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dimanche, 21 octobre 2012

Il n'y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être celui d'en faire un nouveau.*

Cette semaine j'ai goûté à deux plaisirs nouveaux :

Lui.

  J'ai gagné deux places à un jeu sur facebook. Un concert super sympa, bien ficelé avec des jeux rigolos de mise en scène et un duo virtuel avec Maxime Le Forestier. Je connaissais son nom, j'ai écouté sur deezer, et je me suis dit "les paroles sont sympas, mais la musique, bof." Eh bien j'avais tout faux. Y'avait 4 musiciens très doué et efficaces, et une ambiance à laquelle je n'ai pas résisté tout en ne connaissant aucune des chansons de ce monsieur. Chapeau Aldebert !

Et un tajine au miel de châtaigne hier soir. Moi, je suis plutôt cuisine indienne. Alors je pratique pas le tajine, je sens que je vais me faire réinviter bientôt !

*Rudyard Kipling

jeudi, 11 octobre 2012

La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie.*

Hier en arrivant au lycée, je me suis dit "De mieux en mieux !"

En effet, sur le tableau lumineux dans le hall, j'ai lu :

UNSS : CRS

Résultat déplorable imputable à mes problèmes d'yeux ?

Il fallait lire GRS.

Mais si on se rappelle de ce qui m'avait choqué précédemment dans les activités de mes collègues d'EPS, on comprend que je puisse me tromper.

Et sinon, les yeux de celui qui aimait sa biche se sont fermés. Ce n'est pas que je l'aimais beaucoup à l'époque, d'ailleurs, j'étais trop petite pour que ce soit mon idole, ou alors, des très jeunes, car j'avais 5 ans. Mais sa chanson fait partie de mes souvenirs d'enfance au même titre que les malabars et leurs décalcomanies, le poinçonneur des tickets dans le bus, le bled à copier quand on était puni ou les marrons qui couvraient les trottoirs à l'automne. (Dans Maville, y'en a quasiment plus, des marrons.)

Demain, je vais raconter plein de choses hyper intéressantes à 36 paires de parents. Quelle chance ils ont !

*Albert Camus

 Edit : Ce soir, regardez la 3, le film avec Belmondo ! Je joue dedans.

Enfin, au milieu de la foule sur le quai près du France au Havre, y'a une gamine de 9 ans qui était hyper émue d'être là au moment du tournage, ça la changeait de l'ambiance pourrie de la colo...

lundi, 01 octobre 2012

Dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat, je sauverais le chat.*

J'ai promis à Hervé qu'aujourd'hui sur mon blog je publierais quelque chose de marrant. En plus il m'a retiré une fière chandelle du pied (comme dit ADMV qui connait bien pas mal de proverbes et expressions venus de sa grand-mère) en me retrouvant le nom du peintre Vettriano. Il y a deux raisons pour lesquels je ne le trouvais pas sur gougueule : 1. je croyais qu'il s'appelait Valenzeno. Et 2. Je pensais qu'il était américain, alors qu'il est écossais.

Voici un de ses tableaux :

Vous allez me dire, c'est beau, mais c'est pas drôle. Alors, je vous réponds "ce qui est normal, c'est ce qui suit, qui est drôle !". Non seulement c'est drôle, mais en plus Pascale n'aime pas les chats. Je suis sûre de publier une note à succès, donc.

* Alberto Giacometti

dimanche, 23 septembre 2012

La gastronomie est l'art d'utiliser la nourriture pour créer le bonheur.*

Ce weekend, c'était la fête de la gastronomie. ADMV, qui ne manque jamais une occasion de réjouir ses papilles et les miennes en dégustant un bon repas ou en goûtant un bon vin, n'a pas raté l'info concernant une opération à laquelle participaient quelques restaurants sympathiques et de qualité à travers la France, et qui, si on arrivait à s'inscrire en un temps record dès l'ouverture du serveur (informatique, pas celui d'un restaurant), offraient un repas gratuit pour un repas payé. Grâce à la célérité d'ADMV donc nous avons pu manger hier dans un des meilleurs restaurants de Maville. Ce n'était pas encore donné, mais quand il s'agit de gastronomie, nous sommes prêtes à certaines folies. Ce repas a duré près de trois heures, où nous avons mangé à un rythme très tranquille presque une dizaine de choses très différentes, toutes subtiles et qui nous ont fait découvrir des saveurs inconnues (de nous). Moi qui croyais ne pas aimer le wasabi, j'ai su l'apprécier sur du homard, et j'ai goûté pour la première fois, et qui sait la dernière, peut-être, du boeuf wagyu. En carpaccio, c'était une merveille. Tout le repas était accompagné de vins impeccablement choisis. Un personnel attentionné et expert chacun dans une fonction, et le chef qui est venu bavarder. Tout le monde était aimable, mais pas trop guindé (enfin, un peu quand même au début), ma conclusion, c'est que ça doit être sympa d'être un peu riche pour pouvoir se payer ça plus d'une fois tous les six ans (on avait eu l'audace d'y venir à plein tarif il y a environ six ou sept ans), à moins qu'ils ne se rendent plus compte de leur bonheur à force que cela devienne une habitude, presque un dû. C'était trop tentant de vous faire partager un peu cette impression savoureusement incroyable.

 

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*Theodore Zeldin

vendredi, 14 septembre 2012

Il ne suffit pas de partager un patrimoine commun, encore faut-il vivre dans le même monde. *

Toute la semaine j'ai eu envie d'écrire une note. Et toute la semaine j'ai eu des trucs qui m'ont retardée. D'abord not' chat, qu'est pas vraiment not' chat, mais qui nous a adoptées, (d'ailleurs a-t-il le droit ? puisque tant de gens sont contre le droit à l'adoption des homosexuelles), car not' chat s'était battu et avait l'oeil dans un sale état. Puis j'ai eu des coups de fil. ADMV était en stage, loin, toute seule, enfin au début parce qu'après elle est allée au restau avec ses co-stagiaires, mais bon, au début, elle avait besoin de causer. Et puis j'ai eu du boulot. Après un weekend à corriger les évaluations pour faire les groupes de compétences, il a fallu taper les listes. J'ai préparé de beaux cours, mais il a fallu aller en avance au lycée pour vérifier que le vidéo-projecteur fonctionnait, trouver le bon code du portable, le bon câble qui ne donne pas une image verte sur l'écran. Mercredi j'ai mangé chez ma tante, qui aime bien que sa nièce mange chez elle. Mais bien que quittant à 11 h 50, je n'ai pu arriver chez elle qu'à 12 h 50. Bref, à 15 h, re-boulot. A 18 h, visite de E., et petites courses à faire pour manger car le frigo était vide, ou quasi. Hier, c'était presque cool, mais j'ai eu la flemme de rédiger une note. Alors là, malgré une migraine soudaine, que je suis en train d'essayer de tuer avec un zomig et du baume du tigre, je me suis dit "là, il faut faire quelque chose, ou bien ils vont tous se sauver. J'ai plus de visites. A croire que la politique ça les gonfle." Vous avez vu, aujourd'hui, je vous parle pas de politique. Pourtant là, j'avais envie de dire que Peillon, pour l'instant il a pas fait grand chose, mais il a quand même eu une réaction saine vis-à-vis des deux profs qui se sont fait agresser. Je ne résiste quand même pas à exprimer mon agacement quand le 11 septembre, les journalistes ont annoncé la visite de Ségolène Royal à l'Elysée en commençant par donner la couleur de son tailleur, et ont eu du mal à parler du fond, disant seulement qu'elle n'avait pas abordé de question d'ordre privé ! Du non-scoop donc. Autant fermer sa gueule. Mais avec tout ça, je ne connais pas la couleur du costard de François Hollande.  Ce matin, j'ai fait cours avec une de mes anciennes élèves devenues prof. On a une heure de cours à mener ensemble : dans sa matière, mais en anglais. C'est un peu bizarre, mais c'est intéressant et émouvant un petit peu. Ce soir, si ma tête me lâche un peu, je sors, car on inaugure un bâtiment rénové dans ma ville, et y'a un tas de trucs sympas organisés. J'avais rien dit de la semaine, mais je me suis rattrapée ! Merci pour votre patience, pour m'avoir attendue, puis lue.

Pour info, c'est comme ça depuis deux semaines, et pourtant je reste de très bonne humeur.

Journées du patrimoine 2012* Edwy Plenel

mardi, 31 juillet 2012

Aux Jeux Olympiques, les nageurs vont tellement vite dans les piscines, c’est à se demander s’ils aiment vraiment l’eau...

C'était donc mon anniversaire hier. J'ai regardé les actualités du jour de ma naissance. http://www.ina.fr/video/AFE86003630/les-actualites-franca...

Edifiant ! Qu'est-ce qui a changé finalement ? ... à part moi.

Aujourd'hui, tout en faisant les valises, j'ai regardé un peu les JO, oui, car je pars dans un monde hors technologie, hors tv, hors tout, et cela va me faire un bien immense.

J'ai donc vu une judokate se faire battre par une mongole peu connue, et un judoka perdre "sans gloire face à un obscur argentin" ! Les journalistes devraient se réécouter. Peut-être ne diraient-ils pas autant d'horreurs, comme par exemple qu'une nageuse était "entamée" parce qu'elle est arrivée deuxième derrière une véritable torpille humaine, à une seconde !

Sur leurs sièges confortables, ils ne manquent vraiment pas d'air... Je les entends à nouveau en direct. "Ces français qui ne sont rien", simplement parce qu'ils sont derrière ceux qui gagnent, bien sûr.

Je m'en vais donc, et ne sais quand je pourrai avoir accès à internet. Respirez, vous aussi, prenez des couleurs, après le printemps et le début d'été que nous avons eu, j'en vois des bien pâlots.

 

 

 
vidéo JO 2012 sélectionnée dans Sports
 
* Laurent Ruquier

jeudi, 26 juillet 2012

Mon Angleterre dans tous les sens

En Angleterre, il y a les paysages, les maisons, enseignes, objets typiques.

 

 

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Il y a aussi la nourriture typique, et qui ne cesse de s'améliorer y compris hors des maisons, et pour des prix abordables. 

 

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 Il y a les odeurs bien sûr, au bord de la mer, au restau indien.

 

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 Et puis il y a ce qu'on entend : les mots, les bruits, les musiques.

 

 

Pour le sens du toucher cette fois-ci, c'est surtout l'humidité qui m'a marquée, et le froid parfois. J'en tousse encore !

 

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mardi, 24 juillet 2012

Quelques clichés...

I'm back.

 

Et tout à l'heure j'ai rempli mon questionnaire de satisfaction concernant mon stage. Si tout le monde est aussi honnête que moi dans ses évaluations, et que l'organisme ministériel s'occupant de signer les contrats avec les écoles en Angleterre est honnête aussi, le centre où j'étais pendant deux semaines ne devrait plus figurer dans le Bulletin Officiel l'an prochain.

Si ce n'est pas le cas, j'ai imprimé tout ce que j'ai répondu, et je suis prête à envoyer toutes mes réponses au Canard Enchaîné.DSC01392.JPG

Il y a une chose dont l'école n'était pas responsable, c'était le temps. Mais bien sûr cela ne nous a pas aidé à garder le moral. Il y a quand même eu quelques lueurs,

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et surtout un dernier weekend où tout le monde était reparti, mais où je suis allée à Colchester visiter un centre d'art contemporain récemment ouvert. Je n'avais pas le droit de prendre de photos à l'intérieur...

 

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Au musée de Brighton en revanche, qui est gratuit lui aussi, (je dis lui aussi car FirstSite à Colchester est gratuit), on peut prendre tout ce qu'on veut en photo. Et je vous recommande l'exposition temporaire "Fashion Desigh et le Flag".

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jeudi, 19 juillet 2012

Quand les mouettes ont pied, il est temps de virer.*

Ce sont les mouettes qui gueulent nuit et jour, et c'est moi qui ai mal à la gorge !

Cette nuit, après être rentrée à 23H30 de ma "Quiz Night", j'ai relu et recopié le texte que je devais rédiger pour aujourd'hui. Et puis, j'ai essayé de m'endormir. Mais je voyais et entendais défiler des questions de quiz en anglais, et j'essayais de répondre, et cela m'empêchait de m'endormir. Et mon bras, qui me laissait peinarde depuis mon arrivée, s'est mis à me retitiller. Mais surtout à deux heures du matin, je me suis réveillée avec un super mal de gorge. Aussitôt Oscillo ! Mais le reste de la nuit a été plutôt conscient. Inutile de vous dire que la journée de cours m'a semblé longue. Néanmoins, le contenu s'est nettement amélioré, et comme on lisait nos textes et faisait nos exposés, on ne s'est pas ennuyé.

A tous :

Le travail que je vous donne pour la prochaine fois : POUVEZ-VOUS TROUVER UN RAPPORT ENTRE CHARLES DICKENS ET LA VILLE OU VOUS VIVEZ. C'EST CE QUE J'AI L'INTENTION DE DEMANDER A MES ELEVES. MAIS AUSSI DE CHERCHER A QUOI RESSEMBLAIT LE QUOTIDIEN DANS LEUR VILLE A SON EPOQUE.

1812 - 1870

Vous n'êtes pas obligés de citer le nom de votre ville, vous pouvez même choisir une autre ville si ça vous chante.

*proverbe breton

 

mercredi, 18 juillet 2012

"Vivement vendredi qu'ils s'en aillent."*

Les cours commencent à ressembler à quelque chose, et on a même des devoirs

Un oral de 5 minutes pour demain, je vais parler de Worthing au temps de Dickens. C'était la joie, les marins naufrageaient et il y avait plein de contrebandiers. Et un "creative writing", j'ai choisi le sujet : En quinze minutes, écrire à propos d'une activité que l'on aime faire, en utilisant des images concrètes, tactiles, sensuelles...

Et cet après-midi à Chichester j'ai visité un musée d'art où malheureusement je ne pouvais pas prendre de photos pour vous montrer.

Il y avait au moins 5 salles d'oeuvres de Peter Blake qui a travaillé avec The Clash, the Beatles, David Bowie, Eric Clapton, et j'en passe.

Quelqu'un a demandé ?

Oui, il refait un temps de chiotte.

*Bea, une de nos profs.

 

 

lundi, 16 juillet 2012

Ce qui est mouillé ne craint pas la pluie*

Worthing, la flamme olympique passe ici en ce moment. Elle aura beau me chercher parmi le public, elle ne me verra pas. Elle ne verra pas non plus les deux ados de la famille.

Il fait un temps à ne laisser personne dehors, pas même une flamme. Une quantité d'eau, un bruit, une absence de lumière indescriptibles.

Du coup, j'ai "séché" la sortie à Brighton, qui avait d'abord été prévue, puis annulée, puis réinscrite au programme ce matin ! En train au lieu d'en bus. Du coup, un tour à la bibiliothèque et retour at home, où j'ai bu deux mugs de thé en regardant Monk.

Hier, au musée de Southampton, j'ai vu un tableau dont je ne retrouve malheureusement pas la trace sur internet, qui disait : "Winter, then Autumn, then Winter again !" Cela semble si vrai cette année.

J'ai en tout cas passé un bon weekend, avec un petit garçon de deux ans à qui je disais "If you don't speak clearly to me, I'll speak French to you." Et cela marchait !

 *Proverbe grec moderne.

 

mardi, 10 juillet 2012

Les jours de pluie ça ne veut rien dire*

Ce matin, malgré le temps gris et la pluie, j'ai mis mes sandales.

J'ai bien fait. Il a fait beau.

Côté péda, c'est un poil mieux.

Sauf le cours sur la planification de séance qui avait sûrement été pompé sur celui de mon formateur du CPR de 1983.

Ensuite, on a été au pub, à Lewes, sympa, une pale ale au léger goût de miel, puis on a visité la maison d'Anne de Cleeves, une des heureuses épouses d'Henry VIII, une des rares à ne pas avoir perdu la tête. J'ai pris quelques photos de l'endroit.

 

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*Véronique Sanson

lundi, 09 juillet 2012

Comme les voyages, la technologie n'a pas d'âge.*

Première note sur mon netbook et sur mon lit, ça va être rock'n'roll !

Il fait beau ?  Pas vraiment.

T'es bien arrivée ? Oui, mais ce fut dur à cause d'un manque flagrant de plan.

T'as vu des chouettes trucs aujourd'hui ? Oui ! Rye est toujours une aussi belle ville et en plus  il y avait du soleil.

T'as bien mangé ? Oui, comme d'hab' en Angleterre.

Et tes hôtes ? Sympas, cools, qui font tout  pour que ça se passe au mieux alors que leur ado 15 ans part à Berlin cette nuit à  3 heures.

Bon il estchouette mon netbook, mais je gère encore mal le clavier. Le curseur se barre n'importe où parfois, et je n'ai pas encore compris pourquoi...

*Ed à la fin du premier jour.

samedi, 16 juin 2012

Nous avons peut-être une leçon à entendre de la présence muette et immobile des objets. *

Ce matin, j'ai vu ça sur la table...

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Et je me suis dit : "Tiens ! Ca doit être la Sainte Zapette !"

Et de vous raconter ça, ça me rappelle que ces temps-ci on revisionne avec délice les épisodes de Téléchat. Zapette va encore me dire qu'elle était pas née, mais vous ? Mon copain Vil Coyote, y faisait souvent allusion.

 

* Roger-Pol Droit

mercredi, 13 juin 2012

Dis ta prof d anglais, elle parle anglais?*

Ca sent la fin des cours. Demain, je donne ma dernière heure. En fait deux élèves vont nous montrer des photos de leurs voyages aux USA et on se fera un goûter américain. Je compte apporter Coca, marshmallows, doughnuts (si j'en trouve) et chips de couleurs. Leurs parents vont me bénir.

 

Aujourd'hui, c'est mon conseil de classe de prof principal. Toujours une petite angoisse avant d'y aller. Pourvu que je n'aie pas oublié un papier important à remplir ! Cette élève qui a perdu deux points en physique, mais qui a la moyenne sur l'année dans les trois moyennes scientifiques, pourvu qu'ils la laissent passer en S... On ne va quand même pas la faire redoubler pour un trimestre amoureux sur toute une scolarité ! Ensuite, il faut rendre les feuilles jaunes qui doivent revenir demain signées, accompagnées du dossier de réinscription. Autre angoisse. Et la dernière, pourvu que tous les parents soient d'accord car je hais la commission d'appel. Une vingtaine de personnes qui mettent à mal tout le travail fait sur l'année avec l'élève, les rendez-vous avec les parents, les entretiens divers avec l'élève, la Conseillère d'Orientation, etc. Tout ça, pfff ! envolé en dix minutes.

La semaine prochaine, ce sont les surveillances pour nous, les épreuves écrites du bac pour nos élèves. Les épreuves orales ont déjà commencé depuis quelques jours, même si Pujadas va se réveiller comme d'hab' le jour de la philo, en disant "c'est la première épreuve du bac !" Et ensuite, le 22, si aucun prof d'anglais ne passe sous un rouleau compresseur dans Maville, je serai "en vacances" !!!!! Génial. Je pourrai ainsi préparer comme il faut mon stage en Angleterre (je ne sais plus si je vous en ai parlé) car je serai logée dans une famille avec trois ados, et je dois penser aux cadeaux. Il y en a même une qui trouve le moyen d'avoir son anniversaire pendant mon séjour. Les trois enfants : 15, 16 et 17 ans ! Ca va quand même me rappeler un peu le boulot... Si vous avez des idées pour les cadeaux, je suis preneuse : sympas, pas trop chers, et un peu français.

http://elliotho.canalblog.com/archives/2012/06/02/2438706...

* "Ma petite soeur", trouvé sur ce site : http://citation.waluu.com/d/citation/dis-ta-prof-d-anglai...

lundi, 04 juin 2012

Son whisky était si extraordinaire que quand il en buvait, il parlait écossais. *

Pour participer à un concours qui permettait de gagner un séjour en Ecosse, je suis devenue membre de The Ardberg Committee. Ardberg, c'est le nom d'une distillerie de Single Malt whisky sur l'Ile de Islay en Ecosse.

Et aujourd'hui j'ai reçu un courrier me reconnaissant officiellement membre et qui était accompagné d'un livret contenant les règles (Rules and Regulations) qu'un membre doit suivre.

Il y a aussi des citations, comme celle-ci:

"This is smart stuff", prononcé par John Keats après avoir goûté à son tout premier verre d'Ardberg.

A ce propos, ils parlent de "dram" qui est un mot gaélique écossais et qui veut dire, d'après les dictionnaires que j'ai trouvé sur le net, "petite quantité d'alcool, de whisky". S'agit-il d'un petit verre ou d'une gorgée ?

En fait, je n'ai jamais goûté à ce whisky, mais je sens que je vais combler cette lacune le plus tôt possible et s'il est aussi subtil et distingué que le courrier, le papier et l'enveloppe reçus ce jour, je deviendrai forcément une inconditionnelle.

Et les photos qui ornent leur publicité me font penser que cet endroit pourrait bien devenir notre prochaine destination de vacances (en 2013 ?)

*Mark Twain

mardi, 22 mai 2012

La leçon de choses de Tante Ed

Mon ignorance me rejaillit à la figure parfois. Comme moi, je voudrais que vous vous couchiez moins ignorants ce soir.

Je connaissais le sketch. Je connaissais les parasites de nos boîtes email. Mais je n'avais jamais réalisé le lien qu'il y avait entre les deux.

Je vous laisse rire quelques minutes:

Pour info le SPAM, au moment du sketch, c'était ça :

On peut comprendre qu'ils n'en aient pas voulu...

jeudi, 10 mai 2012

La bande dessinée, c'est comme le cinéma, même si c'est un cinéma de pauvres. *

Activités culturelles de la semaine :

Au cinéma, j'ai vu Barbara, et j'ai aimé. Je ne raconterai rien de ce film, car le peu que j'avais déjà entendu sur France Inter, et lu sur AlloCiné m'a déjà fait perdre quelques effets de surprise. Pour ceux qui ont adoré Avengers, je ne conseille pas ce film. Des jeunes qui sortaient nous ont dit qu'ils avaient trouvé ça "long" ! Comment ont-ils pu ? Lent, oui, mais long, non. En temps réel ou presque. C'est tout. Un film où le cerveau du spectateur doit rester actif, où on n'explique pas tout. Ca se passe en RDA en 1980, ça je peux le dire, c'est écrit à la première image du film. Ensuite, je ne peux de toutes façons pas vous dévoiler le tout début des dialogues car des c*x!ds qui sont arrivés en retard, ont mis des plombes à s'asseoir et m'ont fait rater les sous-titres. Si vous allez le voir, je suis preneuse des trois premières répliques du script, d'accord !

Aujourd'hui, entre mes cours et mes devoirs à la maison, lecture de BD sur chaise longue sur ma terrasse. Je ne peux même pas me réjouir autant que l'anglais de la blague.

Un Homme est Mort, de Davodeau.

"Un anglais dit : "cette année on a eu de la chance, l'été, c'est tombé un dimanche."

Nous, on n'a pas eu cette chance, l'été c'est tombé un jeudi, et je bossais...

* Hugo Pratt

 

dimanche, 06 mai 2012

"De l'art, de l'art... Quand ma femme chante, ça c'est de l'art !"*

Hier un grand artiste aurait eu 54 ans. Vous connaissez tous ses oeuvres, car sa volonté était que son art soit accessible à tous, et en même temps, il en vivait. C'est à dire qu'il vendait ses oeuvres à des magasins, au métro de New York, et j'en passe, et le public, lui, le voyait gratuitement. Il était doué, innovant, mais le SIDA ne l'a pas laissé poursuivre, et il est mort à 31 ans.

Un hommage en quelque sorte, une suite à ma note d'hier sur l'art contemporain : Au Palais de Tokyo, une salle était consacrée à un artiste qui s'est attaché à montrer que, au-delà des différences d'époques, de cultures, de religion, les humains restaient les mêmes.

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Et par hasard, j'ai fait un peu le même genre d'exercice. Le Matin, près du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles, j'ai photographié ça :

 

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Et l'après-midi, au Palais de Tokyo, dans La Triennale, j'ai découvert ça :

 

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Bon, aujourd'hui, je vais à un happening. Vous pouvez tous participer ! Dans des salles publiques dans tout le pays, des urnes ont été installées, de jolis rideaux verts pour choisir un papier, et ensuite, souriez vous êtes peut-être filmés !, vous mettez votre papier dans l'urne transparente. C'est de l'art vivant ou je me trompe. Et ce soir on peut peut-être réalisé un chef-d'oeuvre.

*Le nain sortant.

jeudi, 03 mai 2012

A Paris, y'a vraiment des trucs qu'on trouve pas chez nous ! *

A cause de la météo nous avons annulé un séjour de trois jours en Normandie et l'avons remplacé par une journée à Paris, dominée par l'art. Comme à mon habitude, quasi-rituelle, j'ai rendu visite au Centre Culturel Wallonie-Bruxelles, situé juste en face de Beaubourg entre un salon de thé - glacier italien sublimissime et le Dailymonop'. Ce centre culturel c'est un bijou parce qu'il change assez ses expositions pour qu'à chaque visite je fasse une découverte. C'est toujours de l'art contemporain, mais les styles et les thèmes sont très variés.  

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Hier il y avait de l'art vidéo, des scultptures étonnantes, mais le clou du spectacle ce fut l'auto-portrait de Pascale, que par modestie sans doute elle est allée faire connaître en Belgique, mais on a bien reconnu ses lunettes !

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 Ensuite, après avoir déjeuné dans un petit restau Italo-portugais situé rue Saint-Martin, à côté du magasin d'affiches de ciné et de marionnettes,  on est parti chez les riches, dans le 16ème. Musée Marmottan, proche du Bois de Boulogne, à l'orée d'un square près du métro La Muette, où les enfants du centre aéré portaient des cravates à 6 ans, et du bleu marine, non, je ne caricature pas. Nous avons vu l'exposition Berthe Morisot, un bonheur reposant, une sérénité et une lumière qui font rêver. Mais un commentaire sur les regrets de Berthe Morisot à la fin de sa vie sur la scolarisation des filles, qui lui faisait perdre des modèles, car ces petites n'avaient plus le temps de poser oisivement, m'a interpellée.

Eugène Manet (frère d'Edouard et mari de Berthe) à l'Ile de Wight.

Les musées français manquant cruellement de convivialité (pas de cafétéria, des toilettes au compte-gouttes [excusez l'expression !] et quasi-impossible à trouver, et quand on les trouve, dix personnes attendent déjà...), nous avons trouvé un café. Et quel café, un lieu très classieux, qui fait restaurant et que nous testerons un jour et qui se situe M° La Muette.

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Ensuite, nous nous sommes dirigées vers la station Iéna, là où je n'aime pas traîner car l'architecture me pèse, mais où il y a quelques musées que je retrouve avec plaisir (La Cité de l'architecture, le Palais de l'Architecture, et le Palais de Tokyo !)

On a donc choisi le troisième et on a visité la Triennale : des découvertes là aussi bien sûr, des expériences grandeur nature, car l'espace s'y prête, de l'humour, du pessimisme, du cynisme, de l'esthétique parfois, mais pas forcément, de l'audace et de la clairvoyance en tout cas. Je vous refais une note demain pour illustrer mon propos.

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Puis il a fallu reprendre le train, dans une vraie gare cette fois, et nous avons apprécié à sa juste valeur le retour "preum's première", qui nous avait été proposé par l'ordinateur.

*M'dame Lebrun qui n'habite pas à la Muette...

 

vendredi, 27 avril 2012

Plus une société a besoin de services, plus elle est imparfaite, précaire et exposée à périr.*

Fi du temps de chiotte qu'on nous impose depuis un mois, me suis-je dit, saperlipopette, je suis en vacances, alors agissons comme en vacances ! Et avec deux potes nous sommes allés au ciné, puis au resto ! La fête.

Je suis donc allée voir Louise Wimmer. Enfin ! Dans Maville il faut être patient, savoir attendre les bijoux cinématographiques. L'essentiel est de les voir sur grand écran, peu importe la date. Cela permet aussi d'avoir oublié tout ce qui s'est dit sur le film en question, et la surprise et la découverte en sont encore plus fortes. Une actrice que je connaissais comique (dans Fais pas ci, fais pas ça par exemple) mais qui ici nous offre autant de gravité, de courage que de dignité, habite (premier mot qui m'est venu à l'esprit et convient parfaitement ici...) et fait vivre cette oeuvre. Ce film est de ceux qui un jour montreront la société à un moment donné. On dira," c'était comme ça au tournant du siècle." Le personnage est émouvant sans jamais tomber dans un pathos insupportable. Cette femme nous montre ce que veut dire l'expression "sur le fil". Le fil du funambule, d'où l'on peut tomber malgré tous les efforts pour garder la tête droite, sans aide extérieure. Ou le fil du rasoir qui peut nous détruire brutalement, casser en deux définitivement. Tout le long de ce film ma chance d'avoir un toit, un salaire assuré, un amour dans ma vie, m'est revenue dans la figure. Mais sans me culpabiliser. Voilà, ce que j'ai aimé. Ce film n'est pas moralisateur. Il montre à quel point notre sort dépend de peu de chose. D'une relation réussie ou rompue, du mauvais employé sur lequel on tombe aux services sociaux, d'un réveil raté, etc.

Ensuite nous sommes allés manger chinois. Un lieu sympa et simple où pour 17.90 € on mange à volonté. Pas si cher que ça, mais après Louise Wimmer, quel luxe !

Et maintenant, je vais aller lire la note de Pascale sur Louise. Je ne lis jamais ses notes avant de voir les films.

*Guy-René Plour

(A propos de cet auteur [que je n'ai pas inventé !], quelqu'un pourrait-il me dire qui il est ? On trouve de nombreuses citations de lui sur le net, mais aucun site nous parlant de lui.)

mercredi, 25 avril 2012

1000

Welcome here. Sur un air de politique, le fond est touché ! J'ai peut-être une idée : tout est question de proportion. Devinez où j'étais hier. Pas de conclusions hâtive, SVP. Dos cassé... Tête éclatée ! On a bien failli pas le voir. J'ai encore vu un film que Pascale n'a pas vu. C'est pas gagné ! Pas si vite, et rangez vos antennes. Je suis dans un cybercafé. Il a 71 ans, si ça s'appelle pas se faire avoir ! Le shoppingue me rend dingue. Le gouvernement ne recule devant aucune provocation. Dur, dur, de choisir parmi toutes ces sources d'inspiration. Nouvelle expression à la mode chez les matous de mon quartier : It's Groundhog Day today ! Les Bérézinas de la musique, un petit échec vaut mieux qu'un grand "pan!". J'suis dég'. Que faire avec mes shoes d'été, s'il n'y a pas d'sun ? Zaboutek est devenue Cunégonde à temps plein. Défi du mois de juin : publication. Qui sont-elles ? A prof mieux assis, proviseur mieux servi. C'est ça le bonheur. 100 % des gagnants ont tenté leur chance. Ca'l'fait à chaque coup ! Y'avait aucune raison de rester en 2009. Ed va mieux. Note où rien ne peut intéresser Pascale, pour faire concurrence à Cacadomia : Esprit, es-tu là où ils disent ? Je vous l'avais dit, j'ai gagné 4 jours. Je suis reviendue et je participe à un concours. Comment tenir le choc si je m'endors déjà sur mes corrections ? L'insoutenable futilité de mon blog, c'est jeudi, c'est gribouillis. Sous la neige tout est beau. La femme nue nous a fait faux bond. Oufs. Plus la terre se peuple, plus la vacuité l'envahit. J'ai un ami qui est xénophobe, il déteste tellement les étrangers que lorsqu'il va dans leur pays, il ne peut pas se supporter. Une plante carnivore peut être végétarienne, je crois. L'indépendance, c'est comme un pont : avant, personne n'en veut, après, tout le monde le prend. Quand l'ébahissement cesse d'être naturel, il prend la forme de l'abscons et du saugrenu. A force d'être gentil, on finit par être suspect. La lecture est une amitié. Le féminisme, c'est ne pas compter sur le Prince Charmant. En Angleterre, rien n'est fait pour les femmes, même pas les hommes. Parce qu'il y a urgence, même les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures. Le pemier homme qui est mort a dû être drôlement surpris. L'art contemporain n'amène que peu de certitudes. La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures.

Je vous offre ce texte comme un père a offert cette vidéo à sa fille.

 


Il filme sa fille de sa naissance jusqu’à ses 12... par Ratous

 Il a filmé quelques images de la vie de celle-ci toutes les semaines de sa naissance à ses douze ans. Moi, j'ai pris un titre par moi depuis la création de ce deuxième blog, qui suivait un premier, prolixe (373 notes) mais que les règles d'h&f de l'époque ont obligé à cesser ses activités. Pourquoi ce cadeau me direz-vous, eh bien parce qu'aujourd'hui sur "What am I still doing here ?" je publie ma 1000ème note ! Quant à vous, vous avez permis qu'il y ait 18777 commentaires ! Et j'ai pensé que cela méritait un petit quelque chose.

Vous remarquerez que mes titres ont évolué. Il y a eu des expressions, des phrases, des mots seuls, et enfin des citations. Vous en avez assez des citations ? Avez-vous des suggestions à me faire pour les titres, pour le reste de mes notes ? Rien ne dit que j'en tiendrai compte, mais ça peut m'aider à trouver de l'inspiration pour les 1000 notes à venir.

mardi, 24 avril 2012

La peinture est une cérémonie en solitude.

Sur la demande de C&C, qui elle nous dévoile une photo chaque jour pendant un an (peut-être...) comme Zapette, de temps en temps je vous montrerai un de mes dessins ou peintures.

yeux touareg géo1999 copie.jpg

Ce touareg dont la photo avait été publiée en couverture de Géo je l'ai dessiné aux crayons de couleurs travaillés à l'eau, un peu comme de l'aquarelle. Près de moi, pendant que je travaillais, il y avait une petite fille de 4 ans, très étonnée et impressionnée de voir apparaître les yeux sur le papier. C'était son deuxième mois en France. Dans son orphelinat en Roumanie, elle n'avait jamais touché à un crayon de couleur. Quelques mois plus tard elle m'a demandé de lui redessiner les yeux pour les accrocher dans sa chambre. Elle a 17 ans, ils y sont toujours. Ces yeux-là, ils étaient pour mon amie de l'époque, car elle-même avait de très beaux yeux. Mais ce fut en quelque sorte un cadeau de rupture. Je repartais faire une dernière tentative de vie commune, mais les kilomètres qui nous séparaient (650), son sud et mon nord, son métier qui lui prenait tous les weekends, mercredis et vacances scolaires, nos caractères, mes anti-dépresseurs, tout cela fut de trop. Mais je suis contente qu'elle ait gardé mon tableau, et même si je n'ai jamais revu le mur où il était accroché, je pense qu'il s'y trouve encore. Le papier peint derrière me rappelle que cette photo a été prise au début que j'habitais ma maison, et je n'avais pas encore retapissé ma chambre.

*Alain

lundi, 16 avril 2012

Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des oeufs mollets.*

Je garde pour plus tard l'idée d'une note sur la couleur de mes cheveux. Il faut que je recherche des photos et fasse des recadrages avec photoshop, et là, je n'ai pas le temps.

On m'a récemment exprimé l'envie de voir d'autres peintures. En fait je n'en ai pas terminé beaucoup cette année. On a fait pas mal d'exercices et d'ailleurs ce côté expérimental du cours m'a bien plu. La peinture que j'avais faite avant celle publiée dans ma note précédente est celle-ci:

DSC01210.JPG

Il s'agissait de reprendre des éléments des nus que nous avions "croqués" à l'aquarelle dans les premières séances et de les mettre en espace sur un grand format. Tout cela en une seule séance. Pour me rendre compte du résultat, car au cours j'avais travaillé à plat, j'ai accroché cette "oeuvre" dans le virage de mon escalier. Si l'on imagine le panneau posé sur notre canapé, la maison ressemble un peu à un mini-Beaubourg ces temps-ci. Ou plutôt l'équivalent "Expo-Appart" de "Chant'appart" qui propose des concerts chez les particuliers. Cela existe d'ailleurs réellement car si vous êtes membre des amis du FRAC dans ma région, vous pouvez emprunter des oeuvres et les exposer temporairement chez vous. Je trouve l'idée séduisante et amusante, selon les oeuvres, mais j'aurais trop peur d'en abîmer une.

*Pierre Dac

samedi, 31 mars 2012

Le voyage est ma maison.*

Voyager à l'étranger sans bouger de son canapé et sans passeport, c'est possible. D'abord, un soir regarder un feuilleton policier suédois sur ARTE. C'est dingue, qu'ils parlent d'enquêtes, de flics ou de voyous, on dirait du Bergman. Ambiance sombre et qui rappellent les films français sur l'occupation. Il fait toujours sombre, voire, il pleut. A la fin du film, le générique apparait, et on ne sait pas si les flics ont trouvé le coupable, on n'a rien compris, même si on a vu, ressenti, aimé ou détesté. Du Bergman, je vous dis.

Pour voyager ailleurs, je vous conseille un recueil de nouvelles par Anna Moï. Vietnamienne venue en France en 1970 et qui n'est retournée dans son pays qu'en 1990. Ses nouvelles nous font voyager entre les deux pays, comme elle le fait depuis 20 ans. Mélange d'ambiances, de personnalités, d'humeurs. C'est dépaysant, poétique, subtilement cynique, nostalgique, bienveillant, selon les pages.

En attendant les vacances et les vrais voyages, ce n'est pas mal du tout.

*Muriel Rukeyser