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samedi, 06 juin 2009

NOTRE NOUVEAU DEFI !

Les consignes sont ici :

Mon début de roman, lui, est là :

La sexualité de la concierge nous préoccupait depuis quelques mois. Tout avait commencé un lundi. Quand j'étais passée comme tous les matins devant sa loge à 7 h 00 pour savoir si je devais lui raporter un nem ou un rouleau de printemps du Petit Hong Kong Fleuri, le magasin de Monsieur Liu qui fait le coin de la rue de la Vis-qui-Ripe, j'avais remarqué des rougeurs inhabituelles sur ses grosses joues saillantes, qui, même sans cela, la faisaient ressembler à une fermière tatare, mais aussi, et surtout, sur le haut de son décolleté. Chose encore plus étrange, les deux premiers boutons de son chemisier violet étaient défaits. Madame Ricot était très soignée. Jamais elle ne sortait de sa loge sans s'être peignée et habillée avec rigueur, et ce, dès 6 h 00 du matin ! Alors, la voir ainsi dépenaillée ! Et le terme ne revêt aucune exagération. Deux boutons, pensez-donc ! Cette vision, donc, m'avait intriguée. Mais pas autant que la paire de menottes aperçue sur la table par la porte entrebaillée. Inconsciemment mon regard avait glissé sur le satin violet jusqu'aux poignets de Madame Ricot. Mais les gants Mapa assortis montaient quasiment jusqu'aux coudes. "Deux nems" prononça-t-elle dans une sorte de râle. L'inquiétude m'avait saisie alors pour de bon. Et c'est la gorge nouée que j'avais pénétré dans le paradis de l'exotisme quelques minutes plus tard. Les choses ne s'arrangèrent pas par la suite.

Je n'ai rien reçu par mail, mais il est encore temps de m'envoyer vos textes. Allons tout de suite voir chez Zapette ce qu'elle nous a concocté !

jeudi, 21 mai 2009

OU IL FALLAIT SE TROUVER LE JOUR DE LA NUIT DES MUSEES !

Le 16 mai, c’était la Nuit des Musées. Deux fois déjà, j’ai profité dans ma propre ville de cette soirée différente, où les musées s’offrent à nous à une heure inhabituelle, et où notre disponibilité est entière pour flâner dans des murs souvent anciens, admirer des œuvres d’art et échanger devant entourés de gens tout aussi disponibles et décontractés que nous.

 

Cette fois, je suis allée ailleurs. La raison ? J’avais vu que Gilbert Laffaille, (vous en ai-je déjà parlé? J ) lisait des textes de Jehan Rictus, (pseudonyme de Gabriel Randon) extraits de son œuvre poétique : Les Soliloques du Pauvre. Ces textes ont été publiés en 1896, sont écrits en vers octosyllabiques, en français parisien et argotique de l’époque. Le tout, et c’est mis en valeur par la lecture de Gilbert, est d’une incroyable actualité. C’en est étonnant et déprimant à la fois. Ce spectacle d’une heure m’a ravie.

 

Il se déroulait au Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis, à deux pas du Stade de France que je n’ai pas aperçu, à mon grand soulagement. Je n’ai pas d’atomes crochus avec les stades, quels qu’ils soient. Ce musée, ancien cloître de carmélites, au contraire, vaut le détour. Sur les murs on lit encore les phrases destinées à rythmer la vie de ces prisonnières. C’est ce qu’elles étaient à mes yeux, même si certaines l’avaient choisi. Leurs cellules m’ont rappelé mon internat quand la vie me d100_6358.jpgestinait à devenir secrétaire. L’architecture de ce musée, maintenant qu’il 100_6359.jpgest ouvert à l’extérieur, est apaisante, un oasis dans la banlieue. On y voit des choses merveilleuses et variées. Je dois d’ailleurs y retourner, car je n’ai pas eu le temps de lire tous les cartels et manuscrits de la salle dédiée au fonds Paul Eluard (né à Saint Denis), ni d’aller visiter la basilique. Mais l'exposition sur Steinlen, l'illustrateur, entre autres, des Soliloques, est à ne pas manquer, et elle est temporaire.

Après le spectacle nous avons bavardé autour d’une quiche, qui ne méritait pas d’étoile, mais nous n’étions pas venus pour ça, et avons évoqué les textes lus, mais aussi l’univers de Gilbert Laffaille en tant que chanteur. Un univers tellement unique. Il me donne autant d’émotion en tant que chanteur qu’en tant que lecteur, acteur dans les deux cas.

 

A propos, ce weekend, il y a un festival à Montauban pour les veinards qui habitent par là. « Alors Chante ! » et Gilbert y chante le 24 !

Et pour info, il chantera à Arras dans un autre festival où l’on pourra écouter d’autres chanteurs de qualité comme Isabelle Mayereau,…. Et en plus, là-haut, comme vous pouvez le constater, la place n'est pas chère !

vendredi, 08 mai 2009

GOOD MORNING ENGLAND !

NON, je ne fais pas une note à la manière de Pascale, bien que le titre prête à confusion, mais j'y suis pour de vrai et cette fois j'ai pas eu le temps de vous préparer des petits jeux pour patienter. Alors voici quelques photos piquées sur le web, en attendant les miennes !

 Y'en a qui vont dire que je suis une feignasse parce qu'il n'y a pas de jeux, mais au moins si H&F crée une catégorie VIB "blogs en -asse", j'ai une chance d'y être !

jeudi, 07 mai 2009

Défi d'écriture n° 3

Voici ce que Zapette nous propose, le délai était très court. Pour une rentrée avec tout ce qui me tombait dessus cette semaine : soirée culturelle avec des élèves, départ en GB demain , passage du chauffagiste, mon ADMV qu'était pas là depuis 10 jours ! bref, ce texte m'a demandé beaucoup d'efforts et j'espère que vous apprécierez. Certaines se plaignent que je ne commente plus assez et ne publie plus assez de notes, sachez que je ne suis PLUS en VACANCES !

La consigne: écrire la notice technique d'un objet absolument inidentifiable par le lecteur (ou seulement à la fin). Petite précision, ce doit être un objet réel.

Je rajoute une contrainte de temps (évidemment), le texte doit être publié au plus tard ce jeudi vers les 20h. Essayez d'écrire le texte en une fois, d'une seule traite, en 15 minutes maximum. Les dessins sont acceptés (à condition toujours que l'on n'identifie pas l'objet en question, ce peut être un détail de l'objet).

Pour moi, ça a donné ça, rédigé en un temps très court pendant que mes élèves faisaient un devoir :

Ôtez le corps principal de son support.

Si vous avez le temps, lisez les recommandations imprimées sur la partie avant.

Saississez-vous de la poignée noire dans une main et du tuyau de la même couleur dans l'autre. Si le cylindre vous semble un peu lourd, appuyez-le sur une table ou sur le sol. Faites en sorte qu'il soit parfaitement stable.

Assurez-vous que l'extrémité du tuyau n'est pas dirigée vers un humain ou un animal. Ne pressez la poignée vers vous que quand vous aurez clairement visé votre cible.

À ce moment-là, pressez fermenement et en continu pour que le jet puisse être efficace. En principe ce devrait être le cas en moins de 4 minutes.

Tout ce processus ne doit pas, bien sûr, vous empêcher de composer le 18, ni de crier "au feu" d'une voix puissante.

Et pensez à racheter un appareil pour la prochaine intervention !!!!!!! (si vous vous en êtes sorti.)

C'aurait pu être ça, mais ça ne fait pas partie de mon environnement concret. Une autre fois, je ferai peut-être un dessin, mais là j'avais vraiment pas le temps.

jeudi, 30 avril 2009

COULEURS DU MARCHE

 

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Je ne vais au marché qu'en vacances. Le reste de l'année je n'ai pas le temps. Pourtant j'apprécie l'ambiance, les couleurs, les sons. Quand je voyage, je ne rate jamais le marché local, j'y apprends plus que dans le Lonely Planet. Voici mon dernier marché, la semaine dernière. C'est le vendredi matin à Dieulefît.

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mercredi, 29 avril 2009

Le Défi du Mercredi

Mon défi a été relevé ! Et par du beau monde !!!

D'abord par deux bloggeurs (3 en tout, en fait !): 

http://bulledemouette.canalblog.com/archives/2009/04/16/1...

http://grainpost-it.hautetfort.com/archive/2009/04/24/def...

Et par deux visiteurs fidèles qui n'ont pas de blogs, mais qui ont du style :

Faites couvrir la vache par le taureau. S'il ne veut pas, faites blondir la vache. Ca excite vachement le taureau en général. Quand le veau obtenu se transforme en taureau, remuer les coucougnettes, et couper (ça ne sert à rien dans la recette).Emietter le bœuf ainsi obtenu et étaler dans une poêle au bord large que vous aurez au préalable bien huilée. 

Faites revenir les parents pour leur montrer le résultat. Pas la peine de replier vos mouchoirs, la vache en aura besoin. 

Hervé 

J'étais là sur la plage et je l'observais depuis quelques minutes. Elle était allongée sur une serviette de bain. Elle faisait couler dans ses mains un liquide doré pour huiler son ventre exposé au soleil. Une mèche s'échappait du foulard qui cachait ses cheveux. Etait-ce une couleur naturelle ou utilisait-elle ces shampooings à la camomille pour les blondir ? Etait-elle en train de manger ou cherchait-elle à nourrir les mouettes ? Je ne la voyais que de dos et elle semblait être en train d'émietter des gâteaux ou une brioche. Je m'apprêtais à faire quelques pas dans sa direction ... Je la vis alors replier sa serviette. Elle allait enfiler une chemise pour couvrir ses épaules déjà rougies et s'en aller. Je restai figé un instant. J'étais troublé, elle était tellement racée. Le contraste avec tous ces gens ordinaires étalés sur le sable était saisissant. Une petite voix dans ma tête me chuchotait : « allez, remue-toi un peu, abruti ! » Si je ne me décidais pas maintenant, la reverrais-je, comment saurais-je si elle allait revenir sur cette plage ? 

Agathe 

J'ajoute ici le texte de Pascale, parce qu'elle le vaut bien (et je ne dis pas ça parce qu'elle écrit aussi chez Loreal...)

Partir, il n’avait que ce mot à la bouche.
Et lorsqu’il est parti, elle s’est repliée sur elle-même.
Puis elle s’est éparpillée, dispersée, un peu comme si elle émiettait sa vie en lambeau.
Ça l’a vraiment remuée cette absence !
L’éloignement lui incendiait la peau comme quand on huile une poêle brûlante.
Mais c’était à lui et à lui seul de couvrir ce reportage.
L’ardent soleil de ce bout du monde blondissait sa peau et ses cheveux.
Sa photo s’étalait douloureusement à la une du National Geographic.
Partir…oui,
et puis, revenir."

NOUVELLE PARTICIPATION :

Le CPE (dont le blog est en entrée restreinte, car il est encore plus repérable que les profs, les cpe sont moins nombreux...)

je revenais de remuer mon fumier, qui, même s'il s'émiettait pour je ne sais quelles raisons, n'en finissait pas de blondir. Tranquille j'étais lorsque je me suis étalé dans la flaque d'huile de ma caisse dont le carter était percé. Tout ce dont je me souviens ensuite c'est que je me suis replié, transi de douleur et que ma tête a heurté le coin de la marche. Après c'est le trou noir jusqu'au moment où les secours sont arrivés et m'ont couvert d'un sac en plastique.
Mais ça je ne suis plus là pour vous le dire.

Si j'ai oublié quelqu'un, faites-moi parvenir le lien ou le texte et je les publierai ! Merci, et régalez-vous, sans oublier d'aller chez Zapette qui publie aussi son texte aujourd'hui. Pour finir, le mien: 

L'hiver, les corps se couvrent de laine et d'épaisseurs diverses. Il faut se remuer pour se réchauffer ! Au printemps reviennent les couleurs et les jupes plus courtes. L'été, quasi-nu, on s'étale sur les draps de bain et l'on se huile la peau qui cuit quand même parfois jusqu'à s'émietter ; certains disent « peler ». Les cheveux blondissent et au plus tard mi-septembre, peu avant l'automne, il est temps de replier les serviettes définitivement et de repartir en costard au boulot, jusqu'à l'hiver... où les corps se couvrent de laine et d'épaisseurs diverses.

Ed

samedi, 25 avril 2009

QUELQUES DINGBATS

C'est un peu comme des rébus. Ca peut représenter un mot, une expression ou une phrase courte. Remuez vos méninges !

1.    crrrrrrrétin "Ce crétin ne manque pas d'air"      

       2.   CERVPBELLE "Du plomb dans la cervelle"

     3.   R+I-S/Q:U:E "Risque calculé"     

    4.     ISTOIR "Histoire sans queue ni tête" 

5.   11 retour 11 retour 11  "De retour parmi les siens"

Ceci est un indice pour le 5 !

 

 

vendredi, 24 avril 2009

CHUIS PÔ LÔ !

Je vous l'avoue, je vous ai abandonnés hier pour 5 jours. Alors, pour que vous ne dépérissiez pas, je vous laisse des jeux. Un par jour ! Le premier s'appelle : "On dit, On dit pas."

Exemple : On ne dit pas "Vas-y Jean !", mais on dit "Jean Alesi".

Compris ? Understood ? Verstanden ?

OK, à vous !

On ne dit pas : 1. Copain sédatif,  on dit "amicalement" ! 2. Un poisson au court bouillon, on dit "un barbouillis" ! 3. un petit marin tout noir, on dit "mousse au chocolat" ! 4. Faire le fakir en ville, on dit "traverser dans les clous" ! 5. Gare notre voiture au parking souterrain, mais on dit "mélodie en sous-sol" !!!

Hervé a donc une bonne réponse attendue, (les autres sont vraiment tirées par les tifs...), Vil 2 réponses subtiles mais non attendues, et Pascale une ! Bravo !!!!!

lundi, 20 avril 2009

J'ETAIS DE BONNE BONNE BONNE BONNE HUMEUR CE MATIN !

Je me suis levée de bonne humeur, et cela a continué. Et cela continue. Il fait grand soleil, et chaud ! Le chat est content, ADMV aussi, et moi donc ! On a pris notre premier petit-déjeuner en terrasse. ADMV est là pour toute la journée. J'ai mis ma belle robe de chez Jacqueline. J'ai acheté mon billet de train pour partir en vacances jeudi. Une copine a téléphoné qu'elle venait à l'improviste de Paris, et on a mangé à midi sur la terrasse. J'ai pris des coups de soleil en dégustant champagne, asperges et fraises guarriguettes ! Cet après-midi, la ville était accueillante et sans la foule habituelle. Que demander de plus pour démarrer ces vacances, même si ça ne vous fait pas une note super-intéressante ?...

Comme c'est les vacances (tant pis pour ceux qu'ont déjà repris !) on rigole, allez voir par là :

http://www.psikopat.com/html/spirale.htm

Suivez bien les consignes !!!!! Ca, c'est pour Hervé :-)

 

Merci à Tristan pour sa chanson dont j'ai piqué le refrain pour mon titre.

http://www.dailymotion.com/video/x239l1_tristanbonne-bonn...

jeudi, 16 avril 2009

DES MOTS A DEGUSTER

J'adore le style des recettes de cuisine. Parfois j'en lis pour le plaisir, et je trouve que le vocabulaire employé est excellent (comme les plats qui s'en suivent...).

Alors voici la contrainte que je vous propose : 

J'ai relevé dans la recette des « Feuilletés au bœuf et aux amandes » ces verbes : 

revenir - remuer - émietter - blondir - étaler - huiler - replier - couvrir 

Je vous propose de les inclure dans le texte de votre choix, sachant qu'il peut aborder tous les thèmes sauf la cuisine ! Essayez aussi d'écrire d'une traite, spontanément, sans dépasser une demi-heure. OK ? 

Tout le monde peut participer. C'est pas obligatoire, sauf pour zapette et moi ! La date de publication est le mercredi 26 avril, sur votre blog, ou sur le mien si vous êtes SBF.

En route pour le défi N°2 !

mercredi, 15 avril 2009

LE DEFI D'ECRITURE N°1

Zapette et moi avons en commun d'aimer écrire, et particulièrement d'apprécier les ateliers d'écriture et leurs défis. Mais comme moi, elle n'a pas la possibilité d'y participer assez à son goût, alors nous avons décidé de créer notre petit atelier perso qu'on a, sur nos blogs. Cette semaine, c'est elle qui a lancé la "contrainte" (c'est comme ça qu'on appelle la consigne dans les ateliers d'écriture) :

Ecrire une lettre commençant par "Je réponds enfin à votre lettre après un an, jour pour jour."

"Je réponds enfin à votre lettre après un an, jour pour jour. Vous aviez trouvé à l'angle de votre rue un coffret gravé à mon nom et adresse. Je vous remercie d'en avoir, comme promis, pris soin toute cette année. Un hasard cynique m'avait fait égarer cette petite boîte vitale. Depuis votre courrier, au lieu de la garder comme auparavant dans ma poche traîtresse, je la savais chez vous, et à tout moment j'aurais pu vous la réclamer. Mais durant une année complète j'ai su vivre sans elle. Alors aujourd'hui, je vous envoie la clé. Au bout d'un an, elle vous appartient et je ne lui appartiens plus. Prenez la cigarette qui s'y trouve, et fumez-la ! A ma santé."

Courez chez zapette, elle a publié sa lettre aujourd'hui. Je ne l'ai pas lue encore, mais vais m'en empresser. 

vendredi, 03 avril 2009

NOTE DE SOSSOTTE

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Ca fait un moment que j'ai remarqué que mon blog n'entrait pas dans les normes h&f. Je croyais que j'étais une fille, ou même une femme, mais en regardant tous les blogs qu'ils ont classés dans cette catégorie, j'ai bien vu, que non. Pour avoir l'appellation contrôlée "fille" ou "femme", faut faire un blog de sossotte ! C'est Pascale qui a trouvé cette appellation, et je trouve que c'est exactement ce qui convient.

Pour assumer ma féminité, je me lance dans la sossottitude. A droite, vous voyez la merveilleuse robe en tencel bleu que j'ai achetée chez Jacqueline Riu (oui, une sossotte n'hésite pas à faire de la pub) pour la modique somme de 44.90 €. Si je me suis fait avoir, dites-le moi ! J'avoue que sur cette photo, on ne voit pas grand chose de sa forme ni du décolleté. En revanche, on peut admirer le bidon de liquide lave-glace que j'avais malencontreusement posé dans le coin du couloir !

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Sur cette photo, en revanche, le t-shirt met en valeur le haut de la robe, et cela sera plus correcte si je la mets pour aller travailler. J'adore le tencel, je trouve ça souple, pas froissable, et pas trop chaud, bien que ça "se tienne". Un jour j'ai eu une jupe en tencel, je l'ai mise pendant dix ans tous les étés !

100_0711.jpgLe bas de la robe peut être serré à volonté avec un ruban coulissant. Que c'est ingénieux !

Zaboutek, tu me crois maintenant ? Tu penses toujours que je n'ai pas une tête à porter une robe ? Remarque, ça ne se porte pas sur la tête... Quoi que.

Avec une belle note fashion comme celle-ci, je sens que je vais renouveler mon lectorat féminin, et quadrupler mes commentaires.

Bon, promis aux autres, c'est la dernière !

lundi, 23 mars 2009

ATTENTION, FOUILLES !

On nous a dit : il y a quatre grands domaines d'écriture.

Le Réel / La jouissance de jouer avec les mots / La fiction  / Le souvenir - l'autobiographie

A vrai dire j'aime mêler les quatre domaines. Je ne sais écrire une fiction sans y inclure du réel, ni raconter mes souvenirs sans inventer un peu, le jeu avec les mots est inconscient mais présent.

Un lieu plus ou moins lointain dans le passé. Description. Moi dans ce lieu. Comment je suis : ma position, mes sentiments. Réinventer sa mémoire. Montrer plutôt que dire. 

Le tapis était verdâtre, toujours râpé au même endroit, sur l'arête, au milieu. Il y avait bien un motif, mais il est flou. L'escalier tournait et le tapis aussi. Au fond de chaque marche, une tige métallique était censée arrêter ce tapis traître. Je ne me souviens pas exactement pourquoi, mais parfois ce garde-fou ne remplissait pas son office. Alors, le tapis, plissé et lâche, menaçait mon équilibre. Du bout de mon bras tendu, je tenais la rampe cirée. Je laissais glisser ma main gauche, mais je ne lâchais pas, jusqu'à la grosse boule en bas. Cela durait. Tout autour de moi, c'était sombre et vert foncé. Peu d'éclairage. Aucune décoration au mur, en tout cas aucune impression dans cette mémoire que je fouille aujourd'hui. Sûrement parce que mes yeux laissaient mon cerveau se débrouiller avec mes images qui fusaient en tous sens, et ne fixaient qu'une chose : mes socquettes dans mes baskets montantes en toile bleu Palladium qui attaquaient chaque marche au milieu, la semelle bien à plat, pour faire résonner chaque pas. L'escalier était un passage obligé, qu'il fallait affronter avec prudence et détermination, avant de trouver en bas, à droite la chaleur, la lumière pourtant froide du néon, le buffet aux portes qui claquaient, mais la chaleur néanmoins. Celle de la soupe aux poireaux sur la gazinière, de la radio, du sourire de maman.

Paris, le 21 mars 2009. Ed.

dimanche, 22 mars 2009

POURQUOI J'ETAIS PAS LA.

Pascale râle, et vous êtes plus silencieux, mais cela n'a pu vous échapper, j'étais pas là hier. Je suis allée à la capitale, pour participer à un atelier d'écriture. Chez moi, on n'en trouve pas ! Un atelier d'écriture, c'est un lieu où l'on travaille en groupe, pas trop grand le groupe, là on était 12 et c'est vraiment le maximum supportable. L'animateur nous donne une contrainte d'écriture et un temps d'écriture à respecter. On se lance. Puis chacun lit son texte aux autres. Une journée étant courte, on n'a pu faire que deux exercices. Je vous donne un aperçu d'une production. Il s'agit d'une nouvelle écrite à partir d'un in-cipit choisi parmi 20 proposés.

Consignes :
- premier rédacteur :Rédigez le début d'une histoire : mise en place d'une situation pour un ou plusieurs personnages.
- deuxième rédacteur : continuez l'histoire de manière cohérente et dans le même style pour qu'on ne sente pas la différence.
- reprise et conclusion par le premier rédacteur.

Si quelqu'un peut me dire de quel roman la phrase en orange est la première phrase, je suis preneuse. A cause de mon train, je suis partie trop tôt, et n'ai pas entendu cette info...

Merci à Tarnouille !

La réponse est donc : Je me regarde souvent dans la glace." est issu du Monologue du bavard de Louis-René des Forêts.

Et j'ai oublié : pourrez-vous trouver les deux "coupures" ??? C'est-à-dire quand S a repris la main, et quand je l'ai reprise à nouveau ? 

 

Je me regarde souvent dans la glace. Cette habitude est récente. Cela m’arrivait rarement avant le 1er janvier 2009. Je n’y pensais pas. Je me connaissais. Je me trouvais banale. Mais le 1er janvier à 3 H 30, devant la bouche de métro de la station Vavin, Pierre Lambardin, 32 ans, comptable dans l’entreprise Picotard et Fils à Athis-Mons, Essonne, a décidé que cette banalité devait cesser. Depuis ce jour, et surtout depuis mon réveil, je cherche régulièrement dans les miroirs une trace de celle que j’étais avant. Mais c’est fou comme une lame peut redessiner une joue, modifier un œil, une bouche ou un profil. Les premiers jours, les fils noirs soulignaient le nouveau tracé de ce que je peux par chance encore appeler un visage. Puis, à chaque œillade, j’ai vu apparaître des marbrures roses d’épaisseurs variées. Pourquoi abuser de ces visions me direz-vous ? Parce que je préfère encore le reflet d’une glace ou d’une vitrine à celui des yeux d’un enfant dans la rue ou d’un banlieusard dans le RER. Et parce que j’espère à chaque fois reconnaître quelqu’un que j’ai connu dans le passé. Une nostalgie irrépressible, mais qui me laisse sur ma faim. Et l’espoir de trouver quelque chose à aimer dans cette inconnue. Si seulement j’étais sûre que Pierre Lambardin n’ait pas de miroir dans sa cellule ! Ce serait tellement injuste qu’il puisse se reconnaître ! Auparavant je n’attachais pas d’importance à mon apparence, mais depuis que Pierre Lambardin et l’ancienne-moi avons eu ce différend, les détails m’importent davantage : la vive grimace d’un inconnu, le regard perçant d’un enfant curieux. Toute cette histoire n’aurait jamais vu le jour si Pierre Lambardin avait agressé une autre personne. Mais maintenant je dois oublier ce qui a précédé mon réveil. Même si mes connaissances me voient comme une nouvelle découverte, je dois ignorer ces changements, bien que je les ressente à chaque opportunité qu’ils ont d’apparaître dans ma vie. Quelquefois je me demande si Pierre Lambardin a eu une peine égale à la mienne. Il est à l’abri de tous les regards. Quant à moi, mes traits nouveaux s’exposent à tout le monde. Non, il n’a pas été sanctionné. Mais comment faire ? « L’essentiel est qu’il soit sous les verrous », me dit la police. « Le temps t’aidera », me disent ma famille et mes amis. « Le procès vous fera surmonter l’épreuve », me répétait mon avocat. Pour l’instant, j’essaye sagement d’éviter les premiers soleils du printemps pour ne pas accentuer les cicatrices, suivant les conseils des médecins. Mais surtout je me force à la cohabitation. Celle de l’intérieur n’a rien de commun avec celle de l’extérieur. Plus elles se croisent dans les miroirs, plus elles se détestent. La haine grandit et provoque à l’intérieur une souffrance insoutenable, tout en les enlaidissant toutes les deux. Aujourd’hui, je me demande, tout en redoutant la réponse : qui aura la peau de l’autre ?

 

Co écriture de Ed et S, dans un atelier bien sympa, le 21 mars 2009.

 

lundi, 16 mars 2009

ON EST BIEN PEU DE CHOSE

Profitant du premier dimanche ensoleillé de cette année bien lente à faire avancer ses saisons, nous avons été nous promener sur un chemin aménagé récemment où peuvent cohabiter piétons, petits et grands cyclistes, le long d’un cours d’eau, mais le tout en ville. Il y a même pas loin un endroit qui a l’air d’être occupé de manière fort conviviale et sympathique par des amateurs de skate-board, bi-cross et autres accessoires de djeuns. Sur notre chemin, je venais de voir passer un mec sur son monocycle, et m’étonner de la grandeur exceptionnelle de la roue de cet engin, quand un énorme bruit de moteur nous fit sursauter. J’ai regardé sur la route qu’on aperçoit de loin, mais n’ai eu qu’une seconde pour m’écarter quand j’ai réalisé que les cons étaient derrière nous. Je dis les cons, car rouler à moto et en quad sur une voie comme celle-ci c’est au mieux de la connerie, au pire une tentative volontaire d’homicide. Ils nous polluent déjà les forêts avoisinantes, maintenant ils vont venir supprimer quelques gosses sur leurs tricycles. Je me demande d’ailleurs encore comment cela a été évité hier…

dimanche, 15 février 2009

RICKY, SURPRENANT.

Hier soir pour notre St Valentin, on a été au cinéma. Oui, parce que ces temps-ci on se traîne, et là, on s’est dit « On s’aime, merde, on n’est pas vieilles, on va s’bouger ! » Et on est allé voir « Ricky » de François Ozon. Je ne vous raconterai pas l’histoire, car moi, même en faisant gaffe, ben un jour j’ai allumé ma radio au moment où un con dévoilait l’intrigue, et ça m’a gâché une partie du film. J’ai rien dit à ADMV, qui de toutes façons vit sur une autre planète où il n’y a ni radio, ni télé, ni journaux (ou presque…) et donc a eu toutes les surprises voulues par le réalisateur.

Tout ce que je peux vous dire c’est : que j’ai aimé, pas adoré, mais aimé. Que le réalisateur avec un nom pareil ose tout. Qu’on nous montre un autre milieu que soit la violence ou les riches habituels. Là, il y a de la pauvreté, mais de la normalité. Qu’Alexandra Lamy, m’a surprise. Je ne la connaissais que dans Un gars, Une fille, et là, c’est tout autre chose. Que Sergi Lopez, on y croit. Que la petite fille joue merveilleusement bien, rien qu’avec ses yeux, même. Que c'est un film, même si c'est pas un chef d'oeuvre, on en parle après. Et que même à côté d’un couple de septuagénaires sourds qui connaissaient le lieu de tournage, et une nana du générique (la troisième perchiste, ou la coiffeuse, je ne sais pas, mais ils ont quitté la salle, dès qu’ils ont vu son nom et pu se le hurler à l’oreille) et derrière un couple d’adolescents boutonneux venus exclusivement pour se rouler des pelles, eh bien, nous avons passé un bon moment.

lundi, 09 février 2009

KESKONKONTE ?

Allez, lancez-vous, devinez ! C'est ADMV qui note consciencieusement les bâtons... Pour compter quoi ?

bâtons 002.jpg
Bon, on n'y arrivera jamais, alors je vous donne la solution :
Mon conseil, que personne ou presque n'a écouté : il fallait relire les dernières notes depuis noël. Si vous l'aviez fait, vous auriez relu que le Père Noël, qui n'est pas la moitié d'un C.., m'a apporté pour les fêtes l'intégrale des Shadoks. Et depuis, quand on peut, le dimanche, on s'en regarde quelques épisodes en mangeant. Mais si la semaine suivante on veut reprendre où on en était, c'est coton ! En effet, il n'y a rien qui ressemble plus dans une fenêtre de dvd à un épisode des Shadoks, qu'un autre épisode des Shadoks. C'est pourquoi ADMV coche à chaque générique de début. Et c'est ben utile !

lundi, 26 janvier 2009

LE LUNDI, C'EST LIBRAIRIE ET TUTTI QUANTI

Pour ceux qui ne connaissaient pas mes écrivains : Ce qu’il ne faut pas rater…

 

Ira Levin, Un Bonheur Insoutenable.

Ruth Rendell (qui écrit aussi sous le pseudo de Barbara Vine), Le journal d’Asta.

Sue Townsend, Le Journal Secret d’Adrian Mole, 13 ans ¾.

Benoîte Groult, Ainsi Soit-elle (Obligatoire pour les petites jeunes qui pensent que le féminisme, c’est dépassé !)

Katherine Pancol, Moi d’Abord !

Milan Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’Etre… et tous les autres !

Claude Roy, Léone et les Siens.

Raymond Radiguet, Le Diable au Corps.

Christine de Rivoyre, La Mandarine.

Jean-Marc Roberts, l’Ami de Vincent (j’ai lu ses romans jusqu’au début des années 90, depuis, je l’ai lâché…)

 

C’est donc zapette qui gagne et qui va recevoir un bolot, et pour la question subsidiaire, c’est Vil Coyote, qui lui aussi recevra une surprise. Quand ? je ne sais pas. Mais un jour, promis !!!

 

A la date du 18 janvier 2009, j’avais publié exactement 376 notes dans ce blog, ajoutées aux 372 de mon blog précédent, qui à eux tous ont totalisé 15648 commentaires. Ce qui nous donne une moyenne d'une vingtaine de coms par note ! Merci pour votre assiduîté !

 

Avec ses 15794, Vil me surestimait un petit peu, mais pas trop. Bravissimo donc, fidèle bloggeur !

 

dimanche, 18 janvier 2009

ENFIN MON JEU !

Ils et elles sont dans ma  bibliothèque, mais ils se sont quelques peu mélangés, ce qui fait qu’on ne les reconnait plus. Saurez-vous retrouver les dix auteurs qui sont dans mes rayons depuis plus ou moins longtemps.

 

Il y aura bien sûr, comme promis, un lot surprise !

 

1. VINILARE IRA LEVIN (Vil ! en colonne de gauche sur mon ancien blog...)

2. THENDRULLER RUTH RENDELL (oui, bon, ben c'est zapette !)

3. TEWDOUSSENN

4. GENORIBLETOUT BENOITE GROULT (zapette, grâce à un indice donné à Vil...)

5. LATAPORCHINENKE KATHERINE PANCOL (Re-zapette !)

6. KARANDILUMEN MILAN KUNDERA (zapette !)

7. YOUCRALED  CLAUDE ROY et là, c'est la réponse qui fait gagner zapette !

8. DYARRODUMAGEINT RAYMOND RADIGUET (et une bonne réponse pour Vil, une !)

9. DIVINOCHITREYERES CHRISTINE DE RIVOYRE (et encore zapette !)

10 BARTOMANCRESERJ JEAN-MARC ROBERTS (zapette again !)

 

A vous !

 

Question subsidiaire :

 

En ajoutant ceux de ce blog-ci, et ceux de mon blog d'avant, combien pensez-vous qu'il y ait eu de commentaires en tout, jusqu'à aujourd'hui, 18 janvier, à 14 h 51 ?

Cherchez quand même les réponses ! C'est comme en classe, y'en a qu'une qui participe et les autres attendent que ça se passe...

samedi, 17 janvier 2009

QUEL BEAU LOT !

Il y a quelques temps j’avais joué chez Zapette, et j’avais gagné ! Elle m’avait promis un lot, sans me dire quoi, et ce matin, surprise, le bruit familier du paquet qui tombe dans la boîte aux lettres, m’a interrompue pendant ma mug de thé et mes réponses à vos commentaires. Voilà ce que j’ai déballé en partant pour rencontrer des parents (pas de répit, même le samedi !) :

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Cela a donné à mon œil un petit éclat qui manquait après la soirée arrosée et gastronomique d’hier avec des copines. Et j’ai pu avoir l’air crédible de la prof motivée et impliquée, qu’aurait quand même été mieux dans son lit…

 

Pour en revenir au cadeau de Zapette, il vise juste. J’adore Paul Auster. Et ce livre en particulier, avec son beau cheval en couverture, (parle-t-il ? Je vous le dirai après lecture.), pas trop long, et dont le résumé me donne très envie de commencer. (Mais je dois d’abord finir les Five Minutes in Heaven, de Lisa Alther, qui s’avèrent plus longues que prévu.), me comble car en plus elle l’a choisi en anglais. Je ne sais pas pourquoi, cela ne semble pas évident qu’un auteur anglophone, eh bien je le lis en anglais. Je reçois encore beaucoup de livres traduits. C’est un peu comme si on proposait de faire les comptes d’un prof de maths, en pensant qu’il est incapable de faire une addition en dehors de ses cours. Quoique, la notion de plaisir là-dedans… Alors que lire en anglais ne me rappelle jamais le boulot. Et je ressens comme un privilège de ne pas être obligée de lire des traductions. Enfin, tout cela n'est pas bien grave. En général ADMV lit le livre traduit en français, et je me le rachète en anglais pour pouvoir profiter de l'intention. Et comme disait ma grand-mère (et sa grand-mère aussi sûrement), c'est l'intention qui compte !

 

Après un beau cadeau comme ça, je vais me sentir obligée de penser à un nouveau jeu ! Préparez vos méninges !

mardi, 23 décembre 2008

INVENTAIRE

Un trajet en voiture, puis en train,

Une distribution de cadeaux,

Un repas léger et un vin extra,

Et encore... Une distribution de cadeaux.

Un petit cousin que je ne connaissais pas,

Une traversée de Paris,

Une visite au Centre Culturel de Wallonie,

Un achat un peu compulsif de DVDs,

Une expo "cadeau" sur Prévert à l'Hôtel de Ville de Paris,

Une Tour Saint-Jacques,

Des dessins, des poèmes, des vidéos,

Et encore !... des photos, des collages, des extraits de films, des souvenirs,

Un ciné,

Un Forum des Halles,

Un film d'Agnès Varda,

Une émotion, un plaisir, une larme,

Un coup de fil,

Un retour,

Un caprice de mon hébergeur,

Une Pascale qui râle,

Un paquet qui contient un livre d'un bloggeur...

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mercredi, 17 décembre 2008

Je ne peux pas m'empêcher de jouer les pédagogues

En échange d'un repas sympa et délicieux, j'ai donné un cours d'ordinateur à ma tante qui va bientôt fêter ses 73 ans. J'ai fait des comparaisons entre les dossiers et les fichiers d'une part, et des tiroirs et des chemises en carton d'autre part. J'ai nettoyé son bureau (elle a acheté son ordi d'occase...), expliqué les favoris sur internet, et l'enregistrement de fichiers reçus par mail. Elle a pris beaucoup de notes, et j'espère qu'elle saura tout refaire ! On a fini en rigolant sur un fichier que quelqu'un lui a enregistré, le célèbre petit oiseau qui chante "Still loving you". Je suis très contente, c'est quand même elle qui m'a appris à faire du hoola hoop, à nager, à prononcer le mot "prestidigitateur", à modeler de la terre glaise, puis à jouer au scrabble. Alors ce n'est qu'un juste retour des choses.

lundi, 01 décembre 2008

Marcher dans la campagne

Un dimanche comme les autres avec au programme 35 copies pour l'après-midi. Le besoin de m'oxygéner avant de rester 4 heures assises devant mon bureau. Ca commence à être dur pour mes petites jambes de cinquantenaire ce genre d'activité sédentaire dominicale. Alors nous sommes allées dans la campagne proche, essayer de trouver une balade à faire. Tout le monde n'habite pas un haut lieu du tourisme, et le sort du promeneur diffère énormément d'un département à l'autre. Un chemin emprunté pendant dix minutes, qui finit en impasse sur une propriété privée. Un autre qui a l'air fort sympathique, mais au bout de quelques mètres un panneau annonce un tir à balles réelles, et nous apercevons un ciré orange (comme le mien !) et entendons des cris de sauvages qui doivent servir à faire sortir le gibier avant de le descendre sans pitié. Je ne serai donc pas de ce gibier-là aujourd'hui. Alors on se résigne à suivre la route. Côté gauche comme on nous le conseille. Quelques vélos nous doublent ou nous croisent, des joggers aussi, qui prennent la peine de dire bonjour, mais les conducteurs des voitures qui passent sans respecter la limitation de vitesse n'ont pas le temps de nous saluer, ni de klaxonner d'ailleurs. Sans doute pour respecter le calme de ce weekend pluvieux, où le crachin qui tombe est bénéfique pour notre teint.

Y'a mieux comme balade, mais c'est plus cher... ou plus loin.

samedi, 22 novembre 2008

Comment j'ai découvert le guarana.

Par hasard en nous promenant dans les North Laines de Brighton, que je vous recommande si vous passez par là, nous avons fait une pause dans un petit magasin, salon de thé, bar sans alcool, où nous avons découvert, testé pour vous, un cocktail au guarana, et à l'açai. La couleur était un peu surprenante, le goût agréable et pas trop sucré, et l'effet positif, puisque nous avons pu continuer à crapahuter jusqu'au soir. La couleur est intéressante et surprenante, pour faire peur à zaboutek, je servirais bien ça avec un punti du cantal...

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lundi, 03 novembre 2008

Mieux que des vacances, un enchantement.

Il y a des vacances qui ne vous mènent pas si loin (environ 500 km en comptant la Manche), qui ne coûtent pas si cher que ça (enfin, si on ne se laisse pas aller à vouloir goûter tout ce qu'on ne connait pas, et qu'on ne laisse pas la gourmandise et l'envie prendre les commandes du séjour...), qui ne durent pas si longtemps que ça (trois nuits sur place) mais qui vous ressourcent plus que trois semaines au milieu des touristes l'été ! Je ne m'étais pas rendu compte de l'état de fatigue dans lequel j'étais à la fin de cette mi-trimestre, mais la transformation radicale une fois plongée dans mon élément de prédilection (l'Angleterre), m'en a fait prendre conscience.

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Nous avons passé trois nuits de rêve dans un hôtel, face à la mer, datant du 19ème siècle, au charme surrané des fenêtres à guillotine, et des douches sans pression, mais où le petit-déjeuner correspondait à tous nos clichés.

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Dans le désordre, nous avons visité Brighton, son abracadabrant mais émerveillant Royal Pavilion, ses North lanes et leurs boutiques fantasques, sa jetée (The Pier dans la langue locale) et ses machines à sous et sa fête foraine, sa plage, un de ses restaurants Thaï (divin !), son musée d'art et de design (gratuit, accueillant, en désordre plein d'inspiration...), ses murs peints, son supermarché Sainsbury's..., Rye, son château, ses rues remplies de touristes, mais encore agréables, ses jolies maisons, ses salons de thé, dont l'un emploie des serveurs handicapés (je vous en reparlerai), Lydd, un village inconnu mais dont le pub local "The George" vaut le détour pour sa gastronomie et son accueil, Pevensey et son château normand, Hastings et ses pêcheurs...

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100_0154.jpg100_4417.JPGIl a fait très beau jeudi et vendredi, plu à verse samedi au point de mouiller mes deux paires de chaussures et il était trop tard pour en racheter une troisième !, refait beau dimanche pour nos dernières visites et les dernières images à nous mettre dans la tête.

Je vais utiliser la fonction "album photo" pour vous donner une impression de nos vacances. Mais tout ne va peut-être pas être publié aujourd'hui, car il faut aussi que je pense à mon boulot pour jeudi !100_0167.jpg                                

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