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samedi, 31 octobre 2009

RUBRIQUE CINEMA

     A Paris, j’ai fait du ciné-zapping. En début d’après-midi, on était allé voir "Inglourious Basterds", tellement on m’avait dit que c’était un chef-d’œuvre. Je ne remets pas le jugement en doute, je ne me suis pas ennuyée, les acteurs jouent excellemment bien leurs rôles, les allemands parlent allemand et les américains anglais, ça change des anciens films de guerre, mais j’ai regretté d’avoir à manquer 25 % des images à cause de la violence chirurgicale. Ca me fait ça à chaque film de Tarentino, je vais finir par abandonner.

     Pour nous remettre du choc, contentes malgré tout de l’avoir vu, on avait ensuite choisi un film léger mais dont j’avais lu qu’il n’était pas mal, à part la fille, je ne me rappelais plus pourquoi. Nous avons donc acheté un ticket pour « 500 jours ensemble ». Mais nous avons tenu six ou sept jours, pas plus, ce qui est peut-être dommage, mais tant pis, vu qu’aucune de ces séquences n’avait réussi à nous faire rire ou nous émouvoir le moins du monde. Ayant eu confirmation que ma voisine n’était pas plus séduite que moi par le dessin que nous allions revoir 493 fois si nous restions, avec des évènements dans le désordre, mais tournant tous autour d’un grand ado « allo-maman-bobo », qui allait vite m’énerver, nous avons décidé d’aller voir ce qui se jouait à côté. Je ne vais pas souvent au ciné, j’ai envie d’y voir des films qui valent la peine. Je ne saurai donc jamais ce que je pense de la fille. Ce qui a achevé de nous décider, c’est que c’était une salle de rongeurs boutonneux.

     A côté, nous avons vu, je l’ai assez vite deviné, les dernières images de « Whiteout » que j’avais éliminé de mes options le matin même de peur de m’ennuyer. Vu qu’on est presque sorti avant d’être entré dans le noir, y’a pas eu de mal. No problem, dans ce coin retiré du Gaumont parisien, il y avait une troisième salle.

     A nouveau, nous nous sommes assises, sans savoir ce que nous allions voir. Et là, nous n’avons pas été déçues. Sin Nombre est un chef d’œuvre. J’ai été tenue en haleine tout le long du film par un réalisme et une émotion sans artifice, de la violence, mais pas esthétisante. Ca valait le coup de se tromper !

     Le lendemain nous avons fait dans le classique. On avait choisi un film, et c’est celui-là qu’on a vu, jusqu’au bout. Il s’agissait de « La Balade Sauvage » de Terrence Malik. J’ai regardé internet depuis, et ce type-là n’a fait que 4 films. Et il y en a un que j’avais vu : « Les Moissons du Ciel. » Celui d’hier datait de 1974. Bien sûr ça a vieilli un peu, mais quand on a comme moi 51 ans, on est ému par ce qu’il dégage. Il y a de l’humour, du suspense, de la violence, mais sans s’en repaître, et comme c’est un film rare, je remercie mon hôtesse de me l’avoir fait connaître.

     Je vais maintenant attendre mes vacances de noël pour retourner au ciné... En attendant je regarde des dvd. La semaine dernière on a vu Gloria avec Geena Rowlands. Quelle merveille ! Quand je pense que je l'avais toujours raté. Là encore on nous parle d'un monde violent sans se complaire dans l'hémoglobine. J'adore.

lundi, 26 octobre 2009

JEU TELEVISE

Certaines émissions de télé, bien que leur concept soit parait-il novateur et de qualité, n'ont pas une espérance de vie bien conséquentes. D'autres perdurent. Ce qui ne veut pas dire qu'on les regarde. Parmi la liste à trouver, il n'y en a qu'une que je regarde, mais ma redevance sert à pas mal d'autres.

Trouvez les titres des émissions qui sont apparues pour la première fois en :

1954 : Le jour du Seigneur

(Bravo Axel, mais moi, j'avoue, je suis mécréante, et ne regarde jamais !)

1972 : Des Chiffres et Des Lettres

(Bravo Imposture ! regarde pas trop, ou ça va t'endormir...)

1975 : Thalassa

(Encore Bravo Axel ! Mais ce n'est pas celle-là que je regarde, la mer me rend malade... Non, c'est pas vrai, mais le vendredi c'est le soire où ADMV revient, et on aime quelque chose de plus fun pour animer la soirée !)

1977: Téléfoot

(Bien joué l'imposture !J'ai jamais regardé, encore moins que LJDS, mais bon, il parait qu'il en faut pour tous les goûts.)

1985 : Télématin

(Réponse trouvée par Imposture, qui a quand même 3 bonnes réponses, je vais être obligée de lui trouver un lot... bon, va falloir attendre un peu! @Axel : moi, leymergie, c'est pas ma mug de thé du matin)

1988 : Questions Pour Un Champion

(Bravo emy ! Mais bon, tu me connais bien.)

1998

 Une mention spéciale d'encouragement à Cunégonde, Virgibri et Zapette qui doivent encore apprendre à lire les consignes...

Mais les félicitations du jury à Pascale et Axel pour leurs interprétations toutes personnelles des photos, avec un gros avantage pour Axel qui était apparemment aidée par ses lunettes bonnes à renouveler !

Et n'oubliez pas que l'émission née en 1998 et qui existe encore (!) n'a pas été trouvée.

 

mercredi, 14 octobre 2009

RENCONTRE FORTUITE MAIS NEANMOINS AGREABLE

Je ne savais encore pas trop de quoi vous parler. Ou plutôt si, j'ai bien une idée, mais elle est en gestation dans mon cerveau un peu embrumé ces temps-ci. De plus c'était à peu près mon premier vrai mercredi à moi, où je pouvais faire ce que je voulais parce que je n'avais pas de réunion ou de stage, et que comme une bonne prof que je suis, j'ai préparé tout mes cours pour demain et vendredi, et que j'ai décidé que si les trois heures de demain matin ne suffisaient pas à leur correction, eh bien les 21 copies de Terminales attendraient lundi pour être remises à leurs auteurs. Au lieu de ça, j'ai réservé mes vacances en Angleterre, mis au point une visite sympa, toujours pour mes vacances, suis allée expliquer à ma copine de 4ème le présent simple et le présent en Be+ing, en la rassurant puisque je l'explique encore à mes secondes, et même à d'autres..., je suis restée une heure pour boire un café avec son papa et j'ai même eu le temps de faire un peu de rangement et de ménage pour que ma maison ressemble un peu à une maison. Mais tout ça, bien que cela fasse une belle journée, cela ne vous a pas donné de note ! Alors j'ai utilisé une méthode aléatoire.

Sur gougueule, j'ai tapé "14 octobre" et sur la première page j'ai trouvé ce dessin :

J'ai adoré ! Je ne sais pas si c'est à cause de la référence à Motus, ou de la tête du psy, mais ça m'a fait mourir de rire. Et puis j'ai "feuilleté" le blog, suis allée vérifier que son auteur continuait à publier d'aussi bons dessins. Et... oui ! je vous conseille de lui rendre visite, c'est un super artiste : Sylvain Euriot. Je vais ranger ce blog de BD (Encore un blog égocentrique, c'est son titre), qui a un style que je trouve unique, dans mes favoris.

mercredi, 07 octobre 2009

RUBRIQUE A BULLES

Il y a quelques temps déjà je me suis fait un petit plaisir en achetant le 400ème numéro de FLUIDE GLACIAL. Fluide, c’est ma jeunesse, mes trajets en train qui me laissaient le temps de tout lire, du temps où le TGV était de l’ordre d’une vision dans une boule de cristal. Mon père cheminot me parlait encore du turbotrain, se réjouissait du Corail, mais n’aurait pas osé imaginer un train qui ne me laisse pas le temps de lire plus que l’épisode de la vie des Bidochon, la page des Idées Noires de Franquin et quelques bribes de Gai-Luron. Fluide, c’est l’humour potache, mais intelligent. C’est une bande de mecs (oui, y’avait quand même pas l’ombre d’une nana à l’horizon) qui se marraient et me faisaient marrer quand j’avais la boule au ventre à l’idée de retrouver ma piaule sans chauffage ni eau chaude au 5 ème étage, rue du Fbg St Antoine. Je ne l’achète plus. Ou alors quelques numéros spéciaux sur des thèmes improbables. Mais à chaque fois c’est l’éclate. Encore une fois, je n’ai pas pu résister. Pourtant c’était pas gagné, car le format est tel que le magasin n’avait même pas un sac plastique de la bonne taille. A l’intérieur, des clins d’œil, des hommages, des grosses blagues bien grasses dans les marges, bref tout un univers toujours imité, jamais égalé. Merci Fluide de m’avoir fait connaitre Binet, Goossens, Franquin sans Gaston, Edika, et bien d’autres. La Bd évolue, mais celle-ci restera parmi les classiques.

 

 

dimanche, 06 septembre 2009

OU EST SA CH'MISE GRISE ?

Ayant passé une bonne partie de mon weekend à paramétrer et à déchiffrer le mode d'emploi de mon nouveau brand new enregistreur/graveur de DVD (!) j'ai failli louper l'actu ! Heureusement qu'Agathe veille...

Alors une pensée pour Sim. Combien d'entre vous peuvent se vanter de l'avoir vu chanter en live, et devant un public en délire "Et vlan ! Passe moi l'éponge !" et "J'aime pas les rhododendrons" ? Ca m'est arrivé quand j'avais 11 ans à la foire-expo de Maville, et je m'en souviens encore.

Une tête comme la sienne, ça ne s'invente pas. Je vous l'offre !

PS: Je ne sais pas si j'ai la tronche en biais comme la baronne de Sim, mais à la Keufna, quand j'ai dit que je voulais acheter un enregistreur/graveur, le mec m'a regardée et m'a dit "Vous voulez quelque chose de simple !", comme si c'était une évidence.

mardi, 04 août 2009

QUI SONT-ELLES ?

Et qu'ont-elles en commun ??? Bravo Max ! Tu as trouvé 4 réponses sur 5 et il n'est que 9 h 03...

                                              Bravo à Zapette qui a trouvé la n°5 ET le point commun : il s'agit de femmes politiques de GAUCHE.

1.

politiquenormal_clementin copie.jpgpolitiquenormal_clementineautain_20060318_31.jpg
Clémentine Autain 
2. 
politiqueW-Voynet copie.jpgpolitiqueW-Voynet.jpg
Dominique Voynet
3.
politiquearlette-laguille copie.jpgpolitiquearlette-laguiller.jpg
Arlette Laguiller
4.
politiqueportrait-eg copie.jpgpolitiqueportrait-eg.jpg
Elisabeth Guigou
5.
politiqueBourchardeau_PSU copie.jpg200px-Bourchardeau_PSU.jpg
Huguette Bouchardeau

jeudi, 30 juillet 2009

SI, SI, J'ECOUTE DE LA MUSIQUE DE DJEUNS !

Hier j'écoutais Marc Jolivet à la radio parler d'humour. D'un seul coup j'entends cette chanson :

 

Annonce, désannonce, quelques commentaires qui se veulent "ouverts" sur la grossièreté de l'expression "fuck you", mais sur l'homophobie, rien du tout ! Ils n'avaient donc rien compris au texte. Marc Jolivet, puisque tu as fait remarquer que tu avais une fille de 16 ans, demande-lui, elle t'expliquera !

Ce matin, j'ai réentendu cette chanson, tout le monde la trouve chantante, mignonne, un peu "osée", mais sans comprendre le fond du message. Zapette en avait parlé (désolée zapette, j'arrive pas à retrouver ta note pour mettre un lien...), mais vu où en est la France par rapport à l'homophobie, je fais une note la dessus pour me faire plaisir pour mon anniversaire. Et si seulement ça pouvait donner envie aux jeunes français de faire une chanson sympa et écoutable sur le sujet !

samedi, 18 juillet 2009

REVOIR TOUS LEURS FILMS...

J’ai regardé Jacquot de Nantes d’Agnès Varda. Faut qu’elle arrête de me faire pleurer comme ça, elle ! Ce film, c’est une preuve d’amour, un cadeau merveilleux comme on aimerait tous que la personne qu’on aime nous offre. Il lui a raconté ses souvenirs d’enfance, elle les lui a filmés. Et bizarrement, ce sont nos propres souvenirs. Pourtant je n’ai jamais mis les pieds à Nantes, je ne suis pas née en 1931, mon père n’était pas garagiste, je n’avais pas de petit frère… Et pourtant, je vous assure, ces souvenirs sont les miens. Comme à la fin des Plages d’Agnès, quand la conclusion du film est arrivée, j’étais en larmes, je n’étais plus que larmes, car je n’étais pas au cinéma, et seul mon chat aurait pu s’en apercevoir, donc, pas de retenue. Agnès Varda aime entièrement, généreusement, mais sans mièvrerie. Et grâce à elle, j’ai retrouvé mon enfance, mais aussi celle de mes parents. Elle ne sait pas tout ce que je lui dois ! C’est déjà elle qui m’avait fait prendre ma véritable conscience féministe avec L’Une Chante, L’Autre Pas. Quelle femme ! Quelle cinéaste !

Varda Demy Pictures, Images and Photos

Je sens que je vais voir ou revoir tous leurs films.

vendredi, 17 juillet 2009

QUAND J'ETAIS PETITE JE CROYAIS QUE SA LECTURE AIDAIT A DIGERER...

Saviez vous qu'on peut éviter les mauvaises odeurs des poubelles en répandant un peu de litière pour chat à bas d'argile au fond, mais qu'avec cette même litière, enfin, pas vraiment la même, de la fraîche et propre, on peut se faire un masque de beauté ? Auriez-vous pensé à utiliser du dentifrice pour nettoyer votre fer à repasser ? Et dire qu'il suffit de recouvrir une étiquette d'adresse sur un colis de vernis à ongles incolore pour la rendre imperméable... 

Toutes ces bonnes idées je les ai trouvées dans un livre que nous avons offert récemment à des amies : « Usages extraordinaires de produits ordinaires. » C'est publié par Sélection du Reader's Digest. ADMV s'est tellement extasiée sur notre cadeau toute la journée, ce qui ne se fait pas, je lui ai dit, que nous nous en sommes acheté un exemplaire le lendemain. C'était le dernier. Soit les stocks étaient légers, soit ça a fait un tabac ! 

Il me reste une question : La revue du Reader's Digest existe-t-elle encore ? Je lisais ça avec délice quand j'allais chez ma grand-mère quand j'étais petite. Il y avait les blagues, les débuts de romans dont on ne connaissait jamais la fin, des faits-divers américains racontés avec des détails sordides, et même quelques passages plus osés, qui, perdus dans la diversité, échappaient à la vigilance des parents.

 

L'arme fatale

Contre

 

mardi, 14 juillet 2009

ARTISTES QUE J'AI CROISES

Dans les années 80 j'écrivais beaucoup. Je veux dire "manuellement". Depuis cette époque où j'ai commencé à gagner ma vie, et pouvoir dépenser mon argent à des futilités, j'ai aimé les stylos, plumes, crayons divers, les papiers fantaisies. Et après avoir passé les années 70 à décorer mes enveloppes, à dessiner moi-même mes en-têtes de lettres, j'ai découvert les cartes postales originales, sur lesquelles j'écrivais mes mots d'amour et d'amitié. Les fax, puis le téléphone, les e-mails, et le besoin que tout aille vite ont fait quelque peu péricliter cette habitude.

C'est donc dans les années 80 que j'ai connu ses cartes :

 

En retournant la carte, j'ai découvert le nom de l'auteur, Jean-Vincent Sénac. Et je me suis souvenu qu'on avait souffert un jour sur les mêmes chaises de lycée dans une section scientifique. La vie heureusement nous mène là où nous appartenons réellement.

Récemment une amie m'a envoyé un flip-book créé par lui et qu'il m'a aimablement dédicacé, en souvenir. J'ai été très touchée, et je me suis dit qu'il méritait une note dans la rubrique : Artistes et gens célèb's que j'ai croisés un jour.

Pour passer un bon moment, et découvrir ses créations, allez là :

http://www.jeanvincentsenac.com/article.php3?id_article=331#Séquence_1

vendredi, 10 juillet 2009

WHO ARE THEY ?

Au mois d'août j'ai réussi à trouver une location là où j'étais allée en colo quand j'avais 13 ans. A l'époque mes goûts musicaux étaient surtout ceux de ma mère (Brassens, Barbara, Ferrat, Moustaki, etc) et je commençais à peine à posséder mes propres disques (souvent des 45T) et mes propres goûts. Voici les yeux de ceux dont je me souviens. Certains sont TRES faciles à reconnaitre, d'autres moins, surtout que trois d'entre eux sont d'ailleurs les yeux d'un seul membre du groupe concerné ! Il n'y a qu'une photo d'artiste étranger. L'anglais, ça ne me disait rien à l'époque.

1

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FrontBlog.jpg

2
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indice :
mystère 8.jpg
nouvel indice :
slade copie.jpg
Puisque personne ne semble avoir trouvé le nom du groupe, voici la réponse en vidéo :
Et la photo complète :
slade.jpg
3

vendredi, 03 juillet 2009

UN JOUR ELEVE, UN JOUR COLLEGUE

Il y avait 32 personnes dans mon jardin hier soir. Mon chat a eu peur. Mais moi, j'étais très contente et émue de pouvoir offrir une belle fête de retraite à une collègue qui a aussi été ma prof en 4ème. Epoque où le CES occupait les trois-quarts de ma vie sociale et affective. C'était une prof jeune, jolie, sympa et sévère, qui avait efficacement fait augmenter mes compétences en allemand malgré mes bavardages et mon étourderie (dixit mon bulletin du troisième trimestre de l'année scolaire 1971-1972). C'était ma première année de latin et la dernière année où le jeudi fut la meilleure journée de la semaine. C'est une des trois profs que j'ai tant admirées que j'ai décidé de devenir prof.

La soirée fut bonne, longue, le réveil ce matin un peu difficile, mais comme c'est bien de découvrir les collègues sous un jour plus décontracté que dans les murs d'un lycée, de ne pas avoir à supporter ceux qu'on déteste comme on doit le faire je jour du pot officiel, de ne pas avoir à baver devant le buffet et les coupes de champagne qui réchauffent pendant que la proviseure fait son discours indigeste, qui me fait dire que sur son bulletin, à elle, on devait lire « ne maîtrise pas la concision et devrait aller à l'essentiel ».

Dans l'assistance il y avait deux autres anciennes élèves que j'avais invitées pour elle, et une troisième, ma collègue aujourd'hui, plus jeune, qui m'a promis de m'organiser mon pot de retraite... dans quinze ou dix-sept ans.

Pour que vous profitiez de cette soirée dans laquelle je suis encore un peu par la pensée, voici la recette de ma contribution culinaire. Je l'ai servie froide dans un beau saladier, et dans un autre saladier j'ai servi le quinoa qui accompagnait cette préparation. C'est indien, librement adapté d'un livre intitulé « La cuisine indienne légère ».

50g d'oignons hachés - 1cuiller à café de cumin moulu - 1 cuiller à café de piment (moins pour les palais délicats) - 1 cuiller à café de curcuma - ½ cuiller à café de garam masala (moi, j'ai mis du massalé) - une grosse boîte de pois chiche - une petite boîte de haricots rouges - une petite boîte de tomates pelées - 2 poivrons coupés en petits morceaux - 1 cuiller de gingembre moulu ou du gingembre en racine râpé ou pressé - 2 cuillers à café de jus de citron - 2 ou 3 cuillers à café de coriandre fraîche hâchée.

« Faire chauffer l'huile dans une sauteuse. Ajouter les oignons et le cumin, faire rissoler jusqu'à ce que les oignons prennent une couleur légèrement dorée.

Ajouter le piment en poudre, le curcuma, le garam masala et remuez.

Ajouter les tomates pelées en les écrasant et laisser cuire pendant une minute sans arrêter de remuer.

Incorporez lentement les pois chiches, les haricots rouges, et les poivrons ainsi que le gingembre. Laisser ensuite mijoter à feu doux. Si ça réduisait ou collait, ajouter un peu d'eau (mais moi, je n'ai pas eu besoin de le faire.)

Ajouter le jus de citron et la coriandre, remuez. Quand ça vous parait bien cuit, arrêtez la cuisson. Peut se servir chaud ou froid. »

mercredi, 01 juillet 2009

DEFI DU MOIS DE JUIN : PUBLICATION

Qu'on soit clair !

Un défi d'écriture, ça se relève ou non. C'est au choix. Ca se partage ensuite. Mais ça ne se corrige pas et surtout ça ne se note pas ! On peut dire si on aime, ou si ça nous met mal à l'aise, ou si on regrette de ne pas avoir écrit ça, bref tout ce que ça fait à nos tripes, mais surtout pas d'évaluation !

Alors voici le mien :

"Chuis vénère. C’est les vacances et je vais me faire chier. Mon pote qu’on appelle Black Jack, parce qu’il est du Mali, mais qu’en vrai son nom c’est Jules, mais qu’il le kiffe pas ce nom à la noix, eh ben Black Jack, il part deux mois au pays ! La seule nana pas trop conne du quartier, Djamilah, elle va passer son temps rien qu’à bosser parce qu’elle a été prise en prépa. A Henri IV. Grâce qu’elle est défavorisée. Ben oui, nous ici on est défavorisés qu’ils disent. C’est dommage qu’elle veut pas traîner avec moi parce qu’elle est gaulée comme Madonna. En brune. Mais Madonna, en vrai, j’parie qu’elle est brune. Au mois de mai, quand le temps était grave pourri, tu t’rappelles le gris qu’on avait dans la teuci, eh ben Djamilah, dans son imper orange, c’était mon soleil. Moi, mon bacpro, j’lai queuté. Va falloir repasser un an dans c’te taule où y’a tellement de trafics et de bastons en tous genres, que l’CPE, Mr Ragatelli, il dit tout l’temps comme ça, que c’est pire que la Camorra. Moi, ch’sais pas, mais j’voudrais pas moisir ici. Surtout si Djamilah, elle part à Paris. Comment je vais faire pour survivre entre les pov’ profs reacs à la con et ma reum qui m’gueule toujours dessus comme si elle me causait du haut du minaret ? L’aut’ jour à la télé ils parlaient d’une aut’ blonde super canon. Marilyn. Elle était amoureuse d’un mec moche et à l’air hyper intello. Y z’ont dit qu’il s’appelait Arthur Miller. J’ai du boulot avant d’avoir une dégaine aussi naze, moi. C’est ça qui leur plait aux meufs bien roulées ? A mon avis il avait d’la tune. Bon, en même temps, elle est morte dans un plan super glauque. Merde ! 15 heures ! Rachid, l’éduc, il avait dit temps libre jusqu’à 14 h 30. Oui parce que ma reum elle m’envoie à la maison d’quartier, parce qu’ils ont pas voulu m’embaucher au Franprix. Et eux ils nous emmènent au musée parce qu’ils disent que ça va nous faire voir aut’ chose. Tu parles ! Une peinture qui me fait décoller pendant plus d’une heure ! C’est chelou un effet pareil. Comment il s’appelle le bouffon qu’a fait ça ? Ma. Marc Chagall."

Voici celui de Pascale :

La Madonna et son Jules (celui qui se prend pour Arthur Miller) font partie de la Cammora.
On en est sûr.
Depuis le mois de mai où on les a vus faire une croisière sur la mer à bord de leur Yatch orange "le Henri IV".
Une photo a été prise par un muezzin paparazzi du haut du minaret.
C'est sûr qu'en plus avec tout ce qu'ils touchent au black jack, ils ont les moyens de se payer un Chagall.

samedi, 27 juin 2009

Et voici celui d'Hervé :

Jack a toujours voulu être chanteur et il a pris des cours de chant à la « Arthur Miller Academy ».
Tu sais, c’est cette école qui formait des sosies de Marilyn pour les faire travailler dans les cabarets comme Drag Queen.
L’école avait été fermée, pour une sombre histoire de trafic de tableaux de Chagall avec la camorra napolitaine. Ils en avaient retrouvé sept au bar le Henry IV à Marseille.
Jack avait passé son concours de fin d’étude, juste avant que l’affaire n’éclate, et pour sa prestation en Marilyn, il s’était pointé en robe fourreau orange, et avait tout donné.
Le jury ne lui avait pas validé sa prestation, et Jack avait vraiment regretté la fermeture de l’école. Il était prêt à redoubler son année, pour pouvoir obtenir le précieux sésame qui lui ouvrirait les portes de chez Michou.
Mais de toute façon, même en redoublant, il n’aurait jamais réussi.
Ah oui, j’ai oublié de te dire, il est black Jack.

Du coup, Jack a laissé tombé sa passion pour Marilyn, et s’est pris d’amour pour Madonna. Il voulait faire le show et avait pris comme nom de scène « Jules Madonna », pour ne pas avoir de procès de la vraie Madonna.
Je l’ai croisé avant-hier et il était super excité de m’annoncer qu’il avait trouvé une scène ou il chantait à la façon de Madonna, plusieurs fois par jour.
Depuis le mois de mai, il est muezzin à la grande mosquée. Il monte en haut du minaret, se tourne vers la mer (m’a-t-il expliqué), monte la sono à fond, et hop….

Laille ke veurjine la la la la la lère Laille ke veu heu heu eurjine

Lundi, 29 juin 2009

Et celui d'Agathe :

Je l’observais assis à la terrasse d’un café de l’autre côté de la rue. J’avais déjà vu cet homme. Je cherchais dans ma mémoire, ah oui l’autre jour chez le marchand de tableaux. J’avais entendu une partie de leur conversation. Il disait être originaire de Pau, la patrie d’Henri IV. Il s’intéressait à un Chagall. Nous étions au mois de mai. Aujourd’hui il avait à la main un bouquet de lys orange, attendait-il une femme ?  J’apercevais devant lui sur la table un roman d’Arthur Miller.

Je regarde sûrement trop de romans policiers, j’étais en train de me demander si ce commerce de tableau était bien licite où si le patron de la galerie d’art ne faisait pas partie de la Camorra. Je n’avais ni les moyens ni le temps de mener l’enquête. J’allais partir en vacances.

Quelques jours plus tard, j’étais chez une amie à Cannes. Nous avions passé l’après-midi au bord de la mer et ce soir nous avions envie de faire une partie de black jack au casino. Mon amie connaissait bien Jules, le croupier. Avant de rejoindre la table de jeu, nous avions échangé quelques mots avec lui, il nous racontait la dernière visite de Madonna au Carlton, il était fan, il la trouvait belle et sexy. Il évoquait pour nous le pays de son enfance, la Tunisie, ses mosquées, ses minarets. Lorsque nous gagnâmes la table de jeu, j’aperçus mon fameux inconnu. Son commerce l’amenait-il à Cannes où avait-il un rendez-vous mafieux ? Je glissais discrètement un mot à l’oreille de Jules.

reçu le 1er juillet à 11 h 27

dimanche, 07 juin 2009

ZABOUTEK EST DEVENUE CUNEGONDE A TEMPS PLEIN

Elle est passée de chez blogspirit à dotclear, du violet à l'orange, du simple au compliqué parait-il, mais c'est toujours un endroit où j'aime passer. Ca manque encore un peu de déco, mais de ce côté là Cunégonde a toujours été plutôt zen et épurée, mais en revanche je trouve que le texte a retrouvé de la vigueur ces temps-ci. Une note a particulièrement retenu mon attention, et je la remercie d'avoir relayé l'info ! Cliquez sur lui :

Ca me va droit au coeur à plus d'un titre ! Et puis c'est annoncé avec la sobriété, l'humour, mais la pertinence qui font son blog depuis toujours.

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Ceci est ma douche

jeudi, 21 mai 2009

OU IL FALLAIT SE TROUVER LE JOUR DE LA NUIT DES MUSEES !

Le 16 mai, c’était la Nuit des Musées. Deux fois déjà, j’ai profité dans ma propre ville de cette soirée différente, où les musées s’offrent à nous à une heure inhabituelle, et où notre disponibilité est entière pour flâner dans des murs souvent anciens, admirer des œuvres d’art et échanger devant entourés de gens tout aussi disponibles et décontractés que nous.

 

Cette fois, je suis allée ailleurs. La raison ? J’avais vu que Gilbert Laffaille, (vous en ai-je déjà parlé? J ) lisait des textes de Jehan Rictus, (pseudonyme de Gabriel Randon) extraits de son œuvre poétique : Les Soliloques du Pauvre. Ces textes ont été publiés en 1896, sont écrits en vers octosyllabiques, en français parisien et argotique de l’époque. Le tout, et c’est mis en valeur par la lecture de Gilbert, est d’une incroyable actualité. C’en est étonnant et déprimant à la fois. Ce spectacle d’une heure m’a ravie.

 

Il se déroulait au Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis, à deux pas du Stade de France que je n’ai pas aperçu, à mon grand soulagement. Je n’ai pas d’atomes crochus avec les stades, quels qu’ils soient. Ce musée, ancien cloître de carmélites, au contraire, vaut le détour. Sur les murs on lit encore les phrases destinées à rythmer la vie de ces prisonnières. C’est ce qu’elles étaient à mes yeux, même si certaines l’avaient choisi. Leurs cellules m’ont rappelé mon internat quand la vie me d100_6358.jpgestinait à devenir secrétaire. L’architecture de ce musée, maintenant qu’il 100_6359.jpgest ouvert à l’extérieur, est apaisante, un oasis dans la banlieue. On y voit des choses merveilleuses et variées. Je dois d’ailleurs y retourner, car je n’ai pas eu le temps de lire tous les cartels et manuscrits de la salle dédiée au fonds Paul Eluard (né à Saint Denis), ni d’aller visiter la basilique. Mais l'exposition sur Steinlen, l'illustrateur, entre autres, des Soliloques, est à ne pas manquer, et elle est temporaire.

Après le spectacle nous avons bavardé autour d’une quiche, qui ne méritait pas d’étoile, mais nous n’étions pas venus pour ça, et avons évoqué les textes lus, mais aussi l’univers de Gilbert Laffaille en tant que chanteur. Un univers tellement unique. Il me donne autant d’émotion en tant que chanteur qu’en tant que lecteur, acteur dans les deux cas.

 

A propos, ce weekend, il y a un festival à Montauban pour les veinards qui habitent par là. « Alors Chante ! » et Gilbert y chante le 24 !

Et pour info, il chantera à Arras dans un autre festival où l’on pourra écouter d’autres chanteurs de qualité comme Isabelle Mayereau,…. Et en plus, là-haut, comme vous pouvez le constater, la place n'est pas chère !

mardi, 05 mai 2009

J'SUIS DEG' QUE FAIRE AVEC MES SHOES D'ETE S'IL N'Y A PAS DE SUN ?

La note de sossotte est un sport complet ! D’abord il faut en très peu de temps, car c’est la rentrée et le travail ne manque pas, prendre tous les clichés nécessaires, et pour ce faire, changer de chaussures 5 fois, et se montrer assez souple pour photographier à bout de bras mais à hauteur des souliers les différents modèles.shoes 004.jpg

 

Ensuite il faut faire travailler le muscle de l’intellect ! En effet la mode se décline en anglais. On ne dit pas mode, mais « fashion ». Et on ajoute des étoiles pour les gros mots, parce que bien sûr tous nos lecteurs sont polyglottes et devineront grâce à une seule lettre de quelle grossièreté il s’agit. Sinon ce sont des B…….. B…… (vous aurez tous deviné : « brainless baboons » !)

 

Donc aujourd’hui je vais vous parler des shoes que je compte porter pour ce crazy summer à venir ! La sossotte donne les marques et les prix, mais là, je vais m’abstenir, enfin, je vais vous dire ce dont je me souviens, car je ne suis pas une collectionneuse de tickets de caisse.

 

shoes 014.jpgAlors, pour être une teacher d’anglais, décontractède et dans l’move, vous avez le choix entre les nus-pieds shoes 013.jpgKickers, très fun tout en étant mortellement féminins, mais qui laissent des putains d’ampoules après la manif,

 

shoes 017.jpgOu les chaussures automnales mais sympas qui plaisent en général aux zapettes, mais dans lesquelles on transpire un peu trop en cas de canicule, et dont l’élastique sur le dessus laisse parfois une marque disgrâcieuse.

 

Mais encore, pour les étés rotten comme nous en avons le secret dans le nord, mais parfois même aussi dans le sud, le rouge qui tue, de chez Kickers encore, qui vous emmènera loin, mais qui nécessite les chaussettes.shoes 007.jpg La sossote bien chaussée doit sortir les chaussettes ! Répétez ça plusieurs fois et vous serez une sossotte articulée.

 

Et pour finir, le must, le dernier achat dont la ligne et la déco m’ont réchauffé le heart : elles sont mignonnes, elles shoes 011.jpgne font pas mal, et elles chausseront élégamment et confortablement la sossotte en jupe comme en pantalon !

 

Quel texte ! C’est pire qu’un atelier d’écriture. J’ai le cerveau, le dos, et les doigts qui tapent dans le froid, en compote, mais que ne ferais-je pas pour vous plaire ? Avec ça, si je ne remonte pas tout de suite dans le trio de tête de chez h&f, j’envoie une grenade chez Alexandra ! Là, où j’ai tout faux, c’est qu’apparemment, la sossotte ne met pas son corps en photo sur son blog, alors que moi, j’ose tout. OUI ! c’est mon pied !!!

 

Un jour je vous ferai une note sur mes crèmes pour les mains et mes cirages, apparemment, ça se fait ! 'tain, y va falloir que je fasse les poussières sur mes étagères, moi.

dimanche, 03 mai 2009

10 000 EME COMMENTAIRE !!!!!

Depuis le 7 juillet 2007* il y a eu ici, dans cette colonne centrale, 10 000 commentaires ! Et le 10 000ème à me faire l'honneur de sa sagacité, de son humour, de sa colère mais toujours judicieuse, de son approbation, de sa répartie sans égale, de son esprit fin, c'est...EMMA !!!

En son honneur, une vidéo festive, comme aimerait l'être plus souvent ce blog :

On est un tout petit peu en avance, mais ça a bien failli tomber le jour de l'anniversaire de Donald !

A vous à présent, de commenter l'évènement !

*Sur mon blog précédent (Whatamidoinghere) il y avait eu 7520 commentaires entre le 10 avril 2006 et le 6 juillet 2007 ! Vous étiez jeunes et dynamiques alors... Bon, promis, je tiens les comptes et dans 2480 commentaires, je refais une note festive pour honorer le 20 000ème com !

vendredi, 01 mai 2009

ON NOUS A REMARQUES, NE VOUS EN DEPLAISE !

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Malgré ce 1er mai qui, dans mon académie, tombe pendant les vacances scolaires, nous étions nombreux ce matin, et Sharko ne pourra pas dire le contraire. Cette journée a toujours eu un caractère spécial, seul jour de l'année où l'on a l'impression que tout ferme vraiment, même les restos par chez moi ! Dès que je peux je défile à la fois pour dire que la vigilance, et par moment la lutte, syndicales sont nécessaires, mais aussi en mémoire de ceux qui se sont battus pour obtenir des droits qui semblent "naturels" et que d'aucuns nomment "acquis" ou "privilèges" selon le point de vue. Allez lire ce site, et l'an prochain vous défilerez avec nous. Et si vous êtes à Paris, vous pouvez encore y être à l'heure, ça commence à 14 h 30. Ayant lu leurs explications avant de partir ce matin, j'ai porté un triangle rouge. Vous me reconnaissez ?

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Mon plus beau défilé du 1er mai : celui de 1981. J'étais rentrée sûre que Giscard allait être battu. Mes parents étaient moins optimistes, et pourtant... Aujourd'hui, il y a moins d'espoir dans les rues, mais de la colère, et pour ma part autant pour le massacre de l'économie que celui de la démocratie.

mercredi, 29 avril 2009

Le Défi du Mercredi

Mon défi a été relevé ! Et par du beau monde !!!

D'abord par deux bloggeurs (3 en tout, en fait !): 

http://bulledemouette.canalblog.com/archives/2009/04/16/1...

http://grainpost-it.hautetfort.com/archive/2009/04/24/def...

Et par deux visiteurs fidèles qui n'ont pas de blogs, mais qui ont du style :

Faites couvrir la vache par le taureau. S'il ne veut pas, faites blondir la vache. Ca excite vachement le taureau en général. Quand le veau obtenu se transforme en taureau, remuer les coucougnettes, et couper (ça ne sert à rien dans la recette).Emietter le bœuf ainsi obtenu et étaler dans une poêle au bord large que vous aurez au préalable bien huilée. 

Faites revenir les parents pour leur montrer le résultat. Pas la peine de replier vos mouchoirs, la vache en aura besoin. 

Hervé 

J'étais là sur la plage et je l'observais depuis quelques minutes. Elle était allongée sur une serviette de bain. Elle faisait couler dans ses mains un liquide doré pour huiler son ventre exposé au soleil. Une mèche s'échappait du foulard qui cachait ses cheveux. Etait-ce une couleur naturelle ou utilisait-elle ces shampooings à la camomille pour les blondir ? Etait-elle en train de manger ou cherchait-elle à nourrir les mouettes ? Je ne la voyais que de dos et elle semblait être en train d'émietter des gâteaux ou une brioche. Je m'apprêtais à faire quelques pas dans sa direction ... Je la vis alors replier sa serviette. Elle allait enfiler une chemise pour couvrir ses épaules déjà rougies et s'en aller. Je restai figé un instant. J'étais troublé, elle était tellement racée. Le contraste avec tous ces gens ordinaires étalés sur le sable était saisissant. Une petite voix dans ma tête me chuchotait : « allez, remue-toi un peu, abruti ! » Si je ne me décidais pas maintenant, la reverrais-je, comment saurais-je si elle allait revenir sur cette plage ? 

Agathe 

J'ajoute ici le texte de Pascale, parce qu'elle le vaut bien (et je ne dis pas ça parce qu'elle écrit aussi chez Loreal...)

Partir, il n’avait que ce mot à la bouche.
Et lorsqu’il est parti, elle s’est repliée sur elle-même.
Puis elle s’est éparpillée, dispersée, un peu comme si elle émiettait sa vie en lambeau.
Ça l’a vraiment remuée cette absence !
L’éloignement lui incendiait la peau comme quand on huile une poêle brûlante.
Mais c’était à lui et à lui seul de couvrir ce reportage.
L’ardent soleil de ce bout du monde blondissait sa peau et ses cheveux.
Sa photo s’étalait douloureusement à la une du National Geographic.
Partir…oui,
et puis, revenir."

NOUVELLE PARTICIPATION :

Le CPE (dont le blog est en entrée restreinte, car il est encore plus repérable que les profs, les cpe sont moins nombreux...)

je revenais de remuer mon fumier, qui, même s'il s'émiettait pour je ne sais quelles raisons, n'en finissait pas de blondir. Tranquille j'étais lorsque je me suis étalé dans la flaque d'huile de ma caisse dont le carter était percé. Tout ce dont je me souviens ensuite c'est que je me suis replié, transi de douleur et que ma tête a heurté le coin de la marche. Après c'est le trou noir jusqu'au moment où les secours sont arrivés et m'ont couvert d'un sac en plastique.
Mais ça je ne suis plus là pour vous le dire.

Si j'ai oublié quelqu'un, faites-moi parvenir le lien ou le texte et je les publierai ! Merci, et régalez-vous, sans oublier d'aller chez Zapette qui publie aussi son texte aujourd'hui. Pour finir, le mien: 

L'hiver, les corps se couvrent de laine et d'épaisseurs diverses. Il faut se remuer pour se réchauffer ! Au printemps reviennent les couleurs et les jupes plus courtes. L'été, quasi-nu, on s'étale sur les draps de bain et l'on se huile la peau qui cuit quand même parfois jusqu'à s'émietter ; certains disent « peler ». Les cheveux blondissent et au plus tard mi-septembre, peu avant l'automne, il est temps de replier les serviettes définitivement et de repartir en costard au boulot, jusqu'à l'hiver... où les corps se couvrent de laine et d'épaisseurs diverses.

Ed

mardi, 07 avril 2009

UNE HEURE D'INTELLIGENCE A LA TELEVISION

C'était hier soir, à l'émission de Frédéric Taddéi, que j'ai chopée par hasard, alors qu'il annonçait :" une heure avec"..... Isabelle Huppert. Et je n'ai pas été déçue. Même aux questions stupides elle répond avec une intelligence rare, et je me réjouis, et d'autres sûrement avec moi, qu'elle ait été choisie pour présider le prochain Festival de Cannes. Il y peut-être moyen de revoir l'émission sur internet. Aujourd'hui, en ligne, on peut voir celle du 2 avril ! Isabelle Huppert, ça ne se raconte pas. Je peux seulement vous dire, qu'à l'heure où je pensais attraper les dernières nouvelles d'Italie, puis aller dormir, je suis restée scotchée devant mon écran, très déçue que l'émission s'arrête.

lundi, 06 avril 2009

JE NE SUIS PAS PEU FIERE !

Sur les timbres il y a toujours des célébrités. De nos jours on peut tricher et publier sa propre bouille sur un timbre. Ca le fait, mais c'est en nombre limité pour ses potes. Mais là, quelqu'un de célèbre, que je connais personnellement, moi je, puisqu'il commente ici régulièrement est sur la série de timbres que j'ai achetée cet après-midi.

J'ai nommé.....................Tadam.....................................VIL COYOTE !!!!

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jeudi, 19 mars 2009

UN CIEL BLEU SANS NUAGE, DE LA COLERE MAIS AUSSI DE L'ESPOIR DANS LES YEUX

Je pense que nous étions 15 000. La police dit 10 000. Contrairement à ce que la propagande de droite s'échine à répéter, les syndicats existent, ne représent pas que les fonctionnaires, et on finira par avoir la peau de ceux qui veulent la nôtre.

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Flash info : Chuis pas dans les temps. De 16 h à 18 h je vais lire mes documents et faire un peu de ménage. Avec le soleil, la poussière saute aux yeux ! Y'a urgence !!!!!!!!!!!!!!

mercredi, 18 mars 2009

PROGRAMME DE LA JOURNEE DE DEMAIN

OU D'AUJOURD'HUI, CA DEPEND QUAND QUE C'EST QUE VOUS LISEZ...

 

(Y'a pas de fautes, là ? Ca va Pascale ?)

 

7 H 00 : Réveil. Plusieurs minutes avant émergence. Caresse au Mimi qui dort sur la couette.

7 H 15 : Lever.

7 H 20 : Petit-Déjeuner. Café et gaufres bio à l’épeautre. Y’en a.

7 H 35 : Douche à l’aide d’une bouteille en plastique. Le renverseur du robinet mitigeur installé en 1975 a rendu l’âme… Habillage, vêtements décontractés, mais seyants. Etre à l’aise est primordial aujourd’hui, au cas où il faille courir vite.

7 H 50 : Visite de vos blogs. Peut-être que j’aurai jeté un premier coup d’œil pendant le café. Merde ! J’fais c’que j’veux aujourd’hui !

9 H 00 : Bonjour à ADMV par téléphone. Si le téléphone de son boulot remarche. L’est belle la France moderne !

9 H 40 : Départ à pied avec dans mon sac, mes papiers, mon appareil photos, des kleenex, des chouïngues, et pas de parapluie cette fois ! Blouson orange de rigueur, faut me voir de loin.

9 H 45 : RV au coin de la rue L et de la rue G avec des potes qui font la même balade que moi !

10 H 00 : Arrivée au rassemblement, retrouver ses ballons et ses banderoles, trouver les copains, et en avant !

11 H 00 : Arrêt devant le médaife, voir les œufs s’écraser.

12 H 30 : Arrivée au point de dispersion. Bye les CRS.

13 H 00 : Bouffe avec les copains. La dernière fois, c’était raclette, il caillait un max. Cette fois, on va commencer les crudités !

15 H 00 : Retour Maison ! Lecture de tous les documents utiles pour les oraux des certifications de seconde! C’est incroyable ce que ça prend comme temps tout ça. Qu’ils osent me dire qu’un jour on évaluera tous les élèves de 2nde et terminales, et pas seulement les euros ! On passera toute notre année à évaluer, et rien à enseigner…

16 H 00 : Début de la correction de mes copies de bac blanc. Faut bien que je m’y mette !

18 H 00 : J’aurai un nouveau robinet !!!!! Le monsieur me l’a promis.

19 H 30 : repas au restau avec les anglais. Oui, y’en par chez moi en ce moment.

 

Je perds 111 euros, j’en dépense le double en plomberie je suppose, mais ça les vaut, non ?

Tant que l’autre sera au pouvoir, je n’hésiterai pas à recommencer des journées comme celle-ci.

 

D'après Parisot, les syndicats sont "démagogues" et "égoïstes". Et bien sûr Parisot est "honnête" et "généreuse" ! (Si elle croit qu'elle va gagner le prix du festival de Saint-Varent - 79 avec des déclarations pareilles, elle se met le doigt dans l'oeil.)

    Honoré dans CHARLIE HEBDO (2006) - Trouvé sur le blog de Mononoke

EDIT : jeudi 9h12 - "les euros" ça veut pas dire que j'évalue les Euros, notre monnaie, y'a des voleurs pour ça, euh, je veux dire des banquiers. Non, ça veut dire les élèves des classes européennes, une option spéciale pour ceux qui veulent faire un peu plus d'anglais (1/2 h de plus par semaine en seconde, c'est royal ! et une heure d'histoire en anglais aussi. ou d'une autre matière si dans leur lycée, c'est un prof de maths ou d'eps qui tchatche en angliche.)

dimanche, 15 mars 2009

TRISTESSE NOSTALGIE

On s'était connu à l'Ecritoire, place de la Sorbonne. J'avais 22 ans, il en avait 33. Il chantait Gaby, pour pas cher dans le juke box, et cela accompagnait mon café solitaire. On s'est fréquenté 29 ans et il ne m'a jamais déçue. Ma préférée fut Joséphine. Mais son dernier cadeau restera le plus cher.

Adieu Bashung !

dimanche, 08 mars 2009

PAROLES ET MUSIQUE DU 08/03

Comme je suis une femme, j’ai fait du shopping. LOL. Comme y’a rien à ma taille, j’achète des livres et des CDs. Et comme je sais que vous en mourrez d’envie, je vous dis ce que j’en pense.

 

Et puis comme on est le 8 mars, je vais vous donner la phrase qui commence à la 3ème ligne de la 8ème page ou de la 8ème chanson. Ca va, tout le monde suit ?

 

Le Vrai est au Coffre, de Denis Lachaud. J’ai lu  J’Apprends l’Allemand  du même auteur, et j’ai beaucoup aimé. Je retente ma chance. C’est aux Editions Babel.

 

« Mais cette Véronique avait besoin de quelque chose et l’opulente chevelure de sa poupée donnait envie de glisser ses doigts parmi les boucles. » Ca se trouve page 16 en fait, qui est la 8ème page imprimée du roman. La couverture, un homme qui plonge. La phrase qui m’a donné envie de le lire : « Jouant du vrai et du faux, Denis Lachaud aborde le thème du choix identitaire dans ce qu’il peut avoir de plus ambigu. »

 

Pour ADMV, j’ai choisi Mort aux Cons, de Carl Aderhold. Des ballons de couleurs sur la couverture. Et un titre qui me plait.

 

« Je vais me coucher, dit-elle. » Suivi immédiatement d’un n° : 8. C’est pas extraordinaire cette coïncidence ? La phrase qui m’a interpellée derrière : « Mais passé les premiers meurtres d’humeur qui le débarrassent des cons de son entourage, le héros prend peu à peu conscience de l’ampleur de sa mission. » Je le lirai aussi, c’est sûr.

 

Musique, maintenant !

 

Moriarty, « Gee Whiz But This Is a Lonesome Town » Bel objet. Deux CD (je n’en ai écouté qu’un pour l’instant.), des illustrations, des graphismes originaux, pas toujours facile à lire, mais est-ce le but ? Et comme l’a dit Pascale dans la Cbox, tout est excellent. Des inspirations diverses, étonnantes : L’Irlande d’après moi, Kurt Weill d’après ADMV. On en redemande.

 

 

« He’s coming to steal and to rape and he calls it business » Cette phrase assez horrible commence juste à la fin de la troisième ligne du 8ème titre : Whiteman’s Ballad.

 

Ridan, « L’Un est l’autre. » Un autre très bel objet. Des belles photos du sud. Deux livrets, un pour les paroles, l’autre pour nous parler de Ridan, nous expliquer d’où viennent ses chansons. C’est vrai qu’il a un style, que toutes les chansons, ou beaucoup d’entre elles, se ressemblent un peu, mais ça a le mérite d’être mélodique, d’avoir des textes travaillés, et surtout d’être sincère. Une nouveauté, l’humour. Le plus gros défaut de cet album ? On a du mal à sortir le disque sans y mettre les doigts…

 

La 8ème chanson, c’est « Star Minute », et à la 3ème ligne : « On dit de toi, le garçon dans le vent tu as déjà ce petit don que les gens appellent talent. »

 

Bashung, « Bleu Pétrole », c’est du Bashung, on en est sûr, c’est du lourd, de l’excellent. Lui aussi a son style. Mais je l’aime. Alors… Un livret aussi. Des photos. Des gravures. Le tout sépia. Il y a deux reprises géniales dans ce CD : Il voyage en solitaire, de Manset et Suzanne de Leonard Cohen. Deux bijoux.

 

 

La 8ème chanson, co-crée avec Gérard Manset. « Chaque jour de ma vie Chaque semaine, chaque mois Et je mordrai sa joue Qui un jour fut à moi »

 

Je ne sais pas quand je pourrai retourner dans les magasins car nerveusement j'ai du mal à supporter l'épreuve, mais cette fois, je suis ravie de mes achats.