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lundi, 20 décembre 2010

LENTEUR A L'HONNEUR

Je viens de lire sur Libération que la mode était à la lenteur:

http://www.ecrans.fr/En-v-la-du-slow-jeu-en-v-la,11599.html

La neige se charge de nous ralentir, et je ne le regrette pas. Je vais partir un peu plus en avance pour un rendez-vous cet après-midi. Prendre un livre pour patienter dans la salle d'attente d'une médecin que j'aime bien parce qu'elle prend son temps. J'aimerais que le monde du travail s'adapte à ce rythme. Mais je sais que dans 2 semaines je retrouverai ces gens qui envoient des e-mails le lendemain pour une réponse la veille, des élèves qui croient qu'on peut corriger en deux heures ce que 33 élèves ont rédigé en une. Je sais que les rues se rempliront de gens qui s'énervent dans leurs voitures parce que leurs patrons ne tolèrent pas une minute de retard bien que les bouchons, neige ou pas, encombrent la ville de manière notoire et immuable. Les trois personnes pressées qui se sont engagées sur le passage à niveau dans le nord ce matin devaient être pressées... Elles ne le seront plus.

Pour illustrer mon propos, un classique, où même le générique respecte salutairement ce principe de lenteur.

 

 

samedi, 18 décembre 2010

JE VOUS LE DIS COMME JE LE PENSE !

Je suis ravie d'être en vacances !

jeudi, 16 décembre 2010

A 19 H 37 LE CANARD ETAIT TOUJOURS VIVANT

On l'attendait. Elle était annoncée. Mardi, elle devait arriver mercredi. D'ailleurs, elle s'est présentée, modestement. Mais du coup, la préfecture, appliquant le principe de précaution, a annulé un voyage de 24 h en Angleterre, avec spectacle dans un célèbre théâtre. A l'annonce officielle de cette annulation, tout le monde se dit "c'est du sérieux, elle va sûrement être méchante !"

Ce matin, je m'équipe en pensant que la radio ne se trompe pas en me disant qu'elle arrivera finalement vers 11 h ce jour. A 11 h, rien. Un collègue qui a capté un autre flash info, me dit, non, en fait, elle sera là à 14 h. A 12 h, la proviseure nous annonce que la préfecture, toujours selon le même principe, a fait cesser leurs activités aux transports scolaires dès 16 h. A la récréation, rien. Le ciel est un peu plombé, mais sans plus. A 15 h, une surveillante passe dire que en conséquence, on libérera les élèves qui utilisent les sus-dits transports scolaires dès 15 h 30.

Toujours au chaud dans mes boots fourrées, je suis allée comme prévu rendre visite à une amie à l'hosto, où j'ai retiré mes chaussures, sinon je risquais l'amputation!, et je suis rentrée, après m'être cassé le nez au dessin (pas de cours, et j'ai pas été prévenue !) et là, toujours rien. Mes (vieux) voisins ont tous mis du sel tous les jours sur les trottoirs depuis lundi, mais à part ça, le macadam est nickel.

Bref, à 19 h 37, heure de cette note, il n'y a toujours pas de neige. Les parents qui vont avoir perdu le prix de la place de théâtre et du shuttle (seul le bus accepte de rendre les sous), vont être ravis du zèle de la préfecture ! Et si la population se rebiffe, je pense qu'Hortetrucmuche va faire écarteler en place publique le patron de météo-france.

Une image qui n'a rien à voir :

 

Le clown Slava, qui, lui, fait tomber la neige dans une salle de spectacle !

dimanche, 12 décembre 2010

TRAC

Tous les ans une de mes collègues met en scène avec ses élèves ce que les anglais appellent une "pantomime".

 

 

pantomime: 
A British theatrical entertainment of the Christmas season based on a nursery tale and featuring topical songs, tableaux and dances.

 

 

 

 

 

   

Cette année, elle a décidé de faire monter sur scène à la fin du spectacle, les autres profs d'anglais pour chanter ou slammer, je ne sais pas trop. Comme je l'aime bien, j'ai dit oui. Mais je sens bien que c'est un traquenard. Un gentil traquenard, mais un traquenard quand même...

traquenard, nom masculin
 
Sens  Piège tendu à une personne ou un animal. Synonyme chausse-trape Anglais trap
A British theatrical entertainment of the Christmas season based on a nursery tale and featuring topical songs, tableaux, and dances 

mercredi, 08 décembre 2010

MON MOIS DE DECEMBRE

Déjà commencé depuis 8 jours ! Je n'en reviens pas. Pour la première fois de ma vie, je n'ai aucun cadeau de prêt, sauf celui d'ADMV à qui j'ai offert un nouvel ordi, faut dire qu'elle nous a offert une nouvelle porte ! Je ne sais pas, Noël, cette année, ça va être spontané, non prémédité. Ca ne veut pas dire que je ne le fêterai pas, car contrairement à plein de gens, j'aime cette période. J'aime toutes les fêtes. Mais autour de moi, il y a tellement de gens qui ont des soucis, et moi, j'ai tellement de boulot, que à part donner du temps à ces gens-là, je ne fais pas grand-chose. Mais ce n'est pas grave. Je regarde les gros flocons tomber et s'amonceler, et je me sens bien. 100_1160.JPGJe me blottis dans ma maison avec un bon chocolat et des copies, et ça roule.100_1156.JPG Ne croyez pas en regardant la photo que je joue les Sherlock Holmes, non, c'est seulement que quelques écritures sont difficiles à déchiffrer par mes yeux presbytes. Il y a quelques réjouissances néanmoins ! Vendredi, la réunion des parents de secondes, évènement traditionnel indétrônable, et pour que les parents des élèves en difficulté n'aient pas l'impression d'être sur un fauteuil à ressort ce jour-là, j'en reçois 11 entre le 3 et le 12 décembre ! Mais le jeudi, il y a toujours dessin, et le lundi on s'est créé un créneau ciné. On a vu Harry Potter et Potiche. Deux petits bonheurs, grands même ! Pour lundi, on n'a pas encore décidé. Des fois, ça dépend des places que je gagne chez Pascale, des fois, ça dépend de la programmation de mon ciné qui est un peu erratique. Mon mois de décembre sera occupé, mais cotonneux, molletonné même, et j'espère le finir en venant écrire ici plus souvent.

vendredi, 26 novembre 2010

JE N'APPARTIENS PLUS A AUCUN AGE

Il n'y aura qu'un seul dessin aujourd'hui. Malgré ses jolies courbes loin d'être maigres, le modèle ne m'a pas permis d'être totalement satisfaite de moi hier. Trop souvent de dos peut-être. Et puis la pause a duré plus longtemps que d'habitude entre les deux parties du cours, et j'ai eu un peu l'impression de perdre mon temps. Y'a plein de vieux dans mon cours, des retraités de 65 à 80 ans, en retraite depuis des lustres, et qui ont donc encore la force et l'envie de tchatcher. Mais moi, ce sont mes deux seules heures de détente pure, d'activité qui me fait vraiment oublier l'institution de plus en plus merdique dans laquelle je bosse (merde, il parait que c'est une cause de licenciement maintenant de dire du mal de son entreprise..., je risque gros !), alors j'aimerais bien profiter de ces deux heures totalement!

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 Je me plains des vieux, mais je commence à en ressentir les symptômes! Oui, je me surprends de plus en plus souvent à penser que c'était mieux avant. Il parait que c'est un signe. Néanmoins, pensez-vous vraiment que supprimer tous les droits, toutes les reconnaissances, tous les signes d'équité, soit vraiment une avancée?

Voilà ce que j'ai lu cet après-midi:

http://www.rue89.com/2010/11/26/onu-la-peine-de-mort-pour...

Ah, et puis ne me demandez pas pourquoi la fin de ma note est "centrée" et pas "justifiée", hautetfort aussi, ça marchait mieux avant !

 

jeudi, 18 novembre 2010

LA SEMAINE INFERNALE

Des copies à n'en plus finir, le démarrage des conseils de classe (de ce soir à dans dix ou douze jours), une ADMV qui est repartie lundi parce qu'elle avait fait le pont vendredi, l'Aïd qui m'oblige à faire rattraper un devoir demain et à le corriger au lycée avant de repartir pour que tout soit dans l'ordi à temps, couchée après minuit tous les soirs, et levée à 6 h 15... J'ai quand même réussi à aller au cours de dessin ce soir, juste après mon premier conseil de classe. Et même j'ai réussi à vous prendre des photos, bien que la carte de mon appareil m'ait joué des tours. Et voilà mes oeuvres du jour.

Aujourd'hui on a travaillé sur des poses d'équilibre (pas pour les premiers), et à la fin, la prof nous a fait marquer en foncé tout ce qui est clair en vrai. Il parait que c'est pour qu'on prenne conscience des valeurs. Je vous expliquerai quand j'aurai compris.

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2.croquis.18.11.10.jpg1.croquis18.11.10.jpg3.croquis.18.11.10.jpg5.croquis.18.11.10.jpg6.croquis.18.11.10.jpg4.croquis.18.11.10.jpg

mardi, 09 novembre 2010

AUJOURD'HUI POPAUL ETAIT EN GREVE

En hommage à tous les employés de chez Popaul, symbole à eux seuls de toutes les victimes du mépris, de toute la mesquinerie, de tous les abus qui imprègnent la hiérarchie dans la fonction publique de nos jours (je veux parler de ceux qui décident au ministère des réformes qui nous pourrissent la vie), je vous raconte en images ma dernière manif.

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DEPART :

Coupe-vent, cape de pluie, casque de vélo, faut ce qu'il faut !

Sur le visage, c'est pas un masque, c'est l'assurance de mon anonymat !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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AU RETOUR :

Flou gaussien, moins agressif comme anonymat. Bien trempée. J'avais pourtant pour marcher un superbe parapluie "bio" tout vert ! Mais le retour en vélo était dur dur, face au vent tout au long de la descente de la grande avenue.

Le casque sur la capuche pour défiler, je vous le conseille : C'est le double effet Quisecoule. D'abord, ça bloque la capuche, et ça évite le phénomène Waïka à la Dany Boon qui empêche de voir qui est à votre droite ou à votre gauche. Et puis, en cas de CRS énervé, c'est toujours ça ! "Pas sur la tête !" comme dans le sketch de Coluche.

 

 

 

 

 

 

 

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LE REPOS DE LA MANIFESTANTE

Pas de doute, il faut que j'investisse dans d'autres chaussures... Je suis démasquée, je suis la manifestante aux pieds rouges !

samedi, 06 novembre 2010

VENDREDI C'ETAIT PAS MA JOURNEE

Déjà, comme chaque vendredi, faut que je me lève tôt. 6 h 15. Avant c’était 6 h 20, mais comme y’a plein de travaux dans Maville, j’ai 5 mn de sommeil en moins. Arrivée au lycée la machine à café marchait pas. Obligée de me faire une horreur en poudre, dans ma tasse et la bouilloire qui voient jamais l’eau chaude, ni un quelconque liquide vaisselle. Cela participe certainement de la participation de l’éducation nationale à la grande campagne d’immunisation systématique des personnels enseignants. A 8 heures j’envoie comme prévu chez ma collègue généreuse l’élève absente au dernier test pour qu’elle le refasse dans la salle multi-média. Mais comme elle a pas obtenu la médaille de l’élève la plus débrouillarde, il faut que je l’accompagne. En chemin nous croisons un grand dadais qui n’en sait pas plus sur la localisation de la dite salle, je l’embarque donc aussi. Mais dans la salle, personne. Retour au premier étage à la salle de la collègue, qui en fait, attendait trois retardataires, pour pas niquer sa séance multi-média, et forcément, si les élèves sont en retard on peut en conclure que eux non plus, ne trouveront pas le chemin tout seul. Il faudra bientôt équiper nos élèves de GPS pour qu’ils ne se servent plus de l’excuse « j’ai pas trouvé la salle » pour être en retard. Quand enfin je rejoins ma salle, et mes élèves, (une demi-classe heureusement) je m’apprête à noter les absents, (y’en a évidemment une qui ne s’est pas rappelé qu’on était semaine 1 et a dormi une heure de plus, la bien heureuse…), mais mince, j’ai oublié ma trousse et j’ai rien pour noter. J’emprunte un stylo. Et je me rappelle soudain que ma trousse est restée dans mon sac de dessin ! J’annonce fièrement que nous allons corriger le test (celui que la perdue sans GPS avait loupé, faut suivre) et m’apprête à insérer ma clé dans mon bel appareil de lecture de MP3 que j’ai et dont je suis très fière. Mais là, soudain, ça me saute au cerveau : mes clés USB sont dans ma trousse !!! Panique à bord. Les 4 profs des groupes de compétence ont cours en même temps, et doivent donc être en train de se servir de leur document MP3… Je laisse quand même encore mes gentils élèves, heureusement encore un peu endormis, pour aller chercher désespérément (comme Susan) un enregistrement. Et là, mon jeune collègue préféré, me sauve ! Il s’interrompt (gentiment, comme toujours) et me sort de son armoire (non, pas moi !), son matériel de secours : son lecteur MP3 où il y a le fameux doc, et des baffles. Son lecteur est un peu compliqué me dit-il, mais il me trouve la piste, et m’affirme qu’il l’a bloquée pour que je tombe dessus directement dans ma classe. Sauf que, évidemment, une fois que je suis revenue dans ma classe, que j’ai eu branché les baffles et le lecteur, et appuyé sur play, eh bien on a entendu une chouette musique des années 80 (oui, mon petit préféré est fan) que j’ai arrêtée avant que mes élèves n’aient le temps de jouer à Fasilachanter. Une élève sympa m’aide à manipuler la nouvelle technologie, et le reste du cours se passe plutôt bien. Bon avec tout ça, on n’a corrigé que la moitié du devoir. Il faudra donc que je m’arrête là avec le deuxième groupe aussi, et que j’improvise pour le reste de l’heure. Mais au bout de 27 ans, c’est des trucs qu’on gère. Ensuite, à part la migraine qui m’a saisie à 10 heures, tout s’est plutôt bien passé jusqu’à mon cours de terminale (un groupe de 34 que je vois deux heures par semaine pour les préparer à une épreuve de 20 mn à l’oral ! Issus de trois classes différentes, et qui trouvent ça très fun de se retrouver avec les vieux potes le vendredi en fin d’après-midi). Une heure sportive où j’ai réussi à faire passer à l’oral deux élèves pendant que leurs soi-disant copains étaient incapables de garder le silence, et ont même réussi à faire sonner le portable de l’élève interrogée, portable resté dans son sac au fond de la salle ! Evidemment, je n’ai rien pu prouver, et n’avais pas envie d’entamer une enquête juste avant mon weekend, alors j’ai décidé qu’à partir de mardi j’allais imposer un plan de classe. En 15 ans de lycée, c’est la première fois que je fais ça en terminale ! Des mecs qui votent dans 6 mois et sont incapables de se comporter mieux que des élèves de 5ème… Je vais donc séparer les 6 branquignoles qui niquent le cours des 28 autres qui seraient sans doute prêts à bosser. A la fin de ce moment de pur bonheur, j’ai réalisé que j’avais avec tout ça oublié de donner un papier important à mes secondes qui viennent eux aussi de trois classes différentes ! J’ai repéré les trois salles, et suis allée aux trois coins du lycée faire ma distribution en interrompant trois cours ! Je suis cool comme collègue.

 

Quand ADMV est rentrée, après que je sois allée faire des petites courses, aie répondu à une collègue en arrêt maladie, et qui voulait que je lui rende un service, elle m’a trouvée un peu tendue. Mais elle m’a gentiment offert une flûte de champagne qu’on a bue avec un petit plateau-télé devant Le Sens de La Vie des Monty Python. Une bien belle soirée thérapeutique.

Ah et ce matin, en déjeunant je me suis rappelé que mardi j'avais trouvé les arbres de mon jardin magnifiques avec leurs couleurs flamboyantes d'automne (gourde que je suis, je n'ai même pas pris de photo...) et ai réalisé (Grâce au film d'hier soir) que toutes les feuilles avaient dû se suicider cette nuit.

 

 

J'avais vu ce film visionnaire à bien des égards en 1985. Et jamais revu depuis.

mardi, 19 octobre 2010

"JE DETESTE LES LYCEENS GREVISTES" Titre d'une page facebook...

Bien sûr nos élèves ne font pas tous la grève pour des raisons politiques ou économiques mûrement réfléchies. Bien sûr les tags sur le mur du lycée ne portent pas de messages existentiels ou philosophiques. Tout le monde n’a pas la chance d’avoir des parents qui donnent une culture et une éducation politique. Et bien sûr, leur attitude est souvent comme celle des jeunes chiens, imprévisible, un peu mordante, difficilement maîtrisable. Ils ont entre 15 et 18 ans, ce sont des enfants. Mais pour autant, je ne crois pas que pour la majorité d’entre eux, faire la grève, bloquer le lycée (ou simplement essayer), manifester, soit purement une manière de sécher les cours.

 On leur parle des premiers mouvements de grève lycéens, ils s’identifient, et sentent monter en eux solidarité et colère quand ils voient un ado se prendre une balle de flashball dans le visage. Ils n’aiment pas qu’on leur dise qu’ils sont manipulés. (Comme je n’aime pas qu’on me dise, quand je ne suis pas d’accord avec une décision politique, que j’ai besoin de « plus de pédagogie »), personne n’aime passer pour un simple d’esprit qui ne sait pas prendre ses propres décisions.

 Alors ce matin, avec quelques collègues, on est allé les suivre du lycée au point de départ de la manif. Pas pour leur dire où aller, que faire. Mais pour leur montrer qu’on n’était pas « contre eux », que des adultes pouvaient être là pour être témoins, voire les protéger. Ils l’ont bien pris. Sont allés parler posément avec les deux policiers dans leur camion, qui eux aussi ont montré qu’ils étaient là pour eux, et non contre eux. Personne n’a hurlé à la violence quand une ou deux pommes de terre ont été lancées contre les grilles du lycée. La proviseure ne s’est pas cachée à l’intérieur de l’établissement, mais a parlé aux élèves comme à des élèves, pas comme à des casseurs.

 Et dans l’ensemble, la manif s’est bien passée. Les slogans sont restés convaincus et sensés. Il y avait de la musique, mais pas trop, du bruit, beaucoup, pour dire notre ras-le-bol d’un gouvernement qui prend des décisions non justifiées, sans négocier, sans prendre en compte l’opinion publique. Contre un gouvernement formé de tellement de ministres dont on a la preuve qu’ils sont malhonnêtes. Contre des élus qui votent pour une réforme de NOS retraites, mais votent le maintien de LEURS privilèges.

 Même si la réforme passe finalement, je ne regretterai pas mes 5 journées de grève, mes 8 manifs, mon blocage du rectorat, et les heures de cours où si peu d’élèves étaient là. Qu’est-ce que dix jours de cours par rapport à une vie ? Mes élèves, grévistes ou non auront vu que l’on peut s’opposer, que l’on a le droit d’être critique, et que parfois, l’on n’est ni entendu, ni respecté. Cela leur reviendra en mémoire, j’espère le jour où ils voteront, où ils auront des enfants, où ils seront profs ou au chômage. Et moi, cela me prépare aux futures batailles. Il y en aura, forcément.

C'était ma première grève. Mon père m'avait obligée à lire le texte de la réforme avant d'aller manifester. Depuis, la seule manière de faire entendre sa voix, c'est d'aller dans la rue. Depuis Allègre, les ministres s'autorisent à refuser de recevoir les syndicats. A chaque fois qu'on a pris du temps pour répondre à des pseudo-questionnaires ministériels, nos réponses n'ont pas été prises en compte, les réformes étaient déjà rédigées, bâclées. Pour la retraite, c'est pareil. Mais si je me tais le jour, je ne dors  pas la nuit.

mardi, 05 octobre 2010

Parfois ch'suis nulle !

Voilà-t-y pas que je ne retrouve pas quel filtre j'ai utilisé sur photoshop pour transformer ma photo de film !!!! Pourtant c'était joli et tout et tout...

Alors tant pis, voici la deuxième. En espérant que cela vous aidera.

photomystère2.jpg

J'ai plein de temps pris ces temps-ci par des travaux que j'organise dans ma maison. Pas d'immenses transformations, rien qu'une porte. Mais je suis difficile, et ça coûte cher quand on veut pas du pvc. Donc, je vois des artisans, tout ça, et avec mes copies en plus, ben, je ne suis pas très efficace sur mon blog. Pour que mes copies servent à quelque chose, je vais essayer de vous faire rire en vous racontant qu'un de mes secondes a écrit que le personnage du document audio se plaignait qu'il n'y ait pas de "pubic transport"... Ca muscle au moins les zygomatiques de corriger les tests.

mardi, 28 septembre 2010

UNE FIEVRE DE CHEVAL CA N'AIDE PAS A PUBLIER

J’ai mal aux genoux. Ca me fait ça toujours quand je reste assise trop longtemps. Et là, je viens de passer deux heures à rechercher des fichiers audio exploitables en classe dans le groupe moyen-moins que j’ai. Car les directives et les conseils venus d’en haut sont plein d’inventivité. Compréhension de l’oral à gogo. Mais pour ce qui est des ressources, c’est « démerde yourself ! ». Alors pendant que mon jeune collègue, que j’ai formé l’an dernier, et qui est un ange, bossait au lycée, eh bien j’ai fait une recherche. Et j’ai trouvé tout une liste de sites et blogs où il y a des fichiers, qu’il pourra maintenant nous mettre en mp3 sur clé USB. Moi, c’est cette partie technique qui me gave. Comme il s’est plaint qu’en cherchant « dialogues en anglais » il ne tombait que sur des sites X ou de rencontres, il faudra que je lui conseille la recherche « conversation anglais mp3 », on tombe sur des liens beaucoup moins glamour.

J’espère pouvoir aller bosser demain. Hier soir, j’étais fiévreuse avec mal dans toutes les articulations, même celles des doigts ! Ce matin, ça allait mieux. Mais est-ce mon repas troisième âge, mon passage à ma banque fantôme (oui, on se serait cru dans un Lucky Luke quand tout le monde était reparti après la ruée vers l’or… Peut-être que je suis arrivée juste après un hold-up ! C’était complètement vide, éteint et tout noir dans le couloir du fond, et pas un employé en vue, pendant tout le temps où j’ai rempli mon bordereau pour les chèques que je déposais. Mais, craché, juré, y’avait pas une goutte de sang sur le comptoir. Sinon, j’aurais appelé les flics.), ou mes deux heures passées devant l’écran à écouter John et Betty parler de pollution, de commerce équitable et de shopping, mais en tout cas, je suis sûre que je suis à nouveau à 38° et malgré le chauffage allumé, je me gèle.

Je vous tiens au courant !

dimanche, 19 septembre 2010

ED EST ASSEZ SATISFAITE

Le mois de septembre de Ed. Plutôt une réussite. Grâce à mon emploi du temps, je réussis à avoir une vie sociale normale. Je me couche à des heures raisonnables et peux traînailler un peu le weekend comme tout le monde. Bon, avec les copies qui vont arriver en nombre d’ici trois semaines, cela ne durera pas, mais bon. Prenons le temps comme il vient. Hier j’ai corrigé un paquet de copies sur ma terrasse, plein sud, soleil chauffant à fond et pas un gramme de vent. Du coup, j’ai pris avec humour les erreurs rencontrées, et je crois que j’avais visé assez juste pour la difficulté de ce premier test de compréhension orale qui s’adressait à mon groupe « moyen-faible » de 2nde. Les notes vont de 15.5 à 7 avec seulement un quart des notes en-dessous de 10. Je donnerai le même à mon autre classe de seconde, normale, hétérogène, et si tout va bien, j’aurai un ou deux 20.

 Serait-ce la proximité de la date du 11 septembre quand mes élèves ont fait le test, j’ai trouvé « bubble-gum crashed on the parlement » au lieu de « bubble-gum crushed on the pavement » !

 Je ne vous parle pas du bubulle-gum trouvé dans une autre copie !

Etre prof c’est une marrade permanente, et c’est gratuit …

Ben oui, parce que quand y'a du vent, ça donne ça

jeudi, 16 septembre 2010

A RIRE OU A PLEURER

Pas grand chose à vous raconter. C'est la rentrée, c'est un peu survolté, c'est un peu bousculé, comme d'hab', quoi ! Mes premières impressions sont plutôt positives. A part des effectifs très lourds dans au moins deux classes, et toute la réforme dont j'ai décidé de me tenir le plus à l'écart que je le peux, tout va bien. Mes collègues sont sympas, mes élèves aussi. Je me demande contre quoi je vais pouvoir râler.

En lisant les infos, quand même y'a de quoi, mais j'en parlerai moins bien que le Canard, alors mieux vaut lire les journalistes palmipèdes qui éclairent nos mercredis. J'aurais pu par exemple vous parler du chef de la police et de ce qu'il a fait pour sortir du commissariat son fiston de 16 ans, pas bien élevé celui-là malgré la tête de son père qui exhale l'autorité..., ou de Sharko qui agresse verbalement les journalistes et nie ensuite avoir eu ce comportement. Tout cela devient d'une banalité ! Donc, je ne le ferai pas, et à la place je vais aller vous chercher une petite vidéo.

 

Un conseil, faudrait voir à voir de ne pas trop agacer un vieux ping.., euh, prof ! Le pire, c'est qu'ils n'en tirent pas de leçon...

Ah si, j'avais promis de le faire : Une pub qui tue contre un hébergeur qui se dit sympa, vous accueille gratuitement et sans pubs, mais qui vous supprime votre blog sans aucun avertissement, et ne répond pas à vos mails quand vous leur écrivez pour obtenir des explications. SURTOUT N'OUVREZ PAS DE BLOG CHEZ "BLOGS SANS PUBS", DE CHEZ WORDPRESS ! Ils sont nuls, incompétents et impolis.

J'avais ouvert un blog pour mes élèves, hyper bien bossé le design... Pour rien. J'ai changé d'hébergeur du coup.

mercredi, 15 septembre 2010

TRAVAILLER C'EST TROP DUR

Pour supporter les histoires de ses invités un animateur de télévision prend de la cocaïne.

Pour supporter ses élèves un prof prend de l'euphytose.

Pour se payer sa cocaïne l'animateur télé dépense 10 000 euros par mois.

Il faudrait trois salaires et demie à un prof hors classe pour se payer ça. Il choisit donc l'euphytose, qui lui coûte 7 euros.

Comme la cocaïne, l'euphytose n'est pas remboursé par la Sécu.

L'animateur télé va pouvoir prendre sa retraite à 46 ans.

Le prof devra attendre d'avoir 67 ans, car il a fait des études, a travaillé un an à l'étranger, mais n'a jamais pu racheter son année, et n'a commencé à cotiser qu'à 25 ans.

 

dimanche, 12 septembre 2010

APPRENTISSAGE EN MOSAÏQUE

Il est parfois agréable de se dire que le boulot n'a pas que du négatif. Des soirées sympas, dont l'image qui suit est un reflet, stylisé ma foi. Je ne dis pas que je voyais tout comme ça en repartant, mais tout de même, je me réjouis de ne pas avoir croisé ces messieurs en bleu marine sur mon trajet de 4 mn 32 s. On ne sait jamais ! Un repas varié comme les inspirations et les particularités de chaque convive, des boissons à bulles et sans, et une conversation polyglotte. Revoir les collègues qui profitent, qui depuis 4 ans, qui depuis 8, qui depuis deux mois, de leur retraite, et qui jetaient des regards compatissants sur nous autres, pauvres futurs retraités du 4ème âge.

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mercredi, 08 septembre 2010

COMMENT TENIR LE CHOC SI JE M'ENDORS DEJA SUR MES CORRECTIONS ?

La rentrée, c'est fait. Un peu différent de d'habitude : une nouvelle proviseure, un bon emploi du temps, deux hommes dans l'équipe d'anglais. Une reprise progressive des activités aussi. Deux jours de cours, suivis de deux jours de grève. Malgré les manifs, cela m'a permis d'avoir un vrai weekend entre les deux. Si je n'avais pas passé 4 heures sur mes évaluations lundi, j'aurais perdu mon dimanche, et l'occasion d'aller faire du vélo avec des copains et découvrir une ou deux expos.  En début d'année, je passe encore plus de temps à préparer mes cours que le reste de l'année. Ne pas connaitre mes élèves, leur caractère, leurs difficultés ou /et leurs points forts, ne m'aide pas à anticiper. De plus la pause des vacances fait perdre l'habitude. Je suis lente en ce mois de septembre.

Les évaluations "diagnostiques" qui me consomment mon temps comme disent les anglais, sont destinés à la répartition des groupes de compétences. Rassurez-vous, malgré ce qualificatif inquiétant, les élèves désignés pour subir ces gorupes ne sont pas malades. Demain nous nous réunissons une heure et cela suffira j'espère à faire les groupes. Est-ce l'âge qui me fait devenir mesquine ? Ou la perspective de subir cela pendant encore dix à 15 ans ? J'ai décidé de noter toutes les heures passées en plus pour ces GNC. Ensuite, comem j'ai une autre classe de seconde qui fonctionnera de façon classique, j'essaierai de comparer les résultats et voir si tout cela est rentable.

Notre stagiaire est toujours debout. Mais avec l'air bien inquiet ce matin, j'ai trouvé. J'ai entendu plusieurs journalistes annoncer que les tuteurs seraient "payés" 2000 euros. Je me demande d'où vient cette information. Dans la lettre où l'on me désignait officiellement et à laquelle j'ai répondu par un "non" justifié et non négociable, on me disait seulement "Vous serez indemnisée, bien sûr." De somme annoncée, aucune !

Quelqu'un peu m'expliquer pourquoi j'ai trouvé ce truc au-dessus en tapant "groupes de compétences anglais" dans gougueule images ?

samedi, 04 septembre 2010

MANIF, MANIF, MANIF

La rentrée a eu lieu, et la pré-rentrée avant, et ça fait bien longtemps que je ne vous avais pas abandonnés aussi longtemps hors vacances scolaires. Je n'ai jamais eu autant de réunions en dehors des cours, jamais vu une réforme si vite pensée bâclée et mise en place que tout le boulot d'organisation, de décision quant au fond et aux contenus, que le moment de pause devient celui où l'on se retrouve devant les élèves et enseigne. Désormais le prof principal va jouer le rôle de conseiller d'orientation, sans aucune formation bien sûr, c'est dans l'air du temps. Nous n'avons pas pu résister (là, c'est bien le mot !) plus longtemps et on nous impose de travailler en groupes de compétences, c'est-à-dire appliquer la même pédagogie actionnelle qui demande déjà beaucoup de planification, l'évaluation par compétences que l'on peut mener dans une classe "normale", selon le cadre européen, comme avant, mais avec une lourdeur et des concertations consommatrices de temps dont on pourrait aisément se passer. Pour cette année une demi-heure de concertation est payée, mais on sait très bien que cela ne saurait durer. Une nouveauté aussi, on n'a pas trouvé comme d'habitude les cahiers de textes papier, mais on nous a par ailleurs dit qu'on pouvait expérimenter le cahier de textes électronique... Serait-ce une manoeuvre discrète pour nous obliger à faire tout ça par ordinateur ???

Du coup lundi, je manifesterai et ferai grève pour dire non à tout ça, plus la vie impossible imposée aux stagiaires, les suppressions de postes (profs, assistants d'éducation, ATOS...), les livres qu'on n'aura pas pour appliquer les nouveaux programmes, les horaires officiels non respectés à cause d'une dotation horaire par établissement calculée façon rapiat, les effectifs inhumains (34 élèves deux heures par semaine en langue de complément où je suis censée les préparer à une épreuve orale) et j'en passe !

Et mardi je ferai grève aussi parce que je ne me sens pas capable de faire ce boulot jusqu'à 67 ans.

Et cet après-midi, je manifesterai parce que je ne veux pas qu'on dise que la France est un pays fasciste et que 70 % de la population est d'accord avec la politique de Sharko. C'est ce qu'on peut lire à l'étranger !

dimanche, 29 août 2010

ON POURRAIT CROIRE QUE C'EST UNE BLAGUE QUI CIRCULE SUR LE NET

Dans mon académie on a proposé à un stagiaire de l’an dernier, qui n’a donc jusqu’ici enseigné que 6 heures par semaine et pendant seulement un an, d’être le tuteur d’un stagiaire de cette année qui lui va enseigner 18 heures !  

Elle est pas belle la vie ? 

Heureusement ce stagiaire est plus raisonnable qu’un recteur ou un ministre, et il a refusé.

Journee-de-greve-demain-dans-l-Education-nationale_mode_une.jpg

 A part ça, le 6 y'a une grève prévue pour essayer d'arrêter le massacre de l'éducation nationale. Et le 7 une autre, concernant tout le monde celle-ci, sur la retraite.

 Les deux sujets me touchant de près, je me tâte. N'en faire qu'une ? Mais laquelle ?

Les deux, finalement, et on ira faire nos courses chez Lidl pendant quelques temps...

 

vendredi, 09 juillet 2010

OU VA L'ARGENT DE L'ETAT ? ET LE MIEN ! ?

Un jour on découvrira qu’il y a une espèce de conflit d’intérêts entre le ministère de l’éducnat et celui de l’économie. Certains appelleront cela une politique commune.

Envoyer des profs faire passer des oraux dans une autre ville que la leur coûte cher, mais c’est la règle. Ne pas demander aux élèves d’annoncer la veille de l’examen les matières choisies pour se rattraper, c’est une erreur, ou une volonté de gabegie. Je suis comme il y a deux ans arrivée à 8 heures, et ai attendu jusqu’à 9 h 15 pour qu’on me dise que je n’avais pas de candidats. Pour l’après-midi, on ne pouvait pas encore me le dire.

 

Je suis donc allée dans le centre-ville avec ma collègue qui était dans le même cas, et là, nous avons bavardé en terrasse, découvert des magasins et des merveilles inexistantes dans Maville, puis déjeuné dans le jardin d’un merveilleux restaurant gastronomique, mais qui propose un menu « brasserie » à un prix tout à fait abordable.

 

Retour au centre d’examen. Tout est fini, pas de candidats ! Une matinée de dépenses royales, et un aller-retour en principe remboursé, c’est ce que j’appelle une aide de l’éducnat à la relance de la consommation.

 

Le bilan de mes courses ?

 Ah, et une bonne nouvelle pour une fois :

http://fr.news.yahoo.com/76/20100708/tfr-une-adoption-aux...

samedi, 03 juillet 2010

J'AI GAGNE QUATRE JOURS

J'ai eu de la chance cette année, 50 copies seulement ! J'ai encore eu plus de chance. En observant le calendrier de fin d'année, j'ai vu que si je corrigeais assez vite, je pourrais tout boucler pour le 28 au soir, et avoir 4 jours de totale liberté ! Pas de réunion obligatoire, de pot de départ auquel on culpabilise de ne pas aller, de rendez-vous obligatoire avec un assureur ou un artisan... Alors je suis allée à Paris, profiter des films et des expos que ma ville de province ne m'offre jamais. Y'en a, mais pas ceux-là.

Tout va bien à Paris, pour preuve ces photos : (Tiens, ça va me permettre de voir si les liserés bleu électrique ont disparu.)

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Il y fait chaud, comme partout, peut-être un peu plus qu'ailleurs grâce à la pollution... Le métro, le RER, le TGV qui m'a ramenée, ont tous leurs problèmes techniques dûs ou non à la chaleur, qui nous poussent au contact humain et nous font arriver en retard. J'ai vu une gamine de huit ans se faire hurler dessus par sa maman qui devait gérer sa gosse et trois valises parce que la gamine en question avait peur d'entrer dans la rame de métro bondée, on la comprend, mais que la maman avait peur de rater son train, on la comprend.
 
Consciente de vivre 4 jours à Paris dans des conditions idéales, j'en ai profité. J'ai vu toutes les expos de Beaubourg ou presque, ce qui m'a fait oublier la canicule grâce à la clim. J'ai vu 5 films dont un nul et deux merveilles. Le nul : Sweet Valentine. Emma Luchini devra admettre que bien qu'ayant un nom italien, celui-ci ne lui a pas donné le don de la mise en scène comme à Sophia Coppola (dont je déteste le père pourtant. Quiconque suit et comprend mon raisonnement gagne un coca-cola light en terrasse !), j'ai en effet trouvé ce film prétentieux, vainement esthétisant et nul.
 
En revanche j'ai adoré A Cinq Heures de Paris (décidément le cinéma israélien a le don de me toucher) et Dans Ses Yeux. Ames sensibles, courez-y-vite !
 
J'ai aussi vu des gens. Qui m'ont fait découvrir des tables sympas, restaus ou persos. Un weekend pour me reposer et je reprends le bac. Délibérations, zorros de rattrapage. Prochaines vacances, le 11 juillet !

vendredi, 18 juin 2010

LES TRADITIONS NE SE PERDENT PAS

Voici mon traditionnel mots-croisés du bac:

 

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

1

 A

 N

 D

 T

 A

 E

2

 N

O

 I

XX   

E

I

3

N

A

T

 I

N

XX   

 N

4

V

XX   

XX   

 R

 O

D

XX   

 I

5

 I

 S

6

XX   

XX   

XX 

7

       

XX   

8

XX   

9

XX   

XX   

S 

10

T

E 

XX   

 désolée si ce n'était pas faisable... j'avais oublié une case noire dans la colonne I !

MOTS CROISES.jpg
AGATHE EST LA GRANDE GAGNANTE ! (Mais la prochaine fois, je demanderai qu'on donne un mot à la fois !, comme pour les autres jeux.)
Et mon traditionnel élève qui bosse :
BAC copie.jpg
Ah ! j'oubliais, j'ai commencé un nouveau livre ce matin, mais j'étais tellement naze et contrariée à cause d'un conseil d'administration qui m'a fait rentrer à 23 h chez moi, que j'ai lu moins qu'hier. J'ai quand même trouvé cette phrase qui vous parle d'un temps que les moins de 30 (40 ?) ans ne peuvent pas connaître.
"Dans la vie, on a intérêt à bien tenir le papier carbone."
Je lisais quoi ?

jeudi, 17 juin 2010

CE MATIN C'ETAIT PHILO

Quatre heures de surveillance. Un sujet sur l'histoire. Et un livre, que j'avais apporté par hasard, mais qui aurait sans doute pu aider à argumenter la dissertation et que j'ai lu en quatre heures.

Non, pas un enième témoignage sur les camps. Un témoignage nécessaire, comme tous ceux qui existent. Bien écrit, et qui parle bien de l'après, et du comportement des français et en particulier de certains fonctionnaires de l'époque.

Pour la première fois récemment, alors que je remettais en cause une manière de travailler que l'on m'impose, on m'a répondu "N'oubliez pas Madame que vous êtes fonctionnaire de l'état.", pour me rappeler mon obéissance. J'espère avoir le courage et la clairvoyance de désobéir si les choses dégénèrent du côté de la pente choisie par le gouvernement ces temps-ci.

En tout cas, moi j'ai pleuré. Pas trop, car je ne voulais pas déprimer les candidats. C'est un livre qui s'adresse aux "jeunes adultes" chez Presse Pocket. N'hésitez pas à le faire lire à des jeunes et vieux adultes autour de vous.

mercredi, 16 juin 2010

UNE FIN EST SOUVENT UN DEBUT

Depuis trois jours je cours. Cela pourrait être bon pour la santé, mais sans le stress qui va avec. Aujourd'hui, malgré tout ce fut plus cool (un passé simple spécialement dédié à Imposture !). Car si réunion il y a eu, elle fut entrecoupée d'un apéro et d'un repas fort agréables, et plein d'émotion, car les baby-boomers prennent leur retraite. Et un autre, plus jeune, a décidé de passer du côté obscur de la force (comprendre : il devient chef d'établissement). Il y a des mots qu'on se dit ces jours-là qui vous font verser une larme.

Avec mes collègues d'anglais on a été moins émus, mais efficace. On a choisi un nouveau manuel, parmi des titres qui en français donnent "cible, impact, mission...". A croire qu'enseigner l'anglais est une guerre. Et on s'est réparti les classes. Neuf personnes, pas un coup de gueule. Elle est pas belle mon équipe ?

Et voilà, c'était mon dernier jour avant le bac, et en même temps, le premier de l'année prochaine.

Post-scriptum : A la caisse du supermarché, Dawson et Montgomery, jumeaux de deux ans et demie ont semé un beau souk ! (Si, si, je vis en France.)

dimanche, 06 juin 2010

PREMONITOIRE ?

Je ne vous raconte pas souvent mes rêves. Mais celui-ci...

Je participais à un stage organisé par le ministère de l'éducation nationale suédois. On nous expliquait qu'en Irlande il n'y avait plus aucun budget gouvernemental affecté à l'éducation nationale. A la place une grande loterie obligatoire était organisée. Chaque billet ne coûtait pas très cher. Nombreux était gagnants, mais pas forcément de beaucoup. Selon leurs moyens certaines personnes achetaient jusqu'à 500 billets, voire plus, et l'un dans l'autre il y avait un bénéfice pour l'état qui s'en servait pour faire fonctionner le système éducatif. Il y avait forcément beaucoup de questions posées par les stagiaires venus de toute l'Europe. La discussion était en anglais. Et je sentais bien que ces infos annonçaient un changement imminent de système en France.