un excellent moment. Les avis sont très partagés sur allociné, mais les "contre" font souvent abstraction du fait que ce film est avant tout la transformation d'une BD, et Luc Besson a réussi à lui faire conserver son humour, son imaginaire en y ajoutant quelques anachronismes qui m'ont bien plu. Aujourd'hui nous avons profité du soleil et de la terrasse en nous faisant un barbecue : brochettes de poulet tandoori, un délice dans une atmosphère d'été. Ce soir en principe, nous allons voir le film de Burton, malgré toutes les critiques négatives entendues. Si c'est comme pour le film de Besson, j'aime mieux me dire que je ne l'aurai pas raté et me faire mon opinion moi-même. Bonnes vacances à ceux qui les commencent, et bonne reprise à ceux qui en avaient avant. Aux autres, bonne fin de dimanche !

mardi, 13 avril 2010

ETERNELLE OU EPHEMERE

Je connais donc l'Allemagne depuis 41 ans (toute première fois avec mes parents sur le Rhin avant ma sixième !). Certaines choses ne changent pas :

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Notre Mireille nationale donne toujours des concerts là-bas !
Mais il faut quand même faire 25 % de réduction pour attirer le chaland...
Je me demande même s'ils n'offraient pas un oeuf en prime.
D'autres aspects en revanche évoluent. On m'a toujours dit que les allemands étaient disciplinés, et pourtant :
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Et en plus les salles fumeurs dans les restaurants sont encore tolérées, et même, pas mal de cafés ont refusé de changer leurs habitudes, préférant risquer l'amende que de perdre des clients et une atmosphère !
J'ai remarqué également qu'on voit moins de flics dans les rues. Tout cela est-il lié ?

lundi, 12 avril 2010

SPECIALE PHOTOS

Je ne photographie quand même pas QUE des fesses de rhinocéros ! Voici quelques instantanés de mon petit passage outre-Rhin.

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 Pour que notre vieille amie Pascale puisse voir mes photos, je les ai mises en format "moyen", mais vous pouvez encore les agrandir. Il suffit de cliquer dessus. Je les ai disposées deux par ligne, car je n'aime pas les notes qui  n'en finissent pas de dérouler...

 

samedi, 10 avril 2010

OEUVRE D'ART OU PRODUIT

Nous arrivions en Allemagne le samedi et mes amis m'ont annoncé une surprise (Überraschung) pour le dimanche après-midi après le tour de ville en bus. Le soir, avec les oeufs de Pâques, le cadeau était là: des places pour une représentation du Cirque du Soleil ! Je suis une fan du cirque contemporain, M. le sait. Une telle dépense et le fait qu'elle avait dû les réserver il y a six mois pour que je ne rate pas ça, m'a touchée énormément. Ces amis dont je vous ai déjà parlé, sont d'une immense générosité, et feraient tout (et ont toujours tout fait) pour me faire plaisir. De ce côté là, donc, que du bonheur !

Mais il y a eu le spectacle. Et ma déception. J'avais eu la chance de voir le Cirque du Soleil au Cirque d'Hiver (en 1990 je crois) lors de leur premier passage en France. A l'époque, j'avais presque pleuré d'émotion devant tant de créativité, d'émotion, d'innovation, de prise de risque artistique. Mais, depuis, le directeur de ce cirque, Guy Laliberté, est devenu milliardaire et s'est payé un voyage dans l'espace. Je suppose qu'il ne veut pas risquer de perdre ce niveau de vie, ce qui explique ce que nous avons vu ce dimanche de Pâques à Stuttgart. Des artistes techniquement parfaits, dans un spectacle huilé, mais sans aucune émotion, à l'exception d'un clown-mime qui nous a fait rire lors de ses deux apparitions, et deux trapézistes qui, elles, nous ont donné un vrai numéro dont on sentait qu'elles étaient les auteures et les actrices en nous offrant vraiment leurs rêves. Les metteurs en scène s'auto-définissent sur leur site comme "concepteurs". L'ensemble était un peu comme un "Grand Cabaret" de Patrick Sébastien, heureusement sans les bavardages promotionnels entre les numéros, mais à la place nous avions droit à de la musique facile et fourre-tout. Des costumes sûrement très chers, un nombre élevé d'artistes et de figurants sur la scène, des effets de lumière (mais sans originalité), tout cela donnait un aspect festif à la chose. Mais quelle injustice de toujours citer le Cirque du Soleil comme "le nouveau cirque", alors que ce que j'ai vu était déjà usé, vu et revu !

J'ai d'autant plus envie de rendre hommage à des compagnies moins connues, moins médiatisées, mais où les artistes se renouvellent sans cesse, sans que la décoration, les moyens techniques et les effets spéciaux ne fassent perdre leur âme à leurs créations. Plutôt que de payer 60 euros (pour voir le Cirque du Soleil dans une Arena [genre Zénith] tout en haut sans pouvoir distinguer aucun visage), allez voir des compagnies sous chapiteaux à taille humaine ou dans des cirques en dur comme il en existe encore pas mal dans la moitié nord de la France (Amiens, Reims, Paris, Chalons-en-Champagne...). Vous voulez des exemples ? En voici:

Le Cirque Plume, le Cirque Baroque, tous les ans, les spectacles de promotion du CNAC (école nationale des arts du Cirque), la compagnie circoaero, avec un Cirque Plus Juste, Cirque Altaï, les Arts Sauts, la Compagnie zafou'rire... J'en oublie. Parmi eux il y a des spectacles plus intimistes, ce n'est peut-être pas votre tasse de thé. Mais tous ont en commun un énorme travail fourni avec amour pour nous faire rêver et voyager dans d'autres dimensions. On sort de leurs spectacles en ayant envie de dire merci, pas en se disant, "ouais, y'avait du monde, du bruit, de la technique, ça doit coûter cher !".

 

Bien sûr je n'ai pas dit ma déception à mes amis. C'est le Cirque du Soleil qui m'a déçue, pas eux.

vendredi, 09 avril 2010

IMPREVU MAIS GOÛTU

On n'en avait pas entendu parler. Les journaux en allemand, nonobstant le fait qu'ils nous posaient quelques difficultés de compréhension, nous avait caché cette actu qui pourtant avait son importance ! Les cheminots français étaient en grève. Arrivées à Strasbourg, nous avons comme prévu pris un café, puis ne voyant pas notre train affiché, nous sommes inquiétées. Pas une info écrite ou orale pour les allemands où les français venant d'Allemagne. Pour le savoir, il fallait arriver de la ville. Bref, notre train n'existait plus. Qu'à cela ne tienne, nous avons prolongé nos vacances par une belle balade dans la Petite France et dans et autour de la cathédrale, puis lorsque nous fûmes fatiguées, nous sommes allées lire des BD pendant presque deux heures dans la bibliothèque municipale près de la gare. Nous y avons trouvé confort et  grand choix. Le soir un train rescapé nous a ramenées à la maison ravies de notre escapade strasbourgeoise. La grève a du bon.

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Depuis ce matin, c'est grand weekend avec ADMV à la maison, et sans devoirs à faire pour moi (je garde ça pour mardi pour une fois), alors nous en profitons : balade en vélo, restau thaï, lecture relax sur la terrasse !

samedi, 03 avril 2010

Z'ETES TROP FORTS !

Bon, Pascale a raison (pour une fois) je ne vais pas vous laisser ma note du 2 toute la semaine. En voici donc une autre pour me prouver que vous êtes très forts. Cliquez sur ce lien :

http://www.maison-de-heidelberg.org/scripts/jeu_concours....

QUESTION SUBSIDIAIRE

Quelle est la première ville où je suis allée en Allemagne ? J'avais 13 ans. Voici une photo pour vous aider :

lundi, 15 mars 2010

SUFFIT PAS DE VOULOIR

Les consignes, c'était :

http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/archive/2010/...

Pour répondre au défi de zapette, voici mon texte. Je suis en retard, mais cela n'a rien à voir avec la superstition. Le 13, c'était une bonne date. Mais y a eu d'autres impondérables. Du boulot, un ciné, les Desperate Housewives, des festivités obligatoires dans mon lycée, des copains pour un thé...

Archibald était né par un jour ensoleillé. La première chose qu’il avait vue, c’était le sourire de ses parents, et s’il était sorti un cri de sa gorge, c’était de joie. Il ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Mais quelques années plus tard, après qu’il ait échappé aux pires tourments de l’enfance : mauvaises notes, varicelle, mauvais traitements de la part de ses camarades de classe, club de foot, Archibald dut se rendre à l’évidence : il était heureux. Jusqu’à ses 18 ans, cela ne le gêna pas trop. Il se disait que sa crise d’adolescence finirait par arriver, avec des conflits envenimés. Mais non. Une fois majeur, il décida de partir de chez lui, et de vivre une vie bohême où tout ne serait pas si facile. Mais un jour qu’il était allé faire ses courses avec le fruit de la manche du dimanche matin (il était évidemment doué pour la guitare et le chant), il gagna une maison ! Pour ne pas s’habituer à ce bonheur non mérité, il la donna à Emmaüs. Mais ceux-ci l’accueillirent et il s’y sentit bien. Alors il se mit à sortir le soir sans son beau pull jacquard tricoté par sa maman. Connaître les affres d’une maladie (non mortelle, mais quand même une petite maladie où l’on souffre un peu) était une chose à laquelle il rêvait depuis l’enfance. Mais aucun coup de froid ne voulut de lui, ni un seul virus. Il essaya tout pour ressentir tristesse, dégoût ou colère. Le jour où il zappa pour regarder de la téléréalité, les techniciens étaient en grève... Une chineuse venue chez Emmaüs tomba amoureuse de lui. Il lui posa un lapin. Mais une autre arriva, encore plus belle et plus amoureuse. Las de ce bonheur qui n’en finissait pas, il se retrouva un jour sur un quai de la Seine, tâchant avec passion de faire naître en lui la plus grande mélancolie qu’il pouvait imaginer. Il y arrivait presque. Là, derrière le sternum, il commençait, lui semblait-il, à ressentir ce qu’il avait lu dans les livres. Le Spleen, les souffrances du jeune Werther, les malheurs de Sophie… Il se sentait presque prêt à sauter. Le froid l’engloutirait et les journaux feraient paraître un entrefilet parlant de son « malheur ». Enfin. Il serait comme tout le monde. Alors qu’il s’approchait de l’eau, une bourrasque plaqua contre lui un gratuit qui traînait par là. Sur la première page, il lut : « La gauche au sommet, désaveu pour la majorité. » Il repartit vers son banc, lut les détails, et sourit. C’était encore raté !

 

Pour le relire et lire les autres versions du même défi, allez de ce pas là :

http://defi-ecriture.tinad.fr/

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lundi, 22 février 2010

JE SUIS ALLEE VOIR FANTASTIC MR FOX

Et j'ai bien aimé. D'abord je suis souvent fan des films d'animation. Ca reste un vieux rêve non réalisé de participer à la création d'un film d'animation. Et puis je me suis dit que c'était chouette, que comme zapette elle l'avait vu aussi, le jour où Pascale ferait un quiz où y'aurait Shrek et Mr Fox, zapette, elle aurait deux fois plus de chances de gagner.

Esthétiquement c'est réussi. C'est librement adapté d'un livre de Roald Dahl que je n'ai pas lu, mais cela m'a rappelé les personnages de The Wind in the Willows. C'est plein d'animaux qui parlent (ça donnerait des idées pour notre dernier défi d'écriture) et qui disent des choses pas inintéressantes. C'est une jolie critique de notre société, de l'éducation, de la pression sociale pour être comme tout le monde, de ce que les parents attendent de leurs enfants, etc. Mais bien que ce soit un film d'animation, les personnages ne se relèvent pas de tout, et comme les humains de notre monde à nous, doivent parfois vivre avec des prothèses. Ce sont des marionnettes, pas des toons ! Mais ils sont très beaux. On croit à leurs regards, à leurs sourires et leurs larmes.

Le seul bémol, c'est que je l'ai vu en VF. D'habitude pour les films d'animation, ça ne me gêne pas, et la traduction est plutôt bien faite. Là, il manquait toujours un petit quelque chose. J'ai reconnu la voix d'Isabelle Huppert, n'ai su qu'à la toute fin du générique que c'était Amalric qui faisait la voix de Mr Fox, et ne connaissais pas du tout les autres. Je salue leur boulot comme honnête et sérieux, mais à lire et entendre certaines critiques (et particulièrement dans le Masque et la Plume hier où ce film a été conseillé) je me suis dit que la traduction de toutes les chansons avait déjà dû faire perdre beaucoup de poésie et d'humour, et j'ai hâte de m'acheter le DVD pour goûter les dialogues d'origine. Et Clooney en personnage principal, désolée, mais.... What else ?

samedi, 20 février 2010

LA PROF VA ETRE CONTENTE...

Pour une fois, je suis en avance sur les délais, et je n'écris pas mon défi en dix minutes avant l'heure fatidique de la remise des copies ! Ce texte vous pourrez donc le lire aussi , suivi je pense des propositions de mes complices de défi. Si vous souhaitez participer aussi, je vous rappelle les consignes ici.

Ca pue ici, vous ne pouvez même pas imaginer ! A attendre comme ça sur le trottoir, à deux pas des voitures qui passent sans arrêt. Me faire ça à mon âge... Comme si c'était vraiment utile que je sois là, harnaché comme pour partir rendre visite à un campement berbère, alors qu'au mieux je vais me dégourdir les jambes sur huit-cent mètres au milieu des poteries, des vendeurs hystériques et des tapis. Je ne sais pas ce qu'il a fait avec ma longe, mais ça me gratte l'œil. Je me trouve moche ces temps-ci. Ah, si vous m'aviez vu il y a dix ans, le poil dru et brillant ! Et l'autre touriste, là, avec son appareil photo, qui me mitraille quand même parce qu'elle n'a jamais rien vu! Qu'elle courre toujours pour que je la regarde ! Le mépris, voilà ce qu'ils méritent tous ces blancs becs qui accourent dès le premier soleil, mais qui ne semblent pas apprécier le dixième de ce qu'on leur offre. Crois-tu qu'elle poserait ses fesses là-haut ? Bien trop douillette. J'en ai mal aux genoux, tiens. Et puis j'ai soif. Mais on ne boit pas devant les touristes. Bah non, ils ont lu dans les livres qu'on pouvait s'en passer. On ne va quand même pas les décevoir ! Le client est roi. Vivement ce soir qu'on se couche et que je puisse blatérer tranquille, dans une vraie odeur de crottin, et pas cette puanteur de gaz d'échappement. Je serai moche sur sa photo, j'en suis sûr, mais c'est à cause de cette vie de dingue. Ce n'est pas des conditions pour un dromadaire comme moi. Si seulement mon petit qui a été vendu à un cirque pouvait avoir une vie plus saine, plus intéressante. Mais je n'en suis même pas sûr. On nous fait rêver : de désert, de touaregs, de princesses orientales perchées sur des selles garnies d'or. Et puis voilà, on se retrouve attraction bas de gamme pour belges. Oui, je sais, elle est française. Mais elle m'a traité de chameau alors, je peux bien la traiter de belge.

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Je ne peux pas résister à l'envie de vous raconter une blague qui me fait rire depuis l'enfance :
- Tu sais ce que c'est qu'un chalumeau ?
- Non (en général, c'est la réponse, ou on vous donne la définition technique, dans ce cas c'est vous qui répondez "non" et donnez la bonne définition.)
- C'est un dromaludaire à deux bosses.
En prime je vous indique un lien qui refuse de s'afficher dans mon blog-it express (qui pour info, change souvent à présent et est toujours accompagné d'un lien vers un blog ou un site que je vous conseille de visiter !)
A lire aussi absolument :
http://www.bonjourchezdo.com/pensees/prevert/dromadaire.htm
Je ne l'avais pas lu avant d'écrire mon texte !

mardi, 16 février 2010

ANNONCE DE DEFI D'ECRITURE

Tout est , mais pour ceux qui ont la flemme de se déplacer, voici les consignes :

Mettez-vous dans la peau d’un animal, peu importe lequel, peu importe qu’il soit de compagnie, sauvage, dans un zoo ou dans votre arbre…

J'ajouterai, peu importe que vous aimiez les animaux ou pas !

Il faudra que le tout fasse entre 300 et 500 mots, et votre texte devra être posté avant le 24 février 2010. (Si vous souhaitez devenir "auteur" sur notre blog, adressez-vous à Emma, si vous souhaitez écrire en dilettante, je peux publier votre texte ici, si vous me l'envoyez par mail, et sur le blog défi d'écriture aussi d'ailleurs.)

(Je ne sais pas pourquoi, mais Emma, qui a conçu ce défi, a sans doute dû se dire que comme j'étais en vacances, il ne fallait pas me demander quelque chose de trop difficile. Pour un cheval qui parle, un tel défi, c'est du gâteau !)

L'illustration m'a été inspirée par Harvey, un film avec James Stewart qu'on s'est regardé hier soir et qui nous a beaucoup fait rire. On avait besoin de léger pour notre soirée vu qu'ADMV repartait au boulot ce matin...

vendredi, 29 janvier 2010

بهتر است به خنده!

Au lycée on ne parle que de la réforme. J'en pleurerais. Aujourd'hui j'ai assisté à la dernière séance d'information sur des filières où on a du contenu, où les SES existent encore en tant que telles, où l'on fait des langues en ES, où l'on ne formate pas au niveau minimum.

Alors pour me changer les idées, je vous ai inventé un nouveau jeu. Pour que vous participiez, je vous le dis ici (c'était dit dans les tags, mais bon...) c'est un jeu ! Multifonction.

Les Deux dingbats à trouver. Le titre à deviner. La langue du titre à identifier.

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jeudi, 28 janvier 2010

สิ่งที่ทำให้คุณหัวเราะหรือไม่?

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Ah, et puis ça aussi : dans une lettre de motivation venue d'Outre-Manche, ADMV a relevé ça :
"Je faisais le drame à l'université et à l'école."

mercredi, 27 janvier 2010

J'HESITAIS ENTRE POURQUOI JE N'AI PAS VU SOEUR THERESE.COM ET VOUS AVEZ DIT "ABÊTISSEMENT DES MASSES" FINALEMENT VOUS AUREZ UN TEXTE

J'ai du mal à publier de nouvelles notes ces temps-ci. Si je pense, ce n'est qu'à des choses qui fâchent. Et je n'ai pas envie de devenir le blog des pensées quotidiennes d'une râleuse. Alors en attendant une idée plus souriante, je vous donne une version illustrée de ma dernière participation aux défis d'écriture du blog à nous qu'on a.

 

Entre deux cloches.

 

La cloche a retenti. Ouf. Enfin ! Dix minutes, vous imaginez ? Dix minutes de liberté. J’ai mis dehors les deux de tension qui mettent des plombes à ranger leurs affaires, répondu vite fait bien fait au lèche-cul stressé qui me posait pour la énième fois la même question, pris mon manteau accroché au coin du tableau avec mon écharpe parce que la patère a disparu depuis au moins dix ans, fermé la porte à clé, vérifié que j’avais de la monnaie, dirigé mes pas impatients vers l’étage, répondu d’un « salut » léger à tous les collègues que je n’avais pas encore vus, ai enfin aperçu la machine à café, inséré ma pièce, pris mon café court sans sucre, posé ledit café sur une table où il ne risque pas grand-chose, attendu en deuxième position (la chance !) devant les toilettes, vidé ma vessie, lavé mes mains au savon que j’ai fini par apporter moi-même parce que le distributeur était toujours vide, appuyé sur le séchoir électrique inefficace, récupéré mon café, eu le temps d’aller vérifier dans mon casier si j’avais du courrier urgent, eu le temps de poser une fesse sur un fauteuil, pas plus. La cloche a retenti.

 

 

dimanche, 24 janvier 2010

FAISONS LES PRESENTATIONS

100_7721.jpgDans une note récente où je laissais entrevoir l'intérieur de ma maison, il n'avait pas échappé à l'oeil sagace de Max. Il l'avait qualifié "d'enfant du tiers monde exploité". C'était là, malgré tout, une erreur d'identification. 100_7722.jpgCe petit homme est né des mains de mon arrière-grand-père qui était peintre-décorateur. A ses moments perdus il créait des objets en bois peint pour les membres de sa famille. J'ai connu dans mon enfance une Blanche-neige et quelques nains, les 3 petits cochons, inspirés par Disney. Mais celui qui est à présent dans mon salon, me vient de mon arrière-grand-tante, et a dû naître dans les années 20 ou 30...

100_7726.jpgLa mode était encore à l'orientalisme je suppose, et sa spécificité, à mon petit indien, est qu'on peut voir un personnage différent sur chacun de ses côtés. Petite, je l'ai connu bleu, aujourd'hui, je favorise la face jaune-orangée. Il a porté la bonbonnière, puis la boîte à bijoux de ma tante Alice. Il est unique, et on s'est toujours connu. 100_7725.jpgMême s'il fait des envieux, je ne suis pas près de m'en séparer.

mardi, 19 janvier 2010

DEPAYSEMENT

Ce matin, ni les poubelles, ni Johnny n'ont réussi à me réveiller ! ADMV qui ne voulait pas rater son train a dû employer les grands moyens. Je suis excessivement crevée ces temps-ci, et j'ai décidé qu'une semaine de dépaysement me ferait le plus grand bien. Dans 18 jours, je pars là :

Enfin, je suppose qu'à certains endroits ça doit y ressembler. L'actu me déprime, et je ne voyais pas quoi vous dire d'autre.

jeudi, 14 janvier 2010

ESQUIMOS POUR TOUT LE MONDE

Je ne les publierai peut-être pas tous désormais. Je les conserve en compagnie de ceux de mes compagnons de défi sur un autre blog. Mais je sais que j'ai des fans, devrais-je dire des groupies, qui ne sont pas forcément adeptes de la lecture de ces défis collectifs, mais aiment bien me lire quand même. Et puis je trouve que notre blog d'écriture a peu de visiteurs hors participants, et si j'écris, en fait, c'est pour être lue, non ? Alors voici le dernier en date. La consigne :

jolie liste de mots à inclure dans un texte de 300 mots environ:

  • Résolution
  • victoire
  • origami
  • véranda
  • froid
  • plouc
  • vérité
  • mot
  • franc
  • entraide

Ci-dessous, ma prose, dont le titre est également le titre de ma note.

J’ai pris une grande résolution ! A partir de dorénavant, je ne veux plus être un plouc. C’est dur, ici, de ne pas rester idiot. A part la neige, la glace, le froid, les quelques heures de lumière par jour, il n’y a rien. Depuis l’arrivée d’internet (le gouvernement a connecté tous les habitants de la région gratuitement, car selon eux, c’est encore plus efficace contre le suicide que les lampes de luminothérapie ou les clubs d’origami, qui existaient jusqu’ici contre cela.) c’est plus simple de se tenir au courant. Mais pour être franc, la cyberculture, les autoroutes de la connaissance, tout cela ce ne sont que des mots, du blabla ! La vérité, c’est que ce n’est pas parce que tu liras en détails un site sur la musique que tu sauras en jouer, ou que tu vivras l’émotion d’un concert, ni parce que tu commenteras régulièrement un blog que tu pourras te sentir intime avec son auteur. La semaine dernière j’ai découvert avec curiosité les nouveaux modèles de vérandas que l’on vend même en Angleterre, et grâce auxquelles les gens peuvent non seulement agrandir leur maison, profiter de la lumière, mais aussi bronzer. Eh bien croyez-moi, sur internet c’est chouette, ici, c’est niet ! Pas assez d’ensoleillement sur votre territoire, qu’ils m’ont répondu dans un mail peu convivial. Ce qui me manque le plus, ce n’est pas les gadgets améliorateurs de confort, mais le contact humain. A part ceux qui y sont nés, et les militaires qui gardent la base de VadsǾ, personne ne vient ici. Entre nous, c’est-à-dire, Yabuk,Kouli et moi, il faut reconnaitre qu’il y a de l’entraide et que cela nous permet de survivre. Mais pour devenir un humain comme ceux dont je lis la prose sur le net, je veux rencontrer des gens. Par hasard. Ou en se donnant rendez-vous. Je veux pouvoir inviter plus de deux personnes pour manger mes roll-mops à la vodka. J’aimerais tant que ces rencontres m’apprennent des choses. J’ai lancé un projet. J’en ai parlé au chef, Yabuk. On a lancé le projet « Pas de SDF sur la banquise. » Si vous connaissez un SDF, inscrivez-le. S’il gagne le tirage au sort, il fera partie des 20 personnes à qui nous offrirons un igloo, ici, dans le Finnmark. Et nous deviendrons enfin un vrai village. Et ce sera ma victoire.

vendredi, 08 janvier 2010

RIROTHERAPIE

Hier soir pour faire partir complètement ma migraine, j'ai regardé « Les Bougons » sur la 6. J'avais croisé ce feuilleton il y a environ un an, deux épisodes à mourir de rire, puis plus rien. Ou du moins, je n'ai pas vu quand ça repassait. Là, à moins que je n'ai raté un wagon, on est reparti avec le 3, le 4, et le premier que j'avais vu l'an dernier. Toujours aussi drôle, surtout le stage de recherche d'emploi (j'ai pensé à une copine de blog...) et les 200 heures de travail d'intérêt général dans un centre pour handicapés mentaux. Ca fait du bien de voir sur une chaîne française quelque chose qui ne soit pas formaté, politiquement correct comme 99% de ce que l'on voit. J'en reveux la semaine prochaine ! J'espère qu'il y en renaura !

http://www.canoe.com/divertissement/tele-medias/nouvelles...

Ben mince ! V'là que je pense comme Le Monde dis-donc...

Bien que les vidéos trouvées sur internet ne reflètent pas vraiment ce qu'est cette série : 

samedi, 02 janvier 2010

FESTIN DE REINES

Je sais, plein de gens trouvent qu’on mange trop à Noël. La solidarité, c’est pas de se gaver pendant que d’autres n’ont rien à bouffer. Pour répondre à toutes les critiques du genre : je paye mes impôts sans tricher, je verse aux Restos du Cœur tous les ans, et à d’autres œuvres (mais pas au téléthon et aux Pièces jaunes, mais c’est un autre débat encore), espérant qu’un gouvernement digne de ce nom pourrait faire aussi des efforts de solidarité nationale. Et puisqu’arrivée à la cinquantaine, je ne suis pas sûre de pouvoir encore digérer longtemps le foie gras et le champagne, et que j’adore la cuisine un peu recherchée, j’ai décidé pour une fois, de ne pas me taper tout le boulot, ou de l’imposer à quelqu’un en disant avant de partir « ça me fait chier de te laisser tout ce chantier » et d’entendre la copine crevée me dire « mais non, t’inquiète pas, ça va aller » tout en sachant très bien que ce n’est pas vrai. J’ai donc opté pour la version « c’est quelqu’un d’autre qui cuisine, fait les courses, met la table, etc. , mais je paye. » Pas de scrupules, donc.

Je vais vous faire un compte-rendu détaillé et illustré de notre soirée de rêve. Tout à commencé par un amuse-bouche au moment de l’apéritif. 100_7684 copie.jpgNous avions décidé d’être raisonnables, c'est-à-dire de commander une bouteille de champagne, et une autre de Vittel. Pas de mélange d’alcool, pas d’abus, pas de casquette demain matin. Nous avons quand même élu comme victime de notre gourmandise une Blanc de Blancs Roederer, millésime 2004. La classe ! Et un nectar.

Autour de nous des gens en tous genres, mais tous sur leur 31. Pas loin de nous, mais assez pour qu’on n’entende pas les conversations des autres, un Dutronc junior qui fait 42 ans alors qu’il doit en avoir 35, et plus loin, un mec à la tête de comptable dans une agence d’assurance, en garde à vue dans PJ. Une musique d’ambiance qu’on oublie, légère, discrète, subtile, comme la cuisine servie. 100_7685.jpg

L'entrée offrait à nos palais un fois gras chaud, un foie gras froid et sur la même assiette, magnifique, une petite brochette de homard sur une tranche de pomme, le tout caramélisé. Ensuite, un filet de bar exotique qui vous met dans un état extatique, un sorbet fruits de soleil et Pitu du Brésil (que je 100_7690.jpgm’obstine depuis à appeler Kitu du Brésil). 100_7694.jpgLe Kitu, j'ai oublié de le prendre en photo avant, alors vous ne le verrez qu'après ! 100_7697.jpgUne tranche de filet de bœuf à la polenta aux cèpes (sans cèpes pour moi, merci pour cette délicatesse), une assiette de fromages savoureux100_7699.jpg, et une assiette de desserts, variée et douce comme son nom. 100_7704.jpgPlus assez faim pour goûter les mignardises servies avec le café, mais encore assez en forme pour les prendre en photo. 100_7705.jpg

Un grand merci à la police qui ne nous attendait pas au rond-point qu’on ne peut pas éviter en sortant du restaurant. Une soirée tranquille, mais qui nous laissera un beau souvenir et à nos papilles aussi.

18 h 50. Edit : J'ai agrandi la police pour zapette et corrigé une petite faute qui traînait...

Et une photo pour Cunégonde qui s'interroge sur le vert : 100_7692.jpg

samedi, 26 décembre 2009

LA CHASSE AUX MUSEES EST OUVERTE

Je vous ai parlé récemment du Musée Montmartre qui est en danger de mort. Je ne sais pas où il en est, mais il y en a un qui est aussi la cible des tueurs de culture : Le Musée du Luxembourg.

Pour en savoir plus et signer la pétition allez là : http://jesigne.fr/nonalafermeturedumuseeduluxembourg

Et pour savoir ce que nous allons perdre, allez visiter l'expo des oeuvres de Louis Comfort Tiffany. C'est splendide !

 

Patientez ! Je rentre bientôt.

mercredi, 23 décembre 2009

NE LES LAISSEZ JOUER AVEC N'IMPORTE QUOI

Vous hésitez encore pour les derniers cadeaux. Vous ne savez pas ce qu'aime le neveu du frère de la belle-soeur de votre belle-mère, mais il a 10 ans, et il sera là pour la dinde aux marrons. J'ai bien trouvé ça : http://www.top-blagues.com/video-detail-652-le-joue-le-plus-pourri-du-monde.html Mais je soupçonne le parti Républicain aux USA d'avoir offert ça en masses dans les années 50... Et maintenant, ils votent !

Désolée pour la faute dans le titre. Rassurons-nous en nous disant que c'est peut-être un américain qui l'a écrit.

lundi, 21 décembre 2009

AUSSI DELICIEUX QU'UN PLAT DE SPAGHETTI !

Honnête. Militante. Puissante. Emouvante. Battante. Tendre. Impressionnante.

Ces adjectifs qualifient une femme que j'ai vue hier après-midi, une heure et demie sur scène. Francesca Solleville. J'ai pleuré. J'ai ri. J'ai aimé. J'ai adoré. Elle est belle ; elle est droite et nous regarde dans les yeux quand elle chante Al Dente, Ma France et tant d'autres titres qu'elle a été retrouver dans ses 50 ans de carrière. Du 16 au 20 décembre elle a donné 5 concerts, avec un programme différent chaque soir à La Maison de la Poésie à Paris. Un défi d'émotion qu'elle s'est lancé et un pari qu'elle a tenu. J'ai rencontré des spectateurs qui étaient venus à tous les concerts ! Celui d'hier m'a fait regretter de ne pas avoir pu faire de même. Ses textes, ses 77 ans, sa conviction et son sourire, m'ont fait penser tour à tour à mon père, ma mère, mon enfance, une autre Francesca qui me l'avait fait connaître puis était repartie avec ses disques vinyl. Elle a chanté des textes et des musiques de tant de chanteurs que j'aime : Ferrat, Leprest, Dautin, Le Forestier, Pierron, Laffaille, Hélène Martin, et j'en oublie. On aurait cru qu'elle s'était servi dans ma discothèque...

Je voudrais dire un mot de la pianiste qui l'accompagne : Nathalie Fortin. Elle joue magnifiquement, comme toujours, mais elle était là pour soutenir Francesca, la rassurer, lui souffler si un mot lui échappait, magnifier ses chansons tout en restant discrète. La qualité de son jeu, de ses interprétations et improvisations, n'a d'égal que sa générosité.

Merci Francesca et Nathalie, pour ce moment magique ! Ce concert qui m'a fait me promettre que j'allais continuer à me battre. En plus à l'aller comme au retour, dans le train, je lisais du Benoïte Groult. Quel à propos !