Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 04 octobre 2011

Il avait échoué à son permis de conduire. Le permis d'inhumer lui a été accordé au premier coup de volant.*

Nous vivons une époque formidable disait Reiser. Que dirait-il aujourd'hui ?

En Angleterre, un automobiliste s'est fait arrêter par la police, alors qu'il conduisait tout en tapant sur son ordinateur les réponses d'un jeu qu'il entendait à la radio et qu'en même temps il buvait une tasse de café !

La police faisait une opération coup de poings contre les "conducteurs distraits", et le même jour ils ont arrêté un homme qui épluchait une poire au volant, et évidemment quelques accros du téléphone portable !

La problématique du gsm au volant avait déjà fait l'objet d'une campagne en 2009

Inconscience ? Idiotie créatrice ? Où s'arrêteront-ils ?

*Yvan Audouard

 

samedi, 01 octobre 2011

Le féminisme, c'est ne pas compter sur le Prince Charmant.*

Le samedi, en général, vous ne lisez pas, vous ne commentez pas, alors, je ne vais pas m'escrimer à rédiger une prose qui restera sans écho. Voici juste un clip qui me fait rire et résume bien une situation débilo-machiste qui n'a que trop duré.

 


Madame Mademoiselle Clown par osez_le_feminisme

*Jules Renard

jeudi, 29 septembre 2011

Si les policiers n'étaient pas bêtes, ils ne seraient pas des policiers.*

Rien que le titre m'a plu !

 

Le numéro deux de la police judiciaire de Lyon en garde à vue

Je ne lis même plus les articles. Les juges sont mis en examen, les chefs de la police en garde à vue, le président de la république ne fréquente que des corrompus... Cela devient d'une banalité.

Si seulement cela permettait de rebasculer de l'autre côté au printemps prochain. Je n'attends rien des autres, pas de miracle économique, pas de révolution culturelle, simplement un peu d'honnêteté.

* Ch. de Gaulle

mardi, 20 septembre 2011

La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie.*

Trouvé sur le site d'Amnesty International :

"Depuis que Troy Davis est dans le couloir de la mort, plus de 90 personnes condamnées à la peine capitale ont été libérées aux États-Unis après que leur innocence eut été démontrée. Dans chaque cas, lors de leur procès, les accusés avaient été déclarés coupables au-delà de tout doute raisonnable."

Et pourtant depuis quelques heures, il doit savoir qu'il va mourir. A chaque fois cela m'atterre. Comment accepter qu'un pays qui se dit démocratique et et prétend être en avance sur le reste du monde puisse encore se comporter de manière aussi barbare et primitive?

Un article de Libération vous explique comment se passe la justice là-bas.

Depuis 1976, moment où ils ont rétabli la peine de mort, les juges de Georgie ont été responsables de 51 assassinats (je ne vois pas comment appeler cela autrement), et n'ont grâcié que 7 personnes. Encore un endroit où je ne risque pas de partir en vacances.

*Victor Hugo

samedi, 17 septembre 2011

Au royaume des sourds, les aveugles sont muets.*

Aujourd'hui, je vais me la jouer poétesse. Cette année encore plus que toute autre, je bouscule, et évite d'être bousculée, me déplaçant dans mon établissement la main gauche en forme de parade face à ceux qui arrivent devant moi sans voir quoi ou qui que ce soit. Leurs gros écouteurs sur les oreilles et leur téléphone dans la main, ils se coupent du monde qui les entoure, persuadés de communiquer avec.

Je leur ai écrit un poème, pour qu'ils ne finissent pas comme cette dame. 39 ans, et pas une once de jugeotte en plus que les ados dont je m'occupe au quotidien ! Ca me navre. Mais n'a-t-elle pas mérité ce qui lui est arrivé ?

Tu t'es vu ?

 

Ils s'la jouent cools,

 

pourtant z'ont l'air

 

d'avoir les boules.

 

R'gardent jamais en l'air

 

On se demande,

 

Quand on les croise

 

S'ils nous entendent.

 

J'leur cherche pas noise

 

Mais j'voudrais pas

 

êt' responsable

 

Quand r'garderont pas,

 

Sauf leur i-phone,

 

et qu'moi pôv conne,

 

c'est Inévitable,

 

J'les écraserai

 

Sans l'faire exprès.

* Jacques Sternberg

vendredi, 09 septembre 2011

Tâtons : une façon de compter sur ses doigts.*

Ca va faire plaisir à ceux qui pensent qu'être homo est une malformation congénitale, vous savez, ceux qui il y a peu lobotomisaient leurs fils. J'ai lu ça, j'étais même pas encore homo, et j'ai eu du mal à m'en remettre.

Aujourd'hui, j'ai lu un article qui m'a interpellée.

Regardez vos doigts, ils parlent !

Va-t-on décider de ré-égaliser les petits doigts des bébés à la naissance pour avoir un homme ou une femme parfaite (chez moi le féminin l'emporte en grammaire !), et les empêcher de devenir (oh, horreur !) homosexuel ?

Je savais que je ne ressemblais pas à Marylin. Mais je n'avais jamais remarqué que, physiquement, c'est le masculin qui l'emporte chez moi, c'est flagrant.

101_5911.JPG

Regardez vos doigts, et dites-moi si vous êtres aux normes.

J'ai trouvé un autre article qui, lui, explique que cela peut avoir une influence sur le cancer de la prostate, et les risques cardiaques. Des femmes, on ne parle pas du tout.

*Bertrand Bell

lundi, 05 septembre 2011

La lecture est une amitié.*

Un chouette weekend. Rien de mieux pour se préparer à la rentrée. Du coup, malgré la réforme en marche, la tête de certains collègues, et une nouvelle classe de seconde à accompagner vaille que vaille vers la première, j'ai même pas eu peur !

Contenu du week-end salvateur : Samedi, vélo. Une balade d'une vingtaine de kilomètres, le long d'un cours d'eau, avec l'odeur du monoï en prime, car soleil au zénith. Dimanche, découverte d'un coin où je n'avais jamais mis les pieds, aux confins de la Seine-et-Marne et de la Champagne. Pas mal de conduite pour y aller, mais le paysage était sympa, et arrivée vers 10 h 45 dans un joli village, presque aussi beau qu'un village anglais : Le Thoult-Trosnay. Pourquoi ce lieu ?, me direz-vous. Eh bien, mon artiste fétiche, et maintenant ami, y faisait une lecture de textes humoristiques du 20ème siècle. Cela dure un peu plus d'une heure, et cela fait un bien fou. Ensuite, apéro local à bulles, et petits-fours faits par les villageois, très bons vraiment !

Retrouver Gilbert est toujours sympa et chaleureux. Vous pouvez l'écouter sur deezer, en apprendre plus sur lui sur son site perso, acheter son dernier disque piano-voix enregistré avec Nathalie Fortin ou ses livres sur traficom.music. Mais en plus, trois de ses textes ont été choisis pour accompagner des photos réunies dans un très beau livre "A Hauteur de Paris" qui réunit des photos de Marcel Bovis. On le trouve partout, ne vous privez pas. Gilbert y est en très bonne compagnie.

101_5902.JPG

* Marcel Proust

samedi, 03 septembre 2011

La soirée n'est jamais plus belle pour moi que quand je suis content de ma matinée.*

Info importante : Note qui ne doit pas être lue par Virgibri ou tout TZR ou prof titulaire sur poste désespérément fixe bossant dans un lycée ou collège de zone sensible. L'évocation de tant de bonheur pourrait être fatale.

Ca y est, c'est fait, je suis prérentrée. Je suis partie sur mon vélo tout neuf à 8 heures et quart, et suis arrivée à 8 h 30, très en avance, puisque la plénière ne commençait qu'à 9 h 15, mais cela me donnait le temps de me rafraîchir avant que les premiers collègues n'arrivent et que la valse des bises ne commence. A vrai dire, je n'étais même pas la première. Ensuite nous avons essayé de suivre les discours des huiles, mais d'où nous étions, en hauteur dans l'amphi, nous avions l'impression de regarder un film en coréen sans sous-titres. J'espère que cette première partie n'a pas abordé de points importants. A 11 h nous avons eu le café prévu à 10 h 30, avec des mini-croissants et des mini-pains au chocolat, et surtout, nous avons enfin eu nos Emplois du Temps ! Un grand moment tous les ans. Cette année je suis carrément contente. J'ai des classes plutôt cools côté boulot, et j'ai un emploi du temps de vieille cycliste. Je m'explique : je travaille tous les jours sauf le samedi entre trois et 5 heures au maximum. Donc, je ne devrais pas être épuisée à la fin de mes journées, et comme je commence souvent à 9 ou 10 heures, je vais pouvoir aller au lycée en vélo. La deuxième partie de la matinée nous a fourni des renseignements plus utiles et plus audibles surtout. Je m'étais préparée à partir en guerre contre l'utilisation obligatoire du cahier de textes numérique, et puis on nous a miraculeusement dit qu' "on ne pouvait pas nous obliger comme ça, de but en blanc, à l'utiliser !" Que du bonheur ! A midi, nous avons eu droit à un apéro fort sympathique, puis pour le prix d'un ticket de cantine à un buffet très copieux et pas mauvais, vraiment. Ensuite, il y eut la réunion des profs principaux où j'ai principalement digéré et dormi, vu que j'entends les mêmes consignes depuis 12 ans, le conseil d'enseignement où l'on fait le bilan des problèmes à poser pour l'anglais, et enfin une réunion pour l'intégration d'un élève handicapé. Je suis ensuite passée voir si les deux collègues qui s'occupaient de photocopier les évaluations pour les groupes de compétences avaient besoin d'aide, et comme elles s'en sortaient fort bien toutes seules, je suis revenue, à 18 h 15 chez moi. Un peu fatiguée de pas grand-chose, mais longtemps, et impatiente de voir rentrer ADMV. Peu habitée par le désir de cuisiner (j'ai fait très fort récemment je vous le rappelle), j'ai commandé un petit repas chez Chouchichope, en choisissant nos préférés. Il fait beau, c'est vraiment une bonne prérentrée.

Alors que pour d'autres, c'est ça :

* Denis Diderot

lundi, 29 août 2011

Le sexe est une des neuf raisons qui plaident en faveur de la réincarnation. Les huit autres sont sans importance.*

 

Le jeune fils de mes voisins a fait beaucoup ces temps-ci pour favoriser le karma des habitants de la rue. Grâce à M. Pantalon, il a pu passer sa deuxième épreuve d'oral de rattrapage (il ne savait pas qu'il fallait passer deux matières, et après la première était rentré chez lui, et le centre d'examen ayant appelé, M. Pantalon l'a remmené en urgence... Et là, une semaine avant la rentrée, je découvre qu'il n'a formulé aucun vœu sur le portail informatique en mars, et qu'il n'est inscrit nulle part. Sa mère panique et ne comprend rien au système. Ce matin, je l'ai emmené au CIO où ma collègue COP a passé plus d'une heure à le conseiller et l'encourager. J'ai personnellement eu avec lui deux conversations sur le thème "ne laisse pas tomber les études". Si avec tout ça je ne suis pas au moins réincarnée en mammifère !

 

Cette réflexion m'est venue suite à un livre que j'ai lu cet été, très drôle, et en même temps pas si idiot que ça : "Maudit Karma", de David Safier. C'est traduit de l'allemand, et c'est un régal de légèreté.

* Henry Miller

 

vendredi, 26 août 2011

Le langage est la peinture de nos idées.*

La presse pipole se targue de parler des amours des gens connus, et pour ce faire d'employer des "journalistes". C'est-à-dire des gens qui savent écrire et utiliser parfois des images poétiques, car sinon, on pourrait penser que ces amours ne sont que des histoires de fesses. Mais les journalistes de cette presse là ont souvent appris très vite le français, et les pipoles sont parfois de drôles d'oiseaux. Ca doit être pour ça que j'ai lu ça ce matin :

Publié dans "News de Stars" le 25 août 2011 à propos de Sean Penn et sa dernière conquête:

 "C'est visiblement l'amour fou pour les deux tourteaux qui ne se quittent plus. Pour combien de temps ?"

Mes sources

Tout le monde n'a pas la classe pour parler des amoureux, ou aux amoureux. C'est comme dans l'hötellerie. Parfois on tombe sur des chambres dessinées et meublées par des gens qui n'ont apparemment jamais dormi, ou plus si affinités, dans une chambre. Mais parfois l'accueil est parfaitement adaptée et romantique. Voyez plutôt la chambre qui nous attendait, ADMV et moi, lors d'une de nos escapades estivales !

102_5804.JPG

*Rivarol

   

mercredi, 24 août 2011

La chanson est liée profondément avec la réalité, avec les gens vivants, avec le monde entier et toutes ses connections. *

Pendant les vacances, au mois d'août, quand d'ordinaire les gens oublient tout, un artiste que j'écoutais en boucle sur mon mp3, s'est donné la mort. Je ne sais pas pourquoi, et cela ne regarde sans doute que lui, et laisse de toute façon ses proches sûrement dans l'incompréhension, quelle que soit la raison qu'il ait avancée. C'est un de ces moments où l'on aimerait faire quelque chose, mais on ne sait pas quoi. Alors je lui rends un hommage en son et images, sur ce blog en vous faisant réécouter, ou découvrir, un texte magnifique, comme il en écrivait beaucoup pour les autres et pour lui-même. Pour nous surtout.

http://www.deezer.com/listen-251993

crédit Pierre Olcese

 

Et pour mieux le connaître encore, allez là.

*Allain Leprest

mercredi, 10 août 2011

J'ouvrirai une école de vie intérieure, et j'écrirai sur la porte : école d'art.*

De retour pour trois jours avant de repartir, je lis un peu les infos. Et puis évidemment, je m'intéresse à ce qui touche à l'éducation nationale. Depuis 2008, dans la circulaire de rentrée ministérielle, l'accent est mis sur la lutte contre l'homophobie. En toute logique, les programmes évoluent. L'homosexualité n'est plus un tabou. Mais les réactions montrent que la partie n'est pas gagnée. Ce ne sont j'espère que les derniers soubresauts de convictions arriérées. L'ignorance en est la cause, espérons-le. Et si l'école persévère dans son rôle d'informatrice, les générations à venir seront peut-être moins homophobes.

http://www.liberation.fr/societe/01012353222-l-homosexual...

*Max Jacob

dimanche, 17 juillet 2011

Aimer c'est s'engager, c'est travailler, c'est être intéressé, c'est créer.*

Premier rapport d'activités :

Drôme - Ardèche, ça ne fait pas si loin que ça. Une heure trente quand même. Mais quand on aime on ne compte pas. Et j'ai eu, en avance, un très beau cadeau d'anniversaire. Je suis allée à Antraigues sur Volane, et j'ai assisté au spectacle de Francesca Solleville et François Mathouret intitulé "Merci Jean".

Ils étaient accompagnés par Nathalie Fortin au piano, et Patrick Reboud à l'accordéon et à un truc qui ressemble à un melodica un peu sophistiqué.

Un régal, de force, de conviction, d'amour et de talent. Avec en fond un magnifique portrait de Jean Ferrat.

On a eu de la chance, il a venté, nuagé, mais pas plu. Aujourd'hui, en revanche, la nappe phréatique est contente.

101_9388.JPG

101_9392.JPG

*Lina Wertmuller

jeudi, 14 juillet 2011

Flagrance d'un delict *

Cette petite note pour vous dire d'abord que je pars demain pour la première étape de mes vacances. Je pars dans la Drôme. Tiens c'est justement là-bas qu'une joggeuse de 21 ans (bon, je n'ai ni 21 ans, ni l'habitude de jogger) s'est fait agresser. Si je vous parle de ça, ce n'est pas par paranoïa estivale, mais parce queje viens de lire un court article sur le sujet où une phrase a attiré mon attention. En effet le journaliste a utilisé une expression que je n'avais encore jamais croisée :

" L'enquête de flagrance pour agression sexuelle est conduite par les policiers de Montélimar."

Encore une trouvaille journalistique pour accrocher le lecteur ? un anglicisme du XXIème siècle ?

Je vais aller gougueuliser pour mieux comprendre.

J'essaierai de trouver des ordinateurs au cours de mes pérégrinations, et vous laisserai une note de temps en temps. Promis !

Flagrant Délit

*Cotgrave

Randle Cotgrave, né au XVIe siècle et mort en 1634, est un philologue anglais.

dimanche, 03 juillet 2011

Le farniente est une merveilleuse occupation. Dommage qu'il faille y renoncer pendant les vacances, l'essentiel étant alors de faire quelque chose.

Bientôt les vacances ! Et depuis mardi 17 h 00, moment où j'ai rentré mes notes de bac sur internet, je me sens beaucoup plus cool. Evidemment, il y a bien eu quelques réunions, et demain je pars délibérer, mardi regarder les résultats et cacher ma larme, jeudi et vendredi interroger ceux qui en ont besoin, mais dans l'ensemble, le simple fait de ne pas avoir de "devoirs" est un vrai bonheur. Et c'est la période des "pots". Mercredi, pour l'accession au grade d'agrégée d'une collègue de physique, hier au pot de retraite d'une copine prof des écoles, mardi repas au restau pour deux collègues de l'équipe d'anglais qui eux aussi ont la chance de partir en retraite, et mercredi midi, pot officiel et chiant au lycée pour les dix départs en retraite. Deux de moins que l'an dernier. Je m'occupe des cadeaux d'un collègue, commandés sur internet. Je suis prête à parier qu'ils ne seront pas tous là mercredi. Mais je fais de très beaux "BONS POUR...".

Ce soir je pars dormir chez ma cousine dans la ville où je délibère, car on nous convoque à 8 h 00 à 120 km de chez nous, et je n'ai pas envie de me lever à 5h30. Il n'y a aucune urgence puisque les résultats seront officiellement affichés mardi matin à 10 h 00, mais ça doit leur apporter un plaisir particulier à nous gâcher la vie. Enfin, je suppose, car je ne vois aucune autre explication pour ne pas commencer à 9 heures. Le 8 au soir, je serai donc officiellement en vacances ! Ca va être la fête ! Je vous parlerai alors de mon programme de l'été. Le vôtre, à part pour ceux qui bossent, mais qui partent en période creuse, c'est quoi ?

En tout cas, moi, ça ne sera pas ça :

*Pierre Daninos

mardi, 28 juin 2011

Un optimiste est quelqu'un qui commence à faire ses mots croisés au stylo à bille.*

L'épreuve de Sciences Eco est longue, très longue. J'ai eu le temps de vous concocter deux mots-croisés. Voici le premier !

Vous n'avez le droit de proposer qu'un mot à la fois, et attendre que j'aie validé pour continuer. Indiquez une lettre ou un nombre, suivi de la place de votre mot s'il y en a plusieurs sur la ligne, et enfin, votre mot. Bonne chance.

  

1

2

3

 4

 5

 6

 7

 8

 9

 10

11

 12

 13

 A

 E

 I

 Q

 S

 C

 N

 E

 B

 E

 X

 O

XXX

 C

 N

 D

 O

C

 L

XXX

XXX

XXX

 I

 N

 S

XXX

 D

 E

D

 I

 U

E

XXX

 E

I

D

 E

 I

 A

XXX

T

XXX

 A

 L

E 

XXX

 V

 F

 T

 N

 R

XXX

 U

 S

XXX

 L

 M

 M

 E

 G

 U

 O

 A

 D 

XXX

XXX

 E

 R

 I

H

 E

 U

XXX

E

 A

 S

XXX

S

 E

I

 U

XXX

 

 N

XXX

 A

 C

XXX

 

 L

J

 X

 E

 R

 O

XXX

 I

 E

 

 

 

 E

K

XXX

XXX

X

 O

 N

XXX

 

XXX

L

 O

 R

 E

 T

XXX

 A

 M

E  

 E

XXX

 U

 S

XXX

 

 I

 

 

Horizontalement :

A - A mon avis, état dans lequel se trouve l'éducation nationale. B - Un film fort où jouait une star adorée par Pascale. - Mot utile à connaître en Angleterre et qui vient de chez nous. C - S'adapte aux petits pois et aux traits d'esprit. - Marque de noblesse. D - Le sont souvent d'elles-mêmes - Retirer ce qui est à l'intérieur. E - Par définition, on n'en connait pas ses membres. - J'en ai à foison pour la semaine qui vient. - Un petit coup ne me fera pas de mal. F - Avec des voyelles, nous donne à entendre. - Nous ou les Etats-Unis. G - Vartan le chantait "bouffe pour chat" à l'endroit. - Avec un "que", cela devient plus bandant. H - Attrapé ou en Normandie. - J'adorais en faire quand j'étais petite. - Y'en faut pas trop ou c'est immangeable. I - Un de plus, et on fait la gueule. - On l'est par des trucs malheureusement quotidiens. Un bout de slip. J - J'ai vu inscrit ça sur une photocopieuse aujourd'hui. - Je n'en entends pas qu'une par jour ! K - Préfixe privatif - Un gaz. L - Elles font fureur à la télé, sans elles, ils n'existeraient pas. M - Comme un nombre. - Les professeures le sont en fin de carrière. Un nombre.

 

Verticalement :

1 -Par exemple de tricher pendant un examen. - Métal ou conjonction. 2. Celui ou celle d'avant. - Appellation débile de chat et non pas appellation de chat débile. - Celle du sud. 3 - Italien - Elle recrute par pub aussi. 4 - Lumière phonétique. - Italien ou belge. - Vieux tube de Lenorman. 5 - J'en aurais tant envie ! - Très grand. 6 - Vieilles habitudes - On y passe avant d'entrer en chambre stérile. - Oui slave. - Pas toujours celui qu'on voulait malheureusement. 7 - Les livres le sont. 8 - Coupante - S'il avait fait beau ce weekend on l'aurait peut-être fait. 9 - Relève d'un truc grave. 10 - Mettre en stock. - Appelle avec un H. - Penses. 11 - Initiales cathos - On en a besoin pour comprendre. - Pas vraiment beau. 12 - N'est pas compris par tout le monde - Insectes en folie. 13 - M'rrivera j'espère quand je verrai les résultats du bac.

*Marie-Lyse Aston

dimanche, 26 juin 2011

Et pour un homme de votre intelligence, monsieur, vous vous êtes empêtré jusqu'au cou dans vos mensonges. Une vraie désolation !*

C'est donc en 1971 que je l'ai vu pour la première fois !

Mais aussi dans les films de Cassavetes. Faut pas oublier.

Bye Peter Falk !

*Lieutenant Columbo, dans Jeu de Mots, 1978

 

mercredi, 22 juin 2011

La grande supériorité de l'examinateur est de se trouver du bon côté de la table*

Tous les ans je suis là, 4 heures, voire 5, trois fois au moins. Tous les ans ils se rongent les ongles, mangent des galettes st-michel ou des granolas, font tomber leurs cheveux devant leurs yeux jusque sur le papier. Tous les ans leurs chaussures sont le reflet de la mode adolescente du moment. Les ballerines et les converses perdurent. Elles sont humides cette année. Tous les ans, que les cheveux soient coupés ras, frisés, attachés ou non, colorés ou naturels, ils et elles se concentrent, se tordent, s'appliquent, essayant soit de valider le travail régulier d'une année, soit, dans un dernier élan, après avoir bachoté comme des fous pendant une semaine, de prouver qu'ils peuvent déchirer leur race et l'avoir ce putain d'bac. Hier (oui, j'ai écrit ce texte mardi) c'était l'épreuve de langue vivante 1, un peu comme une récré entre philo-Histoire/Géo et SES-Maths. C'est vrai, c'est même pas la honte de n'avoir rien compris : c'est dans une langue étrangère, et les vieux sont encore plus nuls qu'eux. Pas comme en maths ou en sciences-éco. Les pères se feront un plaisir de leur dire que c'était facile, qu'ils auraient dû faire ça, démontrer ça ou parler de ça. Tous les ans pendant que nous speedons comme des malades pour corriger nos 64 copies (110 en philo !) ils s'angoissent, extrapolent, consultent les corrigés sur le web, recherchent les listes de textes oubliées et froissées au fond du sac Eastpack depuis le dernier cours. Ils s'imaginent qu'ils ont raté, exorcisent leurs peurs en rédigeant des statuts provocateurs sur facebook. Tous les ans ils viennent aux résultats blêmes, tremblants ou grandes gueules, puis s'effondrent de rire ou de pleurs, hurlent, ravalent leur déception. Et tous les ans je suis là et je n'arrive pas à me retenir de pleurer. Et tous les ans, je vous écris une note sur ce fameux bac dont on dit tous les ans qu'il va disparaitre, et qui reste.

*Edouard Herriot

 

lundi, 20 juin 2011

Police : a toujours tort.*

Bon, je résume. y'en a des qui se sont fait arrêter pour avoir chanté "Hécatombe" de Brassens. Pour protester, y'en a ds qui ont été le chanter devant le commissariat. Moralité, arrêtés aussi.

Et pour finir, y'en a qui réagissent et qui propose de le chanter à 18 heures demain pour la fête de la musique.

http://www.lettredesete.fr/index.php/echos/452-hecatombe-...

et aussi là :

https://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=1751063...

L'objet de cette colère dans la police :

Au marché de Briv'-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon
A pied, à cheval, en voiture
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée

Or, sous tous les cieux sans vergogne
C'est un usag' bien établi
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie
Ces furies perdant tout' mesure
Se ruèrent sur les guignols
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol

En voyant ces braves pandores
Etre à deux doigts de succomber
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'exitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"

Frénétiqu' l'un' d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau

La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent
Et s'lon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus bell' de tous les temps

Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas
Leur auraient mêm' coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas

Moi, Brassens, j'adore, je ne m'en lasse pas, à toutes les heures du jour et de la nuit, vous pouvez m'en faire écouter, je chante avec lui, et me régale de ses mots ou de la manière dont il chantait ceux des autres.


*Gustave Flaubert

jeudi, 16 juin 2011

Lorsqu'on a perdu toutes ses illusions, il reste encore à perdre l'illusion suprême qui est de se croire sans illusions.*

Série L : «Peut-on prouver une hypothèse scientifique?» ou «L'homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même?» (Pas d'info sur le texte...)

Série ES : «La liberté est-elle menacée par l'égalité?» ou «L'art est-il moins nécessaire que la science?» Le texte à commenter est extrait Des Bienfaits de Sénèque. 

Série S : «La culture dénature-t-elle l'homme?» ou «Peut-on avoir raison contre les faits?» Ou ils peuvent commenter un texte issu des Pensées de Blaise Pascal.

Edit 17/06/11, 11.02 :

Bac STI  et STG :

"Est-ce la loi qui définit ce qui est juste ?" ou "L’art est-il un moyen d’accéder à la vérité ?"

En fait, deux sujets que j'aurais volontiers traités. Je devine que la majorité des élèves de mon lycée auront choisi le deuxième, étant donné leur spécialité.

J'ai trouvé tout ça à l'instant, au conditionnel. Et on ne dit pas quel texte ont eu les littéraires. En L, j'aurais choisi le deuxième sujet.

Comme on ne peut atteindre la perfection, mais qu'on en rêve tous. Et qu'admettre qu'on est inférieur à ce à quoi on rêve. Alors, si on ne veut pas risquer de se suicider pour cause de déception permanente, il faut bien se faire des illusions sur soi-même.

Bon, évidemment, c'est à développer, à mettre en rapport avec une notion du programme, que je n'ai pas étudié, mais voilà vers quoi je partirais. Et vous ?

En cherchant une illustration pour ma note, je suis tombée sur ce dessin du Chat de Gelück, et je ne résiste pas à l'envie de la publier. Bon, je sais, cela n'a aucun rapport avec ma note. Quoi que.

* Claude Roy

dimanche, 12 juin 2011

A la Pentecôte, fraises on goûte. A la Trinité, fraises au panier.*

Un peu d'éducation religieuse pour les mécréants:

 

Et en plus, aujourd'hui dans ma grande mansuétude, je vous propose un document traduit !

Et pour ceux qui ne font pas leur journée de solidarité aujourd'hui, et qui, donc, ont le temps de lire :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pentec%C3%B4te

*Dicton français

vendredi, 10 juin 2011

Combien d'hommes profondément distraits pénétrèrent dans des trompe-l'oeil et ne sont pas revenus.*

C'est dommage, c'est un peu loin pour que j'aille y faire un tour entre deux épreuves du bac. Mais en photo ou en vidéo, cela vaut déjà la peine ! J'adore ne plus savoir ce qui est vrai, ou non.

l-oeuvre-d-erik-johansson-a-ete-erigee-sur-la-place-de-sergels-torg-a-stockholm-en-suede_46542_w460.jpg

http://www.gentside.com/trompe-l-oeil/decouvrez-l-039-oeu...

Néanmoins, une chose est vraie : mon conseil de classe est terminé. Il ne me reste plus que deux heures de cours mardi, et un autre conseil. Demain je commence mon weekend de pentecôte en rencontrant des parents, mais je le finis en beauté.

Ensuite, préparation de rentrée, et bac.

*Jean Cocteau

vendredi, 03 juin 2011

L'indépendance, c'est comme un pont : avant, personne n'en veut, après, tout le monde le prend.*

Bizarrement, j'aime les ponts que je ne fais pas. De toutes façons, ADMV et moi on n'arrivera jamais à avoir des dates de ponts qui correspondent. Cette-fois-ci, par exemple, j'étais libre du mercredi 10 h du matin au vendredi 8 h. Et elle, du mercredi 20 h 30 au mardi 7 h 30. On va pas se plaindre, on a eu un beau jeudi, cool raoul, sans bouchon, et on se reprend un jour et demi de samedi à dimanche soir à se culturer à Paris tout en fêtant l'anniv' d'ADMV. Comme j'avais bossé mercredi après-midi, après un pique-nique revendicatif devant la préfecture, j'ai pu être tranquille sur ma terrasse, répondre à du courrier sympa en retard, faire une balade pour que mes jambes ne vieillissent pas trop vite, et rigoler.

Pourquoi c'était bien au lycée aujourd'hui? Parce que comme tous les autres font le pont, on a eu une journée comme on en rêve : effectifs réduits. Y'a d'abord ceux qui partent. Puis ceux qui viennent au lycée, mais ne vont plus en cours. (les term's qui passent leur temps à faire des pronostics, mais ne révisent rien du tout). Et enfin, ceux qui auraient voulu venir, mais qui ont attendu en vain le bus de ramassage. Ben oui, le chauffeur fait le pont, lui.

Du coup, 5 élèves sur 12 en première heure, 10 sur 12 en deuxième, aucun en classe post-bac, et l'après-midi, 17 sur 19 en première heure, mais 13 sur 34 en dernière. Le bonheur vous dis-je !

En plus on a bien bossé, les plus timides ont parlé, les plus feignants ont été obligés de bosser, et moi, j'étais souriante. Je vous le dis, si j'étais ministre de l'éducation nationale. Je ne ferais aucune réforme à deux balles, je fixerais avec des gens qui s'y connaissent des programmes, et après chacun pourrait faire comme il veut pour y arriver, mais toutes les classes seraient à 20 élèves. Et je suis sûre que même avec deux ou trois heures par semaine, on serait gagnant en efficacité, rentabilité, réussite, calme dans les établissements, etc. Tout ce qu'on vous racontera sur les rythmes, les méthodes, l'accompagnement soi-disant personnalisé, et tout le reste, c'est du pipeau, le seul problème, c'est l'effectif.

Et aujourd'hui, c'était divin.

*Felix Leclerc

mardi, 31 mai 2011

Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu'elle est juste.*

Je ne suis pas assez vieille pour avoir connu cette pub là.

Mais je me souviens quand même du cow-boy Marlboro. Il était présent sur les 4èmes de couv' de tous les magazines que lisait mon père.

En Finlande, ils ont interdit les pubs pour les cigarettes dès 1976. Et ils sont encore en train de renforcer leurs lois. Il ne sera plus possible de fumer dans sa voiture si un mineur s'y trouve. Je suppose que l'étape suivante sera la maison.

Il est vrai que c'est dangereux, les clopes, ça tue. Et les Finlandais s'en sont aperçus plus vite que nous. Et comme la vie de leurs concitoyens a une valeur inestimable pour eux, ils autorisent ça :

 

Edit 23:16 : Je change d'image pour que Zapette comprenne mieux.

Ce dessin vient de ce blog : http://www.planete-puce.com/

D'après wikipedia, l'Institut des hautes études internationales à Genève revendique qu'il ya quelques 3 millions d'armes à feu en Finlande, c'est à dire 56 pour 100 citoyens. Remarquez, les chiffres des suicides par armes à feu chez les jeunes sont encore plus élevés en Suisse qu'en Finlande.

*Montesquieu

dimanche, 29 mai 2011

C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.*

Une autre question !

Quelle est la première phrase que vous avez prononcée ce matin, après le petit-déjeuner?

Indiquez la date et l'heure où vous l'avez dite, puis citez votre phrase.

Moi, c'était aujourd'hui, dimanche 29 mai, à 12 h 40.

"Excuse-moi, je suis un peu en retard, mais je suis allée poster mes impôts."

 

*Frédéric Dard