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mercredi, 10 août 2011

J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art.*

De retour pour trois jours avant de repartir, je lis un peu les infos. Et puis évidemment, je m'intéresse à ce qui touche à l'éducation nationale. Depuis 2008, dans la circulaire de rentrée ministérielle, l'accent est mis sur la lutte contre l'homophobie. En toute logique, les programmes évoluent. L'homosexualité n'est plus un tabou. Mais les réactions montrent que la partie n'est pas gagnée. Ce ne sont j'espère que les derniers soubresauts de convictions arriérées. L'ignorance en est la cause, espérons-le. Et si l'école persévère dans son rôle d'informatrice, les générations à venir seront peut-être moins homophobes.

http://www.liberation.fr/societe/01012353222-l-homosexual...

*Max Jacob

mercredi, 03 août 2011

A force d'être gentil, on finit par être suspect.*

Vous avez dû vous rendre compte que je n'étais plus là... Ou tellement contente d'avoir du soleil, que je m'activais à autre chose qu'à mon ordi !

Pour vous faire patienter d'ici mon retour, voici une note sur quelques petites découvertes faites lors d'une balade à Narbonne, l'un de mes trois jours de soleil dans le sud, durant la deuxième quinzaine de juillet.

D'abord, un mur peint en hommage au Fou Chantant. J'en avais vu un autre il y a deux ans, mais celui-là était nouveau pour moi. Et puis cela vous donnera peut-être envie de rester "fidèle" à mon blog !

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Ensuite, la maison des Trois Nourrices. Je ne sais ni quand, ni qui elles nourriçaient, mais elles avaient de quoi en faire rêver plus d'un et plus d'une parmi mes bloggers aux goûts variés ! ("blogger" en anglais est unisexe !)

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Et enfin, le meilleur pour la fin, cette note affichée sur une porte d'entrée. Elle fera rêver les syndics d'ici et d'ailleurs. Et j'en connais !

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*Charles Trenet

vendredi, 29 juillet 2011

Quand on regarde attentivement un cochon d'Inde, on remarque : premièrement que ce n'est pas un cochon, deuxièmement qu'il n'est pas d'Inde, et qu'en définitive seul le "d' " est authentique.*

Exercice d'écriture : LA VISITE DE ED CHEZ ZAPETTE.

 

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Une photo, deux visions. L'autre est à lire là.

La mienne :

Zapette, je ne pouvais la voir que le soir. Oui, la journée, elle travaille. Du coup, j'ai eu une journée à occuper. Je suis allée dans une ville où il y avait plein de monde apparemment tiraillés entre mille spectacles à voir ou non, et comme je n'aime pas les tiraillements, que toute seule, voir une pièce choisie au hasard dans une clim' en panne ou pas qui ne ferait que faire empirer mon rhume, à peine ma salade avalée, je suis repartie vers la campagne. J'ai joué les touristes, avec pour une fois tant de soleil que j'ai eu envie de m'installer à une terrasse au bord de l'eau. Et ça a donné ça :

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En attendant Zapette.

Mais ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que pour moi cette visite a été initiatique. J'avais déjà vécu (et même plusieurs fois) l'étape "Rencontre réelle avec un(e) ami(e) virtuel(le)". Mais je n'avais encore jamais osé celle-ci "Face-à-face avec un être vivant vous inspirant naturellement une grande répulsion, voire peur." (Ce n'était quand même pas ma phobie principale, il me reste des étapes...) C'est fait.

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Mes pieds ont supporté qu'il les renifle, mais n'auraient pas même osé imaginer que ses pattes à lui les touchent !

C'est dommage, j'ai oublié de photographier le gratin, car le récit de ma visite aurait été complet, avec ses moments conviviaux, effrayants, et délectables.

*François Cavanna

mardi, 26 juillet 2011

On ne rencontre que ceux qu'on a déjà rencontrés.*

4ème rapport d'activités.

Question activité, je suis plutôt au niveau zéro... j'avais plein de projets aujourd'hui, mais je me suis réveillée fiévreuse, et la tête bizarre. Bref, je me repose pour être fraîche et sympa ce soir.

En effet, le grand évènement, c'est que je suis chez Zapette ! J'ai presque trouvé du premier coup. et je ne voudrais pas que ma réputation de bavarde soit anéantie ce soir et qu'elle soit obligée de causer tout le temps. Chez Zapette c'est beau autour : c'est une belle région, j'y étais venue en 1988, j'ai aimé, je suis revenue ! :-) Dans sa ville, y a plein de restaus pour les touristes, et il vaut mieux connaitre les bons. Hier, elle a bien choisi ! et il y a aussi des princesses.

Et c'est beau dedans aussi chez Zapette ! Elle a un joli appart' qu'elle a aménagé superbement. En plus c'est hyper bien rangé. Quand elle viendra à la maison, faudra qu'elle me prévienne deux ans à l'avance !

Zapette, elle est exactement comme sur son blog. Sympa, accueillante, pas compliquée, d'humeur apparemment égale. Bon, je sais je ne suis arrivée qu'hier soir... On s'était tellement parlé par blogs interposés depuis 2006 que j'ai l'impression de la connaître déjà depuis longtemps.

Chez elle, y a pas de photos de pieds (au début que je la connaissais, elle publiait des photos de ses pieds), mais y'a une blague sur les chevaux dans la salle de bain, et j'ai pris ça comme un cadeau de bienvenue. Y'a aussi Crunch, qui est resté sagement dans sa cage, et même ce matin, eh ben, il doit me faire un peu la tête, il sort pas de sa petite maison en plastique.

Rectificatif, je viens d'aller vérifier, il est sorti !

Donc, il ne m'en veut pas tant que ça.

*Topor

mercredi, 20 juillet 2011

La chenille devient papillon, le cochon devient saucisson, c'est une grande loi de la nature.*

Deuxième rapport d'activités :

Il y a des choses bizarres ici. Sur l'autoroute en venant, les panneaux indiquant la vitesse à respecter, ou la suppression des voies, étaient tous placés au-dessus de la glissière du milieu, parallèlement à la chaussée ! Pour les consulter, il faut tourner la tête vers la droite, perpendiculairement à notre sens de conduite, ce qui m'a paru un peu dangereux. Si quelqu'un peut m'expliquer cette installation...

Hier, peu de monde au marché nocturne de Limoux, tant du côté touristes que du côté commerçants. Je me suis fait engueuler par un mec qui voulait me faire goûter un apéro local, et auquel j'avais dit juste "non merci", apparemment, ici, c'est une insulte. Bon, les autres, ont été plus sympas, et j'ai acheté des petits saucissons pour les apéros à venir, et un sachet de "thé des femmes". Je vous dirai quel effet ça a sur moi. Pas les saucissons, ça, je sais quel effet ça a sur tous ceux qui les mangent, mais le thé !

Aujourd'hui, grands projets à travers les gouttes : poster un cadeau qui attend depuis trois mois... Pourvu que la maman puisse encore l'utiliser pour son petit !

Sinon, tournois de memory, puzzles 67 pièces sur jigzone, et écoute du Vilain Petit Canard, version d'Anna Karina. 

J'ai oublié de vous dire ? Y'a ma petite cousine Emma, 6 ans et demie, qui m'aime bien comme copine de vacances !

* Cavanna

vendredi, 08 juillet 2011

L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.*

Ouf, c'est fait. Les délibérations, les résultats, les oraux de rattrapage (quand c'est possible !), les allers-retours pour rien, vu qu'aucun candidat ne choisit l'anglais. Les idiots ! Expériences de covoiturage avec des collègues dont je viens de faire connaissance, et qui sont bien sympas. Des imprévus et des ratages.

Comment je m'emmêle les pinceaux, et n'enregistre qu'un quart d'heure de l'émission Mot de Passe où joue un copain.

Comment j'ai dû annuler ma soirée avant-première d'Harry Potter avec projection de l'avant-dernier opus avant la magistrale fin :

La Fnac annonce que c'est en VO, mais après vérification, Gaumont ne s'améliore pas et projette ses films en VF... (alors qu'il y a deux lieux de projection !) Heureusement la Fnac a reconnu son erreur et m'a remboursé mes billets.

Du coup, on ira mercredi, à la séance de 18 heures, car je ne veux pas manquer le feu d'artifice !

Autres réjouissances à venir, et réussies celles-ci, j'espère : un concert des Percussions de Strasbourg, un repas brésilien, un son et lumière parait-il génial sur un monument qui m'est cher, des balades, des barbecues, et une dernière réunion de collègues ce soir !

Comment voulez-vous que je trouve le temps de vous écrire des choses intéressantes ?

Il y a des jours comme ça :

 

Et heureusement d'autres comme ça :

 

Et faut pas être parano, des fois ça finit bien ! Bon, je pars boire un pot en ville !

*Sigmund Freud

dimanche, 26 juin 2011

Et pour un homme de votre intelligence, monsieur, vous vous êtes empêtré jusqu'au cou dans vos mensonges. Une vraie désolation !*

C'est donc en 1971 que je l'ai vu pour la première fois !

Mais aussi dans les films de Cassavetes. Faut pas oublier.

Bye Peter Falk !

*Lieutenant Columbo, dans Jeu de Mots, 1978

 

mercredi, 22 juin 2011

La grande supériorité de l'examinateur est de se trouver du bon côté de la table*

Tous les ans je suis là, 4 heures, voire 5, trois fois au moins. Tous les ans ils se rongent les ongles, mangent des galettes st-michel ou des granolas, font tomber leurs cheveux devant leurs yeux jusque sur le papier. Tous les ans leurs chaussures sont le reflet de la mode adolescente du moment. Les ballerines et les converses perdurent. Elles sont humides cette année. Tous les ans, que les cheveux soient coupés ras, frisés, attachés ou non, colorés ou naturels, ils et elles se concentrent, se tordent, s'appliquent, essayant soit de valider le travail régulier d'une année, soit, dans un dernier élan, après avoir bachoté comme des fous pendant une semaine, de prouver qu'ils peuvent déchirer leur race et l'avoir ce putain d'bac. Hier (oui, j'ai écrit ce texte mardi) c'était l'épreuve de langue vivante 1, un peu comme une récré entre philo-Histoire/Géo et SES-Maths. C'est vrai, c'est même pas la honte de n'avoir rien compris : c'est dans une langue étrangère, et les vieux sont encore plus nuls qu'eux. Pas comme en maths ou en sciences-éco. Les pères se feront un plaisir de leur dire que c'était facile, qu'ils auraient dû faire ça, démontrer ça ou parler de ça. Tous les ans pendant que nous speedons comme des malades pour corriger nos 64 copies (110 en philo !) ils s'angoissent, extrapolent, consultent les corrigés sur le web, recherchent les listes de textes oubliées et froissées au fond du sac Eastpack depuis le dernier cours. Ils s'imaginent qu'ils ont raté, exorcisent leurs peurs en rédigeant des statuts provocateurs sur facebook. Tous les ans ils viennent aux résultats blêmes, tremblants ou grandes gueules, puis s'effondrent de rire ou de pleurs, hurlent, ravalent leur déception. Et tous les ans je suis là et je n'arrive pas à me retenir de pleurer. Et tous les ans, je vous écris une note sur ce fameux bac dont on dit tous les ans qu'il va disparaitre, et qui reste.

*Edouard Herriot

 

lundi, 20 juin 2011

Police : a toujours tort.*

Bon, je résume. y'en a des qui se sont fait arrêter pour avoir chanté "Hécatombe" de Brassens. Pour protester, y'en a ds qui ont été le chanter devant le commissariat. Moralité, arrêtés aussi.

Et pour finir, y'en a qui réagissent et qui propose de le chanter à 18 heures demain pour la fête de la musique.

http://www.lettredesete.fr/index.php/echos/452-hecatombe-...

et aussi là :

https://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=1751063...

L'objet de cette colère dans la police :

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau

La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas

Moi, Brassens, j'adore, je ne m'en lasse pas, à toutes les heures du jour et de la nuit, vous pouvez m'en faire écouter, je chante avec lui, et me régale de ses mots ou de la manière dont il chantait ceux des autres.


*Gustave Flaubert

samedi, 18 juin 2011

Ce sont toujours dans des petites choses inattendues, des détails, des gestes ou des faits divers que nous apprenons tout.*

Quatre jours un peu plus cools avant de repartir pour 15 jours un peu speed. Cela fait du bien et me donne envie de vous présenter une rencontre inattendue dans Paris il y a une semaine. Elle aussi semblait faire une pause dans ce Paris du XXIème siècle.

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Edit : 19/06/11 à 17.09

A vue de nez, j'avais situé cette dame vers 1915. Mon arrière-grand-tante Alice, était née en 1893. Je ne me suis pas trompée. Voici une photo trouvée sur ce site.

*Suzanne Daigle (Fly, Baby, Fly, 1979)

mardi, 14 juin 2011

Chaque fleur attire sa mouche.*

Ma journée de solidarité ayant été effectuée un samedi de mars, j'ai pu profiter du ouikainde de la Pentecôte. Je suis partie deux jours à Paris rejoindre mon ami le warrior et son coach, dont je n'ose pas dire qu'elle est mon amie, car ça la fâche. Tout en douceur et sans précipitation, nous avons quand même arpenté pas mal de kilomètres, du Chemin-Vert au Père Lachaise (pour apprécier la photo, agrandissez la !), 101_9344.JPGdu Palais-Royal aux Tuileries, de la Place Vendôme au Palais-Royal (oui, on l'aime bien). D'ailleurs, on y a super bien mangé, dans le jardin plus exactement, mais on a moins aimé la galerie du Carousel du Louvres, sauf pour faire des essais de voix portée. Ca peut paraître un itinéraire banal, mais cela ne l'était pas. Quand on n'a pas pu se promener avec ses copains depuis neuf, presque 10, mois, le moindre pas est agréable. On a évidemment testé quelqu101_9339.JPGes bancs, et on connait les trajets de bus par coeur. On a croisé des tags plus ou moins fins, qui nous ont en tout cas fait causer. On a apprécié trois très bon restaus rue du Bac, au jardin du Palais Royal donc, et rue Saint-Martin. Pascale, elle a fait plein de trucs 101_9356.JPGrigolos pour me faire marrer, et ça a marché. 101_9362.JPG101_9358.JPG  101_9375.JPG101_9383.JPGEt puis j'étais tellement émue de dire au revoir que, comme prévu par ADMV, j'ai oublié de rendre l'Amélie Nothomb à Pascale. C'est comme qui dirait bêta de l'avoir traîné dans mon sac toute la journée. J'ai fait d'autres choses bêtas ce weekend. J'ai pris le parapluie le jour où il n'a pas plu, et pas l'autre. J'ai failli rater mon train de retour parce que j'avais mal mémorisé l'heure du train. J'ai fait quelques photos floues. Mais dans l'ensemble, on peut dire que ces deux jours étaient ultra-réussis ! Et le plus beau de ces deux jours, c'est sans aucun doute lui, le warrior ! Il nous a épatées.101_9343 copie.jpg

 *Jules Renard

dimanche, 12 juin 2011

A la Pentecôte, fraises on goûte. A la Trinité, fraises au panier.*

Un peu d'éducation religieuse pour les mécréants:

 

Et en plus, aujourd'hui dans ma grande mansuétude, je vous propose un document traduit !

Et pour ceux qui ne font pas leur journée de solidarité aujourd'hui, et qui, donc, ont le temps de lire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentec%C3%B4te

*Dicton français

vendredi, 10 juin 2011

Combien d'hommes profondément distraits pénétrèrent dans des trompe-l'oeil et ne sont pas revenus.*

C'est dommage, c'est un peu loin pour que j'aille y faire un tour entre deux épreuves du bac. Mais en photo ou en vidéo, cela vaut déjà la peine ! J'adore ne plus savoir ce qui est vrai, ou non.

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http://www.gentside.com/trompe-l-oeil/decouvrez-l-039-oeu...

Néanmoins, une chose est vraie : mon conseil de classe est terminé. Il ne me reste plus que deux heures de cours mardi, et un autre conseil. Demain je commence mon weekend de pentecôte en rencontrant des parents, mais je le finis en beauté.

Ensuite, préparation de rentrée, et bac.

*Jean Cocteau

mercredi, 08 juin 2011

Tant qu'une seule femme sur la planète subira les effets du sexisme, la lutte des femmes sera légitime, et le féminisme nécessaire.*

NE SIGNEZ PAS !!!

 

vive la vie,blog de femme,femme,femmes,sexisme,educnat-ras-le-bol

  

vive la vie,blog de femme,femme,femmes,sexisme,educnat-ras-le-bol

D'ailleurs, un sexisme pareil ça donne pas envie. Edit 9 juin, 8h55: J'ai retrouvé deux photos, sur un forum. http://www.neoprofs.org/t34080p15-laura-a-trouve-le-poste...

Et pour ceux qui penseraient que ce n'est qu'une erreur d'inattention de la part du ministère de l'educnat, je rappelle qu'ils n'en sont pas à leur coup d'essai :

http://whatamidoinghere.hautetfort.com/archive/2007/02/16...

 

*Isabelle Alonso

J'avoue, la citation n'est pas terrible, mais il n'y en a que deux sur Evene sur le "sexisme". Devinez pourquoi !

dimanche, 05 juin 2011

Le Parisien prend grand soin de ne visiter aucun monument. Jamais. Sauf s'il est neuf. Pour pouvoir en causer.*

Je viens de passer environ 27 heures en région parisienne. Génial. Je vous raconterai demain quand je serai un peu moins fatiguée. (Oui, une journée de travail, suivie de deux conseils de classe, ce n'est rien par rapport à une journée remplie à Paris !)

En attendant, je vous propose un jeu:

Où se trouve ce monument ? Que représente-t-il ?

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*Alain Schifres

vendredi, 03 juin 2011

L'indépendance, c'est comme un pont : avant, personne n'en veut, après, tout le monde le prend.*

Bizarrement, j'aime les ponts que je ne fais pas. De toutes façons, ADMV et moi on n'arrivera jamais à avoir des dates de ponts qui correspondent. Cette-fois-ci, par exemple, j'étais libre du mercredi 10 h du matin au vendredi 8 h. Et elle, du mercredi 20 h 30 au mardi 7 h 30. On va pas se plaindre, on a eu un beau jeudi, cool raoul, sans bouchon, et on se reprend un jour et demi de samedi à dimanche soir à se culturer à Paris tout en fêtant l'anniv' d'ADMV. Comme j'avais bossé mercredi après-midi, après un pique-nique revendicatif devant la préfecture, j'ai pu être tranquille sur ma terrasse, répondre à du courrier sympa en retard, faire une balade pour que mes jambes ne vieillissent pas trop vite, et rigoler.

Pourquoi c'était bien au lycée aujourd'hui? Parce que comme tous les autres font le pont, on a eu une journée comme on en rêve : effectifs réduits. Y'a d'abord ceux qui partent. Puis ceux qui viennent au lycée, mais ne vont plus en cours. (les term's qui passent leur temps à faire des pronostics, mais ne révisent rien du tout). Et enfin, ceux qui auraient voulu venir, mais qui ont attendu en vain le bus de ramassage. Ben oui, le chauffeur fait le pont, lui.

Du coup, 5 élèves sur 12 en première heure, 10 sur 12 en deuxième, aucun en classe post-bac, et l'après-midi, 17 sur 19 en première heure, mais 13 sur 34 en dernière. Le bonheur vous dis-je !

En plus on a bien bossé, les plus timides ont parlé, les plus feignants ont été obligés de bosser, et moi, j'étais souriante. Je vous le dis, si j'étais ministre de l'éducation nationale. Je ne ferais aucune réforme à deux balles, je fixerais avec des gens qui s'y connaissent des programmes, et après chacun pourrait faire comme il veut pour y arriver, mais toutes les classes seraient à 20 élèves. Et je suis sûre que même avec deux ou trois heures par semaine, on serait gagnant en efficacité, rentabilité, réussite, calme dans les établissements, etc. Tout ce qu'on vous racontera sur les rythmes, les méthodes, l'accompagnement soi-disant personnalisé, et tout le reste, c'est du pipeau, le seul problème, c'est l'effectif.

Et aujourd'hui, c'était divin.

*Felix Leclerc

mardi, 31 mai 2011

Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste.*

Je ne suis pas assez vieille pour avoir connu cette pub là.

Mais je me souviens quand même du cow-boy Marlboro. Il était présent sur les 4èmes de couv' de tous les magazines que lisait mon père.

En Finlande, ils ont interdit les pubs pour les cigarettes dès 1976. Et ils sont encore en train de renforcer leurs lois. Il ne sera plus possible de fumer dans sa voiture si un mineur s'y trouve. Je suppose que l'étape suivante sera la maison.

Il est vrai que c'est dangereux, les clopes, ça tue. Et les Finlandais s'en sont aperçus plus vite que nous. Et comme la vie de leurs concitoyens a une valeur inestimable pour eux, ils autorisent ça :

 

Edit 23:16 : Je change d'image pour que Zapette comprenne mieux.

Ce dessin vient de ce blog : http://www.planete-puce.com/

D'après wikipedia, l'Institut des hautes études internationales à Genève revendique qu'il ya quelques 3 millions d'armes à feu en Finlande, c'est à dire 56 pour 100 citoyens. Remarquez, les chiffres des suicides par armes à feu chez les jeunes sont encore plus élevés en Suisse qu'en Finlande.

*Montesquieu

dimanche, 29 mai 2011

C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.*

Une autre question !

Quelle est la première phrase que vous avez prononcée ce matin, après le petit-déjeuner?

Indiquez la date et l'heure où vous l'avez dite, puis citez votre phrase.

Moi, c'était aujourd'hui, dimanche 29 mai, à 12 h 40.

"Excuse-moi, je suis un peu en retard, mais je suis allée poster mes impôts."

 

*Frédéric Dard

samedi, 28 mai 2011

N'importe quel objet peut être un objet d'art pour peu qu'on l'entoure d'un cadre.*

Envie de commentaires. Mais pas envie d'écrire une note longue. Je passe déjà tous mes temps libres un stylo à la main, rouge ou vert, pour corriger les dernières, mais pas les moins pénibles, copies de l'année. Alors je me suis dit, pour qu'on me réponde, il faut que j'interroge.

Quels sont les trois dernières acquisitions (non consommables), les trois objets, qui sont entrés dans votre chez vous ?

Pour ma part, il s'agit

d'un parasol,

d'une veste en pur coton bleu marine,

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et d'un CD que j'ai envoyé en Angleterre.

 

*Boris Vian

mercredi, 25 mai 2011

En vouloir à sa mère n'est qu'une façon négative de s'accrocher à elle, toujours.*

La fête des mères me fait chier.

Mais toutes choses bien considérées, elle me fait aussi faire des économies.

*Nancy friday

 

lundi, 23 mai 2011

La surprise est l'épreuve du vrai courage.*

 

Samedi nous sommes sorties masquées. Une amie fêtait son anniversaire, mais ne le savait pas. Elle pensait être elle-même invitée, et s'arrêtait sur le lieu de travail de son mari, avec lui pour chercher un truc quelconque qu'il avait oublié, et là, il lui demande de la suivre, et elle entre dans cette salle mal éclairée, pense qu'ils se sont trompés, aperçoit du monde au fond, la lumière s'allume et nous sommes tous là, masqués.

Elle a eu un vrai choc. Finalement elle était contente, émue, mais nous étions plusieurs à nous demander si on aurait aimé. Personnellement, sûrement que oui, mais j'aurais encore plus pleuré qu'elle. Quand c'est émouvant, je suis une vraie madeleine.

Il n'y a pas eu de concours, c'est dommage, je m'étais éclatée à préparer ces masques avec les moyens du bord, j'y ai mis tout mon coeur et 1 heure 40 !

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*Aristote

 

vendredi, 20 mai 2011

On ne reçoit de l'école que ce qu'on y a apporté.*

Apparemment d'après mon agenda à partir de lundi soir je souffle un peu. Enfin, je veux dire que tous mes temps libres ne seront pas pris par des convocations à des examens ou séances de correction de certification et que je pourrai enfin m'occuper des copies de mes élèves.

Je vois bien au réveil et en soirée qu'il a fait beau. J'espère que certains peuvent profiter de ce printemps exceptionnel. Si des agriculteurs passent me dire que je suis égoïste et ne pense pas à leurs cultures, j'assume. Je pairai mon impôt sécheresse sans ronchonner. Mardi après-midi donc je me prévois 4 heures de correction, mais sur ma terrasse. Ca change tout.

J'ai fait quelques kilomètres en voiture ces temps-ci et ai ainsi pu profiter des deux feuilletons médiatiques du moment. L'un est en prison, l'autre pas.

Dans les deux cas ça me laisse pantoise. Un autre monde. On a peut-être de la chance finalement de ne pas être riche, de ne pas appartenir à la classe supérieure.

Comme je les ai notées, je vous les offre. Deux perles trouvées dans des dossiers de candidats à une classe post-bac dans mon lycée :

"Depuis toujours j'ai développé mon dont pour le dessin."

"Travail régulier, superficiel."

*Bill Watterson.

Mon titre n'a rien à voir avec ma note, mais vu qu'elle est extraite de Calvin et Hobbes, et qu'elle reflète ce que j'essaye d'expliquer à mes élèves tous les jours, je m'en resservirai.

mardi, 17 mai 2011

"Toutes les civilisations qui ont reconnu et justifié l'homosexualité comme un mode de vie normal ont connu la décadence." *

La journée est presque finie, vous allez donc pouvoir recommencer à être homophobes demain !

Evidemment je ne m'adresse pas à mes lecteurs habituels, mais à ceux qui arriveraient ici par hasard, parce qu'ils auraient entendu parler de cette journée, et n'auraient aucune idée de ce qu'elle signifie.

L'homophobie n'est pas une maladie non plus d'ailleurs. Il suffit en effet de ne pas vouloir en souffrir pour arrêter de dire des conneries ou d'avoir des préjugés stupides !

http://www.homophobie.org/default.aspx?scheme=3155

 


Monis (feat. Philippe Arino) - Lettre Ouverte par monis-officiel

*Christine Boutin

Pour en lire encore plus des comme ça, allez LA.

dimanche, 15 mai 2011

Il vaut mieux qu'il pleuve un jour comme aujourd'hui, plutôt qu'un jour où il fait beau.*

Veni, vidi, victa sum.

Je ne suis pas trop sûre de mon latin... Mais bon, pour résumer la journée : Lever à 5 h 40 après une insomnie manifeste et funeste. Un peu mal à la tête. Ibuprofène. Au radar, petit-déjeuner, douche, voiture, installation. Pas trop mal réussie. Achat de petits pains pour tout le monde pour tenir le choc. Pas de doute, il fait froid. Peu de gens. Des autochtones surtout. Nous sommes à la campagne. Ah ! la campagne ! En face de nous, une maison à vendre, pas de risque que nous devenions propriétaires. Il n'y a même plus de boulangerie, les petits pains étaient industriels et venus d'un supermarché ! 8 h 30. Première pause pipi. Il fait froid. Ah ! j'ai vendu une petite carafe. 50 centimes. De plus en plus mal à la tête. 9 h 00, il pleut. Il fait toujours froid. Je me suis toujours dit qu'une brocante devait être un plaisir. Toutes les mauvaises choses ayant une fin, nous décidons de remballer. Zomig. Quelques voyages à brouette jusqu'à la voiture. Il ne pleut plus. A 10 h 30 nous sommes chez nous. Dans ma tête, plus trop mal, mais ça tourne, ça tangue. Position allongée d'urgence. Je ferme les yeux. Dehors, il pleut des cordes. Il est 11 h 00. Je les rouvre, il est 15 h 00. Des cerises sonnent à la porte ! Nous mangeons au soleil.

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Programme de fin de journée : une note, vite ! Et mes évaluations. 68 enregistrements de voix adolescentes m'attendent.

*Pierre Dac

mercredi, 11 mai 2011

Découvrir c'est bien souvent dévoiler quelque chose qui a toujours été là, mais que l'habitude cachait à nos regards.*

J'aime découvrir.

Aujourd'hui, dans un dossier, j'ai appris qu'une élève pouvait être "séreuse".

Je ne suis pas sûre que ce soit une qualité.

Et je viens de découvrir un jeu en ligne, auquel je jouais avec mes parents, en vrai, pas virtuellement. A 20 ans, j'étais une super championne. Là, je reprends avec bien du mal avec ma souris...

Hervé, je te le conseille le weekend, pour t'entraîner pour notre prochaine partie de composio !

*Arthur Koestler